"Du 5 juillet au 16 août 2019, j'ai été éducateur aux stages de foot. Ces camps d’été s’adressent à tous les jeunes footballeurs âgés de 8 à 16 ans. Ils se sont inscrits sur le site internet du club et viennent de toute la France, particulièrement de la région parisienne mais aussi autour de Saint-Étienne, bien sûr. Le domaine où se tient le stage est immense. Il y a huit terrains, des infrastructures idéales…

Avec les 11 autres coachs, nous observions les jeunes en train de jongler avec le ballon, nous regardions leur capacité à dribbler, à manier la balle. Les jours suivants, nous confectionnions des ateliers pour travailler les frappes, les dribbles, les transitions, les passes… Nous avions quelques consignes de la part de la direction, mais nous restions libres de gérer nos séances comme nous le souhaitions.

Le salaire est bon et le rythme de travail était confortable. À la fin de la semaine, les jeunes étaient bien plus fatigués que moi. Je travaillais de 9h à 12h, puis de 15h à 18h. Un job d’été en plein air, ça change. Disons que j’ai connu des jobs plus difficiles ! J'avais plutôt l’habitude de travailler en usine, ou dans le garage de mon père.

Le mercredi, tout le monde prenait la direction du centre d’entraînement des joueurs professionnels de l’ASSE. Nous assistions à leur préparation, et les pros nous accordaient même un peu de temps pour échanger et signer des autographes aux jeunes. J'ai découvert une autre culture du football. J’ai pu échanger avec les entraîneurs et les joueurs des équipes U17 et U19 de l’ASSE. C’est très enrichissant.

J’avais envoyé mon CV, une lettre de motivation et on m’a vite rappelé. Quelques jours plus tard, je partais pour Saint-Etienne. Je vais poursuivre mes études de Staps à l’Université de Caen mais j'envisage d'entrer à l'Université de Lyon l'an prochain. Je suis d’ailleurs plutôt un supporter de l’Olympique Lyonnais."

S'ils jouent au même poste, les numéros 23 et 26 de l'ASSE s'apprécient, comme il l'expliquent dans la dernièré édition du Progrès. Extraits.

Mathieu Debuchy : "J’ai cerné très rapidement Sergi. Il est simple, humble, très travailleur. Ce n’est pas quelqu’un qui arrive et fait le minimum. C’est le genre de joueur que j’aime. Il est un peu dans ma lignée. J’apprécie le joueur et sa personnalité. J’essaye d’apporter le maximum à ceux qui le demandent. Et il y a des joueurs à l’écoute."

Sergi Palencia : "Mathieu est un top joueur et une personne incroyable. J’ai une énorme admiration pour lui. C’est quelqu’un que je vais beaucoup regarder cette saison pour progresser. Je veux être comme Mathieu Debuchy au niveau de sa carrière, son professionnalisme et sa manière de fonctionner avec les jeunes et l’équipe."

30 ans après la sortie de son tube "Je te survivrai", l'ancien attaquant stéphanois Jean-Pierre François (6 apparitions en équipe première lors de la saison 1987-1988) est à l'honneur dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

Ancien (et unique) flop du mercato hivernal stéphanois 2018, Paul-Georges Ntep quitte le Vfl Wolfsbourg pour le club turc de Kayserispor Kulübü. L'attaquant de 27 ans qui n'a pas joué le moindre match avec les Loups de Josuha Guilavogui la saison dernière va selon So Foot être prêté pour une saison au dernier 10ème de Süper Lig.

Lors de la première journée du championnat chypriote, Le Pafos de Panos (lui aussi titulaire) s'était imposé hier à l'extérieur (2-1 contre Nea Salamis). Le jour de ses 32 ans, Eric Bauthéac a marqué aujourd'hui sur coup franc le second but de la victoire d'Omonia Nicosie sur le terrain de Doxa.

Razik Nedder nous a livré sa réaction après le nul concédé à domicile par son équipe face à Blois en début de soirée.

"On a fait une première mi-temps plutôt intéressante. J'ai trouvé qu'il y avait du liant dans notre jeu, on a réussi à tenir un peu la ballon. On a réussi à être dangereux. On a eu des temps de possession un peu moins longs que lors de nos matches précédents, c'était dû pour partie à la lenteur défensive de l'équipe adverse. Cela nous incitait à utiliser la profondeur, les courses. On mène rapidement 1-0, on a ensuite deux ou trois situations intéressantes avec Jérémie Porsan-Clémenté sur les renversements de jeu. On doit faire mouche mais on ne le fait pas, on ne tue pas le match dans nos temps forts.

La seconde période est devenue bien plus compliquée. Physiquement il y avait très peu de joueurs qui ont fait une vraie préparation, c'est-à-dire qui sont montés progressivement en termes de temps de jeu. Très peu des garçons avaient déjà joué 90 minutes. Notre bloc s'est mis à s'étirer, on n'a plus vraiment joué. C'est revenu un petit peu sur les cinq ou dernières minutes, on se crée ce coup franc et on loupe un peu l'immanquable, le ballon tape le poteau, revient dans les pieds de notre attaquant qui à un mètre du but ne marque pas...

C'est rageant car je nous ai trouvés plutôt intéressants. Je pense qu'en valeur on est supérieur à cette équipe de Blois, c'est rageant de concéder le nul contre un tel adversaire. Quand t'as l'opportunité de prendre les trois points, il faut les prendre. On ne les a pas pris. Mais notre match est quand même rassurant et encourageant. On savait que lorsqu'on dispose d'une équipe un peu plus mature, on est compétitif. On va pouvoir se battre et récupérer des points en route pour obtenir le maintien.

Il y a avait plusieurs nouveaux joueurs, ils n'avaient pas trop l'habitude de jouer ensemble mais franchement je ne pense pas que ça nous ait embêtés. En première mi-temps, quand on avait le gasoil pour mettre les courses et de la lucidité dans le jeu, je nous ai trouvés intéressants, on ne voyait pas que certains avaient peu joué ensemble. C'est devenu plus difficile après la cause, on courait moins, on récupérait moins de ballons.

Après avoir décroché notre premier point de la saison, on va le week-end prochain à Nantes. Ce ne sera pas le même type d'adversaire, pas la même philosophie. C'est une équipe réserve mais c'est une équipe mature, avec beaucoup de valeur athlétique, beaucoup de jambes. On a déjà observé les matches des Canaris, on sait que ce ne sera pas un match facile à Marcel-Saupin. En termes d'engagement physique, il faudra avoir du répondant car les Nantais mettent beaucoup de courses. Ils seront très difficiles à jouer."

Vous avez pu suivre la rencontre de la 3e journée de N2 en direct sur le forum grâce au potonaute Benjis, envoyé spécial à l'Etrat : alors qu'elle avait perdu lors des deux premières journées, l'équipe réserve a décroché son premier point. Mais elle pourra regretter d'avoir concédé le nul face à une équipe de Blois à sa portée qui a été longtemps menée.

Sous les yeux d'une partie du staff et des joueurs de l'équipe une (notamment Ghislain Printant, Laurent Huard, Loïs Diony, Wahbi Khazri, Ryad Boudebouz), Bilal Benkhedim s'est procuré la première occase dès la 7e mais son coup franc est passé de peu à côté. Alexandre Valbon (photo) a ouvert le score deux minutes plus tard d'une belle frappe du gauche (à voire sur le site Loire Football) suite à un centre tir contré de Charles Abi.

D'une frappe du gauche, ce dernier a manqué une balle de break juste après l'heure de jeu. Les protégés de Loïc Lambert ont égalisé juste avant l'entame du dernier quart d'heure en glissant le ballon sous un Nathan Crémillieux, jusqu'ici peu inquiété. Dans la foulée, les visiteurs ont failli prendre l'avantage suite à un gros cafouillage dans la défense stéphanoise avant d'être sauvés dans le temps additionnel par le poteau sur un coup franc de Victor Petit.

La compo : Crémillieux - Sissoko, Nadé, Kouyaté, Llort - Valbon, Camara, Gabard (Doumbia, 72') - Porsan-Clémenté (Petit, 80'), Abi, Benkhedim (Rivera, 89').

Si l'ASSE a omis d'annoncer sa signature, l'athlétique Aboubacar Sidiki Kouyaté (20 ans) a fait ses débuts en vert cet après-midi lors de la 3ème journée de National 2 contre Blois. Né le 3 novembre 1998 et titularisé par Razik Nedder en charnière centrale aux côtés de Mickaël Nadé, cet ancien international U20 ivoirien a participé il y a deux ans au Festival de Toulon avec les Eléphanteaux (photo). Après avoir joué en U19 à l'AS Monaco, il a évolué au Deportivo Universidad San Martín de Porres, club péruvien basé à Lima.

Sur le site de la Pravda, Laurent Paganelli revient sur ses vertes années. Extraits.

"On avait un avantage qui n'existe plus : quand on était lié à un club, on l'était jusqu'à 24 ans. C'était une chance car le club pouvait préparer le jeune, prendre le temps. Bon, à mon époque, on n'avait pas de suivi médical, on ne travaillait pas individuellement ni physiquement. Ma première année à Saint-Etienne, j'ai joué dans onze équipes (D1, D3, DH, Gambardella, cadet, etc.), et j'ai connu onze entraîneurs ! On était un peu des cobayes. Comme on découvrait les choses, on ne savait pas comment avancer. Du coup, on passait à côté de certaines règles.

Aimé Jacquet me disait toujours que l'important était de discuter, tous les matins, au moins cinq minutes avec un jeune. Ça lui fait un bien fou. Ce qui m'a manqué, c'est la proximité avec quelqu'un dans les bons ou les mauvais moments. Qu'il m'explique ce qui était en train de se passer, ce que je ne comprenais pas. À l'époque, l'entraîneur n'avait pas le temps de le faire, il n'était pas formé à ça. J'aurais pu le demander. Les gens existaient. Mais la démarche n'existait pas. On venait te chercher à quinze ans, tu partais de chez toi, tu n'avais plus tes parents...

Quand j'étais bon, j'étais dans l'euphorie, personne ne me canalisait. Et quand j'étais mauvais, personne ne m'expliquait pourquoi. J'étais immature complet. Je ne connaissais rien à "mon métier". Je connaissais le football de loisir, mais je ne connaissais pas le professionnalisme du football. Et je crois que je ne l'ai jamais connu. Je suis resté le Peter Pan du football.  Comme j'étais décontracté, on pensait que je me démerderais tout seul. Tout seul, dans le foot, on n'est rien. J'étais tout seul, j'ai fini tout seul. Dans mon coin.

Dès qu'on touchait à l'humain, hors football, c'était tabou. C'était le foot, des hommes, un rapport d'homme à homme. Tu te démerdais. L'affectif, on ne le prenait pas en compte, alors que c'est la base de tout individu. Sur le plan physiologique, tu te bousillais. À 18 ans, j'ai commencé à me claquer à droite, à gauche... J'avais pourtant une vie équilibrée. Mon corps a explosé. Ma tête a explosé aussi. Quand tu ne peux plus faire ce que tu veux, qu'on te tire dessus parce que tu n'as plus le même niveau... À un moment, j'ai pris une onde de choc."

The winner takes it all ! Auteur d'un joli doublé pour Al-Hilal hier contre Abha, Bafé Gomis prend la tête du championnat saoudien et du classement des buteurs dès la première journée de cette nouvelle saison !

Bafé par Bafé en Ligue des Champions le 6 août dernier, Danijel Aleksic a marqué avant-hier son premier but sous ses nouvelles couleurs lors de la première journée du championnat lors de la première journée du championnat d'Arabie Saoudite. Malgré l'ouverture du score de l'ancien flop stéphanois dans le temps additionnel de la première mi-temps, Al-Ahli a concédé le nul à domicile face à Al-Adalh.

S'apprêtant à faire son retour chez les Verts à l'occasion de la 3e journée de National 2 (ce samedi à 18h00 à L'Etrat), l'entraîenur de Blois Loïc Lambert s'est confié à La Nouvelle République.

" On a préparé un petit montage sur les temps forts du match qu'on a perdu 4-1 le week-end dernier contre Nantes, et on a demandé aux joueurs d’avoir un esprit critique et constructif. Ils ont admis que tout ce que j’avais demandé avant la rencontre n’avait pas été fait. Leur attitude est parlante à l’écran : faible intensité dans les duels, repli défensif désordonné, pas de récupération haute du ballon.

La réserve nantaise est la plus belle équipe qu’on a vue à Blois sur les deux dernières années. On va maintenant affronter celle de Saint-Etienne. C’est notre premier match à l’extérieur. Il faut revenir de là-bas avec quelque chose. On ne va quand même pas se taper dix heures de bus pour ne rien ramener. Les Stéphanois sont jeunes, ils jouent à domicile, ils vont vouloir lancer leur saison. Le problème, avec une réserve, c’est qu’on a très peu d’infos sur le groupe qui est retenu."

Tout en indiquant que "Timothée Kolodziejczak pourrait faire partie du groupe", Le Progrès annonce le groupe  suivant : Green, Crémilleux – Sissoko, Durivaux, Tshibuabua, Halaimia, Roubat – Valbon, Petit, Moueffek, Benkhedim – Bengueddoudj, Honorat, Baghdadi, Sidibé et Rivera.

Ancien défenseur des Verts et nouvel entraîneur des U17 nationaux de l'ASSE, Patrick Moreau s'est confié au Progrès avant de démarrer le championnat demain à 15h00 par la réception de Saint-Priest. Extraits.

"Après avoir fini ma formation et commencé ma carrière de joueur professionnel à l'ASSE, c’est spécial de revenir à Saint-Etienne. J’ai ma famille qui est toujours ici, et c’est important pour moi de revenir. J’ai commencé ma carrière d'entraîneur avec les seniors de Savigneux, et j’en garde un très bon souvenir, pour autant je suis très bien dans la formation. Cela faisait sept ans que j’entraînais les U19 de Nancy, donc j’avais envie d’autre chose, et la proposition de prendre les U17 stéphanois m’a fortement intéressé."

Force est de constater que les joueurs prêtés par l'ASSE n'ont pas brillé ce soir lors de la 5e journée de L2.

Titularisés aux côté de Kenny (remplacé à la 56e) contrairement à Loris Néry (resté sur le banc) et à Baptiste Valette (suspendu), Vagner et Makhtar Gueye n'ont pas pesé lourd chez les Lionceaux de Papou Paye (titulaire), victorieux 3-0. L'ASNL rétrograde donc en seconde partie de tableau.

Entré en jeu à la 70e minute, Lamine Ghezali n'a pas eu la moindre occase à Beauvais lors du match nul et vierge de la Berri contre Chambly, qui n'a toujours pas encaissé le moindre pion cette saison pour le plus grand bonheur de son entraîneur des gardiens Vincent Planté.

Désormais barragiste, Châteauroux cède l'avant-dernière place au Paris FC, défait chez l'AC Ajaccio d'Olivier Pantaloni sous le regard d'un Anthony Maisonnial impuissant car resté sur le banc.

Lanterne de plus en plus rouge, Le Mans n'a toujours pas gagné le moindre point cette saison malgré les efforts désespérés de son capitaine Stephen Vincent (remplacé à la 73e minute) face à son homologue lorientais Fabien Lemoine, toujours leader mais averti à la 27e et remplacé à la 85e.

Au Stadium de Toulouse, Jérémy Vachoux en a pris trois mais son équipe orléanaise a malgré tout tenu en échec le Rodez Aveyron Football de David Douline et Nathanaël Dieng (titulaires) et de Nassim Ouammou (qui a disputé l'intégralité de la seconde période).

Titularisé par Laurent Roussey tandis qu'Axel Kacou est resté sur le banc, Moustapha Bayal Sall, qui n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis son but égalisateur à Bâle en Europa League, a marqué ce soir à la 54e minute de la tête sur corner le premier but de la victoire de Lyon Duchère contre le Stade Lavallois, jusqu'ici invaincu.

Ce succès remporté dans le cadre de la 4e journée de N1 lui permet de monter sur le podium derrière le surprenant leader Dunkerque (entraîné par l'ancien entraîneur de la réserve stéphanoise Claude Robin) et le Pau FC d'Alexis Guendouz, titulaire et victorieux 1-0 à Béziers alors que son équipe a évolué en infériorité numérique pendant une bonne heure.

Sans surprise, le latéral gauche stéphanois Miguel Trauco fait partie des 24 joueurs péruviens convoqués aujourd'hui pour deux matches amicaux contre l'Equateur (le vendredi 6 septembre à 03h00 dans le New Jersey) et le Brésil (le mercredi 11 septembre à 05h00 au Los Angeles Memorial Coliseum).

La Pravda revient ce soir sur la blessure aux adducteurs de Jean-Eudes Aholou, et elle se veut résolument rassurante : "Au moment de sa sortie, le staff stéphanois craignait que son nouveau milieu de terrain se soit gravement blessé au niveau de l'adducteur droit. Les premiers examens subis en Principauté lundi, où Aholou, prêté par l'AS Monaco cette saison, était revenu récupérer des affaires, n'avaient finalement rien décelé de grave. L'IRM passée jeudi à Saint-Etienne s'est également montrée rassurante. L'international ivoirien (deux sélections) ne souffre que d'une petite élongation."

Toujours selon la Pravda, il y a de fortes chances que Jean-Eudes Aholou puisse jouer mercredi soir dans l'antre des Dogues.

Alors que son père Christophe (53 ans aujourd'hui) s'apprête selon La Voix du Nord à recevoir le milieu relayeur portugais du Bayern Renato Sanches en guise de cadeau d'anniversaire, Jordan Galtier va étrenner demain ses nouvelles fonctions d'entraîneur des U19 Nationaux de l'AC Ajaccio. Agé de 30 ans, le potonaute Galette89 entraînait la saison dernière les U17 du club corse.

51 ans après Brigitte Bardot, Valentin Vada est bien parti à Almeria. Auteur d'un but (à Caen) et d'une passe décisive (contre Nîmes) la saison passée lors de ses 12 matches sous le maillot vert, le milieu de terrain argentin de 23 ans s'est officiellement engagé aujourd'hui pour cinq ans avec le premier leader de la nouvelle saison de D2 espagnole.

Président du SO Cholet, Benjamin Erisoglu explique aujourd'hui dans Le Courrier de L'Ouest pourquoi il a décidé de virer Romain Revelli 14 mois après l'avoir recruté, alors que son équipe avait démarré cette nouvelle saison de National 1 par deux matches nuls. Extraits.

"Je suis quelqu'un qui aime le jeu, et j'en ai quand même le droit en tant que président. Ce n'est pas aux coachs qui partent ou qui arrivent, Romain ou d'autres, d'imposer le système de jeu. Ils peuvent avoir un choix personnel, mais il y a une philosophie de club, et l'objectif du SOC, c'est d'avoir une identité ou une méthode de jeu.

Ce que je sais, c'est qu'à Cholet, aujourd'hui, on sait recruter, on sait former, des joueurs que personne n'attendait à ce niveau-là, et qui partent au-dessus. En l'espace d'un an, on est déjà à plus de quatre transferts. En National ! Je pense que c'est juste un record historique dans le football.

Nous, on fait notre taf, à savoir recruter de bons joueurs, après c'est le rôle du coach de les faire jouer ensemble. Et si à un moment, moi, le président, je trouve que ça ne correspond pas à l'identité de jeu que je recherche, je suis obligé de trancher.

Romain Revelli a été prolongé pour deux ans en mai dernier mais vous n'avez pas tous les détails des contrats, il y a des choses qui se font automatiquement, qui sont actées à un temps prévu. Mais quand cette prolongation a été signée, j'avais déjà des doutes sur l'entraîneur.

Je veux construire sur le long terme une philosophie de jeu. S'il faut que je prenne dix coachs pour y arriver, je le ferai. Parce mon club passe avant les coachs. Les coachs ils viennent et ils repartent. Et si ça ne marche pas avec le prochain, je changerai encore. Ça fait partie de la vie d'une entreprise.

Ce que je ne veux pas, c'est qu'un coach arrive et manage à sa manière, pris par la pression des résultats : je veux que mon club, de bas en haut, joue de la même manière. Ma politique, c'est le jeu. Le coach de Villefranche a dit : "J'ai cru jouer à domicile, face à une équipe qui nous a laissé le ballon." Quand vous êtes président ça fait mal.

Je n'ai jamais eu Deschamps, comme coach. Je n'ai pas les moyens. J'ai toujours accompagné Romain Revelli, même quand les résultats n'étaient pas là. Il a du talent, mais il a son identité de jeu à lui, qui ne me convient pas. Et ce n'est pas aux joueurs de choisir leur entraîneur."

Prêté cette saison par l'AS Monaco au au FC Metz, Kévin N'Doram est revenu sur ses contacts avec Sainté dans un entretien accordé à France Football.

"A Saint-Etienne, je n'étais pas le premier choix. Je ne voulais pas reproduire les erreurs des saisons passées. Ici à Metz, il y avait beaucoup plus d'intérêts pour moi. Le style de jeu ici m'a beaucoup plu. Et l'intérêt qu'ils me portent depuis des années a forcément joué ! Ils m'ont ressorti des matches de CFA dont je ne me souvenais même pas. Et puis ils m'ont donné des garanties de temps de jeu. C'était le plus important !

Frédéric Antonetti m'a contacté, forcément, j'aurais préféré qu'il soit là, mais après il travaille depuis longtemps avec Vincent Hognon, c'est à peu près les mêmes méthodes de travail. Le coach Hognon entraîne au quotidien mais il s'appuie sur Fred Antonetti notamment pour les séances vidéo, il s'appuie sur ses résumés à lui. Mais ça ne pose pas de problèmes, ils ont la même vision du foot, ils pensent les mêmes choses."

Après avoir compté dans ses rangs deux attaquant nommés Sanchez (Daniel puis Christophe), l'ASSE a enrôle hier un Sánchez (prénommé Luis Francisco). Le quotidien colombien La Opinion revient sur le prêt avec option d'achat de ce milieu de terrain de 18 ans. Extraits.

"Il a été présenté hier par le club français comme une de ses jeunes vedettes. "Rejoindre le football européen est une motivation pour continuer à rêver, c'est la récompense des nombreux efforts consentis par mes parents pour que je puisse jouer. Je n'ai pas réfléchi à la question de savoir si c'était trop tôt, je veux profiter de l'occasion et continuer à grandir en tant que joueur" nous a confié le joueur.

En principe, il s'entraînera avec l'équipe réserve. Sánchez sera le deuxième joueur né à Cúcuta à jouer en France après James Rodríguez (passé par Monaco) et le deuxième Colombien à signer à l'ASSE après Freddy Guarín.  Il a été formé à la Juventus Chamitos, dans la ville Juan Atalaya, avant d'être recruté par l'América de Cali qui l'a incorporé en équipe première, où il est devenu l'une des révélations du semestre, ce qui lui a valu d'être appelé en sélection U20.

Âgé de 18 ans, il a disputé 15 matchs avec l'équipe professionnelle et inscrit deux buts dans le football colombien. Il avait passé des essais en Espagne, avec Levante et Getafe. "Cette signature à Saint-Etienne est une récompense que je veux partager avec beaucoup de gens: j’ai beaucoup d’amour pour le club Chamitos et ses enseignants, le club Maná FC de La Ceja, Antioquia et, bien entendu, pour le club América de Cali qui a tant contribué à ma carrière", nous a déclaré Sánchez depuis la France.

"C'est un joueur très dévoué, talentueux et humble. C'est devenu un exemple pour les autres. Quel meilleur cadeau que celui-là, lorsque notre école célébrera ses 25 ans d'activité le 25 août prochain", souligne César Mejía, l'un de ses mentors à la Juventus Chamitos. L'entraîneur a également déclaré que cette réussite le motivait à continuer de lutter pour sauver des gens de la pauvrété et découvrir de nouveaux talents dans la région."

Ils étaient 14. 14 à être qualifiés pour l’Europa League en tour préliminaire ou directement en poule. 14 à avoir déjà eu l’immense privilège de croiser la route des Verts, de fouler la pelouse du Chaudron.
Ils se nommaient Milsami, Hadjuk Split, Kuopio, Legia Varsovie, Glasgow Rangers, CSKA Sofia, Qabala, Aris Salonique, Esbjerg, AEK Athènes, Lazio Rome, Manchester United, Moenchengladbach et Sporting Portugal.

Parmi ces 14, 4 sont qualifiés comme les Verts pour les poules : la Lazio, MU, Gladbach et le Sporting.
Sur les 10 autres, 7 sont déjà passés à la trappe, et donc seulement 3 jouaient hier le match aller des barrages, dernière étape avant de nous retrouver : le Legia Varsovie, les Glasgow Rangers et l’AEK Athènes.
Si ces derniers paraissent bien mal embarqués après leur défaite 1-3 à domicile contre Trabzonspor, pour les deux autres qui étaient opposés hier, tout se jouera au retour à Ibrox Park après le nul (0-0) obtenu par les Ecossais. Ainsi sur les 10 engagés en tour préliminaire, il est assez probable qu’un seul club déjà affronté par les Verts parvienne jusqu’en poule !

Mais pas de panique, par la grâce de la formule alambiquée pondue par l’UEFA, notre contingent de vieilles connaissances s'est déja enrichi avec Bâle et le Dynamo Kiev sortis au 3ème tour qualificatif de la Ligue des Champions et reversés en poule d'Europa League et pourrait bien grossir avec les reversés des tours préliminaires de la C1 : le PSV Eindhoven, le Celtic Glasgow, Qarabag et Copenhague reversés en barrage d’Europa League jouaient également hier leur accession en poule. Ballotage favorable pour le PSV (vainqueur 3-0 d’Apollon Limassol), pour le Celtic (vainqueur 2-0 de l’AIK Solna), pour Copenhague (vainqueur 3-1 de Riga), et issue plus incertaine pour Qarabag défait 2-3 chez les Nord-irlandais de Lienfield.

Enfin, les barrages de Ligue des Champions vont probablement nous amener encore de vieilles connaissances : par exemple le Rosenborg de Soderlund défait 0-2 à l’aller à Zagreb, Cluj défait chez lui 1-0 par le Slavia Prague, voire mais ça paraît nettement moins probable, Bruges (vainqueur 1-0 à Linz) ou l’Olympiakos (bourreau du Krasnodar du malheureux Cabella 4-0).

Potentiellement ce sont donc entre 7 et 16 équipes déjà affrontées qu’on retrouvera au moment du tirage des poules prévu dans une semaine. L’excitation est à son comble. Saint-Etienne Coupe d’Europe !

Le Progrès du jour revient brièvement sur l'entraînement d'hier après-midi.

"Les Verts ont débuté leur entraînement par un footing suivi d'enchaînement de passes. Ils ont ensuite travaillé les automatismes dans une opposition sur surface réduite. Khazri, Hamouma et Bouanga étaient dans la même équipe, Kolodziejczak était présent. Sorti contre le promu brestois après avoir ressenti une gêne à l'adducteur droit, Aholou s'est contenté de quelques tours de terrain. Il a passé mardi des examens à Monaco et a été ausculté par le staff médical de l'ASSE mercredi."

Rémy Cabella a commenté hier sur Instagram la rupture du ligament croisé de son genou gauche.

"Ça fait mal. Je sais à ce moment là que je ne vais plus faire ce que j’aime le plus au monde pendant un certain temps ! C’est le 2ème moment le plus dur de ma carrière .. mais dans la vie il y a des choses bien plus graves qu’une blessure. Je vais revenir encore plus fort et finir la fin de championnat. Never Give Up."

Selon la Pravda, "il devrait se rendre en début de semaine prochaine du côté de Munich à la demande du FC Krasnodar pour se faire opérer dans une clinique spécialisée dans ce genre d'intervention. L'international pourrait ensuite retourner en Russie, pour y entamer sa rééducation, ou revenir à Montpellier."

Le quotidien sportif rappelle que le joueur s'était déjà fait une blessure similaire à l'autre genou il y a dix ans au début de sa carrière professionnelle.

Dans la Pravda à paraître demain, Bernard Caïazzo déplore que le match des Verts chez les Dogues ait été reporté au 28 août (à 19h00) en raison du G7 à Biarritz.

"On est pénalisé car on va enchaîner deux déplacements en quatre jours, à Lille puis à Marseille. On a la désagréable impression de repartir sur les mêmes bases que la saison cauchemar de l'an dernier. Le football professionnel paie les forces de l'ordre plus de 35 ou 40 millions d'euros par saison mais ne peut pas compter sur elles quand il en a besoin. En a-t-on d'ailleurs besoin autant aujourd'hui ? On peut se poser la question..."

Classé actuellement 3e de Liga derrière le Real Madrid et le FC Séville (bon, OK, après seulement une journée), le RCD Majorque a officialisé aujourd'hui la signature de Yannis Salibur jusqu'en 2022. Prêté la saison dernière par Guingamp, l'ancien flop offensif stéphanois, dont le nom avait été récemment évoqué au Mexique, connaît déjà bien les Baléares pour s'y être fait arrêter par la police en juin dernier.

Sorti dès la 25e minute hier lors du cauchemar de Krasnodar au Pirée en barrage aller de Ligue des Champions, Rémy Cabella souffre d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche selon RMC. Prompt rétablissement RC7 !

Ayant claqué 3 pions en 3 matches de L2 ce début de saison l'ASNL dont 2 sur coup franc direct, Vagner évoque dans L'Est Républicain ce geste technique qu'un autre joueur passé par Nancy et Sainté maîtrisait à la perfection. Extraits.

"Mes cinq premiers mois ici, j'en avait marqué quelques-uns à l’entraînement, mais je manquais un peu de régularité. Il y avait aussi de bons tireurs avec Denis-Will et Amine. J’ai souvent tiré les coups francs au Cap-Vert, mais je l’ai moins fait à Saint-Etienne. Je pense surtout que c’est le genre de choses qu’il faut sentir. C’est ce qu’il s’est passé pour moi à Valenciennes et contre Le Mans. Mais je sais que d’autres joueurs de l’effectif sont capables de très bien tirer les coups francs, notamment Dorian et Kenny. S’ils le sentent mieux que moi lors des prochains matches, je leur laisserai le ballon avec plaisir. Un coup franc, c’est un geste technique qui demande de la répétition. C’est bien d’en frapper beaucoup à l’entraînement, ça permet de progresser. J’aime mettre pas mal de puissance. C’est bien d’enrouler, mais avec de la force. C’est important d’être en confiance. Un tireur est meilleur quand il n’est pas crispé, lorsqu’il arme sa frappe en étant relâché."

L'équipe de France U18, qui avait écrasé 5-1 les U17 de l'Albirroja avant-hier à Clairefontaine lors de la première manche, ont concédé le nul 1-1 à la mi-journée lors de la seconde sur le même terrain. Seul joueur de champ à être resté sur le banc mardi, le défenseur central stéphanois Marvin Tshibuabua a sans surprise joué titulaire ce jeudi selon le site de l'Association Paraguayenne de Football.