Lilian Compan raconte ses premières fois aujourd'hui sur le site officiel du MHSC. Une belle occasion d'évoquer l'influence de deux anciens Verts.

Sa prière idole : "C’était Michel Platini. J’ai peu de souvenir de la Coupe du Monde 1982 et mes premiers grands souvenirs c’est donc 84 et 86. A cette époque-là, il était le meilleur joueur français. Il brillait avec l’Équipe de France, avec la Juventus de Turin. J’avais des posters de lui dans ma chambre et j’ai même participé à deux reprises au Stage Platini à Saint-Cyprien, près de Perpignan. C’était vraiment sympa…"

Son premier mentor : "C’est Pierre Repellini, l’ancien footballeur qui a notamment joué à Saint-Étienne. Il nous a entraînés quand je jouais en Poussin aux PTT de Hyères. L’avoir comme entraîneur m’a permis de beaucoup progresser. C’était quand même un personnage et on était très content que quelqu’un d’aussi huppé nous entraîne. A cette époque, je me souviens que je jouais milieu de terrain, en position de numéro 10. Ce n’est qu’en Minimes 2^e année que je suis devenu attaquant."

Les autres premières fois de Lilian (béguin, tuture, mensonge, etc) sont à découvrir ici : http://www.mhscfoot.com/liste-saisons/saison-2009-2010/articles/les-premieres-fois-de-lilian-compan

Aimé à n'en savoir que dire ? Gageons au contraire que Jacquet saura trouver les mots le 9 avril prochain à Bordeaux pour fêter les dix ans du club des entreprises Portes du Médoc.

Selon le quotidien Sud Ouest, 75 demandeurs d'emploi de tous horizons suivront une conférence de l'ancien entraîneur des Girondins avant de le rejoindre à un buffet dînatoire où les horribles piquettes seront proscrites.

Profitant début 2007 du départ de l'esclave sur le Rocher, Gomis était sorti du banc pour faire une 2ème partie de saison du tonnerre.

Rivière marche sur ses traces. Après une première partie de saison compliquée, Rivière est sorti du banc lors de la 20ème journée à Grenoble. Comme Bafé il a saisi immédiatement l'occasion en claquant un joli pion.

Titulaire à 6 reprises en 2010 en championnat, il a marqué 5 fois devenant derrière Niang (8 buts) le 2ème buteur de L1 depuis la trève à égalité avec Erding et Jelen.

L'Italie a ouvert une enquête fédérale après les déclarations de son consul en Argentine, Giancarlo Cursio, qui a dénoncé des anomalies dans l'attribution de la nationalité italienne concernant un millier de dossiers, dont une quinzaine de footballeurs professionnels évoluant en Europe. Selon La Pravda de ce mardi, trois noms de joueurs évoluant en France figureraient sur cette liste : Diego Placente (Bordeaux), Augusto Fernandez et Gonzalo Bergessio. La Ligue a affirmé qu'elle n'était pour l'instant pas informée d'une quelconque enquête.

Au cours de la seconde période du match Toulouse-Marseille (1-1) diffusé dimanche soir sur Canal Plus, Grégoire Margotton a glissé qu'un bon joueur avait failli signer au TFC il y a deux mois. "Alain Casanova m'a demandé de ne pas dévoiler son nom mais je peux vous dire qu'il s'agit d'un attaquant qui ne jouait pas beaucoup et qui depuis est devenu titulaire et marque des buts."

Hors micro, Christophe Dugarry apprend l'identité du joueur. A peine une ou deux minutes plus tard, il commet un lapsus révélateur relevé par le site Allez le TFC : en voulant commenter une action toulousaine, il emploie le mot stéphanois. Ni une ni deux, Paganelli réagit et remercie Duga d'avoir involontairement révélé un indice décisif.

Paga a vu juste ! D'après nos informations, Olivier Sadran a proposé 2,5 M€ en janvier dernier pour s'attacher les services de Manu. Nanard et Roro ont été bien inspirés de décliner l'offre toulousaine...

Pablo Correa en conférence de presse après la nouvelle défaite à domicile de Nancy contre Boulogne (1-3) :

"Il faut arrêter de parler de malédiction à Picot et de me demander si j'ai des explications. Si j'avais des explications pour tout, je ne travaillerais pas à l'ASNL, j'aiderais la France à s'en sortir. Beaucoup d’équipes aimeraient être à notre place. Si vous voulez vraiment nous enterrer, on ne va plus à l’extérieur. Il n’y a pas deux championnats. Je suis désolé pour le public mais il regardera aussi notre match à Saint-Etienne à la télé, comme il a dû regarder celui de notre victoir à Nice."

Nouvelle controverse à Valladolid ! Hier soir, le Real Madrid a défoncé 4-1 la Pucelle chez elle grâce à un triplé de Higuain (quel nigaud, incapable de bien choisir ses matches ! )

Après la rencontre, les Madrilènes ont vivement critiqué l'attitude de Nivaldo, coupable d'avoir piétiné Ronaldo : https://www.youtube.com/watch?v=rBLKHNSbEME.

"Je lui ai marché dessus, mais je n’ai jamais voulu lui faire mal. Cristiano Ronaldo a été très provocateur sur le terrain" a expliqué l'ancien défenseur central stéphanois dans le quotidien sportif espagnol As.

Attention, danger ! Si Nancy a concédé ce week-end sa 8ème défaite à domicile de la saison, la bande à Pablo est l'équipe la plus performante hors de ses bases (6 succès, à Auxerre et Montpellier notamment). Dans L'Est Républicain, le psychologue du sport Jean-Cyrille Lecoq tente d'expliquer les deux visages de l'ASNL.

"Dans l'ouvrage « Psychologie sociale du sport » que j'ai adapté en français, on met en avant l'influence des supporters sur un groupe. Cela explique que Nancy soit plus à l'aise à l'extérieur qu'à domicile. Il y a une dynamique ancrée qui fait qu'à l'extérieur, on ne compte pas sur vous, donc vous jouez plus libéré, vous tentez des combinaisons que vous ne feriez pas à domicile. Ce phénomène en entraîne un autre que l'on appelle la réalisation prédictive. Consciemment et inconsciemment, les joueurs mettent en place les éléments qui vont les amener à être dans de bonnes ou de mauvaises dispositions. C'est comme pour l'horoscope que vous lisez le matin. Même si vous vous dites que vous n'en tiendrez pas compte, il va influencer votre comportement positivement ou négativement.

A Nancy, ce mécanisme s'exerce à deux niveaux. Avant un match à l'extérieur, les joueurs vont se mettre en situation de vérifier qu'ils sont bons à l'extérieur. A domicile, où ils sont très attendus, ils se conditionnent pour que ça soit difficile. Dans la façon de se préparer, ils sont déjà dans la difficulté sans s'en rendre compte. C'est également lié à la notion de croyances. L'humain va vérifier ces croyances-là. Tu me dis que je suis nul, je vais aller vérifier. Le phénomène est amplifié par les mauvais résultats.

On peut agir sur ce blocage. On appelle ça la dynamique de groupe. On le fait en opération commando, en général sur deux jours. Le premier jour, on définit les valeurs communes aux joueurs et aux entraîneurs en répondant à la question : qu'est-ce qui fait que j'ai envie de me faire plaisir et de tout donner ? Il faut s'assurer que les joueurs et le staff renvoient aux mêmes valeurs. Le deuxième jour, on passe à la mise en application. Il faut que ces valeurs se manifestent dans la vie du groupe au quotidien et à l'entraînement. Cela peut être dans les horaires, dans l'habillement, dans les exercices. La difficulté avec la psychologie, c'est qu'on est dans l'irréel. Il faut donc des actions concrètes. Ces dernières vont redynamiser le groupe et inverser la tendance dans laquelle l'équipe s'est enfermée.

Ce changement ne peut se faire qu'avec une personne extérieure. Une personne de l'intérieur va renforcer le phénomène. Le problème, c'est que le football est encore réticent aux interventions de ce type. Pourtant, les meilleurs clubs européens s'y sont mis. Au FC Séville, ils sont une quinzaine pour la préparation mentale. On n'atteint même pas ce chiffre pour l'ensemble du foot français. Cela vous situe le retard que nous avons..."

Stéphane Pédron évoque ses années vertes, Sang et Or lors d'un entretien publié aujourd'hui dans Nord-Eclair :

"J'ai eu la chance d'être contacté par un club que j'adorais, dont j'étais supporter depuis tout petit... Saint-Étienne remontait en L1. Et moi, j'étais comme un gamin, un grand gamin de 28 ans. Comme pas mal d'autres, je suis parti malgré moi suite à l'affaire des faux passeports. Le club a eu 10 points en moins, ce qui équivalait à la relégation. Et il fallait gérer les carrières personnelles. C'est dommage, je m'y voyais bien terminer ma carrière. Quand je suis arrivé à Lens, je n'étais pas perdu. Je n'ai pas regretté mon choix. La première saison, j'étais dans l'équipe-type, d'un point de vue individuel, cela a été ma meilleure année. J'ai été meilleur passeur du championnat ce qui est important pour moi qui pensait beaucoup au collectif. On a fait une super saison, même si cela s'est mal terminé." Satanés vilains...

L'homme qui fusilla Coupet en 1999 et en 2000 aborde également son rôle de recruteur chez les Merlus.

"J'aime ce que je fais. J'ai passé quelques diplômes d'entraîneur mais je me vois de moins en moins dans ce rôle. S'il avait fallu, je me serais reconverti ailleurs. Mais le foot, c'est ma vie. Christian aime bien s'entourer d'anciens joueurs du club. Il est responsable d'un peu tout ce qui a trait au sportif, ici. Nous sommes deux à être à plein temps, et deux autres personnes à mi-temps. Christophe et moi avons connu Christian en tant qu'entraîneur. Nous savons de quels joueurs il a besoin. Nous prenons en général des footballeurs qui ont une certaine intelligence du jeu. C'est vrai, nous avons eu beaucoup de réussite ces dernières années. Et c'est ce que nous devons rechercher : prendre des joueurs à petit prix pour les revendre plus cher. Comme tous les ans, nous allons nous faire piller. Mais je peux vous assurer que cette saison, nous allons pouvoir faire de bonnes choses au niveau du recrutement."

Le compte rendu du site d'Espnsoccernet est factuel : "Ilan, unmarked just eigth yards blazed his effort over the crossbar".

Pour la première fois depuis son arrivée au club, Ilan était titulaire samedi associé à Mido à la pointe de l'attaque de West Ham. Pour une première, Zola avait offet à notre ex-buteur un peu buté les honneurs de Stamford bridge.

A 0-0 face à Chelsea, il a eu une occase en or d'ouvrir le score, seul face aux cages sur une passe en retrait de Mido. Las, sa reprise s'envolait avec ses illusions dans les tribunes.

Remplacé à la 83è, Ilan n'aura donc pas marqué son 2nd but en Premier League. Battu 1-4, West Ham est désormais 16è et n'a plus que 3pts d'avance sur le premier relégable, avant d'aller à Arsenal ce samedi...

"Tombé amoureux" du club, Pape Diakhate évoque son avenir dans un entretien accordé à l'Equipe TV : http://video.lequipe.fr/video/iLyROoafvQVz.html.

Ça sent bon la levée d'option d'achat, non ?

Le répit aura duré quelques très courtes semaines : on pensait que le chat noir était allé trainer ailleurs.

Las, ce matin le Progrès évoque un claquage pour Perrin, mais également pour Sanogo et parle d'une absence de 5 semaines pour ce dernier. Pour Perrin, on peut imaginer que personne n'ose plus donner de délai...

Pascal Feindouno a marqué hier le second but de la victoire d'Al Nasr Riyad sur le terrain d'Al Fateh. C'est le troisième pion saoudien de notre ancien artiste guinéen.

Paulo Machado a marqué ce soir au Stadium le but égalisateur de Toulouse contre l'OM d'un tir splendide des 25 mètres en pleine lucarne (score final 1-1) : https://www.youtube.com/watch?v=3B_BPgX33o0.

.C'est le 6ème pion de la saison (le 4ème en L1) de l'ancien milieu de terrain stéphanois.

Surnommé par certains de ses anciens coéquipiers stéphanois "Mouss il loupe", Matt Moussilou a marqué hier contre Nancy à Marcel-Picot d'une somptueuse reprise de volée : http://videos.sapo.pt/SirM5K7JuROtRvu2PvkS.

L'attaquant boulonnais n'avait plus marqué depuis... le 6 mai 2007, date de son doublé avec les Verts contre Lille : http://www.dailymotion.com/video/x1wtqh_asse-losc-2-1-résumé_sport.

Le FC Metz a éliminé l'ASSE en huitième de finale de la coupe Gambardella cet après-midi. Yohan Garric a ouvert le score pour les Verts à la 25ème minute d'une belle frappe à ras de terre mais les Grenats ont égalisé à la 76ème sur pénalty suite à une main de Faouzi Ghoulam. Les Verts ont failli reprendre un avantage définitif en toute fin de match mais la barre transversale a repoussé la tentative de Bilel Sebahi.

La séance de tirs au but avait souri aux Stéphanois lors des 32èmes de finale à Istres. Les dieux du foot ont cette fois privilégié les joueurs à la croix de Lorraine. Le premier tir stéphanois (de Faouzi Ghoulam) a été arrêté par le portier messin. Si le quatrième frappeur lorrain a tiré au-dessus, Jessim Mahaya a raté le tir fatidique (il avait également manqué une grosse occasion de 2-0 en début de seconde période).

La compo de l'ASSE : Vachoux - Pellet, Cros, Néry, Ghoulam - Garric (Bencheickh, 6') Ben Khalifa, Nze M'Baba, Bulut (Sebahi, 65') - Saadi, Mahaya.

La réaction d'Abdel Bouhazama : "Cette élimination ne me laisse pas d'amertume mais on peut quand même avoir des regrets. Trop de garçons n'ont pas joué à leur meilleur niveau. On est tombé sur une équipe très solide, dure à manoeuvrer et beaucoup plus athlétique que la nôtre. On a quand même fait une bonne première mi-temps, récompensée par ce joli but de Garric. Je pensais qu'après l'ouverture du score, les garçons allaient se libérer petit à petit. Mais ça n'a pas été le cas. On a raté une énorme occasion de faire le break juste après la mi-temps. En deuxième mi-temps, on a un peu déjoué, on a trop subi la pression des Messins. La charnière centrale a fait un gros match mais on a eu plus de mal sur les côtés. On a manqué d'impact au milieu de terrain, on a perdu beaucoup d'énergie dans la récupération et devant on n'a pas réussi à se créer beaucoup de situations intéressantes. Il a manqué de la fluidité dans notre jeu, on a fait de mauvais choix, certains garçons ont manqué de lucidité. Je suis déçu car on n'a pas réussi à reproduire ce qui avait fait notre force le tour précédent à Monaco. Aujourd'hui il n'y avait pas la même qualité de jeu, la même solidarité, la même volonté de jouer ensemble. C'est toujours dur d'être éliminé aux tirs au but, c'est un peu la loterie."

Sorti sur blessure hier lors du derby, Loïc Perrin risque fort d'être indisponible plusieurs semaines. Ce matin, Galette a confié à notre envoyée spéciale Marielle que "c'est très grave" et qu'a priori sa blessure est du même ordre que les précédents problèmes musculaires qui handicapent le talentueux joueur stéphanois depuis trop longtemps. Il passera des examens médicaux demain.

C'est la dixième blessure de l'infortuné Loïc depuis quatre ans ! Un triste rappel s'impose :

- le 11 mars 2006, au Stade Vélodrome, l'incivil et écervelé Civelli le tacle sauvagement au bout d'un quart d'heure de jeu. Victime d'une entorse du genou gauche, Perrin est indisponible deux mois et ne réapparaît que quelques minutes lors de l'ultime match de la saison à Ajaccio.

- le 15 juillet 2006, lors d'un match de préparation contre Lens, Loïc se rompt les ligaments croisés antérieurs du genou droit. Éloigné des terrains pendant huit mois, il fait son grand retour à domicile contre Troyes le 17 mars 2007 (victoire 3-1)

- le 27 janvier 2008, il se claque aux adducteurs en plein derby à Geoffroy-Guichard et doit céder sa place à Guarin à la 54ème minute alors que les Verts mènent 1-0... Après trois semaines d'indisponibilité, Perrin rejoue contre Nancy et marque le premier but de ce match capital (victoire 4-0)

- le 16 août 2008, il déclare forfait pour le match de la 2ème journée contre Sochaux en raison de problèmes tendineux apparus à l'entraînement. Vite rétabli, il retrouve sa place le week-end suivant au Mans (défaite 1-0).

- le 1er novembre 2008, Loïc Perrin se blesse dans ce maudit Stade Vélodrome. S'il joue cette fois l'intégralité du match (défaite 3-1), il se blesse (déjà !) aux ischio-jambiers. Indisponible quatre semaines, il entre en jeu à Bruges le 27 novembre (1-1) avant de retrouver sa place de titulaire trois jours pus tard à Nancy (victoire 2-1)

- le 6 décembre 2008, il sort à la mi-temps du match contre Le Havre (victoire 2-0). Souffrant d'une grosse élongation à la cuisse, il lui faut six semaines pour être de nouveau opérationnel et retrouver son brassard de capitaine contre Le Mans (1-1) le 17 janvier. Il devra hélas le rendre une semaine plus tard en quittant prématurément la pelouse du Stade de la Route de Lorient...

- Sorti à la 55ème minute, le 24 janvier 2009, lors du 16ème de finale de coupe de France à Rennes, Loïc Perrin souffre d'une lésion musculaire aux ischio-jambiers. Indisponible plusieurs semaines, il ratera notamment le derby.

- De retour avec la CFA, le 22 mars 2009, il rentre à la mi-temps du match contre Agde en remplacement de Landrin, autre convalescent, inscrit le but égalisateur, et se blesse aussitôt. Verdict : nouvelle lésion, saison 2008-2009 terminée !

- Tout juste revenu de blessure après 90 minutes convaincantes à Monaco (victoire 2-1 le 26 septembre 2009), Loïc se blesse à l'entraînement le 30 septembre 2009. Victime d’une nouvelle blessure musculaire derrière la cuisse, il ne retrouvera pas la compétition avant le 9 janvier 2010 (victoire 4-1 en coupe de France contre Lorient).

- 13 mars 2010, 78ème minute : Loïc Perrin sort du terrain en grimaçant et se tenant la cuisse alors que les Verts mènent 1-0 à Gerland. La minute suivante, les vilains égalisent...

Jérémie Janot a arrêté 76,8 % des tirs cadrés depuis le début de la saison de L1. Seuls Lloris (79,1 %) et Audard (78,9%) ont fait mieux selon le classement établi par Opta (leader européen des statistiques sportives) et relayé par France Football.

L'équipe réserve de l'ASSE s'est imposée 1-0 hier soir sur le terrain de Beaune.

Opposée à une équipe abusant du jeu long, les Verts ont concrétisé leur domination en première mi-temps à la demi-heure de jeu. Lancé en profondeur par Clément Jouve, Quentin Lendresse a eu l'adresse de glisser le ballon sous le ventre du portier beaunois.

Après une première moitié de seconde période équilibrée et soporifique, les Stéphanois ont nettement pris l'ascendant en fin de match. A défaut d'avoir su convertir leurs quatre occasions, ils ont contenu sans trembler les rares assauts adverses.

La compo : Coulibaly - Balp, Lanseur, Bayal, Paye - Sagna, Mansaly, Draoui, Dos Reis - Lendresse, Jouve.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je suis satisfait de l'état d'esprit de l'équipe. Notre dernier déplacement à Vénissieux m'était resté en travers de la gorge. Cette fois-ci, chacun a mis la main à la pâte. On a vu une équipe soudée et convaincante dans l'engagement. Beaune a essayé de nous mettre en danger en envoyant des grands ballons dans la boîte mais la défense a bien tenu le choc. Compte tenu des nombreuses situations favorables qu'on a eues devant leur but, on aurait dû l'emporter plus largement et se mettre à l'abri."

Marek Heinz (Kapfenberg) a été expulsé hier à la dernière minute de son match contre le Red Bull de Salzbourg. Averti en début de seconde période, l'ancien milieu de terrain stéphanois a vu rouge après avoir contrôlé le ballon du bras. Battu 1-0 sur le terrain du leader, l'international tchèque reste scotché à l'avant-dernière place du championnat autrichien.

Ayant récolté un carton jaune hier chez les vilains, Gonzalo Bergessio ratera le quart de finale de coupe de France contre Lens. L'attaquant argentin avait encore deux biscotes non périmées à son passif (reçues à Auxerre et contre Montpellier).

Les Verts ont tenu tête  aux vilains hier soir à Gerbeland. Manu Rivière a ouvert le score d'une tête plongeante à la 39ème minute : https://www.youtube.com/watch?v=_-1snCXrGZw. Lisandro a égalisé de la tête à la 79ème : https://www.youtube.com/watch?v=jHPfJZe_7AU.

Les U17 de l'ASSE ont battu leurs homologues cannois 3-0 cet après-midi à l'Etrat grâce à un remarquable triplé de David Douline. Comme Michel Platini contre la Yougoslavie dans le Chaudron lors de l'Euro 1984 (https://www.youtube.com/watch?v=bxVfjCnRNtY), le jeune et prometteur milieu défensif des Verts a marqué du droit (30'), du gauche (50') et de la tête (70', sur un corner de Mohamed Maouche).

La compo de l'ASSE : Beccu - Nyemeck, Djeridi, Chapuis, Peillon (Chergui, 70') - Milla (Jacq, 60'), Bouillon, Douline, Maouche - Argaud (Ouammou, 65'), Van Eetvelde.

La réaction de Romain Revelli : "Sans faire un match exceptionnel, on a bien fait le boulot et la victoire me semble méritée. J'ai senti que mon équipe était un peu fatiguée et que la défaite concédée à Istres le week-end dernier avait entraîné une légère perte de confiance. La répétition des matches n'est pas évidente. Notre première mi-temps a été moyenne, on a mieux joué en seconde période. C'était important de renouer de suite avec le succès pour rester au contact des premiers."

Victorieux 1-0 hier soir à Brest lors de la 28ème jrnée de Ligue 2, Carl Medjani tacle Damien Comolli dans un entretien publié aujourd'hui sur le site de So Foot.

"Le fameux procès de Saint-Etienne. A l’époque, la loi forçait les stagiaires à signer un contrat pro avec leur club formateur. Ceux qui ne voulaient pas, ils devaient partir à l’étranger et y rester trois ans. Au bout d’une saison à Liverpool, j’ai demandé à me faire prêter à Lorient et Saint-Etienne a saisi le tribunal. C’est Damien Comolli qui s’était offusqué. Le mec, pendant des années, il était à Arsenal, à piller la France entière et là, il se plaint. Il voulait surtout se mettre le public dans la poche. Mais bon, c’est de l’histoire ancienne."

Auteurs d'un match assez médiocre, les U15 de l'ASSE ont battu le GF38 4 buts à 1.

Opposés à de nombreux joueurs isérois "surclassés" (nés en 1996 et 1997), les protégés de Philippe Guillemet ont plié le match dès le premier quart d'heure grâce à un doublé d'Adrien Valente (3', 15') et à un pion de Dylan Saint-Louis (5'). Le GF38 a réduit le score à la 19ème minute. Approximatifs en seconde période, les Verts ont néanmoins corsé l'addition à la 50ème (but de Zakarya Mezoudji).

La compo de l'ASSE : Guendouz - N'Goma, Contrino, Belkorchia, Madjidi - Saint-Louis, Lhermet, Vandamme, Kayaci - Mezoudji, Valente. Sont entrés en jeu : Masclet, Font, Ozer.

Jeune papa, Damien Perquis (Sochaux) s'est confié à L'Est Républicain avant d'affontrer le PSG ce soir au Parc :

"Les Parisiens veulent réenclencher une série de victoires. Il ne faut pas oublier qu'à l'aller, ils s'étaient déjà relancés chez nous en nous fracassant la tête. Mais c'est peut-être à notre tour de nous venger... Il y a des points à prendre. On va voir si mentalement on est prêt à jouer les places plus haut."

Si Casque d'or remet ça : https://www.youtube.com/watch?v=A4v02C98kuE, tous les espoirs sochaliens sont permis.

Eurosport a publié hier quelques statistiques qui ne demandent qu'à être contredites ce soir...

* 19 – Lyon est invaincu lors de ses 19 derniers derbies face à St Etienne en Ligue 1 (11 victoires et 8 nuls).

* 100% - Lyon a remporté tous ses matches à Gerland en 2010 : 3 succès en L1, 1 en Ligue des Champions et 1 en Coupe de la Ligue.

* Lyon est la seule équipe invaincue en L1 en 2010, engrangeant 6 victoires et 2 nuls.

* N’ayant encaissé aucun but lors des 5 dernières journées, l’OL est à 90 minutes d’égaler son propre record en L1 : 6 matches consécutifs sans encaisser de but lors de la saison 2004/05.

* Les Verts n’ont gardé leurs cages inviolées qu’une seule fois lors de leurs 33 derniers matches de L1 hors de leurs bases (1-0 à Nancy, 7 novembre 2009). Ils se sont d’ailleurs inclinés lors de leurs 3 derniers déplacements en championnat (à Auxerre, Bordeaux et Valenciennes).

Vainqueur de l'Aegan Cup avec les Bleus en janvier dernier, le défenseur central de l'ASSE Kurt Zouma fait partie des joueurs retenus en équipe de France des moins de 16 ans pour le tournoi de Montaigu.

Les Français joueront leur premier match de poule contre le Bénin le 31 mars à 18h00 avant de défier les Emirats Arabes Unis et le Portugal. L'Angleterre, le Japon, l'Ukraine et le Gabon constituent la seconde poule.

Jérémie Janot, Loïc Perrin, Mouhamadou Dabo et Blaise Matuidi parlent du derby aujourd'hui dans France Football.

Jérémie Janot : "Lyon, c'est une belle machine qui a su gravir les échelons et remporter des titres. Mais, sur le plan affectif, c'est l'ennemi. ASSE-OL, c'est la rivalité pure et dure. Je ne peux donc pas aimer Lyon. Pourtant, même si j'ai fait des déclarations virulentes par le pasé pour lancer des piques, je reste aujourd'hui très mesuré par rapport à ce qui se déroule dans d'autres stades. Ce sont deux clochers distincts, d'accord, mais ce n'est pas une guerre de tranchées ! A Gerland, il ne faudra en tout cas pas compter sur leurs difficultés éventuelles, mais sur nos propres forces. Ça va tourner en notre faveur un jour ou l'autre ! Il faut aussi qu'on s'inspire d'eux, de leur machine, en vue de se qualifier tous les ans pour la Ligue des champions."

Loïc Perrin : "Lyon, c'est l'ennemi numéro un. Le rival. Même si ce n'est pas la guerre, le derby reste un match très spécial, la première date qu'on regarde quand est publié le calendrier. Ce qui me fait mal au coeur, ce n'est pas que l'OL soit en Ligue des champions, c'est que, nous, nous n'y sommes pas ! Sur un match, tout est possible. Ce n'est pas toujours le favori qui gagne. On a confiance en notre équipe et on n'a rien à perdre. Ce serait déjà bien de ne pas perdre. Mais l'emporter, pourquoi pas ? D'autres l'ont fait à Gerland cette saison."

Mouhamadou Dabo : "Quand on entre au club, on nous inculque que ce derby est un match particulier. On s'en imprègne parce que toute la ville vit pour ce moment. Ce sont des valeurs que l'on doit respecter lorsque l'on porte le maillot vert. Je suis toujours optimiste car un optimiste voit dans chaque difficulté une opportunité... Notre chance, c'est que Lyon joue dans un même registre que Montpellier, Valenciennes et Lille, nos trois derniers adversaires. Nous allons donc prendre tout ce qui a été bon lors de ces matches, tout emmagasiner et aller à Lyon pour réussir quelque chose de bien."

Blaise Matuidi : "Lyon c'est des titres de champion, c'est Jean-Michel Aulas, c'est une grande équipe. Et en plus, pour nous Stéphanois, il y a la notion de derby. C'est le plus grand derby du championnat de France. Ce sont des matches qui sont magnifiques à jouer. Nous avons notre chance à jouer, parce qu'un derby, ça reste toujours un match particulier où tout y est possible. Même s'ils ont affronté Madrid trois jours avant, il ne faut pas se cacher la vérité : ils restent les favoris. Ils ont de grands joueurs, ils jouent devant leur public..."