Avant l'important conseil d'administration de cet après-midi, Bernard Caïazzo s'est confié à France-Football. Morceaux choisis.

"Nous avions décidé, Roland et moi, de confier les clés du club à un trio de direction Tong-Cuong-Comolli-Perrin qui avait les pleins pouvoirs. Nous ne pouvons que constater les dégâts. Les résultats ne sont pas là mais c'est aussi une question de forme. Lorsque je fais des suggestions en matière de recutement, par exemple, on a le droit de ne pas m'écouter mais on a le devoir de ne pas se tromper (...). Au bout d'un moment, j'ai eu la désagréable impression que l'esprit de contradiction était poussé à un point tel qu'ils avaient décidé de faire l'inverse de ce que je leur conseillais.

Nous avions donné mandat à la direction du club afin de rester en retrait dans notre rôle d'actionnaires. Mais, à un moment donné, que voulez-vous, c'est peut-être dans la nature humaine, elle s'est dit : je dirige, donc j'ai l'autorité, donc je fais ce que je veux (...) A la fin ça suffit ! Ils ont sans doute oublié qui les avait fait rois.

Je pense que la notion de club n'a pas été respectée. Pour diriger, il faut de l'ouverture d'esprit, du sens du partage, du dialogue. Je n'ai ressenti que du blocage et de la fermeture. Petit à petit, la situation s'est dégradée avec des marques d'indifférence de plus en plus importantes à notre égard : moins de considération, moins de respect. Comme si Roland et moi étions les deux couillons de service, qui avaient fait leur fortune ailleurs. Sauf que ce n'est pas comme ça ! La compéténce pure n'est rien sans le coeur.

Si on refuse aux anciens le pouvoir de s'exprimer, si on interdit aux médias le droit à la critique et si on reproche aux supporters l'expression de leur souffrance, et bien, on adopte une position de repli et de vengeance ! Et c'est tout le contraire des valeurs que Saint-Etienne doit véhiculer ! Ce système a vécu. Je crois que le duo formé par Vincent et Damien a adopté une démarche clanique et qu'il n'était pas complémentaire (...). C'est le sempiternel problème de l'égo. Regardez l'équipe de France, ce sont les mêmes symptômes ! Conséquence, elle n'arrive pas à mobiliser autour d'elle.

Les actionnaires ont décidé de reprendre la gouvernance qu'ils avaient concédée. Nous nous dirigeons vers un nouvel organigramme : un conseil de surveillance que je présiderai et un directoire dont le patron sera Roland. C'est Roland qui pilotera le sportif, il sera dans l'opérationnel, dans la gestion quotidienne. Je m'occuperai davantage des missions de développement et de la stratégie générale.

L'urgence, c'est de faire l'inventaire de la situation, de tirer toutes les conséquences de notre préparation physique catastrophique et d'insuffler une nouvelle dynamique. Christophe Galtier est un gars bien, droit, courageux et travailleur. Mais mon interrogation concerne son expérience. Etre numéro deux ou un, ce n'est pas du tout la même chose. Quelles sont nos certitudes ? Il y a une opération chirurgicale à réaliser, elle n'est pas facile, et c'est de votre fils dont il s'agit... Maintenant, s'il est en empathie avc le groupe pro, ça pourrait être un élément déterminant. Roland va pouvoir bientôt en juger.

Alain Perrin avait "décroché" pour des raisons que je ne m'explique pas.  En fait, je crois qu'il n'était plus "dans le match", peut-être n'avait-il plus la même motivation. Avec le cumul de toutes ses indemnités depuis quelques années, qui doivent avoisiner les 10 M€, on peut s'interroger sur son envie... Il me semble que ses aspirations le poussent à être davantage dans l'analyse et l'observation du football, dans un rôle de consultant télé.

Pour sortir Saint-Etienne de l'ornière, nous avons besoin d'un dynamiteur, d'un chef de commando. Après le derby, nous sommes rentrés ensemble avec Luis en voiture à Paris. Les cinq heures de discussion m'ont permis de constater qu'il avait mûri, qu'il avait une bonne capacité d'analyse et qu'il était beaucoup moins impulsif que par le passé. J'ai toujours pensé à lui, c'est exact. Je ne suis pas le seul décisionnaire. Pourquoi aurais-je obligatoirement raison ? Il faut être humble et écouter les hommes de terrain. C'est à Roland de déterminer, auprès de Galtier et du groupe de joueurs, ce qu'il y a lieu de faire. Il défend lui aussi les intérêts du club et, en tant que président du directoire, ce sera à lui de choisir les hommes. Nous allons très probablement repartir avec Galtier, et les faits nous diront rapidement si nous avons eu raison ou non. Il aura sa chance, à lui de la saisir.

Nous avons commis des erreurs, sans doute. Je crois que nous sommes des personnes trop gentilles, qui ont eu tendance à trop faire confiance et trop largement. D'où l'énorme frustration que je ressens. Voyez-vous, il vaut mieux mourir avec ses idées plutôt qu'avec celle des autres, surtout lorsque c'est son propre argent qui est engagé. Je vis la pire période de ma vie de dirigeant. Nous serons au taquet car je ne suis pas dans la béatitude et très conscient des réalités. L'heure est à la mobilisation générale, au rassemblement et à l'unité de toutes les entités du club, y compris les supporters. Notre opération commando commence dès ce mardi."

Samedi soir, la météo s'annonce glaciale à Geoffroy et la pelouse probablement gelée. Marama Vahirua n'aura pas l'occasion de s'y adonner à son sport favori : le pagayage. Blessé à la cuisse contre Valenciennes avant la trève, il passera une IRM aujourd'hui et ne sera pas de retour avant mi-janvier.

Par ailleurs le milieu algérien Mansouri, "canisé" sera également absent.

Le 28 décembre, Christian Dafreville a quitté son poste d'entraîneur de la Jeunesse Sportive Saint-Pierroise (club formateur de Dimitri Payet). Champion de la Réunion avec les Cigognes en 2008, l'ancien défenseur central de l'ASSE commente son départ dans Le Journal de l'Ile de la Réunion : "J’ai montré que j’étais digne d’entraîner la Saint-Pierroise. Personne ne le contestera. Maintenant une nouvelle équipe est arrivée. On ne veut plus de moi. C’est la vie. Bon vent à eux ! Je suis arrivé par la petite porte, je pars par la petite. Mais il y a des liens qui se sont tissés avec des gens de cette ville. J’en garde un très bon souvenir. Je n’ai surtout pas d’ennemis." "Daf" pourrait retrouver du taf : il a reconnu être en contact avec la Saint-Pauloise, club dans lequel Laurent Roussey a fait ses débuts d'entraîneur.

Les anciens Verts joueront contre leurs homologues ponots le 10 avril prochain au stade de la Darne à Coubon (43). L'Eveil de la Haute-Loire annonce aujourd'hui la présence de Georges Polny, Georges Bereta, Yves Triantafilos, Hervé Revelli, Christian Synaeghel, Eric et Guy Clavelloux, François Makita et Patrick Guillou.

Stéphane Hernandez (30 ans) n'en finit plus de dévisser ! Au sommet du national en début de saison avec Evian-Thonon-Gaillard, l'ancien défenseur de L1 (à Sainté) puis de L2 (à Amiens) vient de quitter les Alpes pour le Cantal en signant à Aurillac, laborieux 15ème du groupe B de CFA.

L'ex doublure de Vincent Hognon et Zoumana Camara jouera désormais avec l'ancien réserviste de l'ASSE Frédéric Dugand, capitaine promu également entraîneur adjoint lors de ce mercato hivernal.

Dans le Progrès du jour, versant outre A47, est évoqué le mercato lyonnais. Le nom de Dabo est cité avec ce commentaire de Puel : "ce n'est pas encore d'actualité, mais c'est vrai son prix n'est pas spécialement élevé"...

Potillon étant de nouveau disponible, en cas de départ de Dabo à l'ennemi, on tient là son remplaçant (gros soupirs...).

Présenté par le site officiel comme le "nouvel adjoint de Christophe Galtier" en début de soirée, Lionel Potillon "ne sera pas l'entraîneur adjoint de Christophe Galtier" nous explique maintenant le site officiel !

"La popote, la famille, un bon chez-soi, nous étions heureux" écrivait Apollinaire. Popote tenant à son bonheur, c'est Alain Blachon qui secondera Galtier...

Entraîneur de Blois, Maurice Bouquet parle des Verts aujourd'hui dans La Nouvelle République.

"A l'exception de Jérémie Janot, les joueurs qui composent l'équipe actuelle n'ont pas la fibre club. On a plutôt affaire à des mercenaires. Quand le club de Saint-Étienne ne respecte plus les valeurs qui sont les siennes, c'est-à-dire le travail et l'humilité, il ne trouve plus sa place. Aujourd'hui, ce sont d'autres clubs qui incarnent ces valeurs : Lorient ou Valenciennes. Et ils évoluent beaucoup plus sereinement. 
                              
Saint-Étienne est en train de perdre son identité. Le club existe par son passé, mais aussi par son public. Ce public, magique, il ne faut pas le perdre. J'ai récemment assisté à l'assemblée générale de la section blésoise des supporters de l'ASSE. La salle était pleine de gens qui n'hésitent pas à faire 400 ou 500 km pour aller voir jouer leur équipe. Des gens qui vivent pour Saint-Étienne. Il faudrait que les joueurs viennent à ces assemblées pour rencontrer ces supporters.                                  
                               
Aujourd'hui, je regarde les choses d'un peu loin. Je vois que la grande lessive a commencé. Mais les problèmes de fond sont ailleurs. Avant, la formation permettait de sortir de jeunes joueurs. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Et puis comment peut-on laisser à l'écart quelqu'un comme M. Herbin, avec tout ce qu'il a fait ? Les autres clubs savent s'appuyer sur leurs anciens. Si, un jour, je dois repartir à Saint-Étienne ce ne sera pas pour m'occuper des pros. Mais pour travailler avec les jeunes."

Les joueurs étaient de retour à l'Etrat cet après-midi après une trêve de 10 jours. Au programme, après la traditionnelle pesée, footing et exercices basés sur le physique.

Pape Diakhaté était présent. Absents, Ilan et les Argentins bénéficiaient peut-être d'une journée supplémentaire... Loïc Perrin va bien et reprend l'entrainement collectif en ce début d'année. De même pour Yoann Andreu qui avait un programme spécifique aujourd'hui.

"Nouvel adjoint de Christophe Galtier" (dixit le site officiel), Lionel Potillon  était présent à cette séance d'entraînement. Contacté dans la soirée par notre rédaction, Popote a refusé de commenter ses nouvelles attributions.

Quoi qu'il en soit, les Verts partent demain en stage au Grau-du-Roi après la séance d'entraînement.

Directeur du centre de formation du Stade Rennais, l'ancien Vert Patrick Rampillon prend aujourd'hui la défense d'Hatem Ben Harfa dans les colonnes du JDD : ""Des talents comme le sien, j’en cherche tous les jours. Il stagne depuis quelques années, mais ce serait moche de condamner un gamin de 22 ans. J’ai vu des petites vedettes à 17 ans qu’on n’a revu que cinq ou six ans plus tard. Il ne faut pas désespérer. Son talent fulgurant peut même nous faire gagner la Coupe du monde."

Pourvu que le talent du capricieux joueur marseillais n'éclate pas le 13 janvier prochain à Geoffroy-Guichard...

Même si le contrat de sa nouvelle recrue n'est pas encore validé par la DNCG, l'Association Sportive Beauvais Oise annonce aujourd'hui sur son site officiel l'arrivée de Mickaël Citony. "Jai des choses à prouver encore. J'ai vécu des galères, j'ai envie de prendre du plaisir et retrouver mon meilleur niveau" déclare l'ancien attaquant stéphanois. Beauvais est actuellement 7ème du National, à 8 points du 3ème (Créteil, entraîné par Laurent Fournier).

Invités à voter pour le pire joueur carioca de l'année 2009, les 9.200 lecteurs de Globo ont mis deux anciens Verts dans le Top 5 ! Si l'élection a été remportée par le mal nommé Dênis Marques (attaquant de Flamengo), Luiz Alberto (Fluminense) arrive en deuxième position avec 17% des votes. Son éviction en cours de saison a permis au Flu de se remettre à flots pour arracher le maintien. José Aloisio (Vasco de Gama) se classe quant à lui 5ème avec 8% des votes. Incapable de marquer le moindre but lors de ses 12 petits matches, le Taureau de Goias a reçu quelques piques pour avoir failli s'étouffer avec un chewing-gum en plein match.

Sous la plume vibrante de Jean-Paul Cappuri, Corse-Matin adresse aujourd'hui ses meilleurs voeux à Frédéric Antonetti. "Il cultive des valeurs qui, dans ce milieu, tendent à disparaître. Raison pour laquelle tous souhaiteront que l'année 2010 lui permette de franchir un nouveau palier. Ses compatriotes en premier chef. Parce que la Corse à laquelle il fait tant honneur, se reconnaît si bien en ce fils rebelle, généreux et soupe au lait."

Citations à l'appui, ce papier décortique le "style Antonetti". Morceaux choisis.

Anto : "Joueur, je n'étais pas génial, c'est vrai. Mais je n'étais pas nul non plus. En tout cas, j'en voulais ! Et j'ai la fierté de n'avoir jamais triché sur un terrain... J'ai évidemment compris assez rapidement que je ne ferai jamais un grand joueur. Mais j'ai acquis encore plus vite la certitude que le travail consistant à préparer un groupe et à le gérer était, par contre, dans mes cordes, parce que conforme à mes aspirations et à mon caractère. Comme j'étais toujours un apprenti footballeur quand cette idée a germé en moi, je me suis donc employé, durant la décennie qu'a duré ma carrière, à disséquer la méthode et le discours de tous ceux qui ont eu à me diriger..."

Olivier Echouafni (OGC Nice) : "Il peut y avoir, comme partout ailleurs, des tensions au sein du groupe qu'il dirige, mais sa franchise et son intégrité morale font qu'il n'y a jamais pourrissement de la situation..."

Ismaël Bangoura (Stade Rennais) : "Il sait se faire respecter et, en même temps, créer un vrai climat de confiance avec ses joueurs. Il est autoritaire mais aussi très à l'écoute de leurs attentes. Il est exigeant envers eux mais donne sans cesse l'exemple à travers un investissement sans faille dans son travail..." 

Dans un entretien publié il y a deux semaines par Ouest-France, Damien Bridonneau (34 ans) envisage de mettre un terme à sa carrière.

"Je poursuis tranquillement ma convalescence à Vannes avec Thierry Hocquet, le kiné du Voc. J'ai beau noter une amélioration, dès que j'augmente les charges de travail, mon genou enfle aussitôt. Ce qui veut bien dire qu'il faudra être patient. Mais je m'en doutais d'autant que ça fait deux ans, avec ma rupture des ligaments croisés, que mon genou souffre.

Ce n'est pas facile tous les jours, mais on fait en sorte que ça aille mieux. Je me dis que les choses auraient pu être plus graves. Ce n'est donc pas la fin du monde. Si je dois m'arrêter là, je pourrai toujours me dire que j'ai connu une belle carrière. Ça fait tout de même presque 25 ans que je joue au football.

Il faut être lucide ! Pour vraiment récupérer de cette blessure, il me faudrait presque une saison. Quel club voudrait d'un joueur qui a eu deux graves blessures et qui n'a pratiquement pas joué deux ans. Mieux vaut s'arrêter au bon moment. En plus de ça, j'ai des projets. A partir du mois de juin, avec ma famille, on va partir vivre à Bastia. J'y ai acheté un terrain il y a quelques années sur lequel on va faire construire notre maison."

Le 24 novembre, nous vous donnions des nouvelles de l'ancien Vert Bernard Mendy : http://www.poteaux-carres.com/potin-B4920091124121831-Un-Bernard-Mendy-peut-en-cacher-un-autre-!.html

L'international Espoirs (quatre sélections) est revenu sur ses vertes années dans L'Aisne Nouvelle du 18 décembre dernier.

"C'était un rêve de gosse lorsque je regardais les Verts en Coupe d'Europe, du quartier Champagne à Saint-Quentin, je débarquais dans le Forez, la Ligue 1. Mon premier match, au Vélodrome, c'était de la folie. je n'ai peut-être joué que 25 minutes mais lorsque l'on se retrouve face à Moser, Papin, ça impressionne. Ce jour là, je devais marquer à la culotte Chris Waddle, lui qui n'arrêtait pas de réaliser des passements de jambe. C'était le genre de joueur que j'aimais bien."

Après avoir tenu un billard et un nightclub à Sainté (Le Safari, lieu de chasse très prisé des joueurs de l'ASSE), Bernard Mendy s'investit dans son club formateur, l'Olympique de Saint-Quentin : "L'OSQ reste un moment important de ma carrière, ce club ne mérite pas d'être là ou il est. Je suis rentré au comité directeur pour apporter mon savoir. Le projet de reconstruction est en cours et on doit être exigeant du côté de la rigueur et de la discipline. Voilà, un sacré challenge."

Samedi prochain, l'OSQ (DH) se déplacera à Quevilly (CFA) en 32ème de finale de la coupe de France.

Comme le confirme La Nouvelle République dans son édition du 30 décembre, Alain Michel a quitté le Mouloudia d'Alger fin novembre pour rejoindre Al-Shalal, lanterne rouge du championnat qatari.

L'ancien entraîneur stéphanois a décidé de quitter l'actuel leader du championnat algérien après 15 mois de bons et loyaux services en raison de désaccords financiers récurrents avec ses dirigeants.

Purgeant actuellement une suspension de cinq matches suite à son expulsion le 15 novembre dernier en CFA2 contre Chasselay, David Gigliotti ne portera plus le maillot vert cette saison. Libéré par l'ASSE, il vient de s'engager avec le Havre jusqu'en juin 2010. Il n'avait joué que 14 minutes en équipe première depuis le début du championnat (défaite contre Valenciennes).

... il s'attaque à la gestion de Sainté ! Auteur du réquisitoire "Ils ont tué les Verts, histoire secrète" (Ed. Solar, 1997), Benjamin Danet a continué de dénoncer les frasques stéphanoises dans "Retour d'enfer" (Ed. Solar, 1999). Après avoir mis en exergue dans la Pravda Mag "un nouveau scandale vert" en 2007 et 2008 (affaire Romeyer-Carvalho), il avait recueilli dans l'hebdomadaire sportif les propos amers de Laurent Roussey en avril 2009. Aujourd'hui, il consacre un dossier aux problèmes financiers de l'ASSE, toujours dans la Pravda Mag. Morceaux choisis.

"Alain Perrin avait deviné la fragilité du poste d'entraîneur à Saint-Etienne et prévu dans son contrat, via son agent Jean-Pierre Bernès, une indemnité totale en cas de rupture avant son terme, en juin 2011. Résultat : un chèque de 2 M€ et l'avantage, surtout, de ne pas attendre le long verdict des prud'hommes.

Les prud'hommes ont octroyé plus de 450.000 € de dommages et intérêts à l'entraîneur tchèque Ivan Hasek, neuf mois après son éviction pour faute grave. Les dirigeants stéphanois lui reprochaient de ne pas les avoir soutenus dans le licenciement de l'attaquant Lamine Sakho.

Alors que l'ASSE n'entend pas lui verser plus que les 19 mois de salaires restant dus (soit 1 140 000 €), Laurent Roussey réclame 2,1 M€ d'indemnités. L'écart repose sur des éléments précis : préjudice subi (il est toujours au chômage), prime exceptionnelle de qualification en Coupe d'Europe payée en début de saison dernière aux joueurs mais pas au staff (75 000 €) ainsi que des indemnités de congés payés recevables juridiquement. Le conseil des prud'hommes devrait rendre sa décision le mercredi 13 janvier prochain. De leur côté, Philippe Lyonnet, ancien ccordinateur sportif, et David Guion, ancien entraîneur adjoint, réclament 500.000 €.

Cette "affaire" des congés payés prend une toute autre ampleur quand on sait qu'elle concerne également les joueurs. Eux aussi ont épluché leur fiche de paie et se soint vite rendus compte qu'ils ne percevaient pas, depuis 2004 et l'arrivée du duo Caïazzo-Romeyer, d'indemnités de congés payés sur leurs différentes primes (performances, matches, nombre de buts, nombre de rencontres) distribuées tout au long de la saison.

Si Laurent Roussey, Philippe Lyonnet, David Guion ainsi que les joueurs disent vrai, la réparation du préjudice atteindra plusieurs millions d'euros. Les indemnités de congés payés (12%) s'évaleunt donc, au minimum, à 300.000 € par saison. Si l'on verse ces mêmes indemnités au staff technique, ainsi qu'à tous les jeunes réservistes du centre de formation qui peuvent y prétendre, et qu'on considère qu'elles n'ont pas été payées depuis cinq années, on dépasse les 3 M€. Sans compter les charges sociales qu'il faudra ensuite payer à l'Urssaf. Le club stéphanois a été (très) discrètement sanctionné, il y a quatre mois, par la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP) pour irrégularités sur ses fiches de paie. 

Un autre salarié ne s'est pas limité à une simple plainte devant le conseil des prud'hommes. Son comabat : que l'ASSE soit reconnue comme une Unité Economique et Sociale devant le tribunal d'instance. L'UES permet juridiquement de toucher une participation aux bénéfices, un mécanisme qui vise à faire profiter les salariés des bons résultats de la société. L'ASSE ne verse aucune participation. Les bénéfices du club forézien sont pourtant conséquents, puisqu'il a présenté à la DNCG des résultats positifs à hauteur de 17 M€ sur 4 saisons de 2004-2005 à 2007-2008. Ce rendez-vous au tribunal d'instance, reporté à deux reprises et prévu début 2010, devrait être le bon. Si d'aventure le tribunal reconnaissait à l'ASSE les caractéristiques d'une UES, le club devrait payer aux salariés présents au club depuis 2004 et qui l'exigent une participation de plusieurs millions d'euros."

La rentrée littéraire de l'année 2010 sera marquée par la publication du livre de Jean-Michel Larqué intitulé "Vert de rage" (Editions du Toucan).

La pompeuse (et pompée) présentation de l'éditeur : "Plus à la radio (RMC) dans des émissions d’analyse, qu’à la télé , Jean-Michel Larqué fait souvent les mêmes remarques, comme un laboureur creuserait un sillon. Il y parle de l’éducation des joueurs, de l’éthique même de ce sport, de la stratégie dans le jeu… Loin des petites préoccupations du milieu actuel, il exprime dans ce livre en forme du cri du coeur cette vision, dans sa globalité, appuyée sur nombre de coups de gueule : pourquoi tel joueur, tel sélectionneur, tel club, telle nation font fausse route… Le joueur le plus titré de France donne ici son idée du football authentique, et explique pourquoi le foot actuel s’est perdu en abandonnant les valeurs qu’il devrait respecter et transmettre. Une prise de parole convaincue et directe (sans fioritures, à la première personne), un ouvrage qui s’appuie sur l’expérience d’un champion de haut niveau fréquentant depuis plus de 40 ans le milieu international du foot sans en oublier les fondements."

Annoncé sur le site de la Fnac pour le 6 janvier, le livre ne devrait paraître que 15 jours plus tard "pour des raisons techniques" selon la maison d'édition. D'après Le Figaro, la sortie de l'ouvrage aurait été bloquée par TF1 jusqu'au 18 décembre dernier, date à laquelle les droits TV de l'équipe de France ont été renouvelés entre la Une et la FFF...

Nouvel entraîneur de Châteauroux, Jean-Pierre Papin n'est pas le premier avant-centre international à occuper cette fonction à la Berrichonne. Dans La Nouvelle République, le recruteur de la Berri Jean-Luc Aubard nous rappelle en effet qu'Hervé Revelli avait coaché le club au début des années quatre-vingt.

"A l'époque ça représentait beaucoup de choses pour nous, nous avions rêvé avec l'épopée des Verts. A Châteauroux, tous les médias étaient braqués sur lui et nous en profitions indirectement. Je me souviens que Jacques Vendroux et TF1 venaient souvent. Quelque part c'est un peu la même chose avec Papin."

Le 31 janvier à 20h00, Willy Sagnol sera l'invité du 200ème numéro de Karambolage, le magazine d'Arte consacré aux particularités des cultures allemande et française.

L'ancien défenseur des Verts et du Bayern "se prêtera en français, en allemand, en costumes et, surtout, avec humour, au jeu du magazine, diffusé chaque dimanche sur Arte depuis janvier 2004" selon TV Magazine.

Le site de l'émission : http://www.arte.tv/fr/connaissance-decouverte/karambolage/104016.html

Lors d'une interview publiée aujourd'hui dans L'Express de Madagascar, le président de la Fédération Malgache de Football compte sur l'aide de Platoche :

"Nous sommes en train de négocier avec Michel Platini, président de l’UEFA, pour qu’il nous aide à trouver la personne idoine pour notre football, et surtout à la portée de nos moyens financiers. C’est une grande première que l’État s’implique dans la promotion du football. Je profite de l’occasion pour remercier Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition, ainsi que Virapin Ramamonjisoa, ministre des Sports. Ils nous ont donné un coup de main et ce n’est pas la fédération qui va dire non. Nous allons faire en sorte à travers des négociations que la rétribution de cet expert étranger ne pèse pas trop sur le budget de l’État."

Alain Perrin ne rebondira pas à Antananarivo...

Elie Baup a lourdement chuté de l'attelage qu'il conduisait dans sa propriété. Il raconte ce "fait d'hiver" aujourd'hui dans La Dépêche du Midi.

"C'était il y a trois semaines, chez moi dans le Comminges. Je faisais de l'attelage sportif, comme du cross mais avec une espèce de charrette tirée par deux chevaux. Tout d'un coup, les chevaux se sont emballés et j'ai été projeté. L'attelage allait vite et j'ai volé sur plusieurs mètres.

Je venais de m'acheter de nouveaux chevaux, de race franche montagne : Cindy et Dammarie, deux juments âgées de trois ans. C'étaient elles qui tiraient l'attelage lorsque j'ai eu mon accident. Elles sont jeunes, c'est pour ça qu'elles se sont emballées.

Je souffre d'une fracture à l'épaule et au bras, au niveau de l'humérus. J'ai été opéré à la clinique du professeur Boussaton. On m'a posé quatre broches dans le bras. Depuis je me repose. J'attaque la rééducation à partir de lundi."

Les Verts c'est les meilleurs, les autres c'est des branleurs ! Bon, dans la vraie vie ce n'est pas flagrant. Mais dans le monde virtuel de Second Life, c'est incontestable. Restant sur une impressionnante série de neuf victoires consécutives, l'ASSL Saint-Etienne domine le championnat : http://www.secondfootball.com/leagues/lffsl. On notera que Les Verts ont gagné le derby 10-9 et qu'ils ont atomisé Lille (18-1) et Lorient (16-3)... Plus belle la vie dans Second Life !

Ephémère doublure de Jérémie Janot en 2003, Carlos Kameni a été mis à l'amende par l'Espanyol de Barcelone pour être rentré trop tardivement de ses vacances de Noël. Selon le site officiel du club catalan, l'international camerounais a dû s'entraîner seul mercredi avant de payer une tournée générale à tous ses coéquipiers !

Hot d'Or 2009 de la meilleure actrice française, Katsuni prend position lors d'un entretien publié hier par So Foot : elle préfère le porno à Bergessio and co !

"Si tu cherches du suspens ou quelques palpitations, je te recommande un bon thriller ou la série 24. Par contre, si tu veux 10 minutes de plaisir express, le gonzo c’est court, c’est pas cher, c’est efficace... Bref, c’est quand même moins contraignant que de se taper un mauvais match de Saint-Étienne."

Comme nous vous l'indiquions dans un précédent potin (http://www.poteaux-carres.com/potin-B9720091213144701-Heureux-qui-communique.html), le Cap'Com 2009 s'est déroulé à Sainté début décembre.

"Ch'ti d'origine, orléanais de coeur et néo-stéphanois de raison" (dixit sa page Facebook), le Dir Com de la ville de Saint-Etienne Fabrice Van Borren est intervenu au sujet du sport comme vecteur de communication pour changer l'image d'une ville : http://www.dailymotion.com/video/xbgdgh_capcom-2009-itv-fabrice-van-borren_news. 

Avant de rejoindre les Eléphants de Côte d'Ivoire, Siaka Tiéné s'est confié à La Voix du Nord. Morceaux choisis.

"Avec la sélection, j'ai envie de remporter la CAN. C'est un objectif collectif. On sent tous qu'on en a la possibilité. Toutes les conditions sont réunies. Avec l'effectif qu'on a, on se dit que c'est maintenant ou jamais, pas dans deux ou quatre ans. La Coupe du Monde, on n'en parle pas encore. D'abord la CAN, qui servira de toute façon de préparation. Et puis pour la Coupe du Monde, on est tombé dans un très gros groupe (avec le Brésil, le Portugal et la Corée du Nord). Même la Corée, il ne faudra pas la prendre à la légère. Avec Valenciennes, on veut terminer dans les dix premiers. On verra comment la saison se passe. En sélection et avec VA, je vis la même chose, c'est la parfaite harmonie à tous les niveaux. Et sur un plan personnel, j'espère progresser pour pouvoir aller voir plus haut.

Avant d'entrer sur le terrain, je touche le sol de la main et je tape deux fois du pied droit et deux fois du gauche. Ça me permet d'avoir mes marques. Je le fais avant l'échauffement et avant le match. C'est un peu une superstition. Je le fais depuis deux ans.. C'est comme une prière, c'est bien de communiquer avec la pelouse. Avant de sortir du vestiaire, je fais une prière quand j'enfile mon maillot et mes chaussures.

Les joueurs disent que je suis une "fashion victim", moi, je ne le pense pas. Je m'habille en fonction du temps, dans mon style. C'est vrai que je fais attention. Je vais à Lille, Paris et aussi Lyon pour trouver ce que j'aime."

Dans le quotidien slovaque Pravda, Lubomir Moravcik se félicite du tirage au sort de la coupe du monde car il le juge favorable à la Slovaquie.

"Je pense que nous pouvons être très heureux. Nous avons un bon groupe. Bien sûr, l'Italie est le grand favori de notre groupe, mais c'est bien de tomber sur  la Nouvelle-Zélande. Même s'il ne faut pas sous-estimer cette équipe, je pense que la deuxième place qualificative se jouera entre le Paraguay et nous. On a vraiment une chance de passer, c'est super !"

Dans le journal écossais Daily Record, on apprend que Lubo a récemment quitté ses fonctions de sélectionneur des U17. Moravcik est passé des Verts aux greens et avoue un handicap de 29. Comme quoi Tiger Woods n'était pas encore obligé d'aller se rhabiller ! L'ancien meneur de jeu stéphanois a suggéré au Celtic Glasgow de mieux structurer sa cellule de recrutement et de prospecter davantage en France, en Slovaquie et en République Tchèque.  Lubo s'est déclaré (toujours) prêt à faire le scout d'Europe pour aider les Bhoys.