Cet après-midi, PEA a claqué son 10ème pion de la saison avec Dortmund (le 4ème en Bundesliga) en ouvrant le score du pied droit à Paderborn. Alors qu'ils menaient 2-0 à une demi-heure de la fin du match grâce à une passe décisive d'Aubame, les visiteurs se sont fait reprendre (2-2). 14ème, le Borussia reste à portée de fusil des 4 dernières équipes qui n'ont pas encore joué.

Vous avez pu suivre ce match de la 11ème journée de CFA en direct sur notre forum : Moulins a réussi un hold-up en s'imposant 1-0 cet après-midi à L'Etrat.  

Alors que les visiteurs ont marqué à la 32ème minute l'unique but de la rencontre sur leur premier tir (dévié par Jerrold Nyemeck), les Verts n'ont pas réussi à concrétiser leurs nombreuses occasions franches. Après avoir perdu son duel avec le gardien auvergnat juste avant la pause, Jonathan Bamba a notamment raté à la 63ème minute un pénalty obtenu par Adrien Valente. Natif de Sainté, Chaumet a sorti une nouvelle parade décisive en fin de match sur une belle reprise de Maxence Chapuis.

La compo : Valette - Nyemek, Cabaton, Karamoko, Durieu - Chapuis, Suljic, Elogo (Hachani, 73') - Bamba, Valente, Gattier (Aulagnier, 61').

La réaction de Thierry Oleksiak : "C'est une défaite sévère vu la physionomie du match. Je regrette qu'on n'ait pas imprimé assez de rythme en première période. Quand on ne fait qu'une mi-temps sur deux en terme d'intensité, on peut toujours s'interroger sur ce qui ce serait passé si on en avait fait deux. Notre deuxième mi-temps a été bien meilleure, on a eu quelques occasions très nettes. On a des regrets mais on est tombé sur un grand gardien. On était dans la réaction aujourd'hui, pas dans l'action. Il faudra corriger ça."

Mylène Chavas et Jade Dauriat sont sélectionnées en équipe de France U17. Les Stéphanoises rejoindront Clairefontaine pour un stage du 1er au 3 décembre.

C'est le titre gonflé d'un article paru aujourd'hui dans Presse-Océan, qui a demandé aux joueurs nantais ce qu'évoquait l'ASSE pour eux. Extraits.

Johan Audel : "C'est l'équipe que les anciens aiment bien ! Moi quand je vais à la Martinique, c'est Gérard Janvion. Qui je connais encore ? Rocheteau, Platini. Après, j'étais beaucoup trop jeune". Olivier Veigneau, lui, cite "Platini et Larqué". Sans aller plus loin. Issa Cissokho, de son côté, se souvient du chant : "Qui c'est les plus forts, évidemment, c'est les Verts..." Yacine Bammou, pour sa part, joue franc-jeu. "Je sais qu'ils jouent en vert (rires) et que c'est un beau palmarès. Je me rappelle de Janot, le gardien. Il joue encore ? Sinon, avant, non, je ne connais personne." Sur le même thème, Jordan Veretout sèche aussi. Avant d'apporter, néanmoins, une précision. "Je sais qu'ils ont beaucoup de trophées. Je crois qu'ils ont dix titres de champion." Dans ce contexte, la conclusion, révélatrice, revient à Bammou. "Pour moi ça va être un match comme un autre." Les temps changent. 

Marqués par la rivalité entre les Canaris et les Verts, l'entraîneur nantais et ses adjoints se sont confiés au quotidien Ouest-France avant de recevoir l'ASSE demain à 14h00.

Michel Der Zakarian : "J'avais effectué un essai là-bas pendant la saison 1977-78 mais je n'avais pas été pris et finalement, j'avais été retenu ensuite par le FC Nantes. J'étais donc resté une dizaine de jours à Sainté. J'avais notamment fait un entraînement avec les pros, la fameuse séances des bâtons avec Herbin. C'était des ateliers comme ceux que l'on fait aujourd'hui : du travail de plio, de sauts, de sprints. C'était l'époque des Santini, Larqué, Piazza, Lopez, Revelli. Saint-Étienne, pour moi, ça évoque évidemment mon premier match en pro (saison 81-82). C'était dans le Chaudron et j'étais au marquage de Platini. Un beau baptême, même si on avait perdu (1-0, un but de Johnny Rep). Ces matches, c'était chaud, dans une bonne ambiance. Il y avait une grosse rivalité quand même, mais ce n'était pas aussi médiatisé qu'aujourd'hui. Ces deux équipes fournissaient l'équipe de France. Quand les Verts venaient à Nantes, ils prenaient des raclées et inversement quand le FC Nantes se rendait à Geoffroy-Guichard."

Loïc Amisse : "À l'époque, c'était la meilleure équipe française. Nous n'étions pas loin. Sainté et le FC Nantes fournissaient les trois-quarts de l'équipe de France. Ma carrière a vraiment commencé au cours d'un match contre les Verts à Saupin. On gagne 3-1 (1975-76), je marque un but. Dans la région, ça mobilisait tout le monde. C'était le match phare de la saison. Il y avait peu de matches à la télévision. Les Verts étaient le porte-drapeau du football français. On était fiers de montrer que l'on pouvait rivaliser et les battre. Je n'ai pas conservé de maillot de cette époque. Quand tu jouais contre Sainté, l'engouement était différent. Une force se dégageait déjà de notre équipe mais il y avait un supplément d'âme pour les battre."

Bruno Baronchelli : "C'était un peu un exemple. On voyait ce qu'ils avaient fait en coupe d'Europe. Nous, on arrivait, on était un peu derrière eux. Après, on a rivalisé. Je ne crois pas avoir perdu contre les Verts à Saupin, C'était l'ambiance des grands soirs quand ils venaient. Chez eux, on prenait des valises. Forcément, je me souviens de la demi-finale de coupe de France, exceptionnelle. On les bat à Saupin (3-0, le 11 juin 1977). Le match retour (14 juin 1977) avait été terrible à tous les niveaux. En début de match, Eric Pécout avait marqué un but refusé pour un hors-jeu imaginaire et ça aurait pu changer les choses. Ils nous l'avaient fait à la mode coupe d'Europe. On s'était fait bouffer et ils avaient refait leur retard à la mi-temps. On marque au début de la prolongation. Je ne te raconte pas ce que j'ai fait à ce moment-là. Il fallait qu'ils marquent deux buts pour aller en finale. Je ne pensais pas qu'ils y parviendraient. Ils ont marqué ces deux buts et je revois les Verts monter au grillage, en communion avec leurs supporters. Je me souviens d'un autre match à Geoffroy-Guichard : un froid de canard, je joue avant-centre. C'était Osvaldo qui me marquait. Je me suis dit : j'ai un monstre derrière moi ! Il me soufflait dans les oreilles, il me bougeait tout le temps, tu sentais un mec d'une force terrible."

Alors que Ribéry a confirmé sa retraite internationale dans un entretien paru avant-hier dans Kicker, un autre Franck aimerait rejoindre les Bleus : Tabanou, interviewé dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"L'équipe de France, bien sûr que j’y pense. Je travaille pour ça. Aller jouer dans un club de très haut niveau ou en équipe de France, c’est l’objectif de tout le monde. Ce serait mentir de dire qu’on ne veut pas jouer là-haut. Après, c’est compliqué. Des joueurs sont en place. Mais j’ai bien l’intention de faire réfléchir Didier Deschamps."

L'ancien Toulousain est ambitieux car il se sent de plus en plus à l'aise à son nouveau poste de latéral gauche. 

"Au départ, j’avais un peu d’appréhension. Surtout sur le plan tactique. J’ai beaucoup parlé avec mes défenseurs, ils m’ont donné pas mal de conseils. J’ai fait également pas mal de vidéo avec le coach pour voir ce qui n’allait pas. Je travaille au quotidien pour gommer tous les petits détails et forcément, ça fait avancer. Mon adaptation a été un peu plus rapide que prévu. J’ai rapidement passé le cap au niveau mental. C’était un choix mûrement réfléchi. Physiquement, je suis quelqu’un qui aime les duels, donc de ce côté-là, ça va. Après, techniquement, je me débrouille. Je sens que je progresse surtout sur le plan tactique. Maintenant, j’essaie aussi d’amener ma pierre à l’édifice sur le plan offensif."

Pour le compte de la 15e journée de Ligue 1 roumaine, l'ancien milieu de terrain stéphanois Boubacar Mansaly a inscrit ce soir son premier but de la saison en championnat. Egalisant à la 21e minute, l'ancien milieu de terrain stéphanois a participé grandement à la victoire de son club le Dinamo Bucarest (1-2) sur le terrain du Gaz Metan Medias. Le Dinamo est 6e au classement.

Idriss Saadi a marqué ce soir les deux premiers buts de la victoire (3-1) de Clermont Foot contre Arles-Avignon. L'ancien avant-centre stéphanois reprend la tête du classement des buteurs de L2 avec 9 pions. 

Suspendu pour le match que les vilains joueront demain à Bastia, Nabil Fékir a claqué six pions cette saison, tous à Gerland. "J'attends le derby pour marquer mon premier but à l'extérieur" a confié aujourd'hui le banlieusard à Radio Scoop.

Le milieu de terrain messin Guirane N'Daw assume son statut de joueur viril et pas toujours correct dans la dernière édition de 20 Minutes. Extraits.

"Mon boulot, c'est d'être agressif avec les adversaires et de ne rien lâcher sur la pelouse. Il ne faut pas se retenir quand on joue au football. Certains n'aiment pas mon jeu mais je m'en fous. Le plus important, c'est d’aider l’équipe et de gagner le match. Les gens n'aiment pas voir des joueurs faire des fautes en étant agressifs. C'est ma nature et je ne vais pas changer. Quand l'adversaire lance une attaque rapide, je fais ce qu'il faut pour la couper, c'est mon métier. Le gars en face doit sentir qu'il y a quelqu'un présent pour le déranger. Si un joueur technique te passe dès le début du match, il va prendre confiance. Si je lui rentre dedans rapidement, il va faire attention par la suite. Maintenant, je ne suis pas violent. Quand j'interviens, la première chose à laquelle je pense, c'est le ballon. Je ne suis pas là pour casser quelqu'un. Ce n'est pas dans ma nature.

Si on ne veut pas prendre de carton, il ne faut pas jouer au foot. On ne veut pas pénaliser l'équipe donc il faut se calmer pour que l'équipe ne se retrouve pas à dix. Contre Reims, l'arbitre est venu me voir avant le match dans le tunnel pour me dire qu'il ne fallait pas tacler et ne pas faire mal. Je lui ai dit "mais qu'est-ce que vous me faites là". Sur la pelouse, il ne faisait que me suivre et me parler en me disant d'arrêter d'être agressif. Moi, je ne calcule pas et je fais mon boulot. Ils peuvent me suivre, je m'en fous. En France, les arbitres ont peur quand tu tacles. A l'étranger, tu peux y aller. Les arbitres anglais, ils te parlent, ils te touchent et tu peux les toucher. Quand ils te mettent un carton, ils t'expliquent ce que tu as fait et te parlent. En France, tu ne peux pas trop dialoguer ou les toucher et je trouve ça dommage."

Il sera dit que les Verts ne joueront pas beaucoup à un horaire normal cette saison : le déplacement à Lorient comptant pour leur entrée en lice en coupe Moustache est avancé à 18h40, le mercredi 17 décembre.

La rencontre sera ainsi diffusée sur France 4.

Vainqueur de la Coupe Gambardella avec l'ASSE aux côtés de Julien Sablé en 1998, le défenseur Sylvain Armand (34 ans) a prolongé hier son contrat avec le Stade Rennais jusqu'en juin 2017. "Sylvain est un joueur important, aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire" a souligné son entraîneur Philippe Montanier. "Physiquement, il est encore plus affuté que la saison dernière. Il enchaîne les matchs sans difficulté." 

"Je suis fier de continuer à Rennes. Cela montre aussi à ceux qui étaient sceptiques que je n’étais pas venu au Stade Rennais en préretraite comme je l’ai entendu l’année dernière" a déclaré le natif de Sainté. "Je me sens bien à Rennes, le vestiaire est sain et j’ai envie d’aider le groupe à progresser. Je prends beaucoup de plaisir, il y a un effectif de qualité. On peut faire de belles choses" a ajouté le coéquipier de Gelson Fernandes.

C'est un Christophe Galtier aux traits tirés qui s'est présenté hier en conférence de presse. 

"Je n’ai pas dormi pendant quatre jours. J’ai une réflexion dans l’approche du match, l’avant-match. L’enchaînement des rencontres génère beaucoup de fatigue physique mais aussi mentale. C’est là-dessus que j’ai demandé à mon staff de réfléchir, on a beaucoup travaillé. Il n’y a rien d’alarmiste, mais j’ai constaté que quand on perd la première période, on ne gagne pas nos matches. Avec un nul, si, souvent. Dans une période de trêve internationale, on peut être moins frais le matin à l’entraînement. Alors on passe beaucoup de temps dans des entretiens, à essayer de trouver des réponses. Et quand le soir, vous pensez pouvoir vous endormir, une autre question surgit…"

Jean-Michel Larqué évoque l'affiche Nantes-Sainté dans la dernière édition de 20 Minutes. Extraits.

"C’est mon premier match officiel en 66 sous le maillot stéphanois. Ça s’était terminé, à Saupin, par une bonne branlée 5-0 avec trois buts de Gondet. Bon, quatre ans plus tard, en finale de la Coupe de France, c’était un 5-0 à l’envers. Ce match représente donc beaucoup de choses pour moi. Nantes-Saint-Etienne, c’était un des matchs de l’année pour nous. Depuis, les deux équipes ont subi quelques tourments avec notamment la L2. Il y a eu aussi du remue-ménage dans les deux camps. On est à une autre époque. On n’est plus dans l’affrontement des deux meilleures équipes. A l’époque, c’était aussi la rivalité entre le centre de formation stéphanois et l’école nantaise. 

Je ne sais pas si les supporters actuels de Nantes connaissent encore cette rivalité. Mais, à Saint-Etienne, on est encore dans l’héritage du père ou du grand-père au niveau des supporters… On dit en ce moment que ce sont les deux meilleurs publics de France ? Objectivement, le public stéphanois a été un peu moins infidèle que le public nantais… Quand les Verts étaient en L2, il y a souvent eu de belles affluences, de belles ambiances. Le désamour du public était plus grand à Nantes. On peut aussi l’expliquer en disant qu’à Saint-Etienne en dehors du foot, il y a le foot. A Nantes, en dehors du foot, il y a la possibilité de se diriger vers autre chose…"

Troisième équipe de L1 au nombre de tirs (167) après 13 journées derrière l'OM (213) et les vilains (186), l'ASSE est antépénultième au classement des tirs cadrés (30,5%). Seuls Evian-Thonon-Gaillard (23%) et le Stade de Reims (29,4%) sont plus maladroits que les Verts devant la cage.

La Pravda rapporte que non seulement la suspension jusqu'en février de la Brandade a été confirmée par la commission d'appel de la FFF, mais qu'en plus, une grave blessure à la cuisse devrait l'éloigner des terrains (d'entraînement) pour 3 mois.

Si on zieute les stats du FC Nantes, se dessinent les contours d'une équipe dont les forces et faiblesses sont étonnamment proches des nôtres.

5èmes, juste devant les Verts, 6èmes, Nantes compte le même nombre de victoires : 6 en 13 journées.

Sur les bords de la Loire comme dans la Loire, l'attaque tique : les deux clubs n'ont marqué que 13 buts et pointent à la 11ème place des attaques de Ligue 1.
Dans les deux cas, cela ressemble plus à un problème d'adresse que d'état d'esprit : Sainté étant la 3ème équipe au nombre de tirs, Nantes la 5ème.

On notera cependant que si les Verts présentent le 5ème temps de possession de la Ligue 1 (52%), Nantes pointe à une étonnante 18ème place (44%).

Rayon défensif, l'hermetisme est une valeur également partagée par les deux clubs respectivement 2ème (9 buts encaissés pour Nantes) et 4ème  (12 buts pour les Verts) défenses du championnat.

Même rayon comportement sur le terrain, le mimétisme est la règle : Nantes et Sainté pointent respectivement au 6ème et 7ème places du classement du fair play.

Il n'y a finalement guère qu'au très superflu classement des pelouses que Nantes se distingue (avec une 2ème place quand Sainté est seulement 10ème).

Faute de classement des parkings, des buvettes, des courants d'air dans le stade, de la drôlerie des banderoles ou de la pénibilité des speakers la comparaison s'arrête là.

Candidat à la présidence de la FIFA, Jérôme Champagne adresse un nouveau clin d'oeil aux Verts dans un entretien paru avant-hier sur le site BH INFO.

"Les anciens joueurs prennent une place plus importante et plusieurs sont aujourd’hui présidents de leur fédération nationale. Mais être "ancien joueur" n’est à la fois ni suffisant, ni une garantie de succès. Quant à la Bosnie, j’ai grandi à Paris et vu Safet Susic nous émerveiller avec le PSG. Mais ma vraie idole d’origine "bosnienne" est Ivan Curkovic qui jouait dans mon club de cœur, Saint Etienne. Pour moi un des meilleurs gardiens de l’histoire !"

Comme prévu, l'ASSE et Saint-Priest (club de la banlieue de la banlieue) vont signer aujourd'hui une convention de partenariat. Le dirigeant san-priot Lionel Montero s'en réjouit sur l'antenne d'Activ Radio.

"Pour nous, ça a un avantage : de la visibilité. En tant que club formateur de la région Rhône-Alpes, il est dans un premier temps important de proposer à nos meilleurs licenciés une poursuite de leur formation au sein d'un club partenaire comme l'ASSE, qui est reconnue en tant que club formateur. Les derniers exemples tel que Kurt Zouma tendent à le démontrer. Après, l'échange avec un club professionnel permet à nous, club amateur, de nous structurer. Vu de Lyon, ce partenariat peut être perçu comme une trahison. Mais j'ai envie de dire en tant que membre du comité directeur que ce qui est important, c'est de voir quelles sont nos attentes et comment on peut y répondre avec un club partenaire. Force est de constater qu'à l'heure d'aujourd'hui on a des besoins différents, on ne se retrouvait pas dans le partenariat qu'on avait avec l'Olympique Lyonnais. La réflexion a donc été de s'ouvrir vers d'autres clubs professionnels, entre autres l'ASSE, et de voir si ce club pouvait répondre à ces nouvelles attentes. Pour le derby, on ira soutenir l'ASSE. On tend à avoir des relations fortes avec Saint-Etienne du fait de ce partenariat et des relations amicales qu'on entretient avec les personnes au sein de cette structure."

Né à Sainté en 1969, le journaliste sportif de Canal Plus David Berger livre son souvenir de derby le plus marquant dans la dernière édition du mensuel Le Journal des Verts.

"Celui de 2010, le centième, est forcément à part. J'étais aux commentaires ce soir-là. L'ambiance dégagée de la victoire, la solidarité de l'équipe... il y avait eu beaucoup d'émotions ! Je l'ai vécu professionnellement même si au coup de sifflet final, j'ai sans doute serré le poing. Je me suis peut-être un peu enflammé sur le but mais j'étais serein car depuis vingt ans, les Verts avaient l'habitude de perdre à Gerland. Donc no stress et si l'ASSE gagne, ce n'est que du bonus ! Mais je ne suis pas du genre à stresser, la vie ne va pas s'écrouler non plus quand tu perds. Je relativise beaucoup.

Ce qui est amusant, c'est que jusqu'au bout, je suis absolument persuadé que Lyon va égaliser, voire gagner. J'ai toujours en mémoire le 1-1 à Geoffroy avec l'égalisation sur coup franc de Benzema ou encore le 2-3 en 2004 où Govou plante l'ASSE dans les arrêts de jeu. Je me souviens qu'à l'époque de ces deux matches-là, j'avais envoyé des textos à un ami lyonnais aux alentours de la 89ème en lui écrivant "enfin on vous a eus !" Et les deux fois, il y a eu retournement de situation... Depuis, je n'envoie plus de sms avant le coup de sifflet final, c'est clair. Pour le centième, je pensais que ce serait la même. Je vis désormais avec cette angoisse pour toujours dans ces derbys !"

Ismaël Diomandé, Max Gradel et Florentin Pogba se sont qualifiés aujourd'hui pour la Coupe d'Afrique des Nations, qui se déroulera du 17 janvier au 8 février. Alors que le petit poulet d'Abidjan est resté sur le banc, Isma a joué comme Chico l'intégralité du match (vraiment) nul et vierge des Eléphants face aux Lions Indomptables cet après-midi à Abidjan. Titulaire, Flo a décroché lui aussi son ticket pour la Guinée équatoriale en battant l'Ouganda 2-0.

Pour rappel, la liste des matches que les trois Stéphanois risquent de rater :

- mercredi 14 janvier, quart de finale de Coupe de la Ligue

- samedi 17 janvier : Rennes-ASSE

- mercredi 21 janvier : 16ème de finale de Coupe de France

- samedi 24 janvier : ASSE-QSG

- samedi 31 janvier : Caen-ASSE

- mercredi 4 février : demi-finale de Coupe de la Ligue

- samedi 7 février : ASSE-Lens

- mercredi 11 février : 8ème de finale de Coupe de France

Eric de Montgolfier joue la prolongation sur France Info, et précise un peu ce qu’il voulait dire à propos de l’affaire de fraude fiscale étouffée qui en fait, ne concernait pas l’ASSE :
« C’était contre des joueurs, pas contre le club ; des joueurs qui avaient totalement négligé de déclarer des revenus. »

Sans doute des cas de phobie administrative.

Yacine Bammou est la révélation de l'attaque Nantaise.

Ex-vendeur à la boutique du PSG, encore joueur à Evry l'an dernier, il est arrivé à Nantes cet été et a vite fait parler la poudre (2 buts) au point qu'il est titulaire au sein de l'attaque Nantaise depuis la 3ème journée.

Interrogé par le site officiel des Canaris, il se montre relativement optimiste pour ses couleurs :

"On attend ce match. On a un objectif, c’est de gagner à domicile. On a tous ça en tête. Après, on le sait, ça va être serré. Les deux équipes veulent rester dans le haut de tableau. Saint-Etienne peut nous dépasser, on peut prendre un peu nos distances… Ca se jouera sur des détails. Il faudra rester concentrés de la première à la quatre-vingt-quinzième minute.Je ne connais pas trop cette formation, mais je sais que c’est une équipe dure à jouer, avec de bons joueurs. Ce ne sera pas évident. Mais si on reste sur notre lancée, je pense que ça devrait passer."

Interrogé par Europe 1 à propos des différents scandales qui ont explosé hier sur le football français, le célèbre magistrat Eric de Montgolfier en lâche une belle sur l'ASSE :

"Quand j'étais au ministère, une affaire de fraude fiscale importante n'a jamais vu le jour à cause de la protection des politiques. Quand le Garde des Sceaux a demandé au ministre du Budget de l'époque de déposer une plainte, ce dernier a répondu qu'il ne serait pas le fossoyeur du foot français. Le club concerné ? Il jouait du côté de Saint-Étienne."

Sachant que, selon Wikipédia, de Montgolfier aurait travaillé au ministère de la Justice de 1977 à 1985, s'agit-il d'un corollaire voire d'une confusion avec l'affaire de la caisse noire, ou de tout autre chose ?

Bon d'accord : tout le monde sait que le fameux Tom (en version française) est un gardien, et que jamais il ne s'est s'amusé à tenter une double frappe. Tant pis, il faut bien attirer le public par des titres compréhensibles à défaut d'être précis.

Il n'empêche que Mouss Bayal Sall et Fabien Lemoine ne sont pas passés loin d'imiter leurs probables idoles d'enfance face à Monaco. Petit sourire en attendant la reprise du championnat, grâce au giffeur en série Danish.

Selon la société de statistiques sportives Amisco, l'ASSE est l'équipe de L1 qui s'est procurée le plus de coups de pied de coin (91) après 13 journées devant l'OM (86) et Nice (77). Sainté est également le club qui a le plus centré (372 fois) devant l'OM (342) et Caen (336).

Juju s'éclate dans son nouveau poste d'entraîneur des U15 stéphanois dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Je prends énormément de plaisir. Je suis comblé. Je me lève chaque matin pour faire ce que j’aime. Je suis autant passionné, voire plus que ce que je l’étais avant. Il faut préparer la séance, s’adapter aux adversaires, à tes joueurs qui n’ont pas tous les mêmes qualités, gérer les blessés, les terrains. Trouver le bon équilibre. Le plus dur c’est de faire passer ses idées. Il faut le toucher du doigt pour s’en rendre compte. Je savais que je voulais faire ça. Ma première semaine me l’a confirmé. Je veux être au milieu des joueurs. Me poser des questions sur le foot. C’est ma voie.

Je n’ai déjà pas envie de faire l’ancien combattant, ni d’être un petit Napoléon directif. Je me considère d’abord comme un Stéphanois d’adoption. Etant sorti du circuit pro, je peux clairement dire que je suis un supporter de l’ASSE et l’exprimer. Je vais aux matchs, je retourne en Henri-Point. Je sais les valeurs qui existent ici : la simplicité, l’humilité… Je dis souvent à nos joueurs qu’ils doivent être fiers de ce blason. Lorsque vous représentez un club comme l’ASSE, le maillot vert, vous devez lui faire honneur, le porter toute l’année. Et de partout, même en vacances.

Le travail, l’état d’esprit, l’entraide, c’est la base. On peut s’incliner contre meilleur que soi mais si on a perdu à cause de l’état d’esprit, ça ne passe pas. On doit se battre, finir les matchs épuisés, c’est l’une des marques de fabrique de l’ASSE. Il y a de tout dans une équipe mais on est tous des ouvriers du football. La valeur collective est très importante. Il faut avoir un comportement positif, être courageux. Joueur, je n’ai pas toujours eu les bons comportements mais quand tu es entraîneur, tu dois être exemplaire et demander que tes joueurs le soient."

Malgré les mauvais résultats des Amazones (lanterne rouge), deux Vertes sont sélectionnées en équipe de France B : Rose Lavaud et Telenie Sissoko. Elles seront en stage à Clairefontaine du 24 au 27 novembre prochain et affronteront Issy-les-Moulineaux le 26 novembre en match amical.

Dans la dernière édition du mensuel Le Journal des Verts, Fabien Lemoine évoque le derby du 30 novembre prochain.

"Le derby c'est à part, bien sûr. On ne va pas se voiler la face. Mon gros souhait, avant de partir, c'est au moins d'en gagner un chez nous. Là-bas c'était bien mais on veut aussi gagner ici. Il ne faut pas qu'on se mette de pression, que l'on déjoue dans la communication. Il faut rester nous-mêmes, le jouer comme un match classique même si on sait que ça ne l'est pas. Ici, il y a tellement une grosse attente... Notre gros défaut, ça a été parfois de jouer petit bras dans le derby. Un match tient tellement à peu de choses qu'il faudra tout mettre dedans. Ce sera une grosse semaine avec Nantes, très en forme en ce moment, Qarabag et Lyon. Pour moi ce sera une semaine charnière de la saison, à nous de répondre présent."

Alors qu'il sort de deux saison complètes (34 matchs en 2013 et en 2014), Loïc Perrin voit cette saison son temps de jeu se réduire avec le retour des pépins physiques. Il n'a ainsi été titulaire qu'à 6 reprises en 13 journées de championnat.

6 journées seulement, mais 4 victoires et 2 nuls !

S'il a donc joué seulement 46% des matchs il a contribué à rapporter 64% des points que compte Sainté pour l'instant et peut se targuer de n'avoir pas encore mordu la poussière en championnat.

On croise donc très fort les doigts pour qu'il soit apte à défier Nantes, Qarabag et les Vilains dans les jours qui viennent.