Les U19 stéphanois ont offert un beau cadeau d'anniversaire à leur entraîneur Jean-Philippe Primard (51 ans aujourd'hui) : vainqueurs 2-1 contre les vilains à l'Etrat, ils ont vengé les filles et les U17.

Malmenés par les banlieusards en début de rencontre mais rassurés par les parades décisives de l'imposant Alexis Guendouz, les Verts ont ouvert le score à la 35ème minute sur un exploit d'Eliott Gattier qui a enchaîné un grand pont sur un premier défenseur, un dribble intérieur sur un second et une frappe croisée du gauche imparable au ras du poteau. Alexandre Assaf a inscrit le but du break cinq minutes plus tard, également sur un tir croisé du gauche à l'entrée de la surface.

Après la pause, les Verts n'ont pas réussi à convertir plusieurs occasions de 3-0. Dangereux mais moins dominateurs qu'en première période et réduits à dix à la 80ème, les vilains ont fini par réduire le score dans les arrêts de jeu sur un exploit personnel d'Aldo Kalulu, qui a éliminé trois joueurs côté droit avant de décocher un tir imparable dans le petit filet. 

La compo : Guendouz - Mendy (Boumali, 75'), Cabaton, Durieu, Kayaci - Suljic, Vandamme, Assaf - Gattier (Ez Zahouany, 87'), Malumandsoko (Lebon, 65'), Valente

Comme les U15 et les U17, les U19 passeront les vacances de la Toussaint en tête de leur championnat. Chapeau à tous les jeunes Verts !

La réaction de Jean-Philippe Primard : "On a eu un début de match difficile, les Lyonnais ont eu quelques occasions. Ensuite on a le mérite de faire la différence lors des dix dernières minutes de la première mi-temps. Ils ont eu la maîtrise du jeu en première mi-temps, au milieu notamment  on était mis en difficulté, mais on a été très incisifs sur nos contres. Avec Malumandsoko, Gattier et Valente, on a été dangereux à chaque fois dans la percussion et dans la profondeur. La seconde période a été plus équilibrée dans le jeu. On est bien sûr ravi d'avoir remporté ce derby."

Faciles puis fébriles, les Verts ont battu 3-2 leur bête noire Lorient grâce à des jolis buts de François Clerc, Benjamin Corgnet et Max-Alain Gradel, qui n'avait plus marqué à Geoffroy-Guichard en Ligue 1 depuis 18 mois (le 15 avril 2012 contre Brest). Renouant avec le succès après un mois de disette, l'ASSE récupère la 7ème place.

Le résumé vidéo : ASSE 3 - Lorient 2

Comme les U15, les U17 de l'ASSE ont mis un point d'honneur à conserver la tête avant la trêve du championnat liée aux vacances de la Toussaint. Sans surprise, les Verts n'ont fait qu'une bouchée de leurs modestes adversaires montferrandais, balayés 7-0.

Sur un coup franc de Victor Dutreive, Dylan Chambost a ouvert le score à la 12ème minute. De la tête, Rayan Souici a marqué le but du break dès la 16ème sur un centre d'Ilyès Rahmani. Une minute avant la pause, Dylan Chambost a tué le match grâce à une offrande de Sofien Hachani.

Une minute après la reprise, Rayan Souici a marqué de la tête sur un corner de Dylan Chambost, qui a permis à Victor Dutreive de claquer le cinquième pion à la 49ème minute. Sur un exploit individuel, l'international U16 Arnaud Nordin a marqué le sixième but à la 78ème minute avant d'adresser une passe décisive à Victor Dutreive à la 89ème.

La compo : Loubet - Barthélémy, Souici, Nadrani, Rahmani (Pétrot, 60') - Jencel, Chambost (Nordin, 55'), Hachani - Bon (Camara, 35'), Dutreive, Roussey.

La réaction de Lionel Vaillant (co-entraîneur avec Gilles Rodriguez) : "On est content, on voulait absolument virer en tête avant de partir en vacances. C'était important pour marquer les esprits. On a fait un match moyen contre un adversaire limité. Si le contenu n'a pas été terrible, on a retrouvé de l'efficacité offensive. Il faut retenir avant tout la victoire. Les garçons ont besoin de souffler, ça va leur faire du bien de se changer les idées avant de repartir plein d'énergie car on aura deux matches plus compliqués dès la reprise : on ira à Sochaux avant de recevoir Auxerre. Pour bien préparer ses échéances, on a programmé un match amical contre l'OM au Pouzin, près de Valence."

Pour la deuxième fois de la saison, Banel Nicolita s'est imposé 1-0 à Ajaccio hier soir. S'il avait remplacé Franck Tabanou à la mi-temps le 11 août dernier, il a cette fois joué l'intégralité de la rencontre à son poste de milieu offensif droit. Quatrième de Ligue 1 avec les Canaris, l'ancien numéro 25 de l'ASSE a déclaré à Digi Sport qu'il souhaitait retrouver la sélection roumaine pour jouer les barrages de la Coupe du monde. "On veut aller au Brésil, on va tout faire pour se qualifier. Si je suis performant en club, j'ai bon espoir de jouer les barrages. Le sélectionneur sait choisir les joueurs en forme. La Grèce semble accessible, ce serait un tirage intéressant qui nous donnerait le maximum de chances de passer."

Alors qu'elle restait sur une première et nette victoire 3-0 contre Auxerre, l'équipe réserve de l'ASSE s'est inclinée sur le même score en début de soirée sur le terrain d'Evian-Thonon-Gaillard lors de la 6ème journée de CFA2. Menés au bout de 90 secondes de jeu suite à un beau décalage ponctué d'une reprise de l'intérieur en pleine lucarne, les Verts ont encaissé sur un contre un deuxième pion à la 21ème minute. Les Hauts-Savoyards ont corsé l'addition à l'entame du dernier quart d'heure sur un nouveau contre.

La compo : Valette - Massimi, Karamoko, Dekoké, Nyemeck -  Nicaise (Vandamme, 76'), Milla, Bamba - Saint-Louis (Valente, 46'), Aouacheria, Spano. 

Les Verts rétrogradent à l'avant-dernière place du classement, avec deux points d'avance sur la lanterne rouge (Bourgoin-Jallieu).

La réaction de Thierry Oleksiak : "On ne méritait pas plus. On a été trop naïf en première mi-temps et insuffisant en seconde. Le scénario de la première période est un peu sévère : on prend un but d'entrée et on prend le deuxième sur un contre alors qu'on était bien revenu dans le match. Après on a souffert face au gros pressing adverse. En deuxième mi-temps on s'y est mal pris, on s'est précipité, on a joué long. On a rechuté, on a été en-dessous où niveau où on doit être et où on était depuis quelques temps. Je ne suis pas content du match qu'on a réalisé. On a été dominé notamment dans l'entrejeu. On est tombé sur une équipe très tonique qui a fait un bon match. Mais on doit faire preuve de plus de caractère, de plus de générosité. On manque d'impact physique dans ce genre de matches. On a un problème d'effectif en ce moment, notamment au milieu de terrain. Mais on ne va pas se retrancher derrière ça. On devrait montrer autre chose."

Comme l'attestent les chiffres de l'agence de statistiques sportives Opta, le relégable Lorient est complètement à l'ouest depuis le début de saison.

En effet, les Merlus n'ont remporté aucun de leurs 5 derniers matches de championnat. C'est leur pire série depuis septembre-novembre 2012 (7 rencontres sans succès). 

Le FC Lorient a perdu ses 7 derniers matches de championnat à l'extérieur. C'est à la fois la pire série de son histoire et la pire série en cours en L1. Le club breton est la seule équipe à ne pas avoir récolté le moindre point en déplacement cette saison.

Comptant seulement 7 points après 9 journées, la formation de Christian Gourcuff connait son pire démarrage depuis la saison 2008-2009 (6 points). Mais les Merlus avaient quand même terminé à la 10ème place... Gare au réveil de notre bête noire blessée !

Ancien gardien de l'ASNL et du PSG, Jean-Michel Moutier loue les qualités du portier stéphanois dans la Prvada du jour. "J'aime bien Stéphane Ruffier. On sent constamment chez lui la volonté de ne pas être battu. Il a une personnalité, un physique et il est constant."

S'il a gardé ses nombreux bolides, Aubame a révélé le 27 septembre dernier au quotidien Bild qu'il avait cédé son masque de Superman au musée de l'ASSE. On apprend aujourd'hui dans Le Progrès qu'Ivan Curkovic a fait don de sa Mercedes par amitié pour Philippe Gastal.

Titularisé comme Loris Néry par son nouveau coach, Anthony Le Tallec a profité d'un ballon relâché par Benoît Costil pour marquer ce soir son premier but de la saison. Mené 2-0, le VAFC a décroché un match nul qui lui permet de céder la lanterne rouge à Sochaux, qui recevra Monaco demain à 14h00. Devancée par Toulouse et Guingamp, l'ASSE, 9ème ce soir, devra battre Lorient pour récupérer sa 7ème place.

De la tête, Gonzalo Bergessio a marqué aujourd'hui son premier but de la saison lors de la 8ème journée de Série A sur le terrain de Cagliari. Mais malgré l'ouverture de Lavandina, Catane s'est incliné 2-1.

Les Vertes ont calé dans le Pas-de-Calais ce soir en match d'ouverture de la 7ème journée du championnat. Battues à cinq reprises depuis le début de saison, les Arrageoises se sont arrachées pour décrocher leur première victoire grâce à un pion claqué par Laurie Dacquigny à la 74ème minute.

Galette a divulgué un groupe sans surprise pour la réception de Lorient demain à 17h00. Comme annoncé, Loïc Perrin et Brandao font leur retour tandis que Romain Hamouma est suspendu pour abus de biscottes.

Les 18 pêcheurs de merlus : Ruffer Moulin - Clerc, Perrin, Sall, Zouma, Mignot, Ghoulam - Clément, Diomandé, Lemoine, Cohade, Corgnet - Tabanou, Mollo, Gradel, Sissoko, Brandao.

Buteur puis passeur décisif, Kevin Mirallas a été le principal artisan de la victoire (2-1) d'Everton contre les Tigers de Hull City cet après-midi lors de la 8ème journée de Premier League.

Buteur et auteur de jolis gestes techniques contre Stanraer le mois dernier en Coupe de la League, Abdellah Zoubir, titulaire, a tenu en échec le Celtic Glasgow aujourd'hui lors de la 10ème journée du championnat écossais.

Au cours d'un entretien paru hier dans le quotidien Edinburgh Evening News, le milieu offensif d'Hibernian a évoqué sa brève expérience stéphanoise de l'été 2012. "L'ASSE m'a proposé un contrat, mais les termes du contrat n'étaient pas acceptables" regrette l'ancien joueur du GF38. Pour rappel, la durée dudit contrat a été le point d'achoppement.

Grâce à un pion de la tête inscrit à la 89ème et permettant à Dijon d'égaliser, Cédric Varrault a mis son équipe sur la voie d'un formidable renversement de situation, Thil, dans la minute suivante offrant la victoire aux Dijonnais devant Troyes (2-1) pour le compte de la 11ème journée de Ligue 2. Dijon remonte à la 4ème place à égalité de points avec le Tours FC de Fouss Diawara, 2ème après sa victoire décrochée à la 93ème au CA Bastia. 

Jouant sa 17ème saison en pro, le capitaine stéphanois d'Evian-Thonon-Gaillard Olivier Sorlin (1m82) évoque ses vertes années dans la dernière édition de Libération.

"C'est forcément le jour où l'AS Saint-Etienne ne m'a pas gardé qui remonte à la surface. J'avais 16 ans, j'étais en formation là-bas et j'avais été capitaine de toutes les catégories d'âge. Je n'ai rien vu venir : huit jours plus tôt, on m'avait expliqué qu'on me gardait. Puis j'ai été convoqué avec ma mère. D'un coup, tu n'as plus de rêve : j'étais supporter du club depuis tout petit, j'allais voir tous les matches avec mon cousin... J'ai compris ensuite. Je n'avais pas encore fait ma croissance. Ils se disaient "il va pousser", mais au bout d'un moment... Le club récupérait aussi des joueurs venus des quatre coins de la France, l'un d'eux a dû prendre ma place. Quand je suis sorti du bureau du directeur du centre, des éducateurs m'ont promis de m'aider pour me trouver un point de chute.

J'ai eu un appel de François Eydieu, qui s'occupait des U17 nationaux à l'AS Montferrand : ils disputaient un championnat contre les équipes réserves de certains clubs pros, tu peux donc te faire repérer. Partir a quand même été dur. Ma soeur a pleuré. Une fois à Montferrand, j'étais tous les soirs à la cabine téléphonique : "Je veux rentrer", etc. Mes parents me répondaient que c'était à moi de savoir ce que je voulais et que si je rentrais à Sainté, il fallait que je sache que c'était un club de quartier qui m'attendait. Quand j'ai joué avec Montferrand contre l'ASSE, je n'ai pas pu m'empêcher de regarder ceux qui jouaient à mon poste. Et de me dire : "tiens, c'est peut-être à cause de lui que je suis à 200 bornes de chez moi".

J'avais un petit calepin où je notais tout : les matches, les buts... Quand je suis passé pro à Montpellier, je me souviens avoir inscrit la phrase suivante : "Voilà, tu n'es pas passé par le même chemin que tout le monde." Je pense souvent à ces débuts. Chez mes parents, ma chambre est exactement comme le jour où je suis parti. Mêmes posters, mêmes fanions... Intacte. Ma mère n'y touchera jamais."

L'ASSE sera bien représentée aujourd'hui à la 28ème Fête du Livre de Saint-Etienne. Au "Café les Verts", dans le Hall de l'Hôtel de Ville, vous pourrez rencontrer Philippe Gastal (de 14h00 à 15h00), Georges Bereta et Patrick Revelli (de 15h00 à 16h00) puis Roland Romeyer, Dominique Rocheteau et Jonathan Brison (de 16h00 à 17h00). A 17h30, dans la salle Aristide Briand de l'Hôtel de Ville, se tiendra une conférence "Le Phénomène Vert" en présence de Roro, l'Ange Vert, Philippe Gastal et Bernard Pivot.

Dans la dernière édition du Progrès, Galette déplore les lacunes mentales de son équipe. Extraits.

"J'ai identifié les carences de notre équipe mais cela restera confidentiel, si ce n’est le fait qu’on n’a pas su marquer dans le dernier quart d’heure et qu’on a pris onze buts dans les trente dernières minutes. Ça, je peux le dire parce que nos adversaires la savent tous. Et là, c’est un problème de mental, de caractère. Les retours de Brandao et Loïc Perrin sont importants car ce sont des leaders techniques et sur le plan mental.

(...)

On a pris deux buts par match alors que l’an dernier on savait gagner quand on marquait et montrer un autre visage que contre Monaco. Ce n’est pas un problème physique quand on démarre une rencontre au bout de 35 minutes de jeu. C’est important et je l’ai dit si certains n’en avaient pas conscience.  Contre Lorient, la seule solution sera de démarrer plan au plancher, d’avoir un engagement total et de mettre de côté l’aspect tactique."

Ayant brillé contre le Pays de Galles le mois dernier, les U17 stéphanois Anthony Maisonnial et Arnaud Nordin ont été de nouveau retenus en équipe de France U16 pour le Tournoi du Val-de-Marne. Dans le 94, nos deux 98 affronteront la Serbie (le 29 octobre à Vitry-sur-Seine), les Pays-Bas (le 31 octobre à Thiais) et la Belgique (le 2 novembre à Bonneuil-sur-Marne).

L'ancien Merlu Benjamin Corgnet s'est confié à l'AFP à quarante-huit heures de ses retrouvailles avec le FC Lorient. Extraits.

"Je n'ai pas joué très longtemps là-bas, une seule saison, et ce ne sera donc pas un match trop particulier. En réalité, ce sera un match comme les autres et l'important avant tout, ce sera de le gagner (...) Il est toujours mieux d'affronter cette équipe de Lorient aujourd'hui, alors qu'elle est en plein doute et pas seulement sur le terrain, mais également dans le club ce qui n'était pas le cas ces dernières années.
(...)
Je n'ai pas de revanche, mais j'ai envie de montrer que cela aurait pu mieux se passer, que les problèmes n'étaient pas que de mon côté, qu'il y avait aussi des choix et des choses de faites qui ne me correspondaient pas. Mais, je ne vis pas ma saison à Lorient comme un échec et je suis content d'avoir rebondi à Saint-Etienne derrière.
(...)
Avant ces derniers matches, nous avions globalement réussi un très bon début de saison. Et donc il ne faut pas tout remettre en cause. Nous restons juste sur trois ou quatre matches de moins bonne qualité et on va tout faire pour se relancer ce week-end. Les retours de Loïc Perrin et Brandao peuvent peut-être permettre de stabiliser un peu plus l'équipe."

Alors que les députés ont voté ce soir la nouvelle mouture de la taxe versée par les entreprises sur les rémunérations dépassant un million d'euros par an, Bernard Caïazzo a poursuivi ce matin sur RTL sa croisade médiatique contre cette mesure qui met en émoi le monde du football professionnel. Extraits.

"On a une réunion jeudi prochain. On a réuni les clubs parce que c'est la première fois en France qu'un gouvernement envisage de surtaxer des entreprises qui sont déjà en difficulté. Je rappelle que le football français a perdu 80 millions d'euros la saison dernière, qu'un grand nombre de clubs sont dans le rouge et que les quelques clubs qui sont à l'équilibre comme l'AS Saint-Etienne se verraient avec une taxe de 5% sur leur chiffre d'affaires en situation extrêmement difficile. Le club du Mans vient de disparaître. Donc, l'image de football privilégié, de football riche, elle appartient aux médias, quand il s'agit de parler de Zlatan, de transferts de joueurs au Real Madrid ou ailleurs. Mais ce n'est pas la réalité du football professionnel d'en bas.

La réalité, c'est que le football français est en extrême difficulté financière. Le président de la fédération française de football Noël Le Graët l'a dit, comment peut-on imaginer surtaxer des entreprises en difficulté ? Ce serait la première fois que ça arriverait en France ! Nous avons ramené l'ASSE à l'équilibre mais c'est un équilibre fragile. Nous avons dû vendre Josuha Guilavogui à l'Atletico Madrid pour y parvenir.  Les joueurs payent déjà 60% d'impôts sur ce qu'ils gagnent, avec les primes ils peuvent dépasser le million d'euros. Mais comme il vaut mieux gagner des matches donc il vaut mieux y avoir des primes, c'est évident qu'on aura une taxe à payer d'1,5 M€, une taxe qui nous mettra dans la difficulté. Pas au point de déposer le bilan mais nous sommes solidaires du LOSC par exemple qui a évoqué ce sujet-là. Nous sommes solidaires d'autres clubs.

Surtaxer une économie déficitaire, c'est un non-sens ! Ce qui me pousse et nous met en colère, c'est le refus de dialogue des pouvoirs publics. On a des arguments rationnels assez irréfutables. Nous ne sommes pas fous. On a le sentiment d'être acculés, on a le sentiment que nos supporters dans les stades bientôt ne pourront plus faire la fête. On nous met dans des situations de plus en plus d'avoir un football chloroformé. On se rend compte que depuis deux ans nous supportons des taxes et des charges d'Etat de plus en plus lourdes. Cette nouvelle taxe qui peut aller jusqu'à 5% du chiffre d'affaires est une taxe qui va mettre en péril un certain nombre de clubs.

Si le 2 novembre, jour symbolique, il ne faut pas jouer pour montrer que la direction dans laquelle nous allons c'est la même que celle du symbole du 2 novembre au niveau des clubs car il s'agit d'une question de survie de notre football, on verra ce que c'est qu'un week-end sans football en France ! Si c'est ça la décision de la majorité des clubs, on la suivra, a-t-il affirmé. Moi, je n'y suis pas très favorable parce que je pense qu'il faut essayer de dialoguer et de trouver des solutions avant. Mais sincèrement, à un moment donné, les présidents de club sont des gens responsables. S'ils en arrivent à cette extrémité, mettez-vous deux minutes à leur place, c'est qu'ils ont des bonnes raisons." 

C'est officiel : Perrin et Brandao seront dans le groupe dimanche, comme on pouvait s'en douter dès hier. L'apport évident de ces deux joueurs à l'équipe devient flagrant si l'on se fie aux chiffres :

- Cette saison, Perrin a été titularisé en L1 5 fois pour 4 victoires et 1 défaite (sa sortie au bout de 10 minutes contre Toulouse...) ; pour Brandao, c'est deux matches deux victoires.

- La saison dernière, si les Verts ont pris 1,66 points de moyenne par match, ils n'en prenaient que 1,25 lorsque Perrin n'était pas là, et 1 tout juste quand Brandao ne figurait pas dans le 11 de départ.

Habituellement calme, le FC Lorient vit un début de saison agité. Sur le terrain où il ne brille pas (pourvu que ça dure) et en coulisses où le départ précipité et non souhaité de Lemina à Marseille a généré de fortes tensions entre le président Fery et Christian Gourcuff.

Interviewé par Ouest France, le président rappelle les priorités du club, et rappelle à l'entraîneur qu'il reste un soldat du club. Il n'est pas interdit d'imaginer que le plus beau melon des bancs de touche de L1 soit en danger. Extraits : "La priorité est de préserver l’avenir du FC Lorient en Ligue 1. Le reste est accessoire. J’ai donc demandé à chacun de se remettre en question. J’ai rappelé que notre effectif est au moins aussi bon que celui de l’an dernier. J’ai dû dire aux joueurs qu’actuellement chacun se pensait meilleur que ce qu’il était réellement. Pas un seul n’est au top de sa carrière. C’était un échange assez fort mais quand on est dans le dur, il faut se dire les choses (...)

 
J’ai eu l’occasion depuis mon arrivée au club, il y a quatre ans et demi, de montrer la grande confiance que j’ai dans le technicien (ndp² Gourcuff) que je considère hors pair (...) Je connais l’homme, c’est quelqu’un d’écorché vif mais que j’apprécie. Je pense que tous les présidents de clubs n’auraient pas souhaité travailler dans un cadre de confiance comme je le propose aujourd’hui. Après, ses déclarations, notamment les dernières, bien après « l’affaire Lemina », ont été maladroites. Je lui ai dit. Au-delà du soldat Gourcuff, il y a l’entreprise FCL. C’est la seule priorité. L’intérêt général prédomine sur l’intérêt personnel (...).

 
Tout le monde doit faire face à ses responsabilités. Le président assume les équilibres du club, l’entraîneur assume les choix d’effectif, les joueurs assument les résultats sportifs. Le FC Lorient a sa place en Ligue 1 : on est huitième ou neuvième si on cumule les résultats sportifs des cinq dernières années, on a le onzième budget de L1. On n’est pas digne du rang qu’on occupe actuellement (...).

 
On sait qu’on a un calendrier difficile. On ne va pas juger sur un match ou deux. Ce qui importe, c’est l’état d’esprit affiché par les joueurs à l’entraînement. Christian les sent concernés, il n’y a pas de tricheurs dans cette équipe. Maintenant, on a besoin de concret. On a quatre matches qui arrivent : deux à l’extérieur contre des grandes équipes (Saint-Étienne et Paris), deux à domicile contre des équipes également concernées par le maintien (Sochaux et Reims). Il faudra qu’on aille chercher six à huit points sur ces quatre rencontres. Si on fait mieux, parfait. Si on fait moins bien, ce sera inquiétant."

Dans la dernière édition du Progrès, Kurt Zouma évoque sa découverte de l'équipe de France A avant de se projeter sur les prochaines échéances des Verts. Extraits.

"Ce n’est pas facile d’intégrer le groupe France, le fait de connaître quelques joueurs (Ruffier, Payet, Matuidi, Pogba, Matuidi) facilite les choses (...) A l'entraînement c’est plus rythmé, il y a de la qualité, beaucoup moins de déchets techniques. Il y a surtout énormément d’exigence dans tout ce qui est entrepris (...) C’est le haut niveau, les gars me parlaient, me recadraient. De mon côté, j’ai observé le positionnement, les relances. Voir un match international du banc c’est autre chose qu’à la télé Cette sélection montre que le club travaille bien, progresse. Avec Josuha Guilavogui, je suis le deuxième joueur issu de la formation qui rejoint les A en quelques mois. On espère que d’autres suivront cette voie.

(...)

Avec l'ASSE nous sommes septièmes, il ne faut pas dramatiser. Le coach a fait une réunion, nous avons beaucoup discuté entre joueurs. La trêve é été bénéfique dans la mesure où jusque-là nous avions enchaîné les matches. Il faut à nouveau prendre des points. Il faut jouer à fond contre Lorient, gagner, c’est sûr. Après, il sera temps de songer aux autres rendez-vous (...) Les bruits sur mon départ ? Je fais mes entraînements, mes matches, je ne gère pas ce qui se passe en dehors du terrain. Mon agent et mes parents s’en chargent. Je lis ou j’entends certaines choses, mes proches m’en parlent parfois. Moi, je me concentre uniquement sur le jeu. Mon souhait c’est de jouer ici encore un an, faire de bons matches et essayer de gagner un autre titre avec le club."

Sur le site du Figaro, Bernard Caïazzo a durci le ton aujourd'hui dans son combat contre la taxe à 75%. Extraits.

"Dans une semaine se tiendra une assemblée générale extraordinaire lors de laquelle nous, présidents, devront décider des mesures à prendre face à l'entêtement du gouvernement de nous coller cette taxe qui s'élève à 5% du chiffres d'affaires des clubs. Très clairement, certains clubs ne pourront pas payer cette taxe. Par exemple, les dirigeants de Lille nous ont dit qu'ils ne seraient pas en mesure de s'en acquitter et qu'ils devraient déposer le bilan (...) La situation financière de la grande majorité des clubs n'a jamais été aussi difficile. Donc les clubs s'interrogent. Quand la métallurgie ou le secteur automobile vont mal, on ne colle pas une taxe de 5% sur les chiffres d'affaires des entreprises concernées. C'est une aberration totale, un non-sens économique qui reviendra à tuer plusieurs clubs, purement et simplement.

Il y a un ras-le-bol complet des clubs français vis-à-vis d'un gouvernement qui, sous prétexte d'une promesse de campagne du candidat Hollande qui devait concerner les individus, va faire payer les sociétés. Car il faut bien comprendre que cette taxe, ce sont les clubs qui s'en acquitteront, pas les joueurs. Pour s'en rendre compte, il suffit de lire le compte rendu de la commission des finances de la semaine dernière. Vous avez des députés socialistes qui disent : «Si l'on peut payer des transferts de 100 millions d'euros, on peut bien payer une taxe de 5% sur son chiffre d'affaires.» Mais où avez-vous vu des transferts de 100 millions en France ? C'est d'une ignorance totale…

 J'ai eu une discussion avec Mme la Ministre à la mi-temps du match France-Finlande mardi. Elle m'a parlé de la spirale inflationniste des salaires. Je lui ai dit que c'était effectivement le cas au Paris SG et à Monaco, mais pas dans les autres clubs. Après, ce n'est pas de leur faute si on a créé une image totalement faussée. C'est comme si demain, vous partez en Albanie, que vous tombez sur un milliardaire et que vous en concluez que tous les Albanais sont milliardaires (...) La Ministre, elle fait de la communication car elle est très embêtée par cette situation. Elle se rend compte du non-sens de cette mesure. Si cette taxe s'appliquait à d'autres secteurs d'activité, je vais vous dire : vous auriez au bas mot 90% des entreprises françaises qui déposeraient le bilan.

Je ne pense pas que les dirigeants des clubs de football en France soient des fous ou des hurluberlus. Si nous en venons à cette décision de boycott, c'est simplement qu'il s'agit d'une question de vie ou de mort. Lorsque les gros sont malades, les petits meurent. Et puis quand je vois que M. Hollande se lave les mains du sujet, que M. Ayrault se lave les mains du sujet, que tout le monde semble s'en désintéresser… Nous n'avons pas d'autre issue. A partir du moment où certains ne comprennent pas que le football français n'est pas aussi riche qu'ils veulent bien le croire…"

Vous avez raté la récente intervention de Roro à l'antenne de Radio Alpes, "la radio des sommets" ? Poteaux carrés l'a retranscrite pour vous !

"Retourner au Stade de France, ce sera difficile. Avec la tournure que le football a pris, il y a aura maintenant deux championnats. Avec Paris et Monaco et leurs budgets énormes, on ne peut  briguer que l'Europa League. Il faut finir entre 3 et 7, c'est l'un de nos objectifs. Et puis il faut jouer les coupes à fond, mais y'a des grosses équipes en face. Sur un match tout est possible mais nous jouerons crânement la Coupe de la Ligue comme la Coupe de France.

Nous ne sommes pas sur le même pied d'égalité que Paris et Monaco. Maintenant, si je regarde au niveau sportif, je pense que ça tire le championnat vers le haut, je ne suis pas contre. Mais ce qui m'ennuie, c'est qu'il y a un peu une concurrence déloyale notamment avec Monaco qui n'a pas du tout les mêmes charges sociales, ça crée des différences que je réprouve. Mais je suis content qu'il y ait de grands joueurs dans le championnat de France.

Nous sommes entre le marteau et l'enclume : entre les supporters  - certains supporters, notamment les groupes ultras – et le Ministère de l'Intérieur - qui m'a convoqué à Paris – et la Ligue. Le gros souci, c'est l'utilisation des engins pyrotechniques puisque que c'est interdit par la loi républicaine. Automatiquement, la Ligue en fait son chemin de bataille (sic) et nous sanctionne financièrement, nous sanctionne par des huis clos, et pourrait nous sanctionner éventuellement par des retraits de points.  C'est ce que je crains actuellement car nous allons être convoqués prochainement par la commission de discipline et ça je réprouve complètement.

Y'a quand même la majorité des supporters qui sont contre que le club soit pénalisé, qui sont contre car ils risquent de ne pas pouvoir assister à une rencontre alors qu'ils y sont pour rien.  Et puis j'ai reçu aussi pas mal de plaintes de parents de jeunes qui se sont fait brûler leurs vêtements. Quand il y a des vêtements en nylon, des étincelles et tout, ça vous brûle. J'en ai quelques-uns aussi qui étaient abonnés au kop sud, qui veulent changer de tribunes parce qu'ils n'approuvent pas ce qui se passe dans cette tribune.

Je ne suis pas pessimiste mais je ne suis pas non plus d'un optimisme extraordinaire. On a débattu sur cette affaire au ministère de l'intérieur, avec la préfecture de la Loire, avec la police. Nous avons fixé un rendez-vous ce lundi avec la préfecture, la police, les deux sociétés de sécurité de chez nous. On va essayer en alliant toutes nos forces de punir un petit peu ou d'arrêter les débordements de supporters qui ne respectent pas le règlement.

Jusqu'à maintenant, il y avait cinq groupes de supporters, moi je les traite tous de la même manière. L'ASSE est une grande famille, Les Green se sont auto-dissous, ils n'existent plus. Tous les membres des Green sont devenus des supporters lambda, OK ? Après, il y a beaucoup de discussions qui sont faites avec notre directeur de la sécurité qui est Samuel Rustem. C'est lui qui va discuter, dialoguer avec les supporters. A l'issue de la réunion de lundi, je pense qu'il y aura une réunion où seront convoqués les quatre groupes restants de supporters pour qu'ils se rendent compte du souci qu'ils créent au club et pour voir si on peut trouver un compromis susceptible de satisfaire tout le monde.

Le bon sens, ce serait peut-être que nous puissions trouver un compromis entre la Ligue et les supporters. J'avais soumis l'idée qu'on définisse à l'intérieur du stade un endroit privilégié ou les supporters – trois ou quatre de chaque groupe qui auraient suivi une formation – puissent allumer des fumigènes pour que ce soit plus festif. C'est vrai que c'est joli ! Y'a même des moments où la Ligue a fait de la pub sur lesquels il y a des fumigènes donc ça paraît aberrant ! Des jeunes qui auraient suivi des formations, avec peut-être à côté des extincteurs, enfin, bon, prendre des précautions pour qu'il n'y ait pas d'accident et que tout le monde soit content. Il faut savoir que la police assure la sécurité à l'extérieur du stade.

A l'intérieur du stade, c'est moi en l'occurrence, le président du directoire, qui suis responsable de ce qui se passe. Donc il y a moi, dessus j'ai effectivement la Ligue. Si la Ligue va dans le même sens que moi, en disant "écoutez, pour que ce soit plus festif, on va organiser des endroits on pourra éventuellement allumer quelques fumigènes"… enfin voilà, quoi ! Je pense qu'il faut définir quelque chose, un compromis entre ce que les supporters veulent faire et  la législation. La seule chose que je peux proposer, c'est celle-là.

On va tourner maintenant avec 32 000 ou 33 000 spectateurs de moyenne, en espérant tourner un peu plus fort quand nous aurons le stade complet à partir du 31 décembre 2014. Sur plus de 30 000, il n'y a qu'une minorité d'ultras, il ne faut pas l'oublier ! Les Green Angels sont environ 600, les Magic Fans 1 500, les Indépendantistes 300. Tout ça ne fait pas un gros chiffre par rapport à l'ensemble des supporters ! Je ne veux pas pour autant les mettre de côté car parmi ces supporters des trois groupes, il y en quand même qui pensent comme nous, qui pensent qu'il ne faut pas pénaliser le club. Mais il faudra arriver à convaincre les noyaux durs, sinon nous serons obligés de prendre des sanctions de manière à ce que l'ensemble, la majorité des supporters puissent continuer à assouvir leur passion pour l'ASSE.

On a des gens passionnés qui viennent à Geoffroy-Guichard. Il ne faut pas qu'une toute petite minorité vienne  nous ternir le tableau. Je tiens énormément à l'image de l'ASSE. C'est ma préoccupation première : l'image du club. Tous ceux qui griffent, qui écornent l'image, ce sont mes adversaires. Moi je veux qu'on fasse tout pour que ce stade qui accueille des supporters, des familles… J'aimerais qu'on s'exprime mais qu'on soit bien élevé. Je suis contre la violence verbale et la violence physique, c'est clair ! Si certains supporters ne sont pas d'accord avec ces valeurs, malheureusement, on sera en opposition."

Allan Saint-Maximin fait partie des 18 joueurs retenus pour disputer en Israël du 20 au 28 octobre le premier tour de l'Euro U17. Il affrontera le Liechtenstein (22 octobre), le pays hôte (24 octobre) puis la République tchèque (27 octobre).

7ème de L2 après 10 journées avec 2 points de retard sur le 3ème lensois, le DFCO a officialisé aujourd'hui la prolongation du contrat de son capitaine Cédric Varrault (33 ans) jusqu'en juin 2015.

Seulement 12èmes au classement du fair play (dont ils sont tenants du titre !) les Verts ont cumulé les biscottes lors du dernier voyage sur le Rocher. Au point qu'ils sont trois (Ghoulam, Lemoine et Corgnet) à être en sursis. Un 3ème jaune contre Lorient entraînerait leur suspension automatique pour le déplacement à Sochaux.
En revanche, si ce 3ème jaune survenait contre le PSG, c'est lors du derby qu'ils seraient suspendus.
On ne leur en voudra donc pas trop de chatouiller les chevilles des Merlus ce dimanche ...

Selon le Progrès, Loïc Perrin, comme Brandao a participé sans problème à l'opposition programmée ce matin à l'entrainement.
Les milieux (les défenseurs aussi) autorisés s'autorisent à penser qu'un retour du capitaine et de Monsieur coupe de la Ligue dans le 11 de départ dès dimanche ne relève plus du fantasme...
Alors que Brison, Erding, Baysse restent sur le flanc et Hamouma est suspendu, voila de la nouvelle qu'elle est bonne !