Lors d'un entretien publié avant-hier dans La Nouvelle République, Elie Baup a mis en exergue l'importance de la préparation physique dans le football de haut niveau.

"Je me rappelle il y a quinze ans quand  j'ai débuté dans le métier, l'entraîneur faisait  tout : il entraînait, s'occupait du physique,  des gardiens, de la com'.  Aujourd'hui, le staff s'est terriblement  étoffé. Il y a un entraîneur adjoint, voire  deux, un prépa physique, un entraîneur de  gardiens. Et il y a le même organigramme pour le  centre de formation.

Il y a deux postes  importants dans le football aujourd'hui, le  physique et le psychologique. Le préparateur  physique est indispensable. Si votre équipe est  mal préparée, votre saison est foutue et en  plus, vous allez avoir une infirmerie remplie ! Aujourd'hui, le président ou l'entraîneur  occupent le devant de la scène médiatique, mais  croyez-moi, derrière eux, il y a des gens qui  bossent et qui ont un rôle primordial.

On s'aperçoit  que de plus en plus de joueurs de CFA et  national tentent leur chance au plus haut  niveau. Ils apportent leur fraîcheur mentale et  leur fraîcheur technique. Mais ils ont du retard  sur le plan physique. Si ces joueurs arrivent à  être mis en condition par de bons préparateurs,  on pourra les utiliser en L1 plus rapidement. 

Quand on voit un match comme Chelsea-Liverpool, on est ébahi par l'intensité et le rythme  infernal. Les joueurs sont de mieux en mieux  préparés. C'est de plus en plus pointu. Les  grands clubs européens ont un, voire deux  préparateurs physiques de haut niveau.  Croyez-moi, Benitez, Mourinho ont bien choisi leur préparateur physique !

Il y a six ans, le ballon  restait 62 minutes sur le terrain. Aujourd'hui,  il reste entre 76 et 78 minutes. Des joueurs  peuvent faire entre 15 et 16 km !"

Vincent Hognon pourrait être titulaire contre Sainté. "C'est le coach qui décidera, comme toujours. Je l'espère. Surtout face aux Verts " déclare-t-il dans un entretien accordé à Nice-Matin.

L'ancien défenseur stéphanois commente la saison de l'ASSE avant d'évoquer le match de dimanche :

"Ça va mieux actuellement, mais c'est vrai que l'année a été dure. La Coupe d'Europe a été réussie, mais ils sont dans le rouge depuis longtemps en championnat. Ils savent qu'ils vont lutter jusqu'au bout !

Il y a des joueurs de qualité, mais c'est étrange avec un tel budget, de se retrouver dans une telle situation. Ils ont changé d'entraîneur, et au niveau du recrutement, l'équilibre n'a pas été trouvé. Plusieurs choses peuvent, sans doute, expliquer cela... Je ne me réjouis jamais du malheur des autres, et c'est sûr que le fait que ce soit Saint-Etienne, c'est encore plus dur ! Mais on n'est pas là où les Verts sont par hasard à la 32e journée ! Cependant, j'espère qu'ils vont s'en sortir !

Le maintien ne se jouera pas face à nous. Ils vont avoir des confrontations avec des adversaires directs. Là, ils joueront gros. Mais je ne ferai pas de sentiment. Je veux gagner. Je ne ferai pas de cadeau, on ne m'en a jamais fait à moi ! On doit faire appel à des valeurs comme l'orgueil ou la fierté pour se relancer. Mais pas que pour les supporters. Il est impératif de se reprendre d'abord pour nous !"

... d'un match acharné, d'un public en feu et d'une équipe au diapason pour permettre à l'ASSE de prendre pour la 1ère fois de la saison la tête du championnat des tribunes en détrônant les Vilains.

Notre maigre point d'avance (166pts contre 165pts, Caen 3è a 151pts) aura du mal à résister au week end qui vient, mais faire la nique au voisin, même pour une journée, ça se savoure non ?

Après la cascade de cartons infligés par le gars Ennjimi samedi dernier, 4 verts sont à un jaune d'une prochaine suspension : Mirallas, Matuidi, Benalouane, et Landrin sont en effet sous la menace jusqu'à la fin de saison.

Compte tenu des délais de réunion de la commission de discipline, ils ne seront quoi qu'il en soit pas suspendus à Nice et contre Nancy.

Après David Hellebuyck puis Julien Sablé, c'est au tour de Frédéric Antonetti de prôner une opération rachat pour dimanche. Nous voilà prévenus ! Mutique à la Beaujoire après la défaite des Aiglons, Anto sort de son silence pour Nice-Matin :

"Notre non match à Nantes ? On peut trouver 10 000 raisons, j'en ai sorti deux qui me paraissent importantes. On est à cette 8e place depuis 15 journées et on présente un encéphalogramme plat. On n'est pas inquiétés et on n'a pas la possibilité de rattraper ceux de devant, quoi que si on y avait un peu plus cru, on aurait peut-être pu. Je pense aussi que le flou autour du club n'arrange pas la situation. Tout le monde se pose des questions.

Il faut que ça nous serve de leçon. Si on n'a pas agi, il faut réagir. Une démobilisation, ça peut s'expliquer sur un ou deux matches, mais sur une plus longue période, c'est moins compréhensible, surtout quand on donne du temps de jeu à des jeunes avec la possibilité de montrer qu'ils peuvent être des titulaires la saison prochaine.

Contre Saint-Etienne, j'attends une réaction.  À nous d'être respectueux du club, du maillot, et de nous-mêmes. Il sera très important de parler de rachat par rapport à Nantes."

Préparateur physique sous l'ère Elie Baup II (2004-2006), Jean-Christophe Hourcade force majeure vient d'ouvrir  l’ACPA (Académie Conseil en Préparation Athlétique).

On apprend aujourd'hui dans La Nouvelle République que cette académie est parrainée par Daniel Sanchez, adoubée par Aimé Jacquet et supportée par Elie Baup, Zoumana Camara et Christophe Josse.

"L’idée, c’est surtout d’aider ces clubs, souvent livrés à eux-mêmes et sans repères, dans trois secteurs : 1) en organisant des séminaires, 2) en donnant des conseils en ligne sur Internet, 3) en faisant bénéficier les clubs des moyens de prévention, d’évaluation et de rééducation du laboratoire du Tours FC", explique l'actuel préparateur physique du surprenant promu tourangeau. "Il y a aussi un conseil coach qui permet aux abonnés entraîneurs d’avoir une vidéo de dix minutes par mois, une assistance en ligne individualisée, je dis bien individualiser toute la saison, et une interview d’un expert. Ce conseil coach sera limité à quarante pour faire dans la qualité…"

Papus n'a pas pu s'empêcher de glisser quelques mots sympathiques : "Un préparateur physique en Ligue 1 est obligatoirement compétent. Mais nous, les joueurs pros, on préfère quand le préparateur physique est à l’écoute. Il doit être un confident, ce n’est pas donné à tout le monde, Jicé entrait dans cette catégorie à Saint-Étienne." 

Samedi soir c'est une équipe à plus de 50% composée de joueurs formés au club qui a tenu le résultat contre les Dogues Lillois.

Avec Coulibaly, Andreu, Dabo, Benalouane, Rivière et Gomis, 6 joueurs sur 11 étaient made in Sainté.

Ilan, Bayal, Tavla, Landrin et Machado complétaient le 11 stéphanois.

Reprise de l'entrainement musclée aujourd'hui pour les Stéphanois. Après les traditionnels exercices physiques et le travail d'appui, les joueurs ont enchaîné les exercices de centre devant le but. Pour finir le staff avait préparé une petite opposition qui s'est soldée par une victoire des "titulaires" 4 buts à 1 .

Compo des équipes :

"Titulaires" : Viviani - Benalouane - Tavlaridis - Landrin - Machado - Mirallas - Ilan - Gomis

"Remplaçants" : Coulibaly - Sall - Andreu - Matsui - Dernis - Grax - Gigliotti - Rivière

Hautcoeur jouait le rôle de joker au milieu de terrain.

En ce qui concerne les blessés :

- Dabo s'est contenté d'un footing

- Janot a effectué un travail spécifique avec Jeannot DEES et nous a précisé qu'il serait apte à jouer à dimanche

- Payet a repris les crampons après un footing en compagnie du kiné et a enchaîné les exercices d'appuis

- Varrault, Matuidi, Sauget, Perrin et Monsoreau sont restés aux soins.

En coupe de France, Ronan Le Crom est plus brillant avec Grenoble qu'avec Sainté. Le pataud gardien des Costières jouera ce soir au Stade des Alpes pour décrocher son billet pour le Stade de France.  Avant sa demi-finale contre Rennes, l'ancien portier stéphanois donne ses impressions sur le site de la FFF.

"D'abord, c'est historique pour le club qui n'avait jusqu'ici jamais joué de demi-finale. On sent donc une grande ferveur autour de nous, il y a une réelle attente du public grenoblois, de tous nos supporteurs. Mais malgré le piment de cette épreuve, on va essayer d'aborder ce match tranquillement, même si on sait qu'il est capital.

Rennes est une équipe solide mais la Coupe n'a rien à voir avec le championnat. Ce sera difficile mais on va jouer notre carte à fond. On lutte toujours pour le maintien en Ligue 1, au contraire des Rennais, mais il faut bien dissocier les deux compétitions. Et si on est là, c'est aussi parce qu'on le mérite.

 Avant de jouer au SDF, il faudra gagner au Stade des Alpes. Mais une finale de Coupe, c'est sympa pour un club, on peut alors se dire qu'on brigue un trophée. Ramener la Coupe, ce serait formidable mais il ne faut pas anticiper les choses."

Nice-Matin publie aujourd'hui une interview de Julien Sablé. A l'instar de ses coéquipiers, Juju compte se racheter dimanche contre Sainté.

 "On a entendu la réflexion d'un joueur nantais, disant que ce serait bien si toutes les équipes venaient comme Nice en vacances à la Beaujoire. Nous sommes des pros, on a notre fierté. On ne peut que vouloir réagir après ça. Il faut sauver cette 8e place. On le doit au club, au public et à nous-mêmes.

Ce sera un match spécial, c'est vrai. Mais ce ne sera pas les anciens Verts contre les nouveaux. Je n'ai pas le moindre sentiment de revanche à nourrir par rapport à l'ASSE. Simplement, aujourd'hui, mon club, mes couleurs, c'est l'OGC Nice. Au moment du coup d'envoi, c'est la seule chose qui rentrera en ligne de compte.

Cela me ferait mal au coeur de voir les Verts descendre. Mais je les vois s'en sortir. Si c'est le cas, ce sera grâce aux individualités, comme Gomis et Ilan."

En claquant le 2ème pion contre Lille samedi soir, Bafé s'est rapproché un peu plus du panthéon (oui j'm'emballe populaire et alors ?) des buteurs verts.

En effet il compte désormais 36 réalisations en L1 pour l'ASSE et n'est plus qu'à 3 buts du 20ème buteur de l'histoire verte, Philippe Tibeuf (39 buts).

De son côté, Ilan a rejoint Wolfarht avec un rondelet total de 20 buts sous le maillot vert en L1.

Les 16 ans de l'ASSE ont été tenus en échec par Sochaux hier après-midi à Michon lors de la 23ème journée du championnat.

Sochaux a ouvert le score à la 29ème minute contre le cours du jeu, Zouma reprenant de la tête un centre au cordeau de Tripard. Dominateurs mais malchanceux (tir sur la barre de Jessim Mahaya), les Verts ont égalisé à 20 minutes de la fin du match : Elian Tack a profité d'un remarquable débordement de Kévin Mayi pour glisser le ballon au ras du poteau.

Les Stéphanois conservent la 4ème place du classement, à 10 points des vilains leaders. Dimanche prochain, les p'tits Verts se déplaceront à Auxerre, 2ème du classement.

La compo de l'ASSE : Martinet - Djeridi, Thierry, Albert, Pioud - Douline, Maouche, Ouammou (Tack, 60'), Argaud (Muroni, 83') - Mahaya (cap), Mayi.

La réaction de Romain Revelli : "On a assisté à un bon match entre deux belles équipes. Comme nous, Sochaux a fait jouer une majorité de 15 ans. Je suis assez satisfait du contenu de la rencontre. On méritait peut-être mieux qu'un nul, on a eu davantage qu'eux la maîtrise du ballon. Cétait un match agréable et rythmé. Dans la lignée de son tournoi à Montaigu, David Douline a été énorme. Jessim Mahaya a fait un bon match, il s'est comporté en leader. Il faut également saluer la performance de Kévin Mayi, un joueur très puissant et fin dans le jeu, à l'image de son gros travail sur l'égalisation. Encore un attaquant à suivre de près. On a vraiment une génération d'attaquants prometteurs : Saadi (1992), Mayi (1993) mais aussi Brahim Touati (1994)..."

Samedi, les Canaris ont volé dans les plumes des Aiglons. Entré en jeu à la 62ème minute, Julien Sablé a confié ses impressions à Nice-Matin :

"S'il faut trouver une explication, je dirais que le foot se joue à peu de chose. Et surtout la confiance. Cette occasion subie dès le début du match l'a cassée. Parfois, ça peut engendrer la révolte. Là, elle nous a mis la tête dans le seau ! Et je vous assure, il n'y a pas eu de relâchement. Toute la semaine, nous avons bien préparé ce rendez-vous. Il y a des joueurs de caractère dans ce groupe. Nice possède certaines valeurs. Nous allons les retrouver. Les éléments charismatiques du Gym vont nous les faire comprendre durant la semaine qui arrive."

Vendredi, ors de la dernière journée du championnat qatari, Al Sadd a atomisé Umm Salal 8 buts à 2. Pascal Feindouno a ouvert le score dès la 2ème minute avant de doubler la mise à la 11ème minute. Féfé s'est ensuite illustré en adressant plusieurs passes décisives.

Al Sadd termine le championnat à la 2ème place du classement, à 4 points d'Al Gharrafa. Feindouno (11 buts) devance Aloisio (8 buts) à la différence de buts, Al Rayyan ayant achevé sa saison par un succès 2 buts à  1 contre Wakra.

Alors qu'ils menaient 2-0, les Verts ont concédé le nul cet après-midi face à Aurillac lors de la 22ème journée du championnat national des 18 ans.

Les Stéphanois ont ouvert le score à la 17ème minute grâce à Valentin Lavialle sur un centre d' Abdou Nze M'Baba. Idéalement servi par Hamid Draoui, Idriss Saadi a permis à Sainté de mener 2-0 à la 30ème minute d'une magnifique frappe enroulée en pleine lucarne. Mais Aurillac a profité d'un dégagement raté pour réduire le score juste avant la mi-temps.

Dominateurs, les Stéphanois ont gaspillé de nombreuses balles de break en seconde période avant de se faire surprendre à dix minutes de la fin de la rencontre, Paul Charmasson et Hamza Bencheikh ne parvenant pas à stopper une des rares attaques des Cantalous.

La compo de l'ASSE : Brioude - Bencheikh, Cros, Pellet, Martin - Luminet (Chaouki, 60'), Draoui, Charmasson, Nze M'Baba (Lendresse, 34') - Lavialle, Saadi.

La réaction d'Abdel Bouhazama : "C'est le match des occasions ratées. On a fait un match correct compte tenu de la fatigue post-tournoi et de la jeunesse de mon équipe (7 joueurs de 1992). On a fait une belle entame. Même si on a eu une petite fryaeur suite à une erreur défensive, on a logiquement ouvert le score. On avait fait le plus dur en doublant la mise sur un joli but d'Idriss. Ensuite on a eu deux ou trois situations de tuer le match mais on a manqué de précision dans nos centres ou dans nos frappes. Aurillac est revenu dans le match à quelques seconde de la mi-temps. On a repris la 2ème mi-temps sur de bonnes bases. On s'est procuré six occasions mais on n'a pas réussi à les convertir. Aurillac s'est battu du début à la fin pour arracher l'égalisation. Dans son contenu, notre match a été intéressant mais ça laisse évidemment un goût d'inachevé. On a manqué de réalisme dans les zones de vérité. Ce n'est pas normal de louper autant d'occasions."

Envoyée spéciale à l'Etrat, la potonaute Marielle (relayée par son fidèle punky) vient de nous donner des nouvelles rassurantes de Jérémie Janot. Il devrait reprendre l'entraînement dès mardi. Pour Blaise Matuidi, c'est plus délicat car il ressent toujours une douleur à la cuisse et va voir comment ça évolue. Même chose pour Cédric Varrault, qui a toujours mal à son genou. Aux dires mêmes de l'intéressé,  Dimitri Payet pourrait quant à lui rejouer dans deux semaines.

Même s'il s'est fait exclure à 20 minutes de la fin du match, Mickaël Pontal a remporté hier 1-0 le derby varois contre Fréjus. L'ancien Vert revient pour nous sur ce match au sommet du groupe B de la CFA.

"On a souffert contre une belle équipe de Fréjus. On a fait une très bonne première mi-temps mais on a davantage subi en deuxième mi-temps. Notre gardien a sorti de beaux arrêts mais à un moment il a été bousculé. Sans faire de mauvais geste, j'ai voulu le protéger. L'arbitre a décidé de m'expulser, il m'a dit après le match que c'était pour calmer les esprits. Mais il a été très sévère sur cette action, le match était tendu à cause de l'enjeu mais il se déroulait dans un assez bon esprit. Quoi qu'il en soit, on a souffert à 10 contre 11 mais on a réussi à marquer à cinq minutes de la fin. Une fois encore, on a prouvé qu'on avait une équipe courageuse et solidaire à défaut d'être brillante dans le jeu. C'est une victoire importante dans la course à la montée. On a désormais 3 points d'avance Fréjus, sans compter notre match en retard. On est en tête mais on ne va pas s'enflammer pour autant, on va prendre les matches les uns après les autres et continuer de prendre du plaisir comme on le fait depuis le début du championnat . La fin de saison s'annonce excitante."

Sochaux ne devance plus Sainté qu'à la différence de buts. En effet, les Lionceaux se sont inclinés hier à domicile face à Auxerre (0-1).

La réaction de Damien Perquis dans L'Equipe : "Auxerre avait un bloc de dix joueurs et juste Jelen devant. On a l’impression de les malmener et on se fait niquer à la fin. C’est frustrant, navrant, désolant, il y aurait plein de termes… Mais on va continuer à se battre. Il y a encore dix-huit points en jeu et il nous en faut neuf. Donc, il faut gagner un match sur deux."

Prochain adversaire de Sainté, Nice a perdu 2-0 hier soir à Nantes. La réaction de David Hellebuyck dans L'Equipe : "C’est catastrophique ! Le match que nous avons sorti ce soir est impardonnable. Il va falloir remettre les pendules à l’heure avant le prochain match. Moi, j’ai essayé de faire le maximum mais il y a des soirs où rien ne marche. Au niveau de l’état d’esprit, on n’y était pas. Dans les duels, on a été bouffés. En voyant ça, tu te dis que les six derniers matches vont être longs... On ne peut pas finir comme ça. Le coach était dépité de notre prestation mais tous les joueurs savent qu’ils ont été bidons".

Hier soir, les Verts ont renoué avec le succès contre Lille. Le résumé vidéo (Jour de Foot) : https://www.youtube.com/watch?v=Od_gpqkyHL4

Merci à notre fidèle potonaute sisse11 pour le lien.

Anthony Le Tallec a marqué ce soir son 3ème but de la saison. Entré en jeu à la 55ème minute, il a permis au Mans de faire le break sur le terrain de Valenciennes à la 66ème minute d'un joli coup de tête : https://www.youtube.com/watch?v=QRGGQO_l4sI

Alors que Sainté n'a marqué qu'un seul but lors de ses quatre derniers matches, Lille a pris un seul pion lors de ses cinq dernières rencontres. De quoi nourrir de légitimes inquiétudes...

Mais le LOSC sera privé de Florent Balmont ce soir. A chaque fois (3) que les Dogues ont évolué sans l'ancien vilain cette saison, ils ont pris deux buts. De quoi reprendre espoir !

Dans sa présentation du match Sainté/Lille, France Football a choisi de nous donner quelques stats sur la saison de Tavla. On apprend que notre défenseur grec a remporté 73% de ses duels aériens, qu'il a réalisé 159 dégagements (record stéphanois).

Mais quand il joue, l'équipe gagne rarement : Tavlaridis a remporté seulement 3 victoires en 20 matches (15%). Sans lui, Sainté a gagné 5 fois sur 11 (45%).

Cette semaine, les responsables des Pôles Espoirs et Sections Sportives Elite (4ème-3ème) des clubs professionnels se sont réunis à Clairefontaine. Entraîneur des 14 ans de l'ASSE, Philippe Guillemet a participé à ce stage.

"C'était un stage de recyclage qui a duré quatre jours. Il s'agit d'une remise à niveau des différents responsables de la pré-formation. Le stage était encadré par Erik Mombaerts. Il nous a expliqué de nouvelles métodes d'entraînement, basées sur l'accompagnement, sur le guidage des joueurs. Des méthodes mettant l'accent sur la responsabilisation des joueurs.

Les matins, de 8h00 à 12h00, on a participé à des ateliers en amphi. On a étudié plusieurs vidéos de clubs de très haut niveau comme le Barça. On a abordé plusieurs thématiques, notamment le mental et l'abnégation des attaquants en visionnant des séquences de Rooney, Aguero, Drogba.

L'après-midi, on était chargé d'observer les matches de Coupe Nationale des 14 ans qui se déroulaient à Clairefontaine. On avait pour mission de repérer les éléments les plus prometteurs susceptibles d'intégrer l'équipe de France des moins de 16 ans.

Sept joueurs de l'ASSE ont joué dans la sélection Rhône-Alpes : le gardien Louis Beccu, les défenseurs Maxence Chapuis et Mathieu Sigot, les milieux Florian Milla et Jordan Venet, les attaquants Sofiane El Moudane et Bilel Aouacheria.

La sélection Rhône-Alpes a gagné ses deux premiers matches contre la Guadeloupe et Midi-Pyrénées. Elle a ensuite fait un match nul contre la sélection de Paris-Ile-de-France. Elle a perdu son quatrième et dernier match contre la Bretagne. Rhône-Alpes a terminé la compétition à la 6ème place sur 15 équipes."

Rudi Garcia, qui retrouvera demain le Chaudron, reste marqué par son passage à Sainté. Extraits d'une interview mise en ligne aujourd'hui sur le site de L'Equipe.

"Retourner à Geoffroy-Guichard est un plaisir par avance pour moi, c'est le meilleur public de France. C'est aussi un public exigeant, de connaisseurs, un public qui aime le beau jeu. Saint-Etienne lutte et le public peut les pousser (...).

J'ai vécu de grands moments de bonheur, avec la remontée (NDLR : en 1999) et la sixième place ensuite. C'est assez magique de vivre ça à Saint-Etienne. Après, ce fut plus difficile avec l'affaire des faux passeports et les sept points de pénalité qui ont suivis (NDLR : le club fut relégué à l'issue de la saison 2000-2001). Ces moments là, ça vous forge, c'est formateur. Je n'avais jamais vu autant de médias que cette saison-là ! Même en Ligue 2, l'engouement du public était extraordinaire. Je me souviens d'une semaine où nous recevions deux fois Gueugnon puis Valence. Au total, 100 000 personnes étaient venues ! Ça décrit Geoffroy-Guichard. Pour un entraîneur adjoint, c'est un beau passage. C'est l'un des grands clubs français."

La Voix du Nord publie aujourd'hui une interview de Jean-Guy Wallemme.

L'entraîneur lensois évoque d'abord sa carrière stéphanoise :

"Quand j'étais môme, moi aussi j'avais rêvé en regardant les Verts. Alors, jouer là-bas, avec le maillot vert sur le dos et dans ce stade Geoffroy-Guichard, ce fut une expérience formidable ! Après Robert Nouzaret et John Toshack, les joueurs avaient souhaité que je m'investisse à la tête de l'équipe, tout en demeurant sur le terrain. Même si Rudi avait été déçu, lui qui occupait déjà les fonctions d'adjoint, de ne pas être choisi, la formule avait plutôt bien fonctionné. Mais tout s'est soudain gâté avec l'affaire des faux passeports. Un samedi, nous étions treizièmes, le mardi suivant, on nous retirait sept points et nous tombions à la 19e place." 

Jean-Guy Wallemme confie ensuite ses impressions sur la situation actuelle de l'ASSE :

"Voir les Verts là me désole. Ça me fait bien sûr penser à Lens qui, la saison dernière, vécut aussi une rude dégringolade. Je n'ai pas l'impression que les joueurs stéphanois soient conscients de la situation. Ils comptent peut-être sur leur talent présumé pour sortir de l'ornière et ils se renvoient mutuellement le ballon. Or, on sait que dans ces cas-là, le talent ne suffit pas. On se dit qu'on va s'en sortir et les points filent. Et puis, sont-ils en phase pour décréter l'état d'urgence ? Certains doivent sûrement penser à leur carrière. Je ne vois pas de guerriers à Saint-Étienne.

En matière de talents, Saint-Étienne est sans doute l'équipe la mieux lotie du groupe des mal classés. Mais... Un gars comme Gomis qui a signé un nouveau contrat du feu de Dieu, n'est plus aussi performant. Ce n'est pas anodin. Sans être aigri rétrospectivement, je m'interroge cependant sur ses envies profondes. Quand on gagne autant d'argent, on n'est plus sur la même planète ! À ce tarif-là, je ne suis pas sûr non plus qu'un joueur ait la rage pour sauver son club coûte que coûte. Par ailleurs, le fait d'avoir deux présidents ne me semble pas opportun. Deux décideurs, ce n'est jamais évident à gérer..." 

Annoncé forfait demain soir à Sannois-Saint Gratien, le FC Sète jouera bien ce match comptant pour la 32ème journée du championnat national. Loïc Chavériat nous explique les raisons de ce revirement.

"La mairie de Sète s'est emballée, hier elle a pris la décision de déclarer forfait sans nous consulter. Or les principaux acteurs concernés, c'est nous, les joueurs et le staff. La mairie n'y connaît rien, elle n'avait pas capté qu'en déclarant forfait, elle aurait des amendes à payer à la billetterie de Sannois et à la FFF. Bref, ça aurait coûté plus cher que les frais de notre déplacement à Paris ! Nous, on tient absolument à jouer. On n'a pas envie de fausser le championnat et de passer pour des pingouins ! On n'a plus de président, on n'a plus de comité directeur mais on a un métier à exercer : jouer au foot ! On vit au jour le jour, on sait que l'avenir du club est très incertain mais on est tous soudés entre joueurs. On est une bande de potes, y'a un groupe extra ici ! Un mec de RTL est venu faire un reportage sur nous, il a halluciné en voyant nos sourires à l'entraînement et notre bonne humeur malgré ce contexte extra-sportif très particulier. On est sixièmes au classement, on ira à Sannois pour gagner."

Montpellier va monter en L1 ? Sainté va y rester ? Lilian Compan vient de nous donner son avis.

"Pour la montée, ça se complique. On a perdu le derby, Nîmes a mérité sa victoire. Ils étaient au-dessus physiquement et on n'a pas réussi à jouer. Depuis quelques matches on est moins bons. On a eu des opportunités de raccrocher le trio de tête, on n'a pas su le faire. A 7 journées de la fin, on a 5 points de retard sur Strasbourg, le 3ème. Lundi on abat sans doute l'une de nos dernières cartes contre Lens. Si on ne gagne pas, je pense que c'esr râpé pour la montée. Il faut encore y croire mais le club vit des moments difficiles actuellement. Les dirigeants se posent des questions, ils prônent des changements pour les prochains matches. Je risque d'en faire les frais. Mes deux blessures aux ischios à la mi-janvier puis à la mi-mars m'ont arrêté dans mon élan. Je ne suis pas à 100% de mes moyens. Aujourd'hui on attend de moi quelques chose que je ne peux pas donner. Je vais m'accrocher mais je ne suis pas très optimiste pour la montée. Ce que je vois aux entraînements ne me rassure pas. Le groupe semble résigné, tout le monde joue pour sa pomme. J'espère me tromper mais je ne sens pas trop la fin de saison.

Je suis plus optimiste pour Sainté. On peut me prendre pour un fou mais je n'en démords pas : je continue de penser que les Verts vont se maintenir. C'est davantage une envie de supporter que je manifeste qu'une analyse objective. En effet, je n'ai pas vu les derniers matches. C'est une question d'état d'esprit. D'après les échos que j'ai eus, même si Saint-Etienne aurait pu en prendre trois à Rennes, les joueurs ne sont pas résignés. Sainté n'a pas été épargné par les blessures mais les retours de Matuidi et Landrin vont faire du bien à l'équipe. Les Verts reçoivent Lille et vont à Nice, ce n'est pas un calendrier facile. Si le club descendait, ce serait un énorme gâchis. Dans les textos qu'il m'envoie, Caiazzo semble sûr que le club va s'en sortir. J'espère de tout coeur que Sainté va se maintenir."

A Sainté, "on est tombé à la mer" dixit Nanard. A Sochaux, on ressort son Gillot de sauvetage.

En colère après la faible prestation de son équipe au Mans, l'entraîneur des Lionceaux s'est encore hier lâché dans L'Est Républicain :

"À Saint-Etienne, lors de la 2e journée de championnat, j’ai tiré la sonnette d’alarme ; on a dit de moi : "il est fou lui ?" Je connais le football tout de même, non ? Ça fait 35 ans que je suis là-dedans ! Depuis la défaite à Saint-Etienne, je répète qu'on se trouve en difficulté. Je suis très heureux d'être encore en vie dans ce championnat à sept journées de la fin. On aurait très bien pu se retrouver à la place du Havre avec 14 points à la trêve... Je voulais cinq renforts avant la reprise du championnat, je n'en ai eu que deux au Mercato. C'était un miracle de se sauver la saison passée, ce sera un second miracle si on se maintient encore. Tout le monde n'affiche pas l'état d'esprit nécessaire et ne respecte pas les consignes, on ne passera pas ! Quand je demande de construire, de jouer au ballon et qu'on balance, ça ne peut pas marcher...  "

16ème avec 32 points, Sochaux va recevoir Auxerre puis Valenciennes en espérant imiter le Stade Rennais plutôt que l'ASSE....

Le classement des équipes ayant joué deux matches de suite à domicile : 1. Rennes et Paris 6 points ; 3. Auxerre, Bordeaux, Caen, Nancy, Toulouse et Valenciennes 4 ; 9. Lyon, Le Mans et Le Havre 3 ; 12. Lille, Nantes et Grenoble 2 ; 15. Marseille, Nice et Lorient 1 ; 18. Saint-Etienne et Monaco 0.

Morceaux choisis de l'interview de Jérémie Janot publiée hier dans France Football :

"Heureusement que personne n'a vraiment fait le trou devant nous. Mais si on tombait, ce serait une catstrophe ! Je ne veux pas manquer de respect à la Ligue 2 car c'est là où j'ai fait mes armes, mais quand on y tombe, on ne peut jamais dire quand on on va en ressortir... On ne sort jamais indemne d'une relégation. Ni le club, ni les joueurs. Ceci dit, on peut se raccrocher au potentiel et au talent du groupe... Ils sont indéniables, mais on le dit peut-être un peu trop. On s'est trop reposé là-dessus.

On n'était pas programmés pour jouer le maintien. On s'est peut-être un peu trop emballé après notre 5ème place en mai dernier. Notre fin de saison a été canon, on a connu la réussite en marquant souvent dans le dernier quart d'heure, par exemple. On est passé d'un coup de la 15ème place à la 5ème position. Cela nous a fait oublier nos sept premiers mois chaotiques. Du coup, on n'a pas mis de garde-fous en disant : "Attention, ça va être plus dur la saison prochaine." On était sur un nuage. C'est un sentiment humain. Moi-même, je croyais que le club était parti pour jouer la Ligue des champions tous les ans ! 

On était en phase ascendante, sportivement et économiquement. La relégation balayerait tout le travail effectué depuis la saison 2003-2004, et la remontée. Cette réalité là doit aussi nous galvaniser.

Si on ne se maintient pas pour nous-mêmes, alors, au moins, faisons-le pour tous les gens du club qui travaillent autour de nous et qu'on ne peut pas abandonner. Sauvons aussi le club pour tous ceux qui souffrent de la crise. On est dans une région assez sinistrée. Le foot, ici, est une bouffée d'oxygène. La ville marche au rythme de l'ASSE. Une descente contribuerait à la morosité ambiante. Réfléchissons à nos supporters. Les 60 ou 70 % de nos fans qui sont des ouvriers et qui se saignent pour nous, on doit y penser. Quand tu sors de Geoffroy-Guichard et que tu les vois, tu sais qu'ils t'attendent, tu sais également ce qu'ils attendent de toi. Quand tu es en ville ou que tu vas chercher tes enfants à l'école et qu'on te parle de la descente comme de la peste, tu leurs dis, et tu te dis : oui, on va tout faire pour rester en haut, tout !"