L'Europe est finie pour Jipé

14/12 17:05

Notre meilleur joueur de la saison passée Jean Philippe Krasso, avec ses 17 buts et 12 passes décisives sur les 35 matchs de championnat disputés, en fin de contrat avec les Verts en juin dernier, avait choisi l’Etoile Rouge de Belgrade comme nouvelle destination.

Pour justifier ce choix surprenant pour certains, l’international Ivoirien avait déclaré son envie de découvrir l’Europe et de disputer la prestigieuse Ligue des Champions avec le club serbe.

L’aventure européenne s’est arrêtée brutalement hier pour Jipé. Le meilleur joueur de Ligue 2 du mois d’août 2022 est resté sur le banc pour la réception de Manchester City.

En finissant 4ème de son groupe, derrière les Youngs Boys de Berne, le RB Leipzig et Manchester City, le Red Star Serbe ne sera pas reversé en Ligue Europa et voit sa saison européenne s’achever.

Pour Jean-Philippe Krasso, le bilan est mitigé avec la participation à 4 rencontres de LDC, pour une seule passe décisive. A lui maintenant de performer dans le championnat serbe, où il en est à 7 buts marqués et 2 offrandes en 14 rencontres, pour espérer retrouver la saison prochaine les soirées européennes.

Une chance au tirage pour la Gambar'

14/12 14:21

Les U18 de Patrick Moreau, après avoir collé une fessée à Nivolet (6-0) au premier tour, auront droit à un 2ème déplacement plutôt (jerémy) clément en 1/32è de finale de la Coupe Gambardella.

Ils iront en effet sur le terrain de la Jeune entente toulousaine le dimanche 14 janvier.

Au tour précédent, les Toulousains ont sorti l'équipe de Narbonne (3-0). Ils sont en championnat 4èmes de leur poule de Régionale 1 (5 victoires - 2 défaites).

 

Inoubliable pour Kader

14/12 06:49

Ayant assisté à la récente défaite de Sainté contre Nîmes, Kader Ferhaoui s'est confié au Progrès. Extraits.

"Pour remonter ? Il faut un bon groupe, c’est le début de tout. Plus qu’un meneur d’hommes, il faut un collectif qui adhère au projet. Ce qui permet de passer les écueils avec sérénité et ne pas se disloquer. En 1998, ce n’était pas gagné d’avance pour nous. Il a d’abord fallu s’accrocher car les débuts n’avaient pas été optimums. Mais tous ensemble, nous avions la même vision, l’esprit de sacrifice pour l’autre et une rage de vaincre qui s’est affirmée au fil de la saison.

J'ai à la maison la photo où je suis sur le toit du tunnel de Geoffroy-Guichard, les bras « en V » devant la tribune présidentielle et une foule immense sur la pelouse. Cette photo me procure encore des frissons, cela figure comme un moment inoubliable. On a vécu une saison intense qui a soudé les mecs. C’est gravé en nous et le plaisir est sans cesse renouvelé lorsque l’on se recroise."

Ibrahima n'en s'en sort pas (2)

13/12 13:31

Est-ce l'effet du changement de coach ou celui du hasard ? Chose rare, le club vient de communiquer sur la blessure d'un de ses joueurs, en l'occurrence Ibrahima Wadji.

Notre meilleur buteur en 2023 (9 buts entre février et mai) n'aura donc joué que 186 minutes cette saison puisqu'il est officiellement indisponible jusqu'à mi-janvier 2024. Sa demi-saison blanche ajoutée aux départs de Krasso et Nkounkou apparaît comme l'explication n°1 à notre première partie de saison délicate.

Le communiqué :

Suivi par le staff médical après son entorse à une cheville contractée lors du match Rodez-ASSE, Ibrahima Wadji a vu son retour à la compétition freiné par une lésion aux muscles ischio-jambiers de la cuisse gauche à la mi-septembre.

De retour à la compétition contre Laval, l’avant-centre a ensuite été victime d’une lésion aux muscles adducteurs de la cuisse droite à la fin du mois d’octobre.

Son indisponibilité avant un retour à la compétition est estimé à la mi-janvier. Celle-ci sera actualisée en fonction de l’évolution de sa cicatrisation.

Dogon voit du Sainté dans ce Bordeaux-là !

13/12 09:09

Ex-coach de nos U19, Jean-Luc Dogon a longtemps porté le maillot bordelais. Il s'est exprimé sur France Bleu Gironde au sujet des deux clubs qui s'affrontent samedi (15h) :

"La situation des Girondins me fait vraiment penser à la saison dernière de Saint-Etienne. On n’est pas encore sur Saint-Étienne, mais c’est exactement la même chose. C’est un mauvais départ, beaucoup d’ambitions, beaucoup d’attentes. Puis les résultats qui ne suivent pas, un peu moins de réussite, un changement d’entraîneur… Il y a plein de choses et c’est très compliqué. Saint-Etienne s’est sauvé l’année dernière parce qu’ils ont vraiment fait ce qu’il fallait au mercato d’hiver. J’espère que ça sera pareil pour les Girondins. Mais ça me fait penser à ça. Quand on est dans cette spirale-là, c’est assez compliqué de sortir de là. C’est là qu’on voit qu’il faut qu’il y ait un groupe vraiment soudé, vraiment avec le même objectif. Je ne suis pas dans le groupe, je ne sais pas vraiment comment il vit, mais j’espère que c’est ça et que ça les aidera aussi à sortir de là. S’ils n’ont pas ça, ça peut être catastrophique.

C’est toujours compliqué de voir des équipes comme ça. C’est vrai que ce sont des monuments mais il y en a d’autres qui sont passés par là bien avant. C’est vrai que pour les Girondins c’est un petit peu plus nouveau, c’est assez rare. Saint-Etienne a joué un peu plus souvent en Ligue 2. Après, ça a marqué certaines générations, qu’il y ait autant de monde ce n’est pas surprenant. Il me semble en plus que les supporters se connaissent bien et s’apprécient. J’ai déjà vu des matchs de réserve où il y avait même les Ultras de Saint-Etienne qui étaient venus voir la réserve. Ils s’entendent bien donc c’est super aussi. Ça reste une des grosses affiches de la Ligue 2. Ils ont marqué à différents moments le foot français donc c’est triste. Mais c’est arrivé à d’autres et j’espère que les deux clubs retrouveront l’élite le plus vite possible. J’espère qu’ils ne mourront jamais mais c’est compliqué. Ça peut être long. Quand on voit le Stade de Reims, ça a été hyper long. Ils ont retrouvé l’élite c’est top. Mais c’est compliqué, ils sont vraiment passés par des choses graves, même pour le club, des licenciements, des choses comme ça… Ça a été très, très long et j’espère que ces deux clubs-là ne vont pas vivre ça. Après, je lis la presse un petit peu comme tout le monde. Quand je vois que l’année dernière il a fallu rajouter 40 millions pour les Girondins, et que là ils sont mal classés, ça fait un petit peu flipper. Je pense que Saint-Etienne est un petit peu mieux géré là-dessus on va dire. Moi qui était encore là-bas, quand ils sont descendus en Ligue 2 il n’y a pas eu de licenciements, tout ce qu’on a pu voir aux Girondins. Je pense qu’ils étaient un peu plus prêts que Bordeaux, de ce côté-là. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans le football.

La fête au Matmut

13/12 07:31

Sud-Ouest souligne aujourd'hui que le Matmut Atlantique fera le plein ce samedi. Extraits.

"Une affiche entre deux noms prestigieux du football français, deux matchs pour le prix d’un, des animations de Noël sur le parvis du Matmut Atlantique : malgré la mauvaise dynamique des deux équipes (17e place pour les Bordelais, 5 revers consécutifs pour les Stéphanois), la rencontre de la 18e journée de Ligue 2 entre les Girondins et Saint-Etienne va garnir les tribunes ce samedi (15 heures). La barre des 34 000 billets vendus avait été dépassée ce mardi.

La rencontre de L2 sera suivie à 17 h 45 de la 11e journée de D1 Arkema, également entre Bordeaux et Saint-Etienne, avec le maintien en toile de fond.Il s’agira de la meilleure affluence de la saison pour le club bordelais, devant les 30 098 personnes de Bordeaux - Rodez le 28 octobre. La meilleure marque de l’exercice 2023-2024 en L2 (35 563 spectateurs pour Saint-Etienne - Paris FC) pourrait ainsi tomber. Avec 22 566 spectateurs, les Girondins possèdent déjà la meilleure affluence moyenne à domicile cette saison."

Ibrahima ne s'en sort pas

13/12 07:19

Comme le rapporte France Bleu, le numéro 25 de l'ASSE s'est encore blessé alors que son retour était espéré pour les deux derniers matches de l'année à Bordeaux et contre Bastia. "Ibrahima Wadji vient d'être victime d'une nouvelle rechute et d'une lésion musculaire. Sa seconde rechute de la saison après une blessure initiale à une cheville."

L'attaquant sénégalais n'a joué que 186 minutes cette saison. Alors qu'il avait disputé intégralement les deux premiers matches de la saison (perdus contre Grenoble et à Rodez), le natif de Bignona n'a fait qu'une courte apparition depuis (il avait remplacé Mathieu Cafaro à la 84e minute le 23 octobre lors du succès à Laval).

 

Wonder Romane

13/12 06:59

Supportrice de l'EAG, Romane Charles aime particulièrement les déplacements, au point qu’elle les a tous faits la saison dernière. Emerveillée par le Chaudron à l'instar des protégés de Stéphane Dumont, elle se confie dans la dernière guingampaise du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Un déplacement, c’est une ambiance différente qu’à domicile. J’adore ça, c’est plein de souvenirs. En rejoingant le Kop Rouge, j'ai rencontré comme une famille. Je connaissais certaines personnes, j'en ai rencontré d’autres qui sont devenus des amis. Partir au bout de la France avec des potes, c’est plutôt chouette !  Avec trois d'entre eux, j'ai réalisé le grand chelem la saison dernière : 21 déplacements,  27 000 km au compteur !

J’avais mis des congés payés de côté pour faire les déplacements en cas de match inopinés la semaine. Je me suis arrangée avec mon travail car on part très tôt le matin.  Les déplacements, ça permet de voyager et de voir des villes où je ne serai jamais allée. J'ai ramené des photos souvenirs de tous les stades où je me suis rendue pour encourager Guingamp. C’est à Geoffroy-Guichard que j'ai vu la meilleure ambiance."

 

 

L'Ange Vert rend hommage aux ultras

12/12 22:09

De passage dans la ville natale de Charles Abi pour dédicacer son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau s'est confié à cette occasion au site Clermont Infos 63. Extraits.

"J'ai encore pu constater que l'amour des Auvergnats pour l'ASSE ne se dément pas. Comme à Gerzat cet été, c'est dingue, il y avait beaucoup de monde. On a toujours eu beaucoup de supporters à Clermont et dans sa région. On est plus proches des Clermontois que des Lyonnais. J'aime bien le rugby aussi et il y a quelques années j'avais passé du temps avec Jean-Marc Lhermet pour visiter l'ASM. J'aime bien La Rochelle aussi. Je vais voir les matches. Et Clermont, cela remonte, mais à 16 ans, pour l'un de mes premiers matches en équipe réserve, j'avais joué à Montferrand. J'allais aussi voir des matches du Clermont Foot 63, c'est un bon club formateur et j'apprécie beaucoup Pascal Gastien qui est originaire de ma région. Et c'est un très bon entraîneur, il fait du bon travail.

Dans tous les clubs mais à l'ASSE plus particulièrement, on s'identifie à son club, de père en fils on se transmet cette passion. Sainté c'est le vrai club populaire par excellence. Je raconte tout ce que les supporters font pour leur club, les déplacements, c'est leur vie... Je parle aussi des mauvais supporters qui donnent une très mauvaise image du foot avec cette violence. Je n'ai pas voulu être dans le « c'était mieux avant » car dans les années 70 ou 80 il y a eu des incidents graves comme le drame du Heysel. Aujourd'hui c'est récurrent et c'est le fait d'une minorité. Les Ultras, j'en ai rencontré, ils font beaucoup pour leur club car ils s'identifient à leur club. Ce sont les garants du football populaire mais il y a aussi des brebis galeuses qui empêchent des milliers de gens de voir un match. Il faut être très sévère avec ceux-là."

 

Florent Perraud fan de Dall'Oglio

12/12 21:30

Ancien gardien de l'ASSE et actuel responsable commercial du DFCO, Florent Perraud se réjouit de l'arrivée à Sainté de son ancien entraîneur Olivier Dall'Oglio.

"J’ai bossé avec Olivier Dall'Oglio à Dijon, c’est un mec de valeurs. Quelqu’un de vraiment bien. Au DFCO, Cédric Varrault était capitaine, j’étais vice-capitaine donc j’avais un lien privilégié avec Olivier Dall’Oglio. J’étais en fin de carrière. Olivier, c’est un mec qui aime son groupe, qui aime ses joueurs. Je trouve que c’est un bon choix pour l’ASSE.

C’est un mec qui sait bien s’entourer aussi. C’est l’une de ses qualités. Greg Peres en est un bon exemple. Il sera son adjoint à Sainté. Il l’a été à Dijon, Brest et Montpellier. Greg c’est un Dijonnais de pure souche. Il a joué en National et a terminé en L2. C’est un ancien coéquipier, on a joué ensemble sous les ordres de Rudi Garcia au DCFO. Greg aussi, c’est un vrai bon mec. Il est très pointu, bosseur. Ils vont retrouver Benjamin Guy, déjà dans le staff de l’ASSE. Olivier va s’appuyer sur Greg et Benjamin. Ils se connaissent très bien, s’entendent très bien, ont bossé ensemble au DFCO, au Stade Brestois et au MHSC. Benjamin et Greg étaient au centre de formation du DFCO, Olivier était le directeur. Ils sont montés ensemble en pro. Pour moi on ne peut pas dissocier Dall’Oglio de son staff. Vraiment !

J’apprécie ce trio uni et aujourd'hui avec lequel j’étais aussi en lien dans en tant que responsable commercial du DFCO. C’est un staff qui apporte des contre-discussions, des contre-arguments au coach. Bien sûr c’est Olivier qui tranche au final en tant qu’entraîneur principal mais c’est quelqu’un d’ouvert et qui accepte qu’on le contredise. Ils ne sont pas tous d’accord mais ça crée débat, ça amène des questions et derrière il y a une solution qui émerge. Olivier ne prend pas ses décisions tout seul dans son coin, il laisse vraiment son staff s’exprimer librement, argumenter, débattre. Moi je trouve ça intéressant comme mode de fonctionnement.

Olivier, c’est quelqu’un qui aime le jeu, qui aime prendre des risques dans le jeu. C’est quelqu’un qui préfère gagner en marquant un but de plus que l’adversaire, quitte à en encaisser un pu deux. On l’a vu en Ligue 1, quand on jouait le maintien. On a vu des 4-1, des 4-2, des 3-2… Il y avait beaucoup de buts, beaucoup de spectacle. Olivier essayait aussi au niveau psychologique de lever les freins que tu avais individuellement. Il fait beaucoup travailler sur ça. En essayant de te dire « non, non, vas-y, trompe-toi, fais, tente ! » Vraiment, sur le travail individuel, c’est quelqu’un de performant. Collectivement aussi, bien sûr.

Olivier je le connais très bien, c’est un super entraîneur et un super type. Je vois d’un très bon œil son arrivée à Sainté. Après, c’est toujours la même chose, seul l’avenir nous dira si c’était le bon choix. Avec les jeunes générations, est-ce qu’il faut plus un gueulard quand ça va bien, quand ça ne va pas bien ? Est-ce qu’il faut plus un mec qui essaie de t’analyser, de te comprendre et te faire travailler sur toi-même comme le fait Olivier Dall’Oglio ? Olivier n’est pas un gueulard, il a d’autres valeurs ajoutées, d’autres qualités qui le font performer.

Espérons que les Verts vont repartir sur une dynamique positive avec lui. Quand tu connais un tel trou d’air et que pendant ce temps-là les autres continuent d’avancer… A un moment donné il faudra faire mieux que les concurrents qui sont devant toi. Maintenant rien n’est joué. Mais si les équipes devant gardent le même rythme de croisière, on aura du mal à les rattraper. L'idéal bien sûr ce serait de renouer avec le succès dès samedi à Bordeaux et d'enchaîner à la maison contre Bastia histoire de passer de bonnes fêtes !"

ODO insiste sur le placement et l'état d'esprit

12/12 17:40

Présent après sa première séance d'entraînement en conférence de presse, accompagné de Loïc Perrin, ce midi, Olivier Dall'Oglio a donné quelques éléments sur ses axes de travail prioritaires, évoquant notamment le rôle de l'état d'esprit et répétant l'importance du placement, notamment défensif :

"C’est une fierté. Pour moi Saint-Etienne est un grand club. Quand un grand club comme Saint-Etienne s’intéresse à vous, vous avez une écoute très attentive. Il y a un défi, un challenge à relever, ce qui m’a attiré aussi. C’est un grand club, avec un stade mythique. J’y suis venu comme adversaire en tant que joueur et entraîneur. Il y avait toujours un frisson de venir à Geoffroy Guichard. Je me souviens de mon premier match avec Alès, j’avais l’impression que tout vibrait autour de moi. J’en garde des souvenirs énormes.

Saint-Etienne reste un très grand club avec un public énorme. Le retentissement est énorme quand il y a des victoires, c’est exceptionnel. Des fois ça peut être excessif quand il y a des défaites. Mais cette pression populaire, c’est ce que je viens chercher aussi. Quand je vois les chants jusqu’au bout des matchs, c’est extraordinaire. C’est ce que je disais aux joueurs, Il faut avoir un grand respect par rapport à ça. C’est une chance de pouvoir évoluer dans un club comme ça.

Aux joueurs, la première des choses est de leur dire qu’ils sont dans un grand club, il y a une grosse attente. Ils sont dans une ville qui vit au rythme du football. Je viens d’une petite ville minière. Je sais ce que sont les attentes. Je me retrouve dans ces valeurs-là. C’est surtout sur cet état d’esprit et ces valeurs-là que j’ai insisté. J’ai vu beaucoup de matchs. Je connais pratiquement tous les joueurs. Je vais mieux les connaître. Ce sont les jeunes que je vais certainement découvrir. La formation reste très importante à Saint-Etienne. C’est l’avenir du club. C’est un centre de formation de haut niveau. Je leur ai dit que j’avais un œil sur eux. Certains ont marqué des points contre Nîmes.

Il faut garder cette rigueur, cette intensité dans les courses, dans le mental aussi, ne pas lâcher. J’ai parfois vu un manque d’attention au niveau défensif. Ca peut aller très vite. Il faut que les joueurs prennent conscience de leurs qualités mais aussi de leur défauts. Deux matchs arrivent très rapidement.

On aura plus le temps de travailler sur le fond pendant les vacances.

J’ai mon propre style de jeu, j’ai mes idées. Il faut y aller progressivement. Dans un premier temps on va s’atteler à retrouver de la confiance défensivement. Par la concentration, par un certain placement. Offensivement il y aura aussi un travail à faire, de la profondeur sur ce que j’ai vu. Il faudra faire passer les messages, mais progressivement. Je vais mettre ma patte progressivement.

Je prends en route une équipe qui est encore bien placée. Qui est sur une mauvaise série. C’est à la fois mental, du travail sur le terrain. On se doit de faire des résultats. La montée est possible. Il nous faut une série. Ce sont les victoires qui nous feront avancer.

Il y a des joueurs qui sont de qualité. Je rends hommage à Laurent, il y a du travail qui a été fait. Je veux amener un peu plus de liant collectif. Je demande ce surplus aux joueurs. Parfois le joueur pense être au taquet, mais il a encore de la marge, c’est cette marge que je veux aller chercher. Il faut amener plus de solidarité dans le groupe, pour créer un vrai collectif. Il faut être exigeant avec les joueurs, je ne leur ferai pas de cadeau. Dans cette vie stéphanoise, la vie est exigeante. On est privilégiés. Il ne faut pas oublier les difficultés de la vie au quotidien.

Je suis un homme de terrain, j’aime le terrain. Quand on est entraineur professionnel, c’est 24h/24, j’avais l’impatience de retrouver le terrain.

On va travailler avec Loïc sur le recrutement, on prendra en compte les qualités de profondeur qu’on souhaite avoir. Il y aura certainement des joueurs qui vont arriver. La CAN fait partie de nos discussions."

 

Il a signé ODO

12/12 10:18

Le club a officialisé comme prévu ce matin l'arrivée d'Olivier Dall'Oglio pour un contrat de 6 mois avec une option d'un an supplémentaire.

Le nouveau coach semble conscient de l'urgence de la situation : "C'est un nouveau défi dans un club mythique. Il va falloir aller vite, mais je suis vraiment confiant. Je vais transmettre ma détermination à tout le groupe. Il va falloir être rigoureux, vigilant, avoir la concentration nécessaire. C'est sur ces aspects que je vais appuyer dans un premier temps."

 

Josuha fier de son petit frère

12/12 07:00

Sèchement éliminé de la Coupe d'Allemagne par le Herta Berlin (3-0) lors de sa seule titularisation cette saison, Josuha Guilavogui n'a pour l'instant joué qu'une grosse demi-heure avec Mayence, avant-dernier de Bundesliga. Mais sur le site de So Foot, l'ancien milieu de terrain stéphanois se réjouit de la trajectoire de son petit frère Morgan, attaquant du RC Lens et de l'équipe de Guinée.

"Morgan a eu une histoire un peu différente de la mienne. J’ai suivi le parcours « classique », alors que lui n’a pas été conservé par le centre de formation, a dû repasser par le football amateur. Pourtant, il joue aujourd’hui en Ligue des champions. C’est merveilleux ce qu’il lui arrive. J’espère qu’il pourra devenir un exemple pour d’autres : pour y arriver, il n’y a pas qu’un chemin prédéfini, tant qu’on continue à y croire et qu’on bosse, on peut réussir.

Avant de pouvoir l’aider, j’ai dû acquérir un certain statut dans mon club. Tu ne peux pas arriver quelque part et placer ton petit frère avant d’avoir prouvé quoi que ce soit. Moi, j’étais devenu un cadre de l’ASSE, j’étais en équipe de France, je savais que mon frère avait des qualités, donc je préférais qu’il vienne à Saint-Étienne plutôt qu’il parte ailleurs. Ce n’est pas vraiment du piston, parce qu’il faut tout de même avoir un certain niveau pour entrer dans un centre de formation, mais ça lui a certainement servi. Et même si ça n’a pas duré plus de quelques mois [la saison 2013-2014, Morgan a fait 4 apparitions avec les U17 stéphanois, ndp2] avant de revenir à Toulon, il faut croire qu’on a eu raison de croire en lui.

Tu peux t’inspirer de quelqu’un, mais ça ne veut pas dire que tu auras le même parcours. Moi, c’est Bafétimbi Gomis. On vient tous les deux de Toulon, et il m’a pris directement sous son aile à Saint-Étienne. Il a été une grande source d’inspiration, mais on n’a pas pour autant eu la même trajectoire ensuite. On prend des exemples, on pioche dans ce qui est bon, on fait en sorte de ne pas reproduire les erreurs qui ont pu être faites, et on se construit comme ça. Pour Morgan, c’est la même chose vis-à-vis de moi. Je pense l’avoir bien conseillé, mais tout le mérite lui revient.

Honnêtement, on a souhaité après son passage au Paris FC qu’il franchisse un cap et qu’il puisse tutoyer le plus haut niveau. Plusieurs clubs étaient intéressés, mais la proposition la plus concrète était celle de Lens. On lui a tous dit que le dauphin du championnat de France qui va retrouver l’Europe, ça ne se refuse pas, même s’il faut avoir un peu de courage pour faire un bond comme ça. Au début de l’année, ils ont eu un peu de mal à digérer les départs de Seko Fofana et Loïs Openda, deux joueurs qui étaient à leur prime. Mon frère est venu notamment pour remplacer Openda. Jusqu’à la fin du mercato et l’arrivée tardive d’Elye Wahi, il n’y avait pas d’autre numéro 9 dans l’effectif. Donc c’était compliqué à assumer pour lui, d’autant plus qu’il n’est pas un pur avant-centre. Même s’il est grand, costaud et bon de la tête, il aime aussi participer au jeu.

Pour Morgan, ça a été difficile au départ, mais il a fini par trouver son style de jeu. Surtout, son entraîneur a su le détecter et il le fait rentrer en tant qu’ailier dans son 3-4-3. Maintenant, dès qu’il entre, il montre des choses intéressantes. À Séville, il a une opportunité de la tête ; contre Eindhoven, avant de se prendre un rouge, il tape le poteau ; ça se rapproche. Et plus il aura du temps de jeu, plus il va emmagasiner de la confiance et apporter un plus à cette équipe. Il a le coffre, il va vite, il est bon techniquement, mais pour grandir, il doit prendre plus ses responsabilités dans son jeu. Morgan est un joueur décisif et il doit être plus souvent capable de tenter la frappe que de faire le décalage. Devenir plus égoïste, en quelque sorte. Ça va venir avec le temps.

Déjà, les Guinéens m’en avaient un peu voulu d’avoir choisi l’équipe de France. Je pensais qu’ils allaient se calmer avec son choix. Mais maintenant, on me dit : « Regarde, même ton petit frère a décidé de jouer pour la Guinée, tu aurais pu faire pareil ! » (Rires.) Mais je suis fier de lui, car il restera comme le premier à inscrire son nom dans le Syli national. Il a joué une CAN, alors que je n’ai jamais participé à un gros tournoi international, donc il coche des cases que je n’ai pas pu cocher.

Le fait de voir quelqu’un de sa famille, qui plus est son frère, jouer un match de haut niveau, ça décuple les émotions. Grâce à lui, je peux passer d’acteur à spectateur. Je suis à fond derrière lui et je découvre presque cette sensation aujourd’hui. Pour l’exemple, j’ai assisté au match de Lens au Parc des Princes. Lens perd 3-1 contre le PSG, mais Morgan marque son premier but. Dans la tribune, il y avait toute la famille, et la joie qu’il nous a donnée à ce moment, c’était exceptionnel ! 

Morgan nous rend tous fiers, et en premier lieu notre papa qui a toujours rêvé d’être footballeur professionnel. Aujourd’hui, ses deux fils le sont. Il vit son rêve à travers nous. Je l'émergence de Morgan comme une chance de voir notre nom perdurer. J’ai 15 ans de carrière pro, lui a aujourd’hui 25 ans, donc s’il joue encore pendant 10 ans, potentiellement, le nom Guilavogui aura été porté au haut niveau pendant près de 25 ans !"

Neyou pense encore à Puel

11/12 23:46

Canal Plus Sport a diffusé ce lundi un sympathique reportage de 7 minutes sur Yvan Neyou, leader de L2 espagnole avec Leganés et revenu récemment en sélection camerounaise après 22 mois d'absence.

Clin d'oeil sympathique et heureux présage en vue du match qui ouvrira la 18e journée de L2 au Matmut Atlantique ? La chaîne a choisi de montrer son but victorieux contre les Girondins il y a 3 ans (son unique pion sous le maillot vert en 49 matches dont 42 titularisations).

Dans la foulée, le milieu de terrain de 26 ans rappelle ce que lui a apporté Claude Puel.

"Le coach Puel, il m'a appris énormément de choses. Il m'a appris déjà à avoir un meilleur contrôle de mes émotions. Lui, il m'apprenanit à me mettre dans les bons espaces, à attendre que le ballon vienne à moi car j'étais bien placé. Il m'a toujours dit de travailler mon jeu long et quand je travaille aujourd'hui, je pense encore à lui. L'année dernière, quand j'étais dans ma période où je ne jouais pas beaucoup, il m'a appelé. Il m'a dit de ne pas lâcher, que j'avais déjà connu des moments comme ça."

Une consécration pour Delpech

11/12 23:11

Contrairement aux deux seuls arbitres de L2 plus âgés que lui (Mikaël Lesage et Olivier Thual ont arbitré les Verts respectivement 27 et 35 fois), Romain Delpech n'avait encore jamais été au sifflet pour un match de l'ASSE. Quelques jours avant ses 44 ans, ce prof d'EPS originaire de Perpignan aura cet honneur ce samedi à 15h00 au Matmut Atlantique. On aura noté qu'il a déjà dirigé deux matches des Girondins pour autant de succès : le premier (son unique match de L1) en 2011 sur le terrain de Brest (il avait remplacé au pied levé Philippe Kalt) et la saison passée en Coupe de France lors du derby contre le Stade Bordelais.

L'été dernier, il s'était confié au quotidien catalan L'Indépendant. Extraits.

"Je suis heureux de retrouver la Ligue 2 car je n'avais vraiment pas compris les raisons de ma rétrogradation. J'ai vécu cet épisode comme une injustice car je pense n'avoir fait qu'une erreur de main non sanctionnée sur un Sochaux-Paris FC. Je suis heureux de retrouver un championnat où j'ai déjà exercé pendant 4 saisons. Et puis il y a des grands clubs historiques comme Bordeaux, Saint-Etienne... Ce sera très excitant !

Avec l'âge, physiquement parfois ça grince un peu. Le secret, c'est ne jamais arrêter. Je m'astreins à 5 séances hebdomadaires : vélo, natation, course à pied... L'hygiène de vie est essentielle : le sommeil, l'hydratation. Je souhaite être le plus compétitif pour ma dernière saison. J'ai en effet décidé d'arrêter quand bien même je ne suis pas atteint par la limite d'âge. J'ai envie de passer plus de temps auprès des miens."

Les Vertes cueilleront des Violettes

11/12 22:06

Sorties de la zone de relégation à la faveur de leur victoire contre Guingamp, les Vertes tenteront samedi prochain de s'imposer chez la lanterne rouge Bordeaux (au Matmut Atlantique, juste après les garçons) pour bien finir l'année avant d'attaquer 2024 dans un mois par la réception de Reims (actuellement 4e).

Les protégées de Laurent Mortel enchaîneront 4 jours plus tard par un déplacement à Toulouse pour affronter en 16e de finale de Coupe de France les Violettes, premières de leur groupe en D3. Un tirage plus clément que pour l'EAG (qui ira à Fleury), Bordeaux (qui se rendra à Paris) et surtout du MHSC (qui se cognera les Gorgones en banlieue).

Quand ODO voyait les Verts monter

11/12 18:35

Avant d'être entraîneur, Olivier Dall'Oglio a été un footballeur pro à près de 400 matchs, avec 4 clubs : Alès, Strasbourg, Perpignan et Rennes. Si ses passages à Perpignan et Rennes furent brefs, il a laissé une plus belle trace à Strasbourg mais surtout à Alès (7 saisons au club !).

A l'époque le club des Cévennes était un pensionnaire solide de la d2, dans le groupe Sud. Ce qui a valu à notre futur coach de croiser le fer avec les Verts durant deux saisons ; en 84/85 et 85/86.

En 4 affrontements avec Sainté, le défenseur alésien ne s'est jamais imposé. Lors de la saison 85, après un nul 0-0 à l'aller, il en avait pris 3 au retour dans le Chaudron (doublé de Milla et but de Daniel) face à des Verts qui validaient ainsi leur 2ème place, qualificative pour les barrages.

La saison suivante (oui, déja à l'époque les barrages ne nous réussissaient pas...), face aux hommes de Kasperczak, ODO s'inclinait 1-3 à domicile à l'aller (buts de Daniel, Milla et Ribar)

Au retour, ils décrocha un bon nul 0-0. A l'issue de la saison, Alès finissait dauphin des Verts qui remontèrent en d1 (sans barrages bien sûr).

 

Anto harcelé

11/12 12:49

Sur le plateau du Canal Football Club, Frédéric Antonetti s'est dit hier victime de harcèlement.

"Les conditions ne sont pas réunies pour que je retourne à Saint-Étienne. C’est à dire que je ne travaillerai jamais avec monsieur Caïazzo, je dis monsieur mais j’aurais dû dire Caïazzo. J’ai été contacté par Saint-Étienne, pas plus tard qu’il y a trois jours. J’ai même été harcelé parfois. Je n’y retourne pas parce que les conditions ne sont pas réunies. Je crois beaucoup en Saint-Étienne, pour y avoir vécu pendant trois ans, c’est un potentiel énorme. Ça doit être bien géré… Le fait que le club ne trouve pas un acheteur crédible, c’est quelque chose que je ne comprends pas. Si j’avais de l’argent, j’irais. Pour l’avoir vécu de l’intérieur c’est exceptionnel."

Les bonnes notes de Dall'Oglio

11/12 12:12

Ecarté en décembre 2018 de son poste d'entraîneur de Dijon, Olivier Dall'Oglio avait rebondi à Brest 6 mois plus tard. Comme il l'avait expliqué en 2020 au site de supporter dijonnais www.ledijonshow.fr il avait profité de cette pause pour faire du tri dans ses notes. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur sa méthode :

"Quand on a un peu plus de temps comme ça, on peut commencer à faire le bilan. Voir ce qui était bien, moins bien, ce sur quoi je pouvais travailler... déjà sur moi-même, voir ce que je pouvais changer, là où je pouvais évoluer. J’avais pris pas mal de notes mais aussi gardé des articles, qui sortent un peu du contexte foot mais que j’essayais de remettre dans le contexte foot, pour voir comment je pouvais m’en servir.

Ça m’a notamment servi à l’arrivée à Brest, pour proposer un projet de jeu. C’était délicat car ils en avaient déjà un avec Jean-Marc Furlan, qui avait fonctionné. Heureusement, il ressemblait quand même au mien, sur l’aspect offensif en particulier, mais il fallait apporter plus de vigilance, d’agressivité et de coordination au niveau défensif avec le passage en Ligue 1. Donc je me suis servi de mes notes pour cet aspect tactique mais aussi pour le côté pédagogique, pour voir comment faire passer le message à un groupe qui était composé à 80% de joueurs qui avaient vécu la montée. L’idée ça a été de synthétiser ces notes pour en sortir quelque chose de simple, avec des principes de jeu clairs, que l’on a illustrés après notamment par la vidéo, en montrant des actions en match qui y correspondaient. Ces notes m’ont permis d’évoluer et, par ailleurs, je continue à avancer en lisant des bouquins, sur le foot mais aussi en dehors du foot, en ce moment sur les neurosciences ou, pendant le confinement, sur l’évolution des statistiques. C’est un sujet sur lequel on a pas mal travaillé avec mon staff. Ça prend un temps fou mais peut-être qu’in fine on arrivera à trouver deux ou trois données que l’on va pouvoir exploiter et donner aux joueurs. On brasse beaucoup d’informations et on essaie d’en extraire des choses qui vont venir enrichir le projet de jeu.

Après, si l’on veut que cela se serve, il faut d’une part beaucoup expliquer aux joueurs et, également, trouver des leaders qui vont relayer l’information. Car nous, même si nous sommes présents dans le vestiaire, ce qu’il s’y passe entre les joueurs, on ne le touche pas. Quand on a été joueur, on sait un peu comment ça fonctionne, il y a des hiérarchies entre les plus anciens, les plus capés, les plus extravertis etc. Il y a toute une carte sociologique dans un vestiaire, avec un fonctionnement qui lui est propre et qui n'inclut pas le staff. C’est pour cela qu’il faut trouver les leaders qui vont nous permettre de diffuser le message à l’intérieur du groupe. D’ailleurs, le fonctionnement du vestiaire, c’est très important. Parfois, des vestiaires sont tendus parce que si, dans les joueurs qui ne jouent pas, il y a des leaders, ils peuvent devenir des leaders négatifs et emmener du monde avec eux. En gros, un vestiaire c’est composé de leaders, certains positifs, d’autres, parfois, négatifs, et d’une très grosse partie de joueurs qui sont entre deux et qui vont pencher d’un côté ou de l’autre. C’est comme Star Wars ! Et si une majorité penche du côté obscur, là il y a du danger. Il faut être vigilant à ça, savoir qui fonctionne avec qui, qui influence qui, s’il ne faut pas séparer un tel d’un autre car il a un impact négatif... C’est une vie !"

  

Dall'Oglio s'était accroché avec Charbo et Larso

11/12 08:32

Sur le point de s'engager avec l'ASSE, l'ancien entraîneur brestois Olivier Dall'Oglio avait évoqué en juin 2021 dans Le Télégramme ses accrochages avec Charbo et Larso. Extraits.

"Certains n’étaient pas d’accord parce qu’ils jouaient un peu moins. Le problème de l’équipe, c’est qu’aucun leader ne s’est détaché. Derrière, certains en ont fait des tonnes, mais moi j’avais des rapports très cordiaux avec tout le monde. Sauf que des fois, tu t’accroches avec des joueurs parce qu’il y a ce besoin de les faire réagir. Après, on a dit, « c’est une cassure ». Mais quand j’ai des accrochages avec des joueurs et qu’on gagne derrière, personne ne me dit rien. Personne n’est venu me dire quelque chose par rapport à Gaëtan Charbonnier après le match à Saint-Étienne. Est-ce qu’il met deux buts à Saint-Étienne si je n’interviens pas un peu plus sèchement  à un moment donné ?

L’accrochage qu’il y a eu entre nous après la rencontre face à Nîmes dans le vestiaire, puis son forfait la semaine suivante contre Lens, pour une blessure au dos qui était en fait une sanction ? Oui, mais des accrochages il y en a régulièrement… C’est plus ou moins tendu. Il y a des choses que je ne laisse pas passer, et parfois ça peut être un petit manque de respect vis-à-vis de l’équipe. Quand on rentre, on se défonce, on écoute aussi ce que dit le staff, on n’en fait pas qu’à sa tête. Il y a un collectif et quand il est bafoué, j’interviens un peu plus fort. Ça peut ne pas plaire, mais ç’a permis à certains de réagir. Si le joueur ne joue pas pendant un moment, ce n’est pas pour autant qu’il ne rejouera pas derrière.

Gautier Larsonneur s’épanche trop dans les journaux, et il faut qu’il fasse attention. Est-ce qu’on aurait eu un Gautier Larsonneur aussi performant si on ne l’avait pas sorti, à un moment ? On l’a sorti, ça s’est fait très proprement et on lui a expliqué pourquoi, mais je pense que c’est un manque de maturité, il va apprendre. Je pense qu’on l’a plutôt aidé. Si j’avais été lui, j’aurais dit, « merci de m’avoir fait ça ». Il s’est remis en cause, a redoublé de travail et est revenu plus fort. Est-ce qu’on lui aurait rendu service si on avait laissé faire ? Car à un moment donné, il était moins performant voire limite, limite. On l’a juste remis sur les rails. Je ne lui en veux pas, mais c’est maladroit de sa part."

Et pendant ce temps-là, Mahdi Camara...

11/12 07:37

Alors que son club formateur n'en finit plus de subir des défaites, l'ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara continue de s'illustrer avec le Stade Brestois, surprenant 5e de Ligue 1 après 15 journées (entre le LOSC de Rémy Cabella et l'OM de Jordan Veretout et Pierre-Emerick Aubameyang, derrière le trio de tête QSG-Nice-Monaco).

Comme le soulignent les médias bretons, le milieu de terrain de 25 ans a contribué au succès des Finistériens sur le terrain des Messins. "Une nouvelle fois consistant, il a fait parler sa puissance joué en percussion pour user le bloc adverse" souligne Le Télégramme. "Toujours aussi tonique, il a apporté un peu de percussion" abonde Ouest-France.

Feurs à l'honneur

11/12 07:19

Si Sainté s'est fait tristement éliminer à la maison par des Crocodiles relégables en National, un club ligérien jouera les 32èmes de finale de la Coupe de France. Grâce à Benjamin Aulagnier (photo) buteur (sur l'ouverture du score) puis passeur (sur le 3e but de son équipe), l'US Feurs de Jordan Halaïmia (capitaine) a gagné 3-0 sur le terrain de Hauts Lyonnais.

Les anciens Verts Axel Kacou, Mathis Mezaber, Lionel Mazamba, Medhi Zerguine, Sami Messili figuraient également dans le groupe forezien retenu par Fatsah Amghar, supporter des Verts qui s'était fait connaître en allant jusqu'en demi-finale avec Rumilly-Vallières (en 2021) et en servant de sparring-partner aux Verts avant leur finale contre le QSG (en 2020).

Aubame est en plein boom !

10/12 23:04

Lors du poiscaillico qui clôturait la 15e journée de L1, les sardines ont battu les Merlus 4-2 grâce à un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang. L'ancien attaquant stéphanois, qui avait marqué contre Lorient dans le Chaudron son seul triplé sous le maillot vert, a réalisé ce soir un doublé à la forezienne 42e minute sur une passe décisive de Jordan Veretout. Lors des 4 derniers matches de l'OM, PEA a claqué 7 pions et délivré 3 passes décisives.

U16 : Lucas Mical forte tête !

10/12 21:55

Les U16 de Kevin De Jesus après deux défaites à Villefranche (2-1) et, à domicile, contre les Lyonnais de La Duchère (0-2), recevaient, cet après-midi, à l'Etrat, d'autres Lyonnais, à savoir le bon club formateur du FC Lyon. Histoire de partir en vacances sur une bonne note, ils se sont logiquement imposés sur le score de 3 à 2 et terminent les matchs aller à la 3ème place, à 4 points du leader Saint Priest. 

Kevin De Jesus alignait une équipe rajeunie en intégrant trois U15, Raphaël et Samuel Fuleki ainsi que Melvin Bijot. Les Verts, un peu timorés, encaissaient un but dès la 2ème minute, sur une belle frappe d'un attaquant adverse.
Le match s'équilibrait et, à deux reprises, sur coup-franc, aux 33ème et 42ème minutes, Brandon Nativoha trouvait la tête de Lucas Mical (photo) et les Verts menaient donc 2-1 au repos. 
Dix minutes après la reprise, Melvin Bijot aggravait la marque après une belle combinaison avec Kaïs Zerga. L'on s'acheminait vers une victoire plutôt confortable lorsque le FC Lyon réduisait l'écart à la 87ème minute.

La composition : R.Fuleki - Ploton (Charros, 60ème), Mnemoi (Verhoeven, 60ème), Mical, Lengue Lenou (Eymard, 60ème) - Aït-Amer, Zerga, Poyet - S.Fuleki, Bijot, Nativoha.

La réaction de Kevin De Jesus : "C'était un match plutôt équilibré dans l'ensemble. Malgré l'ouverture du score par le FC Lyon, les jeunes se sont bien accrochés pour égaliser, prendre l'avantage et faire le break. J'aime bien cet état d'esprit : réagir après avoir été mené, préserver un résultat en fin de match." 

Larso a milité pour Dall'Oglio ?

10/12 21:35

Le Progrès rappelle qu'Olivier Dall'Oglio s'apprête à retrouver à Sainté des joueurs qu'il a eus sous ses ordres au Stade Brestois.

"À Montpellier, où il a été limogé en octobre 2022, certains lui reprocheraient un manque d’autorité. Il avait pourtant su en faire preuve à Brest… en écartant temporairement Gautier Larsonneur, l’actuel portier des Verts. Celui-ci a depuis largement passé l’éponge puisqu’il aurait poussé auprès de la direction de l’ASSE pour l’arrivée de son ancien coach.

Dall’Oglio retrouvera aussi Charbonnier, avec qui il a eu aussi des mots, mais également Benjamin Guy, le préparateur physique qui l’a suivi dans tous ses clubs. Une manière de gagner du temps sur la découverte de son vestiaire et du fonctionnement en interne, ce qui explique qu’il ne vient qu’accompagné de son adjoint Grégory Pérès, rencontré… à Dijon."

Dall'Oglio va succéder à Lolo (2)

10/12 21:17

La Pravda confirme qu'Olivier Dall'Oglio devrait s'engager demain avec l'ASSE. Extraits.

"Le Cévenol de 59 ans devrait, sauf coup de théâtre de dernière minute, revenir ce lundi à Saint-Étienne pour parapher un contrat de 6 mois assorti d'une année supplémentaire en option, en cas de remontée en Ligue 1. Son salaire devrait également se révéler supérieur aux 25 000 € bruts mensuels proposés lors de la première rencontre.

 

Les deux parties s'étant accordées quelques jours de réflexion après leur première rencontre jeudi, déjà à Saint-Étienne, les dirigeants des Verts en ont profité pour rencontrer Sabri Lamouchi, également libre. Ancien défenseur central des Verts (1996-1998 puis 2004-2007), où il a été formé, l'entraîneur des U19 du PSG Zoumana Camara a aussi discuté avec les dirigeants stéphanois ces derniers jours."

Gambardella: Des Verts top niveau se qualifient à Nivolet

10/12 21:08

Luan Gadegbeku premier buteur du jour.

Vous avez pu suivre l’évolution du score sur le compte twitter (X) du club, la génération U18 était opposée au FC Nivolet pour son entrée en compétition, ce dimanche, en Coupe Gambardella. Les jeunes Stéphanois n’ont laissé aucune chance au club de Régional 2 en l’emportant aisément 6 à 0.

Le ton du match est vite donné avec l’ouverture du score dès la 5ème minute, Luan Gadegbeku, qui avait retrouvé la compétition le week-end dernier avec les u17, après 2 mois d’absence, reprenait un centre suite au débordement de son coéquipier Prince N’Geleka. (Nivolet –ASSE 0-1. 5ème). Les Verts vont ensuite prendre le large en moins de six minutes, en scorant à 2 reprises par l’intermédiaire de l’attaquant international U16 Djylian N’Guessan. (Nivolet –ASSE 0-3. 33ème). Dominateurs et touchant une nouvelle fois la barre transversale, c’est sur cet avantage de 3 buts qu’est sifflée la pause.

Au retour des vestiaires, les coéquipiers du capitaine Ewan Hornech, vont très rapidement marquer un 4ème but par Prince N’Geleka. . (Nivolet –ASSE 0-4. 48ème).Les stéphanois maintiennent leur domination et sont récompensés de leurs efforts. Le milieu Maxence Tatuszka voit sa frappe lointaine tromper le gardien adverse (75ème), avant que Nadir El Jamali vienne inscrire son nom à la liste des buteurs du jour à la 88ème minute. (Nivolet –ASSE 0-6. Score final).

Avec cette qualification, les Verts restent en lice pour aller décrocher un 5ème titre dans cette compétition (dernière victoire en 2019). Ils connaitront jeudi leur adversaire pour les 32èmes de finale.

La composition : Delacroix – Ben Rahem (Prud'homme 46ème), N.Mouton, Boukadida, Hornech – Fernandes, Gadegbeku (Tatuszka 62ème), Depalle – El Jamali, N’Guessan (Lutin Zidee 58ème), N’Geleka (Perard 65ème).

Buteurs : Gadegbeku, N’Guessan (2), Tatuszka, N’Geleka, El Jamali.

U15 : the best contre Saint-Priest

10/12 21:03


Le gardien Lorick Vial retrouvait la cage stéphanoise

Les U15 de Jean-Philippe Primard ont terminé l'année en beauté : après leur défaite (2-3) contre Annecy à la mi-novembre, ils avaient à faire face à un calendrier délicat qu'ils ont parfaitement négocié : victoire à Grenoble (0-1), victoire lors du derby (2-0) et victoire, logique, aujourd'hui contre Saint Priest (2-1) à l'issue d'un match au cours duquel ils n'ont rien lâché et l'ont emporté à l'ultime minute.

Les Verts se voyaient, pour ce match, un peu diminués dans le secteur offensif puisque Melvin Bijot et Samuel Fuleki étaient allés prêter main forte aux U16 de Kevin De Jesus, victorieux du FC Lyon. Mais, à quelque chose malheur est bon, puisque ces absences donnent du temps de jeu à un effectif étoffé. Les San-Priods ne venaient pas en victime expiatoire : ils occupent la partie haute du classement et ont présenté une équipe rapide et athlétique. 

Les Verts ont réalisé une première mi-temps assez poussive. Certes, ils n'ont pas été inquiétés mais ils ont éprouvé des difficultés à mettre en place leur jeu offensif habituel.
Après le repos, ils repartaient pied au plancher et se créaient deux occasions en cinq minutes. Mais, contre le cours du jeu, ils encaissaient un but sur un centre au deuxième poteau suivi d'un cafouillage : le ballon revenait sur un San-Priod, à huit mètres du but, plein axe, qui plaçait une frappe victorieuse. (ASSE - Saint Priest : 0-1, 54ème).
Le doute n'avait pas le temps de gagner les Stéphanois qui ne tardaient pas à égaliser : Roméo Lebrun alertait Lorik Castro, côté droit, dans la profondeur. L'ailier stéphanois prenait de vitesse, comme souvent, son vis-à-vis et, dans un angle fermé, adressait un bon tir, au sol, au ras du 2ème poteau. (ASSE - Saint Priest : 1-1, 58ème).
Le match s'équilibrait ensuite et les occasions se faisaient plus rares. Alors que l'on s'acheminait vers un nul, les Verts allaient prendre l'avantage sur un penalty de Mahé Royet, à l'ultime minute, penalty accordé à Noam Guechir, échappé sur le côté gauche et fauché par le gardien adverse sorti, un peu inutilement, à sa rencontre. (ASSE - Saint Priest : 2-1, 80ème). Le score n'évoluait plus durant les quatre minutes de temps additionnel. Cette victoire permet aux Verts de rester dans la roue des vilains, le leader potentiel en attendant le résultat de l'Olympique de Valence à Clermont.
Quant aux U14 de Romain Marée, ils se sont inclinés contre Saint-Priest sur le score de 2 à 1.
Les jeunes Verts ont encore deux semaines d'entraînement, avant de goûter aux vacances. La reprise du championnat est fixée au 4 février à Bourg en Bresse, après deux matchs amicaux les week-ends des 21 et 28 janvier. 

La composition : Vial - Akil (Lengi, 40ème), Jolivet, Bagelli, Marliac (Akil, 60ème) - Thouilleux, Lebrun (N'Gindu,60ème), N'Gindu (Shabani Pont, 40ème) - Piskor (Guechir, 40ème), Royet, Castro (Piskor, 72ème) 

La réaction de Jean-Philippe Primard"Nous n'avons pas fait une bonne première mi-temps dans le jeu, même si défensivement nous n'avons pas été mis en danger. Nous avons eu du mal dans la maîtrise collective avec des difficultés à ressortir le ballon et à nous créer des occasions. Par contre, nous avons très bien démarré le second acte. Nous encaissons cependant un but , mais nous n'avons pas eu le temps de douter et avons égalisé dans la foulée. Jusqu'au bout, nous nous sommes battus et notre maîtrise a été récompensé en toute fin de match. Ce but concrétisait nos occasions de la deuxième période. Ce n'est pas la première fois que nous marquons en toute fin de match. J'ai une équipe qui ne lâche jamais, elle l'a encore prouvé cet après-midi."  

Perez valide l'arrivée de Dall'Oglio

10/12 19:47

Vivant désormais à Aix-en-Provence, Sébastien Perez, qui a collaboré deux ans et demi au DFCO en tant que directeur sportif aux côtés d'Olivier Dall'Oglio, nous a livré ses impressions sur l'imminente nomination du Cévenol au poste d'entraîneur des Verts.

"Je sais pourquoi vous m'appelez, Mourinho a signé à Sainté ! (rires) Plus sérieusement, c'est un super mec. En tant que lecteur de Poteaux Carrés, j'ai lu le sondage que vous avez fait récemment. Olivier n'arrivait pas en premier dans le vote des potonautes mais je trouve personnellement que c'est le bon choix. Quand on connaît tout ce qui fait la beauté de ce club, que ce soit au niveau de la formation, de la relation humaine, la mentalité, l'état d'esprit, je pense qu'Olivier est la bonne personne.

La formation, il sait faire. Il est issu de la formation. Il est passé par là. Il a cette fibre, a dirigé le centre de formation Nîmes pendant plusieurs années. Et au DFCO, quand on repris le club à la fin de l'ère Patrice Carteron, l'esprit était de repartir sur un projet basé sur la formation et la post-formation. Olivier était déjà avec la réserve, il n'y avait pas de centre de formation, on l'a construit. Olivier sait de quoi il parle en termes de formation et de post-formation.

L'ASSE a toujours atteint ses objectifs en s'appuyant des joueurs issus de la formation. Je ne dis pas qu'il faut aligner 11 joueurs issus de la formation stéphanoise mais la formation fait partie de l'ADN du club : former les joueurs, les développer et faire en sorte qu'à un moment donné ils puissent aller voir plus haut. Avec à la tête de l'équipe première une personne qui maîtrise cet aspect-là, ce n'est pas négligeable.

Dans sa quête de résultats, l'ASSE ne doit pas tourner le dos à sa formation selon moi. Olivier sait où il met les pieds, il vient d'abord sur un projet à court terme. Il va vite se mettre dans le bain pour faire en sorte que le club réagisse et se rapproche des objectifs fixés en début de saison.

Olivier aime le jeu et c'est quelqu'un qui est constamment dans l'échange. Pour moi c'est un gros point positif. Même si en dernier lieu il a le pouvoir décisionnaire, il est vraiment dans la concertation, dans l'échange, dans le partage. C'est un mec à taille humaine, ce n'est pas un mec avec un ego surdimensionné comme il en existe dans ce milieu.

Olivier, ce n'est pas le genre de gars qui va se mettre dans une tour d'ivoire, qui va t'installer une cloison entre les professionnels et les autres. Au contraire, il est dans le partage, dans l'analyse. C'est un entraîneur qui ne se la raconte pas, qui ne parade pas, qui est dans le travail, dans l'écoute avant la prise de décision.

Pour moi, le choix d'Olivier Dall'Oglio est logique, cohérent. Quand on connaît Sainté, l'ASSE, les valeurs stéphanoises, il coche toutes les cases. Après, seul l'avenir nous dira s'il va réussir. Je l'espère en tout cas car je suis toujours les Verts. Je suis de Saint-Cham', l'ASSE c'est le club de mes débuts. Une fois qu'on a été vert, quelque part on le reste à vie.

L'ASSE vit une saison curieuse. Deux défaites pour commencer, une belle et longue série avec pas mal de victoires, puis une série en cours de 5 défaites en championnat et une élimination prématurée en Coupe. On l'impression que le moindre grain de sable peut venir enrailler la machine. Mais voilà, le football est comme ça.

Je n'ai pas vu le match contre Nîmes mais j'ai vu le précédent mardi contre Guingamp. Pouah, tu sentais que les joueurs et le staff étaient complètement assommés ! Comme on boxeur qui prend une bonne droite et qui ne réagit plus. Cela ne veut pas dire qu'il abandonne mais il n'a plus de réaction. Mon sentiment, c'est que même quand ils gagnaient 1-0, il fallait peu de chose pour que çe replonge.

Le ressort était cassé, l'ASSE a choisi de changer d'entraîneur. La situation est en panne de résultats depuis un peu plus d'un mois mais il n'y a rien de fait. Je suis vraiment ce championnat de Ligue 2, je le trouve très indécis et haletant. T'as pas un ou deux clubs qui survolent le championnat. Les clubs font des séries. Rien n'est joué, que ce soit pour la montée ou pour la descente. Les Verts traversent une passe compliquée mais elle peut être suivie d'une belle série. C'est tout le mal que je souhaite aux Verts et à Olivier."

Dall'Oglio va succéder à Lolo

10/12 16:10

"C'est bien Olivier Dall'Oglio qui sera le successeur de Laurent Batlles. Il sera à l'Etrat ce lundi, accompagné de son adjoint Gregory Pères. Avec une première séance d'entraînement des l'après-midi" a indiqué cet après-midi Le Progrès. On souhaite à celui qui avait fait monter le DFCO dans l'elite d'en faire de même à l'ASSE !

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