Paul Allaerts (44 ans) arbitrera demain le 16ème de finale retour de la coupe UEFA  Sainté/Olympiakos. Bafé Gomis se souviendra sûrement que cet arbitre belge avait arbitré le match amical France-Equateur. Notre attaquant avait fait des débuts fracassants en équipe de France en réalisant un magnifique doublé : https://www.youtube.com/watch?v=zHJgPZvjBWw 

Paul Allaerts a déjà arbitré l'Olympiakos en coupe d'Europe lors de la saison 2005-2006 (match nul 1-1 à Rosenborg). Les quatre autres fois qu'il a arbitré des Grecs, ça a mal fini pour eux ! En 2002, l'équipe nationale a été cartonnée 5-1 en Finlande. Lors de la saison 2003-2004, le Panathinaikos a perdu 2-0 à Stuttgart. la saison suivante, le "Pana" a perdu 2-1 à Rosenborg. L'an dernier, l'AEK c'est fait atomiser 4-1 par le FC Séville.

Hier mardi, 31 000 places avaient été vendues pour le match retour contre l'Olympiakos.

C'est la première fois cette saison que la barre des 30 000 spectateurs (et tateuses) est franchie pour un matche de Coupe de l'UEFA à GG.

Parce qu'il en a marre de baisser son froc devant ses adversaires en L2, l'AC Ajaccio a choisi de remonter son Pantaloni. Jusqu'alors préparateur physique et entraîneur adjoint du club corse, l'ancien milieu de terrain stéphanois Olivier Pantaloni (42 ans) vient d'être promu entraîneur.

Succédant à José Pasqualetti, il aura pour mission de maintenir le club en Ligue 2. Actuellement, Carl Medjani et ses coéquipiers occupent la 17ème place du classement et comptent seulement deux petits points d'avance sur le premier relégable (Châteauroux).

Pour citer Coluche, il faut donc croire qu'Alain Perrin n'est autorisé qu'à fermer sa gueule.

Suite à ses déclarations à l'issue du derby Lyon-ASSE, il a en effet été sanctionné par la Commission Nationale d'Ethique (et toc !) à 2 matches de suspension dont 1 ferme.

Pour rappel, l'ASSE a donc été pénalisée une première fois sur le terrain, avec un pénalty flagrant non sifflé en sa faveur.

L'ASSE est donc une 2ème fois sanctionnée, son entraîneur ayant osé dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Pendant ce temps là, Aulas peut continuer à mettre la pression sur les arbitres en toute impunité et Lannoy jouer du sifflet sur tous les prés de l'hexagone.

Vive le foot français !

A deux jours du match retour des 16èmes de finale de la Coupe UEFA entre l'ASSE et l'Olympiakos, on peut se demander si le match le plus important de la semaine ne se situe pas trois jours plus tard pour le club grec.

En effet, pendant que les Stéphanois iront défier les Monégasques en Principauté, les joueurs de l'Olympiakos joueront, en recevant le rival athénien du Panathinaikos, leur match le plus chaud de l'année.

Le conseil de Poteaux Carrés : messieurs, faites plaisir à vos supporters, gardez des forces pour dimanche !

Avec déja 16 buts marqués (en 7 matches) en Coupe de l'UEFA cette saison, les Verts 2008/2009 ont porté à 64 le nombre de buts marqués par l'ASSE dans cette compétition en 5 participations.

16 buts sur 64, le millésime 2009 pèse donc 25% du total des buts marqués par l'ASSE dans toute l'histoire en Coupe de l'UEFA.

Au rayon buteurs, si Johnny Rep (qui a toujours les cheveux blonds) ressemble à une inaccessible étoile avec ses 12 buts, et si Platoche semble également trop loin (9 buts), Larios, 3è buteur vert dans l'histoire de cette coupe semble un objectif raisonnable (6 buts) pour Ilan et Gomis, qui, avec 4 buts rejoignent donc Laurent Paganelli sur la 4ème marche du classement des buteurs Verts en UEFA. 

Après-demain, l'ASSE jouera son 81è match européen, son 30è en Coupe de l'UEFA.

Auteur d'un doublé il y a deux semaines contre l'Ajax, Lasse Nilsson s'est illustré ce week-end en adressant une passe décisive sur le deuxième but de la victoire (3-0) de Vitesse Arnhem contre Roda : https://www.youtube.com/watch?v=G5qlkGScwlU

Merci pour l'info à notre potonaute batave, Obi Wan Kenobi

Impliqué dans les trois buts stéphanois au match aller, le latéral de l'Olympiakos Didier Domi ne pourra pas se racheter à Geoffroy-Guichard car il s'est blessé à la cuisse gauche ce week-end en championnat.

Egalement blessés, les milieux argentins Luciano Galletti et Fernando Belluschi ne pourront pas fouler la pelouse sur laquelle leurs illustres compatriotes avaient éliminé les Anglais au terme d'un inoubliable huitième de finale de coupe du Monde.

Vendredi soir, Carl Medjani a été expulsé à la 65ème minute du match Ajaccio-Brest (1-1). L'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE est revenu pour nous sur les circonstances de son expulsion avant d'évoquer Sainté.

"Il ne s'est pas passé grand chose. Il y a eu une petite altercation. En fait, ça faisait quelques minutes que c'était un peu chaud car les Brestois avaient musclé le jeu. J'ai demandé à un joueur de se calmer, il s'est mis à me pousser, j'ai répliqué mais sans violence. Ce qui m'embête, c'est que l'arbitre a mis dans son rapport que j'avais donné un coup de poing. Ce n'est pas le cas. Quand on revoit les images, on voit qu'il y a eu un geste, c'est vrai, mais pas un coup de poing. Je connais bien la boxe, ce n'était pas un coup de poing ! Contre Sedan ça avait été plus violent, il y avait vraiment eu une bagarre générale, un échange de coups de poing et de de coups de pied entre certains joueurs. Le jeu a été arrêté quand j'ai été expulsé en même temps que le Brestois mais cette friction n'a rien à voir avec ce qui s'est passé ensuite lors de notre retour aux vestiaires.

Je ne suis pas quelqu'un de violent. J'ai déjà pris des cartons rouges lors de ma carrière mais jamais suite à des altercations comme ça. J'ai été expulsé lors de ma première année en pro pour un tacle sur le dernier défenseur. Quand je jouais à Metz,  j'ai été sorti après avoir pris deux jaunes. L'an dernier j'ai pris un rouge pour jeu dangereux. Voilà, ça s'arrête là.

J'espère que je ne vais pas écoper d'une sanction trop lourde, que j'aurai juste un match ferme + un match avec sursis. Je vais faire une letter d'excuse à la commission mais j'ai un peu peur que mon statut de joueur corse ne plaide pas en ma faveur. Les Corses ont la réputation d'avoir un jeu dangereux, il sont souvent plus évèrement sanctionnés que les autres joueurs par les arbitres ou les instances.

Quoi qu'il en soit, je ferai tout pour aider le club à se maintenir. On avait d'autres ambitions en début de saison, on avait d'ailleurs fait un très bon début de saison. Mais maitenant on doit se battre pour rester en Ligue 2. Que ce soit dans le foot ou dans la vie, je ne lâche rien. J'ai eu un parcours semé d'embûches depuis que je joue au foot mais je fais face. J'espère qu'on va se maintenir et qu'on va poursuivre notre route en Coupe de France. J'ai d'ailleurs donné la mission à mes potes stéphanois de fatiguer Monaco samedi prochain car lon es affronte en coupe de France quelques jours après ! (rires)

Carl Mejani continue de suivre avec attention le parcours de son club formateur. "J'ai le coeur vert, je regarde quasiment tous leurs matches. J'ai vu leur dernier match contre Bordeaux. J'étais au Parc des Princes récemment, j'ai vu les Verts à leur hôtel avant le match. J'ai pas mal d'atomes crochus avec de nombreux joueurs. Bafé bien sûr, mais aussi Yohan Benalouane. Je suis également en contact régulier avec mon ami Loïc Perrin. Je l'ai encore eu ce matin au téléphone. Il m'a dit qu'il en a encore pour un mois. Malgré son claquage, il garde le moral."

Et les critiques sur Bafé, il en pense quoi Carlito ? "Je ne comprends pas trop le procès qu'on lui fait. Je ne dis pas ça parce que Bafé est plus qu'un ami pour moi. Son début de saision a été plus que poussif, il le reconnaît lui-même, mais il fait une saison plus que correcte. Il a mis sept buts en championnat, au moins quatre ou cinq dans les coupes. Faut pas oublier non plus qu'on lui refusé trois buts injustement dont deux à Caen. Pour moi ça reste une belle performance, surtout qu'il évolue dans une équipe qui joue le maintien. Citez-moi un mec qui a de telles stats dans une équipe de bas de classement ? Un gars comme Benzema a marqué cinq buts de plus mais il joue dans une équipe qui domine le championnat. Les critiques sur Bafé me paraissent d'autant plus injustifiées qu'il joue dans un schéma tactique où il évolue souvent seul en pointe. En plus il est attendu maintenant. Il est international, ce qui n'est pas rien dans une carrière de joueur. Et il n'a que 23 ans, ça non plus il ne faut pas l'oublier. Heureusement, Bafé est très fort mentalement. Je ne pense pas qu'il soit complètement imperbéable aux critiques mais il les relativise et fait ce qu'il a à faire. Il va continuer à se battre pour aider l'équipe à se maintenir "

Les Verts sont souvent sur le point de conclure. Trop souvent...

Hier, pour la 3ème fois de suite à GG, ils ont encaissé un but dans les ultimes instants du match.

Après l'égalisation mancelle par Helstadt à la 87è, le but de Savidan pour Caen à la 90e, c'est donc Cavenaghi qui nous a planté le pion fatidique à la 90e encore.

Si comme le dit Alain Perrin, l'ASSE ne peut pas tout miser sur son physique pour terminer ses matches, alors le conseil qu'on serait tenté de donner aux joueurs c'est : "allez-y, oubliez que vous n'avez aucune chance, foncez et sur un malentendu, ça peut passer..."

Il ne s'agit pas du résultat du 16ème de finale retour de la Coupe de l'UEFA mais du nombre de points que les protagonistes de cette rencontre (programmée jeudi à 20h55 au Stade Geoffroy-Guichard) ont récolté en championnat ce week-end.

En effet, si les Verts n'ont pu obtenir que le partage des points face à Bordeaux (dans un match qu'ils ont eu 10 fois l'occasion de tuer), le leader du championnat grec a pour sa part été défait 1-0 sur le terrain de la modeste formation d'Ergotelis (actuel 10ème du championnat grec).

10-0, ça ressemble à un score de match de cours de récré non ?

C'est hélas nettement moins sympathique que cela, puisque 10 représente le nombre de buts qu'on a encaissés sur corner depuis le début de saison et 0 le nombre de buts qu'on a marqués sur corner également.

Pas de doute, l'ASSE souffre de graves maux de tête...

Les 16 ans de l'ASSE se sont imposés hier soir 4-1 sur le terrain de la lanterne rouge (Louhans-Cuiseaux). Menés au score dès la 3ème minute du match, les Verts ont égalisé par Jessim Mahaya au bout d'un petit quart d'heure de jeu.  Médiocres dans le jeu, les Stéphanois ont quand même pris l'avantage à quelques minutes de la mi-temps, Thomas Luminet reprenant de la tête un coup franc tiré par Karim Guizani.

Attaquant la deuxième mi-temps pied au plancher, les Verts ont fait le break grâce à Idriss Saadi à la 52ème minute avant de prendre définitivement le large sur un coup franc de Karim Guizani un quart d'heure plus tard. A l'issue de cette 17ème journée, les p'tits Verts occupent la 4ème place au classement derrière Auxerre, Lyon et Sochaux mais ils comptent un match en retard.

La compo : Martinet - Pellet, Jacq, Thierry, Russier - Luminet, Bencheikh (Douline, 60'), Guizani, Mahaya (Chabert, 65') - Saadi (Argaud, 70'), Bulut.

La réaction de Romain Revelli : "Notre victoire est assez large mais ça n'a pas été facile. Louhans-Cuiseaux joue le maintien et pratique un football très physique. Le match a été très engagé, on a pris deux cartons jaunes, eux en ont récolté quatre ou cinq. C'est rare qu'il y ait autant d'avertissements dans un match de 16 ans. Le terrain était pourri, à la limite du praticable. On s'est fait surprendre en tout début de match mais on a su revenir. Notre capitaine Thomas Luminet a encore fait un excellent match, il était au-dessus du lot aujourd'hui. Après l'égalisation on a fait une très mauvaise demi-heure. On a été nuls, on a fait les mauvais choix, bref on était heureux de mener malgré tout au score à la mi-temps. La deuxième période a été bien meilleure et on s'est mis à l'abri. Comme les 18 ans ne jouaient pas, j'ai pu aligner plusieurs joueurs qui évoluent dorénavant avec Abdel Bouhazama. Ils nous ont fait du bien car nos 15 ans ont un peu souffert face au jeu assez dur de nos adversaires."

Fils du fleuve Céphise et de la nymphe Léiriopé Narcisse (Narkissos en grec) était d’une grande beauté. Tombé amoureux de sa propre image en se désaltérant dans une source, il est resté insensible à l'amour d'Echo. La nymphe en mourut à l’exception de sa voix qui répercute toujours les sons et les paroles à travers les forêts... et le Forez, quand les deux kops se répondent !

Daniel Narcisse a médité cette légende. Au lieu de se regarder jouer, l'expert a choisi de regarder les Verts. "Le stade Geoffroy-Guichard, c’est un stade mythique qui a connu beaucoup d’heures de gloire. On l’appelle le Chaudron, ça veut tout dire. J’ai hâte de vivre un tel moment en tant que supporters des Verts. Je m'étais toujours dit qu’il fallait que j’aille, un jour, voir ce qui s’y passe dans ce stade" (asse.fr).

Le voeu du champion du monde et champion olympique de handball est exaucé : il donnera tout à l'heure le coup d'envoi de Saint-Etienne/Bordeaux, en espérant que le réunionnais Dimitri Payet plante un but comme au match aller. Un pion d'anthologie comme celui-là ?

http://www.dailymotion.com/search/daniel%252Bnarcisse/video/x6j2cb_kung-fu-de-daniel-narcisse-aux-jo_sport 

Dans quelques heures, on espère que Matthieu affichera la même mine déconfite que son homonyme de l'Olympiakos Ernesto il y a quatre jours...

Ulrich Ramé ayant reçu un coup sur le genou gauche lors du match des Girondins contre Galatasaray, Valverde sera en effet titularisé dans les cages bordelaises à Geoffroy-Guichard. Comme l'an dernier, quand le derbisounours s'était achevé sur un score nul et vierge. Cette saison, il a remplacé Ramé le dernier quart d'heure du match aller (1-1). Valverde a également été titularisé le 3 janvier dernier en coupe de France. Auteur d'un match très moyen, il n'avait pas réussi à arrêter le tir de Bafé Gomis, auteur du seul but de la rencontre. Allez Matthieu, on r'met ça ? 

Papa d'une "petite" Myla (4,4 kg et 56 cm, un gabarit de future gardienne !), le portier arlésien Jessy Moulin (23 ans) a vécu une soirée pépère ce soir contre l'AS Cannes.

Rendu difficile par un vent à décorner Franck Leboeuf, ce match très fermé entre deux prétendants à la montée en L2 s'est achevé sur un score nul et vierge. Sous le regard de l'agent de joueurs et ancien cannois Jean-Luc Sassus, Jessy Moulin n'a pas été inquiété par son ancien coéquipier de CFA Eric Bauthéac, rarement sollicité. Encore un peu juste pour figurer dans le groupe de Patrice Carteron, Stephen Vincent a été content de retrouver à la fin du match son pote Samy Houri, auteur d'une prestation correcte et remplacé à la 83ème minute.

L'équipe réserve de l'ASSE a tenu en échec Lyon-Duchère 0-0 ce soir dans la banlieue de la banlieue.

La compo : Coulibaly - Néry, Lanseur, Messaoudi (Ghoulam, 35'), Andreu - Sagna, Garric, Sauget, Didi - Dos Reis, Grax.

La réaction de Jean-Phlippe Primard : "C'est un match nul logique obtenu sur le terrain d'une bonne équipe. Ce soir on a pris deux points importants dans l'optique du maintien donc je suis satisfait. Le terrain était bosselé, très difficile. Mais on a fait un match intéressant dans l'état d'esprit. On a eu quelques occasions, eux n'ont pas montré grand chose mais ils ont quand même tiré sur le poteau à dix minutes de la fin ! On a surtout pratiqué du jeu long, j'ai apprécié notre combativité."

On apprend aujourd'hui dans L'Equipe que les Aiglons ont marqué un tiers de leurs trente buts après la 80e minute. Anto en profite pour rendre hommage à son préparateur physique : "On n’est pas mal. C’est grâce à Nicolas Dyon, notre préparateur, l’un des meilleurs en France. Il a le même vécu que les joueurs (il a été au centre de formation de Louhans-Cuiseaux avant de se briser la jambe) et une formidable relation humaine avec eux. Il peut leur demander beaucoup."

L'intéressé la joue (Guy) modeste : "Les joueurs répondent bien à ce qu’on demande mais ils ont surtout des qualités d’endurance hors du commun. Beaucoup sont capables de répéter des courses jusqu’au bout. Fae ou Hellebuyck alignent douze à treize kilomètres par match et peuvent physiquement faire la différence à la fin quand tout le monde est cramé."

Meilleur passeur de L1, David Hellebuyck confirme : "C’est vrai, je n’ai pas de souci, je finis les matches avec du jus et sans crampe. Mais si on marque souvent à la fin, c’est aussi parce que les remplaçants jouent le jeu à fond."

"Nouvelle coqueluche de Léon Lagrange" selon son président, Julien Perrin (23 ans) a inscrit hier soir l'unique but de la victoire de Besançon contre le FC Mulhouse de Lilian Astier.

L'ancien attaquant stéphanois a marqué de la tête, comme il l'avait fait deux semaines plus tôt contre la réserve du LOSC. Deuxième du groupe A de CFA avec trois points (et trois matches !) de retard sur le leader Montceau, le BRC est le favori pour la montée en national.

Bastia a gagné hier soir à Amiens lors de la 24ème journée du championnat de Ligue 2.  Serisay Barthélémy (25 ans) a marqué l'unique but de la rencontre à la 87ème minute. C'est la troisième fois de la saison que l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE trouve le chemin des filets.

Serisay sur le gâteau, la vidéo du but : http://www.amiensfootball.com/supporters/asc-webtv/video/l2_asc_0_1_bastia_resume.html

Premier non relégable en Premier League, Stoke City vient de prêter Vincent Péricard (26 ans) à Millwall, actuel 6ème de la League One (troisième division). Décidément, "l'homme qui vaudra des milliards" (dixit Julien Courbet en 2000) aime la perfide Albion ! L'ancien grand espoir stéphanois a déjà porté les couleurs de Portsmouth, Sheffield United, Plymouth et Southampton depuis le début de son erratique carrière... 

Avant l'important déplacement de l'AS Cannes (6ème avec 34 points) à Arles (3ème avec 40 points) ce samedi lors de la 24ème journée du national, Patrice Carteron a mis le costume de James Bond pour répondre au feu roulant des questions des supporters cannois. Morceaux choisis de cette sympatoche interview de Cartoche, amateur de moules,  du club Dorothée, de dance et de Paolo Coelho (nobody's perfect...)

"A Saint-Etienne j’ai eu une proposition de reconversion, mais j’avais l’envie de continuer et de relever un nouveau challenge. J’aurai pu accepter une proposition de plusieurs clubs de Ligue 2, mais les deux propositions les plus intéressantes sportivement venaient de Cannes et de Nîmes parce que jouer un challenge de montée avec Cannes ou Nîmes c’était quand même plus excitant que de jouer le maintien avec une équipe de Ligue 2 (...)

J’ai trois amis dans le football : Julien Sablé (qui a d’ailleurs assisté à notre dernière victoire face à Sète), Jocelyn Gourvennec et Eric Carrière (...) J’ai apprécié  Elie Baup pour sa gestion humaine et Fréderic Antonetti très fort tactiquement. J’essaye de prendre le meilleur de ce qu’ils m’ont donné pour le redonner aujourd’hui à mes joueurs (...).

Chaque semaine l’A.S. Cannes est attendu, car ce club représente quelque chose dans le Football français et nos adversaires ont envie de se faire remarquer contre nous. J’ai vécu la même situation avec Saint Etienne en Ligue 2, nous étions l’équipe à battre."

http://www.ascannes.info/ASCannesfootball/index.php

Dans un entretien publié aujourd'hui dans Nice-Matin, Frédéric Antonetti entonne une nouvelle fois le couplet du petit obligé de faire en permanence des miracles pour rivaliser avec les gros.

"On nous demande de rivaliser avec Rennes, mais lorsque je regarde nos budgets respectifs, c'est du simple au double ! Et le problème, ce n'est pas l'écart sur une saison, mais il se creuse de plus en plus. C'est trop difficile de maintenir le cap. On ne peut pas exiger de nous ce que l'on exige avec 32 millions d'euros. Il faut un peu de bon sens ! Ce n'est pas un message, c'est un constat ! On est un club qui fait partie des fragiles !

On a de bons joueurs, de bons jeunes. C'est notre politique sportive, relancer des anciens compétitifs. Mais ça reste un challenge tous les ans. Cela ne peut pas durer éternellement ! Il faut être aux responsabilités pour comprendre. Les gens regardent le match du samedi. Ils veulent davantage. Je comprends, mais... Si quelqu'un peut faire mieux en l'état actuel, que le président et les actionnaires ne se privent pas !

L'Europe, vous croyez que je n'ai pas envie de la jouer ? Mais moi je suis réaliste. On ne peut pas être dernier en tout, avoir le stade le plus moche de France, les installations les moins performantes et avoir des prétentions. Cela ne va pas ensemble... Il faut mettre l'ambition en adéquation avec les moyens. Si l'on fait le ratio budget-résultats, on est champion de France !"

L'ancien défenseur international (30 sélections) de l'Olympiakos Nikos Vamvakoulas a livré son analyse du 16ème de finale aller de la coupe UEFA à la radio grecque Zentra (103.3 FM) :

"C'était une mauvaise soirée pour le football grec, pas seulement parce que l'Olympiakos était absent. L'équipe a paru hors de forme, elle a manqué de rythme. C'est bien beau d'archidominer le championnat grec mais ça ne suffit pas. Il y a plusieurs blessés et les joueurs sont fatigués. Je ne comprends pas qu'on aligne tout le temps les mêmes joueurs. Quand on a 14 points d'avance, il faut faire tourner !  J'ai l'impression que l'Olympiakos a mis les priorités sur le championnat et la Ligue des champions. Comme si la coupe UEFA était secondaire. En tout cas, Saint-Etienne est une équipe jeune et fraîche avec des joueurs qui savent comment bien jouer, ils sont rapides en contre-attaque."

Dans un entretien publié hier dans Le Bien Public, Lilian Compan affiche son bonheur héraultais : "Ici je m'éclate. On a la meilleure attaque du championnat, on joue la montée... On manque encore de régularité. On est capables de réaliser de très bons matches mais aussi des matches très moyens. C'est vrai qu'on marque un peu le pas par rapport à des grosses équipes comme Lens ou Metz. Mais à nous de ne pas décrocher davantage, une victoire contre Dijon nous replacerait en bonne position. Et puis je ne vois pas Metz continuer à ce rythme, il y aura donc deux places à prendre sur le podium derrière Lens. Alors pour l'instant, nous jouons toujours la montée. On est dans le coup.

L'attaque est notre grande force. On possède un bon milieu de terrain, qui nous donne beaucoup de bons ballons, et avec Victor, on arrive à bien se trouver. C'est un joueur qui va très vite et qui est facile à trouver dans la profondeur. Dans ce rôle d'attaquant d'appui, je touche plus de ballons. Quand on est plus jeune, on veut se mettre en évidence, mais aujourd'hui, cela me convient."

L'ami Lilian en remet une couche dans une interview publiée aujourd'hui dans France Football :

"Connaissons-nous un passage à vide ? Peut-être. Mais j'ai tendance à penser que les équipes en forme aujourd'hui, le seront moins en fin de saison. Et vice versa. Aujourd'hui, le mot d'ordre est de ne pas décrocher. On est à cinq points du deuxième et à quatre du troisième. Il faut absolument rester à cette distance. D'ailleurs, cette position, en embuscade, nous va bien. On est mieux dans nos baskets quand on est cinquièmes ou sixièmes que quand on occupe une place du podium. On sortira au grand jour sur la fin... Une chose est sûre, on a un effectif pour être dans les trois premiers en fin de saison. En tout cas, moi j'y crois !"

"Je ferai tout pour le sport que j’aime et les valeurs qu’il véhicule. Mesdames et Messieurs les Députés ; je ferai tout, mais je vous demande de faire le reste." C'est en ces termes que Michel Platini a achevé hier son discours devant le Parlement Européen à Bruxelles. Platoche jonglait avec le ballon, désormais il en fait de même avec les mots. Morceaux choisis.

"Je crois qu’en deux ans de Présidence de l’UEFA j’ai fait plus de discours sur le thème du football et de l’Union européenne que tiré de coup-francs tout au long de ma carrière de milieu de terrain (...) Combien d’enfants venus des quatre coins du monde ont appris les premiers rudiments de nos langues, en commençant par corner, hors-jeu ou pénalty ? C’est cette Europe du football, cette Europe en devenir, cette Europe de l’espoir que j’ai l’honneur de représenter (...)

Le football professionnel n’est pas plus un service financier qu’il n’est une activité agricole. Il est tout aussi absurde de vouloir réglementer le football à travers l’application mécanique du droit de la concurrence qu’il le serait à travers l’instrument de la politique agricole commune! Et pourtant, après tout, nous faisons aussi pousser du gazon ! (...) Depuis quinze ou vingt ans, on nous répète à s’en lasser, qu’il ne faut pas réglementer, que le marché s’autorégule parfaitement, que les excès et les déséquilibres disparaîtront d’eux-mêmes, que la croissance des revenus du football est une spirale positive sans fin. Nous savons aujourd’hui que tout cela n’est pas vrai : dans le football comme dans l’économie en général, le marché n’est pas capable de corriger ses propres excès, et ce n’est pas le Président de l’UEFA qui le dit, c’est Barack Obama ! (...)

Payer un enfant pour taper dans un ballon n’est pas si différent que de payer un enfant pour travailler à la chaîne. Il s’agit dans les deux cas d’exploitation du travail de mineurs. Et quand on paye un enfant ou ses parents pour lui faire traverser un océan, pour le déraciner culturellement, pour lui faire perdre ses repères affectifs, j’appelle cela un trafic d’enfants. Nous avons affaire à une sorte de proxénétisme sportif ! (...) Certains parlent de libre circulation des travailleurs. Moi je parle de protection de l’enfance. Certains parlent de droit de la concurrence. Moi je parle du droit au respect de l’intégrité humaine. Du droit pour un enfant de grandir entouré des siens. Alors soyons conséquents, Mesdames et Messieurs, et essayons de parler le même langage. Celui du coeur et de la raison.

Le football transcende les frontières, efface les barrières, le football abolit les préjugés et combat résolument les discriminations partout où il faut les combattre. Il est intolérable de tolérer le racisme, l’exclusion, le sexisme ou l’homophobie. La couleur de la peau est invisible sous le maillot. Les convictions politiques ou les croyances religieuses ne sont pas des qualités footballistiques, les préférences sexuelles ne conditionnent pas le numéro 9 au moment de tirer le pénalty."

Amateurs d'Anti-gone, les supporters stéphanois ont salué avec joie le retour de la grande tragédie grecque hier soir.

Tandis que le Journal de Saône-et-Loire évoque l'importance de l'ouverture du score par "le Roumain Ilan" (!),  la presse hélennique est amère. Le journal crétois BHMA stigmatise "l'erreur tragique de Domi". De son côté, le quotidien grec Ta Nea intitule son papier "Le cauchemar français". 

Vexés d'être tombés brutalement de leur Olympe, les Rouge et Blanc accusent le coup et reconnaissent la supériorité stéphanoise sur les ondes de la radio Nova Sport. Ernesto Valverde, qui a pourtant connu Famagouste : "C'est ma plus mauvaise soirée depuis que j'entraîne ici." Diogo : "C'est le football. On n'a pas fait une bonne performance. Le résultat est juste. Nous avons sous-estimé nos adversaires. C'est une très bonne équipe, elle a de la qualité mais de notre côté on n'a pas bien joué".

Sorti hier sur blessure à la 65ème minute juste après la réduction du score, Luciano Galletti (Olympiakos) souffre d'un gros hématome. Selon le quotidien grec Ethnos, le milieu de terrain argentin est forfait pour une dizaine de jours et sera donc indisponible pour le match retour à Geoffroy-Guichard. Absent au match aller, son compatriote Sebastian Leto sera probablement aligné dans le Chaudron. 

Dans une interview publiée aujourd'hui sur le site grec Goalday, Stathis Tavlaridis se déclare "surpris d'avoir passé une aussi agréable soirée." Même s'il a pris un carton jaune et s'il est sorti sur blessure, Tavla savoure : "Je ne m'attendais pas à ce qu'on soit aussi à l'aise. On a dominé en première mi-temps, en seconde période on a souffert. Gomis a marqué un joli but. C'est un très grand joueur, il a fait la différence mais la qualification n'est pas encore acquise. Il y a un match retour."

La prudence reste de mise mais notre défenseur grec peut se montrer résolument optimiste : sur 125 précédents toutes Coupes d’Europe confondues depuis la saison 1970-1971, 98%  des équipes qui ont gagné 3-1 à l’extérieur à l’aller se sont ensuite qualifiées (stat de L'Equipe).

Dépêchez-vous d'aller chercher vos sésames, il n'y en aura pas pour tout le monde !
Même Platoche sera présent ce 26 février à Geoffroy-Guichard pour le match retour des Verts face aux Grecs de l'Olympiakos, et il prend de la place le néo-gros !
Rappelons que l'ASSE a atomisé, laminé, démonté, détruit, démoli, réduit en cendres, bouffé, dévoré, carbonisé, anéanti... l'Olympiakos le Pirée (est derrière nous), lors du match aller au Stade Georgios Karaiskakis. Victoire 3-1. pouf pouf. Sont nuls ces Grecs !