Mis à l'honneur dans un documentaire qui sera diffusé par Arte le 15 juillet prochain, Rachid Mekloufi s'est confié au site Football Mag. Extraits.

"Au départ, on m’a contacté tout simplement, à propos de l’équipe du FLN (Front de libération nationale), et j’ai accepté naturellement. On ne m’a pas parlé de rebelles du foot. J’ai accepté de figurer dans ce documentaire parce que cette équipe a besoin que l’on sache vraiment qui elle était. C’est un moment très important de l’histoire de l’Algérie. Ce mouvement révolutionnaire a été reconnu par la suite, même par le président du gouvernement algérien en personne.

Mon départ au FLN ne s'est pas passé comme prévu. Je devais disputer un dernier match avec Saint-Etienne, contre Béziers, et partir ensuite. Mais je me blesse à la tête, je suis hospitalisé. Arribi, qui jouait à Lens, et Kermali, de Lyon, sont venus pour me chercher à l’hôpital. On est parti en voiture. Quand on arrive à la frontière, le groupe de l’Italie est déjà dehors et la presse a commencé à évoquer les fuites des joueurs. Le douanier, heureusement, n’a pas écouté la radio, sinon ils nous arrêtaient. J’étais au Bataillon de Joinville, un militaire, j’aurais été traité comme un déserteur. Ça s’est joué à rien.

Après 1962 et les accords d'Evian,  je suis retourné à Saint-Etienne, j’avais 25, 26 ans et ma carrière n’était pas encore finie bien sûr. Le président de l’ASSE était inquiet par rapport à moi, à ce que j’avais fait, il craignait la réaction du public. Pour mon premier match, alors que l’équipe était en D2, ils étaient 20 000 à Geoffroy-Guichard. A l’entrée des deux équipes, l’ambiance était glaciale. J’ai eu beaucoup de chance, sur le coup d’envoi, je fais deux trois slaloms et je marque, et là c’est l’ovation. Depuis ce jour-là, j’étais la coqueluche de Saint-Etienne."

Lors d'une conférence de presse relayée par la dernière édition du Progrès, Christophe Galtier a répondu hier à diverses questions sur le mercato. Extraits.

"On ne peut pas faire une saison avec le seul Loïc Perrin au poste de latéral droit. Sera-t-il en concurrence avec un jeune ou un joueur d’expérience ? Nous verrons ce qu’il est possible de réaliser. Nous devons aller chercher un latéral droit. Nous travaillons dans ce sens. Ce ne sera pas Romain Danzé. Rennes nous a demandé de cesser toutes discussions avec son joueur déclaré intransférable. On respecte cette décision. Je l’ai rencontré une fois pour parler de l’aspect sportif. Il y a eu des échanges avec les dirigeants pour évoquer les modalités de son contrat. La porte s’est refermée. Par contre, je tiens à préciser que je n’ai jamais entamé des discussions avec Daniel Wass comme j’ai pu le lire ici ou là. Marcos Ceara, c’est une piste parmi d’autres. Nous suivons deux autres joueurs. Paul Baysse est observé par beaucoup de clubs mais, après le départ de plusieurs cadres, je ne sais pas s’il possède un bon de sortie.

L’offre qui a été faite à Faouzi Ghoulam tient jusqu’au 9 juillet, date de sa reprise d’entraînement. Elle correspond à notre cahier des charges, représente une augmentation conséquente pour un joueur qui a fait une saison pleine. S’il ne l’accepte pas, il restera sous les modalités de son contrat actuel. Il lui reste deux ans de contrat. Je compte sur lui. Ce dossier, qui concerne un joueur formé au club, n’a que trop traîné. J'aimerais voir Bakary Sako poursuivre l’aventure avec nous. Il est en fin de contrat en juin prochain. Nous avons travaillé trois ans ensemble, s’il part cela va dans le sens de la logique économique du club. Si départ il y a, cela nous donnerait la possibilité de recruter un autre joueur.

Gelson et Paulao ne veulent pas revenir, nous ne sommes pas intéressés par leur retour, nous allons trouver un accord intelligent entre les trois parties. Concernant N’Daw et Bayal, des pistes existent mais il n’y a rien de précis. S’ils ne trouvent pas de clubs, nous procéderons au cas par cas. J’espère ne pas revivre la même situation que la saison dernière. Il se murmure que l’ASSE et le Sporting pourraient envisager un échange Gelson- Sinama Pongolle ? On ne me l’a pas murmuré (Rires).

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, Geoffrey Dernis motive son choix de rejoindre le Stade Brestois.

"C’est marrant, ça semble surprendre tout le monde (sourire). Je me suis engagé avec Brest car les dirigeants m’ont fait part de leur projet, notamment le centre de formation, d’entraînement qui arrive dans un an. Ça prouve que ce club essaye de grandir, de s’installer dans la durée en Ligue 1. Le football est aussi très populaire à Brest. Brest a un réel projet pour rester en Ligue 1 sur le long terme. Leur recrutement et le fait de garder des joueurs importants le montre bien.

Je suis venu deux jours sur place pour me faire une idée de Brest, ça m’a permis de m’imprégner de l’envie, de la culture de Brest. Ce n’est pas une histoire de climat car mes amis m’ont beaucoup chambré à ce sujet, mais une question de feeling, de plaisir de travailler ensemble et c’est ce qui est ressorti de la rencontre avec les dirigeants brestois. Quant au climat, ne vous inquiétez pas, je suis de Dunkerque."

Alors qu'Alain Geiger a préféré s'engager avec le club saoudien Al Ittifaq après son doublé avec l'ES Sétif, Alain Michel a décidé de prolonger son aventure en Algérie. Selon la dernière édition du quotidien El Watan, l'ancien entraîneur stéphanois a été reconduit pour une année à la JSMB Bejaïa avec des objectifs précis : aller à la phase de poules en Ligue des champions d’Afrique, décrocher une deuxième place au minimum en championnat et faire un parcours honorable en Coupe d’Algérie.

Consultant sur Infosport samedi dernier pour analyser le sinistre quart de finale de l’Euro entre la France et l’Espagne, Cartoche a reçu un inattendu message de soutien d'Aimé Jacquet. "Je tenais à féliciter Patrice pour sa belle saison avec Dijon, malgré toutes les difficultés qu’il a rencontrées" a lancé Mémé en direct alors qu'il était interviewé par téléphone sur la piteuse prestation des Bleus.

Patrice Carteron a récemment décliné une proposition de la Jeunesse Sportive de Kabylie, ancien club de Christian Sarramagna et Idriss Ech Chergui. "J’ai effectivement refusé une très belle offre de la JSK. Ce que je souhaite, c’est trouver un poste pour moi, mais aussi pour mon staff" a déclaré l'ancien capitaine des Verts au quotidien Le Bien Public.

Enthousiasmé par les chants des supporters irlandais entonnés alors que leur équipe était menée 4-0 par l'Espagne à Gdansk, l'adjoint au maire Andrezj Bojanovski rêve de revoir déferler une marée verte l'été prochain dans son stade. Lors d'une interview accordée avant-hier à la radio polonaise RMF FM et relayée par le site polonais Sport, il a émis le souhait d'organiser en juillet 2013 un tournoi auquel participeraient les huit grands clubs européens jouant en vert et blanc : le Celtic Glasgow, le Werder de Brême, le Sporting Lisbonne, le Panathinaikos, le Betis Seville, le Rapid de Vienne, le Lechia Gdansk (ville hôte)... et l'A.S. Saint-Etienne bien sûr !

28 joueurs de la région Rhône-Alpes nés en 1998 participent jusqu'au 28 juin au rassemblement interrégional des U14 Espoirs à Grandvillars (Territoire de Belfort).

Sans suprise, c'est l'ASSE (ex aequo avec le GF38) qui fournit le plus gros contingent avec quatre joueurs : Anthony Maisonnial (gardien), Max Fourgnaud (défenseur), Eliot Bon (milieu) et Anthony Vacheron. Seuls trois petits vilains font partie de cette liste, autant que le FC Annecy.

Après la très chaude piste Danzé pour remplacer Ebondo à droite de notre défense, le nom de Marcos Ceara revient avec insistance.

A 32 ans, le latéral droit du PSG vient de résilier à l'amiable son contrat après cinq saisons au club. Déja moins utilisé l'an dernier (17 titularisations, 24 matchs) il savait que les choses ne s'arrangeraient pas pour lui cette saison. Interrogé il y a quelques jours par le Parisien, il confiait sa tristesse  : "j'ai pris la décision douloureuse et difficile de partir (...) j'ai vécu cinq saisons merveilleuses à Paris. Et cette séparation est vraiment douloureuse, tant pour moi que pour ma famille. Je ne réalise pas encore que je ne jouerai plus jamais sous ce maillot. Quand je rentrerai de vacances et que je devrais dire au revoir, je risque de verser quelques larmes."

Si Le Progrès explique ce matin que Santos et Cruzeiro aimeraient le rapatrier, Ceara déclare que ce n'est pas son objectif premier : "ma priorité est de rester en France."

Le fait qu'il soit libre aidera son futur club à rapidement boucler l'affaire...

En fin de contrat avec Montpelllier, Geoffrey Dernis va s'engager pour deux ans avec le Stade Brestois comme l'a annoncé aujourd'hui le site officiel du club finistérien. "J’étais en contact avec Geoffrey depuis une quinzaine de jours. Il a pris l’habitude à chaque fois qu’il change de club de se rendre sur place avec son épouse pour prendre la température" explique le manager général du SB29. Passe-Partout a pu ainsi constater que le mercure est deux fois moins élevé à Brest qu'à Montpellier depuis le début de l'été !

Il fut un temps où on pariait sur les avions manqués par nos joueurs brésiliens.

Cette saison, à deux jours de la reprise de l'entrainement, on sait déja qu'on n'aura pas ce genre d'interrogations. En revanche, il ne devrait y avoir qu'un groupe très réduit après-demain à l'Etrat.

En effet entre les joueurs à la retraite (Batlles), les joueurs en fin de contrat non conservés (Sinama Pongolle, Andreu, Cros, Monsoreau, Ebondo), prêtés ou transférés (Ravet, Nery) et les internationaux (Ghoulam, Guilavogui, Aubameyang, Gradel, Nicolita), on ne devrait pas voir plus de 16 ou 17 joueurs sur la photo de la reprise.

Dans le désordre on peut imaginer que seront là : Ruffier, Coulibaly, Janot, Moulin, Zouma, Marchal, Mignot, Perrin, Brison, Alonso, Clément, Lemoine, Sako, Diomandé, Alexsic, Kitambala et Cohade.

Seule vraie incertitude : sera-t-il demandé aux indésirables et/ou aux instances de transfert (Gelson, Paulao, N'Daw, Sall) de passer par la case départ (sans toucher 20000 Francs) ?

Ce week-end se déroulait en Argentine la dernière journée du "Clausura" (championnat de clôture). D'un plat du pied droit, Augusto a donné la victoire à Velez Sarsfield sur le terrain du Racing Club. Grâce à son septième pion de la saison, l'ancien milieu de terrain stéphanois permet à son équipe de finir à la troisième place.

L'AC Arles Avignon est truffée d'anciens verts dans les bureaux : de Laurey l'entraîneur, à Bompard l'adjoint au maire d'Avignon en passant par le Nouz' conseiller du président.  Côté terrain aussi avec Christophe Landrin à qui il reste une année de contrat avec le club. Mais comme pour Jordan Galtier, ses jours semblent comptés.

Il a effet été demandé à l'un et l'autre qui ont très peu joué l'an dernier (13 matchs pour Landrin, 4 pour Galtier) de trouver un autre club. Pour Landrin, en arrêt maladie, on peut même se demander si la fin de carrière n'interviendra pas plus tôt que prévu, sachant qu'il fêtera ses 35 ans le 30 juin.

A bientôt 66 ans, Henryk Kasperczak ne compte pas prendre sa retraite. Dressant un premier bilan de l'Euro aujourd'hui dans Le Bien Public, l'ancien entraîneur stéphanois espère prendre la tête de la sélection polonaise. Extraits.

"L'Euro a vraiment beaucoup apporté à la Pologne. On a transformé le pays à plusieurs niveaux. Ce que la Pologne a réalisé en quatre ans, c’est énorme. Elle a gagné dix ans. L’accueil a été formidable, nous avons un chiffre d’un million de touristes pendant la période de l’Euro. Ce qui a été positif, c’est surtout l’ambiance créée dans le pays, dans les stades et dans les villes. On a des supporters vraiment extraordinaires même si la Pologne a été éliminée. Les stades sont magnifiques, les transports ne posent pas de problème et la sécurité est bien en place. Les gares et les aéroports ont aussi été modernisés.

La Pologne était dans un groupe où les équipes étaient prenables. Ne pas se qualifier pour les quarts de finale, c’est donc une déception pour les joueurs et tout le pays. On n’a d’ailleurs remporté aucun match et on a raté le dernier face aux Tchèques, on a très mal joué. Ici, on a même dit que l’équipe était plus formée pour ne pas perdre que pour gagner. Succéder à Franciszek Smuda au poste de sélectionneur, ça m’intéresse et je ne refuserai pas si on me le propose. Il y a une réunion à la fédération polonaise le 27 juin. On verra bien qui ils désigneront."

Sur le site de la Pravda, Bernard Caïazzo donne son avis sur l'Euro des Bleus.

"C'est comme un relais 4x100 mètres. On pensait l'image redorée après l'Ukraine, et le dernier coureur a fait tomber le bâton. Voilà, on y a cru, mais il y a eu ce couac contre la Suède qui a été le détonateur de tout. Ce match a tout remis en sens inverse. Ça a été le bal des ego. Certains joueurs se sont mis à ne plus défendre, à ne plus bouger, à vouloir jouer tout seul. M'Vila ne serre pas la main du sélectionneur ? Comment ne pas être choqué ? Dans nos clubs, on fait la chasse à ça. Les joueurs ne se rendent pas compte qu'il y a 10 millions de personnes qui les regardent. Sur le plan de l'image, on n'a pas gagné un pouce, mais c'est plus par bêtise que par manque de talents. Et ce n'est pas non plus une question de génération parce que des garçons comme Debuchy, Cabaye, Clichy ou Lloris n'ont rien à se reprocher.

A un moment donné, Aimé Jacquet avait écarté deux joueurs prodigieux : Eric Cantona et David Ginola. Vaut-il mieux prendre les 23 joueurs les plus talentueux ou ceux qui montrent une meilleure mentalité ? Si on n'accepte pas les règles de collectivité, que les médias te critiquent, il ne faut pas faire ce métier. Avant qu'il parte, Laurent Blanc m'avait dit un truc que je n'avais pas compris : qu'il n'avait pas de certitudes sur certains joueurs. Je pensais que c'était au niveau du sportif, aujourd'hui, je comprends mieux. Il voulait me dire qu'avec eux, ça pouvait partir en vrille sur n'importe quoi. Il y a des leçons à tirer sur la constitution du groupe. Quand tu insultes le football par des comportements individualistes, le football te le fait payer."

Venant de quitter la Loire pour le Maine-et-Loire, Yoric Ravet s'est confié hier dans Le Dauphiné Libéré. "Je suis prêté un an sans option d'achat. C'est un bon signe de la part des dirigeants stéphanois. Après mon passage à Saint-Étienne qui ne s’est pas révélé très bon, je mise beaucoup sur ce prêt. Je dois montrer de quoi je suis capable. Angers a une bonne équipe, avec un groupe qui n’a pas été profondément modifié. Leur jeu me convient bien et je dois revenir plus fort de cette saison."

Le potonaute Jolan42 nous propose de revivre la saison 2011-2012 dans un joli clip de 7 minutes.

Considéré par les anciens comme le meilleur joueur de l'histoire de l'ASSE, Rachid Mekloufi fait partie des cinq "Rebelles du football" mis à l'honneur dans le documentaire éponyme déjà disponible en DVD et programmé sur Arte le 15 juillet à 20h40. Comme il l'avait fait en 2007 sur notre site, l'ancien meneur de jeu stéphanois revient sur son engagement au FLN pour Atlas Info.

"Le FLN estimait que la guerre d’Algérie n’était pas connue par le peuple français. Pour la faire connaître, la meilleure solution trouvée était de faire partir les bons footballeurs algériens jouant en France. Et nous l’avons fait sans réfléchir : on nous appelait à apporter une pierre à la révolution algérienne. On a commencé à jouer ensemble. On a fait ce qu’on savait faire de mieux. C’était une grande équipe ! Si on avait pu faire une coupe du monde, on serait allé loin ! On avait la technique, le physique, la volonté et une cause politique. Quand je suis parti avec l’équipe du FLN, je n’avais rien dans la tête. Joueur professionnel, je ne pensais alors qu’à aller à la pêche, au cinéma, en boîte de nuit. Mais grâce à mes coéquipiers de l’équipe algérienne, qui étaient des anciens, j’ai appris à raisonner, à jouer, à faire des conférences ! C’était une autre approche de la vie."

Dans un entretien publié aujourd'hui par Footmercato, Albin Ebondo motive les raisons de son départ, déjà évoquées mercredi dans 20 Minutes. Extraits.

"Je pense qu’on était arrivé à un carrefour. De mon côté, il fallait que je parte. Et il fallait que le coach fasse les choses de son côté. la saison qui vient de s’écouler ne s’est pas vraiment bien terminée pour moi, dans le sens où j’ai été sur le banc sur les 7-8 derniers matches, sans avoir eu de discussions. La fin de saison m’a fait réfléchir, et m’a fait prendre conscience qu’il fallait que je parte, parce que ça ne pouvait pas continuer de cette manière.

Je n’ai pas eu d’explications de la part du coach quand il m’a mis sur le banc. Mais après, il faut avancer. Lorsqu’on s’est vu pour que je résilie, il m’a dit qu’il ne comptait pas sur moi en tant que titulaire l’année prochaine. À ce moment-là, tout était clair pour moi. je ne ressens aucune amertume. C’est un choix sportif, un choix du coach. Je le respecte, je n’ai pas de revendications particulières à avoir. Il a fait ce choix, il l’assume, pas de problèmes. Je l’accepte très bien. J’ai beaucoup joué cette saison, mis à part les derniers matches."

Joueur (1998-2000), entraîneur des moins de 15 ans de la génération Guilavogui-Rivière-Ghoulam-Néry (2005-2007) puis observateur (2007-2008) à l'ASSE, Patrick Revelles est revenu sur ses vertes années avant-hier  sur Tropiques FM. Interrogé par Michel Celsco, le meilleur buteur puis le meilleur passeur des années Nouzaret a révélé une info sur sa dernière année stéphanoise : "Quand j'étais observateur, j'avais signalé Olivier Giroud, qui jouait à Istres, et Tino Costa, qui jouait à Sète. On m'avait : "non, ce sont des joueurs de National." Maintenant, il y en a un qui joue en équipe de France et l'autre qui joue à Valence..." 

L'entretien de Patrick Revelles est à écouter ici.

Dans la Gazette de la Loire, on apprend que Maurice Vincent est depuis avant-hier en Pologne dans une double optique : d’une part resserrer les liens, notamment économiques et universitaires, entre Saint-Étienne et sa ville jumelle Katowice, et d’autre part préparer l’Euro 2016. A l’invitation de l'UEFA, le Président de Saint-Étienne Métropole participe à une visite des installations sportives de l’Euro 2012 à Varsovie, notamment le centre d’accréditation et la gestion des flux de spectateurs arrivant au stade.

Le transfert de Renaud Cohade à Sainté s'explique par un couac à l'OM selon La Provence d'hier.

"L’OM était tout proche d’enrôler sa première recrue, ces jours-ci. Renaud Cohade, en fin de contrat à Valenciennes, avait entamé des négociations avec les dirigeants olympiens. Les deux parties étaient parvenues à un accord sur un futur bail. L’OM avait seulement demandé au milieu de terrain de temporiser avant de concrétiser cette arrivée. Seulement voilà, en dépit du feu vert de la DNCG, le dixième de la Ligue 1 a signifié à l’ancien Strasbourgeois âgé de 27 ans qu’il devait encore patienter. Cohade, qui avait érigé l’OM en priorité, ne s’est jamais entretenu avec Didier Deschamps, le technicien n’ayant pas donné son aval à ce recrutement. Du coup, pisté par plusieurs écuries de Ligue 1 dont Lyon et l’AC Ajaccio, le joueur s’est engagé en faveur de Saint-Étienne pour trois ans. Qui s’est jeté sur l’occasion et a profité de l’apathie olympienne..."

De retour de vacances, Loris Nery a officiellement signé aujourd'hui son contrat de 4 ans avec Valenciennes. Interviewé à cette occasion, il a bien entendu expliqué les raisons de sa venue dans le Nord : "j'ai été convaincu par leur projet". Plus en détails, il confirme que les contacts ont été établis depuis un certain temps avec VA et qu'il n'a pas été insensible à cette cour assidue : "ils me suivent depuis longtemps et ils ne m'ont pas lâché même quand cela a mal tourné pour moi à Saint-Etienne. J'avais refusé de prolonger et j'ai été mis au placard. Ce transfert n'a pas pu se concrétiser lors du dernier mercato d'hiver mais VA est venu me voir évoluer jusqu'en CFA et le président m'a envoyé des messages".

De leur côté les Valenciennois, Daniel Sanchez en tête se réjouissent d'avoir saisi "cette belle opportunité" d'enrôler "un joueur d'avenir". L'avenir, justement dira si Galette et nos dirigeants ont bien fait de ne pas miser sur le petit Loris...

Pas encore de vente de joueurs à l'horizon, mais des sous vont quand même rentrer dans les caisses : Le Progrès rappelle en effet que l'ASSE va encaisser 2 fois 500 000 euros de bonus sur les transferts de Dimitri Payet et Blaise Matuidi, car leurs clubs respectifs se sont qualifiés pour la LDC. 1 millions d'€, ça fait quand même presque un salaire net "top player" hors prime, dans le cadre du fameux salary cap.

Comme de nombreuses autres personnalités du football,Dominique Rocheteau,  Michel Platini, et Jean-Michel Larqué ont assisté aux obsèques de Thierry Roland hier après-midi à Paris.

Dans la dernière édition du quotidien gratuit 20 Minutes, Pierre Dréossi évoque le cas de deux joueurs convoités par l'ASSE.

Romain Alessandrini. Cela fait maintenant plus de deux semaines que le gaucher clermontois doit s'engager avec le SRFC. « C'est en cours », nous a répété Pierre Dréossi jeudi, signe que l'accord entre les deux clubs tarde à se concrétiser. Concernant les potentielles recrues entendues ici et là (Hamouma, Hengbart, l'arrière gauche danois Poulsen), le dirigeant botte en touche. « Il n'y a pas grand-chose à dire au rayon des arrivées. »

Romain Danzé. L'un des dossiers les plus épineux du moment. Priorité de l'AS Saint-Étienne, qui cherche à en faire le successeur d'Albin Ebondo sur le côté droit de la défense, le Finistérien étudie toujours une offre « concrète » de prolongation, de la part de son actuel employeur. Qui s'est d'ailleurs montré assez ferme, par la voix du manager. « Romain sera Rennais l'année prochaine. Il n'y a aucune raison à ce qu'il puisse partir, puisque nous ne sommes intéressés par aucune offre. »

A nouveau titularisé à la pointe de l'attaque portugaise contre la République Tchèque, Helder Postiga a sans doute disputé ce soir son dernier match à l'Euro. Si le Portugal s'est hissé dans le dernier carré, l'ancien attaquant stéphanois, claqué à la cuisse droite, a été contraint de quitter le terrain sur une civière dès la 39ème minute de jeu.