Dans son récent outrage "Sale temps pour le foot" (éd. Denoël), Jean-Jacques Eydelie prétend que Sainté a été un pionnier en matière de dopage. Morceaux choisis. 

"Le dopage existe dans le football depuis longtemps. A Saint-Etienne, le dopage était quasiment de notoriété publique. Mais l'ASSE, à cette époque, était un club intouchable. Son président, Roger Rocher, faisait régner la terreur. Il menaçait, il frappait à l'occasion. Il soudoyait aussi. En somme, il avait déjà tout compris sur la manière de diriger un club, Claude Bez à Bordeaux et Bernard Tapie à l'OM ont simplement industrialisé ses méthodes artisanales (...)

Un joueur de l'A.S. Saint-Etienne, spécialiste de la reprise de volée, se chargeait des approvisionnements en produits fortifiants. Il partait en Allemagne de l'Est les mains dans les poches, il en revenait avec des valises bien pleines. Certains de ses anciens coéquipiers m'ont raconté que parfois les seringues étaient pratiquement prêtes à l'emploi. Les mélanges étaient faits, il suffisait d'appuyer pour injecter. Les adversaires des Stéphanois étaient peut-être des bonnes poires, ils n'étaient cependant pas aveugles et certains conçurent des doutes d'abord, des quasi-certitudes ensuite. L'entraîneur nantais José Arribas parla des "langues bleues" des Verts. Un arbitre, Robert Héliès, s'étonna de l'attitude de certains joueurs qui avaient "la bave aux lèvres".

Une fois on frôla le scandale. C'était le 13 septembre 1973, à l'occasion d'un match entre Reims et Saint-Etienne. La rencontre était entamée depuis à peine deux minutes et trois joueurs champenois gisaient déjà sur la pelouse. Pierre Repellini s'était chargé du premier, César-Augusto Laraignée. Alain Merchadier avait "soigné" le deuxième, Carlos Bianchi, alors l'une des meilleurs gâchettes du championnat. Le troisième, Georges Lech, avait été abattu par Christian Synaeghel. Les Foréziens étaient entrés dans la partie comme des dingues, courant et taclant sans crier gare.

D'habitude on ne disait rien, certains techniciens et journalistes se laissaient même aller, au contraire, à louer leur engagement physique, leur "folle énergie" comme on disait pudiquement. Les Champenois refusèrent de se taire. Ils publièrent un communiqué pour dénoncer la violence des Stéphanois. Le président du Stade de Reims, Serge Bazelaire, un médecin, parla d'inconscience, de "joueurs dans un état second". Pour la première fois dans le football français, le mot fut prononcé : dopage.

Evidemment, les Stéphanois jouèrent les vierges effarouchées : "Au nom des six médecins du club, je tiens à affirmer qu'il n'y a jamais eu de dopage à l'ASSE pour des raisons évidentes de morales et d'honnêteté" proclama fièrement dans un communiqué le responsable du service médical, le docteur Pibarot. Quelqu'un lui fit pourtant remarquer que des laboratoires vendaient des produits un peu spéciaux à certains clubs. "C'est impossible, rétorqua-t-il, ce serait contraire à la loi."

Il admit malgré tout que des potions dont on ignorait les compositions exactes étaient distribuées par le docteur Poty. Ce dernier, qui devait disparaître quelques années plus tard dans des circonstances assez mystérieuses - il faisait de la plongée sous-marine et "oublia" de remonter - jura ses grands dieux que jamais, au grand jamais, il ne se hasarderait à fournir des produits prohibés à ses joueurs. "Je leur fais boire des petits verres avant le matches et c'est peut-être ce qui a provoqué une confusion mais ce ne sont pas des produits dopants, sutout pas, ce sont des jus d'orange avec un peu de miel et du sirop de potassium."

Personne n'éclata de rire, au moins ouvertement, la Fédération jugea cependant opportun de s'emparer de l'affaire... à sa manière. Son président d'alors, Fernand Sastre, déclencha une enquête sur "cet inquiétant sujet". On attend toujours les résultats de l'enquête. A-t-elle jamais commencé ? Peut-être que finalement, après mûre réflexion, le sujet ne lui avait pas paru aussi "inquiétant" que de prime abord. Surtout si les recettes avaient permis de gagner des titres."

Entraîneur du FC Sion, Didier Tholot a gagné avant-hier soir le premier trophée de sa carrière. Menée 2-0 jusqu'à la 41ème minute, son équipe a remporté la finale de la coupe de Suisse contre les Young Boys de Berne 3 buts à 2.

Alors que le Stade de Reims qui l'a lourdé en décembre risque de trinquer en national, l'ancien attaquant stéphanois n'est pas mécontent de s'offrir une coupe ! "Au début, on avait les pieds qui tremblaient. Psychologiquement, c’était très important de réduire le score avant la mi-temps. On a de ce fait mis la pression sur l’adversaire, qui ne savait plus s’il devait défendre son avantage ou continuer à attaquer. Je ne connais pas beaucoup d’équipes qui seraient revenues de 0-2, à l’extérieur, sur une pelouse synthétique. C’est la victoire de tout un groupe, qui ne s’est jamais désuni" explique Tholot dans le quotidien suisse Le Temps.

Le président du club valaisan aimerait maintenant que le natif de Feurs prolonge à Sion. "Si Didier veut rester, il restera. Maintenant, s’il peut prendre une équipe prestigieuse en France, il fera son choix." Avant de se décider, Tholot veut accomplir la mission qu'on lui a donnée lorsqu'il a rejoint le club en avril : le maintien en première division ! "Il faut oublier ce grand exploit et se replonger dans le championnat. Le match de dimanche à Vaduz est au moins aussi important. Si on le gagne, on aura montré qu’en une semaine, on peut effacer neuf mois de galère."

Pendant que Sainté (17ème avec 37 points) jouera à Auxerre, Sochaux (18ème avec 36 points) recevra Nantes (19ème avec 34 points) lors de l'avant-dernière journée du championnat.

Interrogé par Le Pays, Elie Baup aura les yeux à Bonal et une oreille à l'Abbé-Deschamps :

"On avait misé sur 40 points, en disant qu’il faudrait prendre sept points sur les trois derniers matches. Le challenge est fort, c’est vrai. Surtout en ne prenant qu’un seul point contre Rennes. On a cette fois l’obligation de gagner à Sochaux. Il n’y a pas le choix, pour les deux équipes du reste. Ce sera tout simplement une finale.

Il faut déjà se dire que dans les deux dernières journées de championnat, tout peut se passer. Ce sont toujours des matches à part, où les retournements de situation sont nombreux historiquement. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si toutes les rencontres se jouent en même temps. On prendra connaissance du score de ces rencontres car on sait pertinemment que l’on est tributaire des uns et des autres. On regardera ce qui se passe d’un stade à l’autre, même si l’essentiel est déjà de gagner ce match à Sochaux."

Victime d'une lésion derrière un genou, Jean-Claude Darcheville pourrait être absent à Saint-Etienne si Valenciennes ne joue pas son maintien lors de ce match. "On ne prendra aucun risque" a précisé Antoine Kombouaré dans Nord-Eclair.

Si Gronaldo n'est pas sûr de conclure sa saison à Sainté, Naldo tout court (enfin, 1m92 tout de même !) est inconsolable. Buteur contre Sainté en 1/8ème de finale aller de la coupe UEFA, le défenseur du Werder de Brême a marqué sur coup franc hier soir en finale. Mais le Shakhtar Donetsk a gagné 2-1 après prolongation.

Pablo Correa évoque le recutement de l'ASNL dans L'Est Républicain du jour :

"Je sais que nos ennuis de cette saison sont nés l'été dernier. Si on prend notre recrutement, ce n'est pas bon. on est en fin de cycle. Notre but clairement recherché est donc de nous donner un nouveau point de départ. On voudrait conserver un fil conducteur à notre équipe, mais en aucun cas bâtir sa jumelle. On espère 23 ou 24 joueurs, et un renouvellement d'au moins 30 % de l'effectif.

Il y a six ou sept noms que je juge indispensables pour améliorer l'équipe. Ça commence mal avec Eduardo car il avait donné sa parole. Maintenant, je me dis que c'est peut-être mieux, vu ce qu'il vient de faire. Cela nous montre que malgré notre volonté, on risque de se heurter encore une fois à l'envie des joueurs de venir chez nous. On est souvent en concurrence avec les grosses équipes et les gars hésitent encore à venir à Nancy. L'exemple Sauget l'an passé est significatif. Saint-Etienne, malgré tout, exerce plus d'attraction que nous. A nous de faire jeu égal, ce match-là se gagne avec les années."

Après une défaite concédée lundi face à la Norvège (1-2), l'équipe de France des moins de 19 ans a battu la Lettonie 4 buts à 1 ce soir à Mondeville. Titulaire, Josua Guilavogui a joué 70 minutes.

Julien Sablé réagit aujourd'hui dans Nice-Matin au départ de Frédéric Antonetti :

"Je l'ai appris dans le journal lundi mais il n'y a plus rien qui m'étonne dans le foot. On savait que cette décision était dans l'air du temps. Je n'ai pas encore parlé avec lui de son départ. J'étais venu ici pour qu'il me relance et panser les plais d'une année difficile et j'ai l'impression que je ne suis plus le même qu'à mon arrivée. Concernant mon avenir, je suis Niçois, tout simplement.

Il part pour d'autres horizons mais je pense que la défaite face à Vannes a accéléré sa volonté de partir. Il a peut-être envie aujourd'hui de voir autre chose, d'aller dans un autre club. Est-ce que je ferai partie du prochain projet avec le nouvel entraîneur ? Je l'espère mais on verra avec les dirigeants quand ils l'auront trouvé. Je le vis très sereinement car avec tout ce que j'ai déjà vécu dans ma carrière..." 

Comptant quatre points de retard sur le troisième Arles à deux journées de la fin du championnat, l'AS Cannes risque de rater la montée des marches. Mais s'il échoue au pied du podium, Eric Bauthéac reste un joueur recherché...

"J'ai discuté avec mes dirigeants, je sais que si on reste en National, ils veulent bâtir une grosse équipe pour monter. Et qu'ils veulent s'appuyer sur l'ossature de cette saison. ça peut me plaire. Attendre un an de plus ? Je ne sais pas. J'ai des sollicitations. Vous connaissez le football..." (Nice-Matin)

Stéphane Dalmat rend décidément un hommage prolongé à Georges BEST.

Après l'altercation le 30 Mars à une heure très avancée de la nuit sur les Champs Elysées qui lui avait valu une mise en examen pour "rebellion et violences volontaires sur agent de la force publique" mais également "violences volontaires" à l'encontre de son épouse, il a remis ça en arrivant lundi à l'entrainement.

Craignant d'être en retard, et d'être coiffé sur le poteau à son arrivée, il se l'est gentiment emplafonné (le dit poteau). Seul hic (sans jeu de mots, quoique...), il a été contrôlé par la patrouille à 0,92g/l, ce qui ne devrait pas arranger ses affaires avec la justice.

Enfin qu'il se rassure, son président Lacombe est prêt à passer l'éponge (ah bon il a vomi aussi ?) comme il l'a indiqué hier "les bien-pensants au bout d'un moment ça va bien...La priorité c'est le club, c'est de se maintenir. Pour le reste rendez vous en Juin pour traiter des affaires (et des mains ?) courantes".

Boire ou se maintenir, il ne faut donc pas choisir.

Depuis ce week-end, Besançon est officiellement promu en national. Sur son site officiel, le club doubiste met en exergue l'apport de l'ancien attaquant stéphanois Julien Perrin.

"Le staff a franchement eu le nez creux. On ne doutait pas un seul instant, au regard du pedigree de l’ex-attaquant de Croix-de-Savoie, du bien-fondé de cette arrivée, rendue possible grâce au passage de la coupe de France à Besançon. Buteur contre Lille (2), Mulhouse, Raon l’Etape et Lens (2), Julien Perrin fut tout simplement décisif. Quand d’autres auraient douté, lui se distinguait par sa fraîcheur physique et mentale. Et cela ne fut pas anodin dans la parfaite gestion des matches en retard, fait également marquant de la prise de pouvoir du BRC. On se réjouit donc à l’avance de voir le néo-Bisontin en National dès le mois d’août."

Frédéric Antonetti a expliqué hier dans Nice-Matin les raisons de son départ. 

"Cette décision s'est imposée à moi au fur et à mesure. Déjà, en fin de saison dernière, l'effectif a connu une véritable saignée et je me suis beaucoup interrogé. Mais je ne me suis pas senti capable de partir d'un club qui avait besoin, à ce moment-là, de stabilité au niveau du staff. Ensuite l'annonce de la construction du stade en 2013 a pesé. Tout comme la blessure de cette élimination face à Vannes. Ma réflexion a évolué, également, au vu des exigences par rapport aux moyens ! Enfin, après quatre ans, il y avait une certaine usure ! (...)

Je n'ai jamais été accueilli dans un club comme au Gym. Il y avait une relation forte avec Roger Ricort, avec le président, le public. Ce n'est pas facile, mais ma décision est mûrement réfléchie. Je ne voulais pas faire l'année de trop ! (...) Mon avenir ? Je ne suis sûr de rien. Il y a deux possibilités : un club avec une marge de manoeuvre supérieure ou une année sabbatique. Dans les dix jours, je prendrai une décision définitive !"

A chaque sélection, sa déception.

Josua Guilavogui participe avec l'EDF des moins de 19 ans (sélection dans laquelle apparaissent les noms de Damien Le Tallec, Corchia, Partouche ou Saivet qui ont déja foulé des pelouses de L1) au Tour Elite, compétition qualificative pour l'Euro de la catégorie. Pour le 1er match l'EDF s'est inclinée hier 1-2 contre la Norvège.

Guilavogui a joué toute la 2nde mi-temps.

Les prochains matchs de poule opposeront les Bleus à la Lettonie et à la Roumanie d'ici le 23 Mai.

L'ES Fréjus des Alexis Gharibian, Sébastien Malfleury, Cyrille Noyer, Akim Orinel et autres Grégory Dutil s'étant inclinée ce dimanche face aux réservistes vilains, le Hyères FC de Mickaël Pontal est officiellement promu en national.

L'ancien défenseur central stéphanois a confié ses impressions au site foot-national : "Je suis très fier et très heureux du parcours accompli, une belle histoire humaine avec de vrais hommes. Nous avons joué dans un systeme classique durant la saison. L'équipe a montré de trés grosses qualités mentales d'où cette solidité defensive. Chaque joueur a su répondre présent et les qualités indivuduelles de chacun ont fait la différence au sein d 'un collectif bien organisé. Après Valence et Cannes, je suis très heureux de pouvoir rejouer en national, j'ai hâte d'être à la reprise. Mon avenir est à Hyères , ma femme et mes filles sont très heureuses ici. Je souhaite continuer notre belle aventure."

Le Chaudron vient d'enfiler un seillant 501.

En effet en accueillant pour la 4ème fois consécutive (après Marseille, Lille et Nancy) plus de 30 000 spectateurs contre Toulouse samedi, Geoffroy Guichard compte désormais 501 610 spectateurs cette saison.

L'ASSE a dépassé 7 fois en 18 journées la barre des 30 000 spectateurs, pour une moyenne de 27 867 depuis le début de saison, la 4ème en L1 derrière Marseille, le PSG et Lyon.

Hier après-midi, les 18 ans de l'ASSE ont été tenus en échec 2-2 à domicile par Montpellier. Comme l'équipe fanion face à Toulouse, les jeunes Verts ont perdu deux points précieux en toute fin de match.

Sur une passe de Kevin Martin, Jessim Mahaya a ouvert le score pour Sainté à la 24ème minute. Les Verts ont doublé la mise deux minutes plus tard, Njaka Rafilibera profitant d'un beau travail de Zaven Bulut et d'un centre de Jessim Mahaya.

Dominés en première mi-temps, les récents vainqueurs de la coupe Gambardella ont réagi en seconde période. Les Montpelliérains ont logiquement réduit le score sur penalty à la 70ème minute. Alors qu'Abdou Nze M'Baba et Fayçal Chaouki n'ont pas réussi à convertir plusieurs occasions de 3-1, les Héraultais ont profité d'une tergiversation de Hamza Bencheikh et d'un faux rebond pour tromper le portier stéphanois Rémy Martinet dans les arrêts de jeu.

4ème avec 66 points , l'ASSE se déplacera à Nice (2ème avec 69 points) dimanche prochain lors de la dernière journée du championnat.

La compo de l'ASSE : Martinet - Bencheikh, Luminet, Russier, Martin (Cros, 71) - Ben Khalifa (Charbonnier, 46'), Nze M'Baba, Chaouki - Bulut, Rafilibera (Draoui, 46') - Mahaya.

La réaction d'Abdel Bouhazama : "Un peu comme les pros, on a fait un bon match mais on n'a pas su conserver notre avantage jusqu'au bout. C'était un match vivant, agréable, mais au final on est évidemment déçus de se faire rejoindre à la dernière seconde. On va essayer de bien finir la saison à Nice car on aimerait finir sur le podium."

Si Bafé Gomis est au fond du trou, son partenaire (ou concurrent ?) devant, Ilan est en forme quasi olympique.

Il a marqué samedi son 8ème but en championnat, ce qui en fait le co-meilleur buteur de l'ASSE avec ... Gomis.

Ajoutés à ses 5 buts européens, Ilan a donc scoré 13 fois cette saison.

Lors de ses deux premières saisons à l'ASSE, Ilan avait marqué respectivement 9 et 6 buts.

Les 16 ans de l'ASSE ont terminé leur saison à Clermont par une troisième défaite consécutive (3-0). Après avoir concédé le premier but en tout début de match, les Verts ont eu la maîtrise du jeu mais ont manqué de puissance. Privés de leurs meilleur 15 ans, les Stéphanois ont craqué en prenant deux buts en toute fin de match.

La compo : Fèvre - Djeridi, Albert, Thierry, Venet - Pioud, Peillon, Guizani, Maouche - Tack, Ouammou (Chergui, 60')

L'ASSE termine le championnat à la 6ème place derrière Lyon, Auxerre, Sochaux, Clermont et Saint-Priest. Les protégés de Romain Revelli ont gagné 14 matches, ont concédé 3 nuls et ont perdu 9 rencontres. Ils ont marqué 59 buts et ont encaissé 39.

Victorieux 4-0 contre la lanterne rouge Andrézieux lors de la dernière journée (doublés de Kevin Mayi et Pierre-Yves Argaud), les 15 ans de l'ASSE ont été sacrés cet après-midi champions de Rhône-Alpes. Avec 70 points (15 victoires, 3 matches nuls et 4 défaites), les Stéphanois devancent les p'tits vilains au goal-average particulier. Les Verts ont eu la bonne idée de battre les banlieusards 2 buts à 1 à l'aller comme au retour. Bravo les p'tits gars !

La réaction de Gilles Rodriguez : "On est contents ! C'est toujours très satisfaisant d'avoir un titre, quel qu'il soit. Ce titre récompense les efforts de nos jeunes et le travail de notre formation. C'est un travail d'équipe. En fin de saison, on a fait en sorte d'aligner l'équipe la plus compétititive pour remporter ce titre. On a les boules d'entendre dire que nos équipes de jeunes ne gagnent jamais rien. Les gens portent parfois des jugements hâtifs sans connaître le contexte, sans savoir comment on joue. Au sein du club, il y a sous l'impulsion d'Alain Blachon une volonté de jouer jeunes. C'est très formateur pour nos garçons."

Une semaine après son coup du chapeau à Avignon, Brahim Touati a récidivé aujourd'hui contre Clermont. Auteur d'un nouveau triplé, le jeune et prometteur attaquant stéphanois a marqué 20 buts depuis le début de la saison.

Victorieux 3 buts à 1, les protégés de Philippe Guillemet confortent leur deuxième place. A deux points de Saint-Priest, ils ne peuvent plus être rattrapés par les p'tits vilains. Dimanche prochain, les p'tits Verts joueront la dernière journée à Aurillac tandis que le leader se déplacera à Bourgoin-Jallieu.

Hier soir, les Verts ont-il concédé dans les dernières minutes le match nul de trop, ou bien obtenu un bon point ? Il ne sera (très probablement) possible de répondre à cette question qu'au terme de la 38ème journée.

Toujours est-il qu'après l'ouverture du score de Bayal Sall, dans un match que les Verts semblaient plutôt maîtriser, les Toulousains durent s'en remettre aux talents de judoka de Moussa Sissoko pour revenir au score, ce dernier effectuant un impeccable Tai o toshi sur Sylvain Monsoreau, sous les yeux d'un M. Ledentu admiratif devant une telle polyvalence mais incapable de porter le sifflet à la bouche, pour récupérer le ballon à l'entrée de la surface de réparation puis aller battre Jérémie Janot de près.

Et si les Verts trouvèrent la force de reprendre l'avantage grâce à un penalty consécutif à une faute de Capoue sur Machado, et transformé par Ilan, ils firent la démonstration qu'ils n'avaient pas encore trouvé la clef pour conserver un résultat. Ils permirent ainsi au meilleur buteur du championnat André-Pierre Gignac, isolé au second poteau, d'égaliser à la ... 89ème minute.

Il faudra définitivement serrer les fesses jusqu'au soir de la 38ème journée.

L'équipe réserve de l'ASSE s'est inclinée 2 buts à 1 ce soir sur la pelouse du CA Bastia. Helton Dos Reis a ouvert le score d'une belle frappe des 25 mètres en milieu de première période. Auteurs d'une bonne première mi-temps, les Verts ont souffert en deuxième mi-temps mais ils se sont procurés deux balles de break mal négociées par Paul Charmasson.

Les Bastiais ont profité d'un ballon cafouillé sur coup franc pour égaliser à la 83ème minute.  A la 90ème minute, l'arbitre a oublié de siffler une faute sur Paul Charmasson qui s'apprêtait à donner une balle de but à Idriss Saadi. Sur la contre-attaque, un joueur corse a exploité une erreur de placement de Clément Jouve pour tenter sa chance d'une frappe un peu molle qui a suffi à tromper Coulibaly.

A deux journées de la fin du championnat, Monaco et Saint-Priest sont officiellement relégués. Relégable, l'ASSE (16ème) compte 3 points de retard sur Lyon-Duchère (15ème) et 5 sur Marignane (14ème).

La compo de l'ASSE : Coulibaly - Néry, Lajara, Lanseur, Jouve - Sagna, Paye, Mansaly - Charmasson, Saadi, Dos Reis.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'est vraiment rageant de perdre un match aussi important alors qu'on menait à sept minutes de la fin. Le contenu du jeu était bon, on a vu de belles séquences. Techniquement on a montré des choses intéressantes mais c'est très regrettable de ne pas avoir su convertir nos occasions de mener 2 buts à 0. On a dominé en première mi-temps mais après la pause on a senti que les Bastiais voulaient nous taper. On perd à la dernière minute sur une contre-attaque qui n'aurait pas du avoir lieu. C'est très dur à avaler. Dans la foulée l'arbitre a expulsé Lounis Lanseur. En première mi-temps, il a pris un jaune mais l'attaquant corse qui a réagi en lui donnant un coup de pied aurait mérité un rouge. Lanseur a demandé d'un ton un peu vif des explications sur le deuxième but bastiais consécutif à une faute non sifflée sur Charmasson. L'arbitre a manqué de psychologie en expulsant notre capitaine. Ce soir on est très déçus mais on ne va pas baisser les bras. Il nous reste deux matches, à nous de les gagner en espérant un faux pas de Lyon-Duchère ou deux faux pas de Marignane. Pour moi on a encore 30 à 40% de chances de se sauver. Il faut y croire jusqu'au bout, il faut se battre jusqu'au bout."

Moustache et Escalope respectivement présidents de la Ligue et de la Fédé entament aujourd'hui leur tour de France des restos 3 étoiles au Michelin et accessoirement des stades pressentis pour accueillir l'Euro 2016.

Ils seront à Sainté le 10 Juin.

Escalope explique dans la Pravda : "c'est une tournée politique. Il y a des projets dans toutes les municipalités, j'attends de voir et de savoir si c'est sérieux ou pas..."

Solidement installés dans la charrette, les Nantais tel le marathonien qui enfin se pose, auront du mal à se relever.

Leurs déclarations d'après fessée lyonnaise témoignent d'un certain désarroi. Ainsi si Praud fait appel à la conscience professionnelle du groupe ("On est obligé d'y croire. Autrement ce serait une démission supplémentaire"), Da Rocha se lâche totalement ("aujourd'hui je n'ai pas le moral"). Quant à notre Jéjé Alonzo il est in the sky with diamonds : "le classement nous rend moins bons que ce que nous sommes en vérité. Ce n'est pas 19e, notre place mais 13e ou 14e".

Oui Jérôme, oui, et nous on vise encore l'Europe !!

Pas de doute, le mal est profond chez les Canaris, qui ne sont pas loin d'être cuits, cuits...

Albert Pieri, directeur sportif du SC Bastia a confirmé lundi que Casoni, l'actuel entraineur du club de Jau, Marin et Mendy serait démis de ses fonctions à la fin de saison.

Depuis de nombreux noms circulent pour le remplacer, parmi lesquels ceux de Santini (père), Sarramagna mais également de Lubo Moravcik, qui, après les Verts avait porté haut les couleurs corses.

On a frôlé le crash hier, frôlé le clash aussi entre Sall et Janot... Et puis si Blaise ne reviendra pas, un autre revenant a apporté sa touche de classe.

Dimitri Payet, n°7 a porté haut ce chiffre cantonesque hier. Aussi haut que ses deux passes décisives portant son total à ... 7 au classement général publié par la Pravda. Dimitri est ainsi devenu le 6è passeur du championnat, classement mené par le Lillois Bastos (11 passes).

Accessoirement (mais pas tant que ça...) sa première passe, que dis-je, son offrande a permis à Ilan de marquer son ... 7ème but de la saison.

Magnifique cette soirée non ?

Pierrick Cros et Guy Pellet ont vécu le 3è match de l'EDF -17 ans contre l'Italie sur le banc, comme ce fut le cas pour les oppositions face à la Suisse et l'Espagne.

La défaite 1-2 contre L'Italie élimine les p'tits Bleus qui finissent 4èmes de leur poule de luxe.

Jamais rentrés (en jeu), Pellet et Cros sont donc sortis de l'Euro.

En fin de contrat avec Auxerre, Benoît Pedretti serait selon la Pravda du jour en contact, en France, avec Lens et Saint-Etienne.

A 28 ans, le milieu relayeur est depuis 3 saisons un pilier d'Auxerre (26 matchs cette saison). Il avait déclaré avoir été impressionné par le public stéphanois lors de la fameuse 1/2 finale de la Coupe de la Ligue contre Sochaux en 2004...

Et s'il venait étancher sa soif de sensations dans le Chaudron ?

Lilian aime monter, et pas que dans les airs pour placer sa tête (qui nous rendrait bien service par les temps qui ont du mal à courir...).

Hier soir, à la pointe de l'attaque, il est allé chercher une victoire précieuse (1/0) chez le frais vainqueur de la Coupe de France, Guingamp. Montpellier à la faveur de son goal average retrouve la 3ème place de L2 synonyme de montée.

Après l'ASSE en 2004 et Caen en 2007, Compan auteur de 4 buts en championnat cette saison connaîtra-t-il une 3ème montée en 2009 ?

C'est peu de dire qu'on lui souhaite....

L'attaquant slovaque de Valenciennes Filip Sebo s'est fracturé le poignet dimanche à l'entraînement. Selon le site officiel du VAFC, il a été plâtré et sa saison est terminée. A cause de ce bobo, Sebo, c'est balot, manquera le dernier match de la saison à Geoffroy-Guichard. 

Dans une lettre ouverte remise le 30 avril aux participants du conseil d'administration de l'ASSE, la Fédération des associés supporters a interpellé les dirigeants du club : "Vous nous avez promis le retour et le maintien de la stabilité au niveau du Club, mais nous constatons qu’à tous les niveaux cette stabilité n’est pas assurée, et que nous retombons dans nos travers antérieurs.Le 5ème budget de L1 se retrouve à la 19ème place du Championnat ; les chances de maintien s’amenuisent de semaine en semaine.(...) Il faut réagir, vite et en profondeur, pour retrouver les valeurs traditionnelles de l’ASSE que nous portons depuis plus de 30 ans. Nous comptons sur vous pour agir rapidement".

Bernard Caïazzo a répondu à l'Assoc' piquante. Morceaux choisis.

"L'ASSE a encore largement les moyens de se sauver. On fera le bilan à la fin du championnat. Jusqu'à la 96ème minute du match contre Valenciennes, nous devons tous être solidaires si nous aimons vraiment ce club (...) Notre staff et nos joueurs ont la volonté de se sauver. Chacun veut que l'ASSE reste en L1 par passion, par intérêt, par fierté. La motivation est partout, ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas perdre un match si cela tourne mal avec des erreurs individuelles ou d'arbitrage. Le coach est persuadé d'avoir un groupe commando de 16-17 joueurs prêts à se défoncer pour le maillot capable de réussir l'opération MAINTIEN. Nous devons lui faire confiance comme nous faisons confiance à la direction du club : Vincent TONG CUONG, Damien COMOLLI, Alain PERRIN. Si nous avions eu avec nous, ce trio depuis plusieurs saisons, nous n'en serions pas là.

Nous nous étonnons de vos réflexions sur la stabilité à l'intérieur du club. Il ne faut pas aller chercher l'information dans une certaine presse qui cherche à vendre en sortant des contre-vérités pour faire de gros titres. L'ASSE est plus stable aujourd'hui que la saison dernière. Les résultats sportifs du moment et la STABILITE sont deux éléments différents. Regardez les autres clubs en ce moment.

Sur la stabilité de l'ACTIONNARIAT du club, elle est totale. Vous avez la chance d'avoir des actionnaires qui ont décidé de refuser à jamais la moindre plus value. A Lille, à Nice, à Lyon les actionnaires se partagent des millions d'euros dans un modèle de club orienté vers le capital. Ce n'est pas le cas de l'ASSE et nous pouvons le prouver par des documents certifiés par des experts comptables et commissaires aux comptes.

Grâce à sa qualité de gestion, l'ASSE bénéficie d'une situation financière saine et peut se permettre une mauvaise saison comme celle que nous vivons. Même une descente en L2, ce dont je l'espère Dieu nous préservera, ne générerait pas une crise financière.

Actuellement, nous avons, peut-être, une des meilleures équipes de direction avec Vincent TONG CUONG, Damien COMOLLI et Alain PERRIN de tous les clubs de L1 associant COMPETENCE, TRAVAIL et HONNETETE. Ce sont des « BATISSEURS » capables de construire le grand ASSE.

Certes, nous sommes dans la difficulté sportive, après une saison qui nous a valu sur la scène européenne, de rapporter plus de points UEFA à la France que LYON, BORDEAUX, OM. Pourquoi cette difficulté sportive ? Nous aurons l'occasion de faire le bilan en Juin et nous apprécierons d'en parler avec vous ? Certainement pour les mêmes raisons qu'à TOULOUSE, LILLE, SOCHAUX, NANCY, LENS ces dernières années qui ont vécu la même situation que nous. Après une saison dans le TOP 5, une participation européenne, ces clubs ont été en difficulté la saison suivante. Pourquoi les clubs qui touchent l'UEFA, le plus souvent connaissent une saison difficile ensuite ? Chacun peut avoir son avis. Il faudra en parler ensemble.

Enfin, permettez-moi de vous préciser quand on évoque, la STABILITE la place prise par l'ASSE dans les instances nationales du football. L'ASSE est présent partout :Conseil d'Administration de la Ligue, Commission Economique de la Ligue, Conseil supérieur de l'Arbitrage, Vice-Président de l'UCPF, Présidence du collège de Ligue 1. Ce n'était pas le cas il y a cinq ans et même la saison dernière. C'est mon travail au quotidien pour aider l'ASSE à grandir."