Galette ironique face aux critiques
23/04 08:15
Christophe Galtier s'est exprimé hier lors d'une conférence de presse relayée aujourd'hui par Le Progrès. Extraits.
"Il y a des raisons qui font que le jeu est moins bon mais je regarde aussi les autres matches. Dimanche par exemple. Ah oui, il y a eu du jeu lors de Monaco-Marseille, hein ! C’est la fin de saison, il y a la fatigue, la tension. Les gens peuvent se dire qu’on jouerait mieux avec d’autres, mais pas sûr qu’on gagnerait. Là, on est sur une dynamique, il reste quatre matches, il faut s’appuyer sur ce qu’on fait. Vous faites l’opinion, vous, la presse locale. Les critiques ça rend tendus et il y a des sifflets pour une passe en retrait, mais il faut être lucide. Ce n’est pas à quatre journées de la fin qu’on redistribue les cartes. Il faut être le plus efficace possible. C’est ma septième saison au club, comment je fais pour durer ? Je demande à mon équipe de mal jouer et c’est très difficile…"
Sur écoute toujours !
23/04 07:58
La Pravda dévoile aujourd'hui le contenu des écoutes de Jean-Pierre-Bernès dans le cadre de l'enquête des transferts de l'OM entre juillet 2011 et octobre 2012. Certaines conversations avec des membres de l'ASSE sont divulguées. Extraits.
"Ces agents, les frères X, c'est deux voyous. Deux types très malhonnêtes, très tordus" explique-t-il à Stéphane Tessier, directeur général de l'ASSE à l'époque (...) "Tu sais qui c'est l'agent de Gignac ?" demande Bernès à Bernard Caïazzo ? "L'agent de Gignac, en fait, c'est Anigo. Cano c'est une potiche". Christophe Galtier, l'entraîneur des Verts et longtemps intime de Bernès, acquiesce lors d'une autre conversation. "De toutes façons, Cano, il est bien obligé de reverser aux autres."
Revenons au couple Bernès-Galtier, soudé jusqu'au début de l'année 2015. En juillet 2011, l'entraîneur lui raconte une anecdote et évoque un agent concurrent.
Christophe Galtier : "Pour prendre un joueur, il m'a proposé une commission, cet enculé, oh ! "Qu'est-ce que tu fais, là ?" j'ai dit. "Tu me prend pour qui ?"
Jean-Pierre Bernès : "Joue pas avec ça, attention..."
Christophe Galtier : "Jamais de la vie, Jean-Pierre, ça fait vingt ans que je suis avec toi, je sais comment les choses se passent et jamais de la vie je m'amuserais.
Jean-Pierre Bernès : "Ils te tiennent, après il te tient. C'est pas des gens comme toi et moi."
Auprès de Bernard Caïazzo, en décembre 2011, Bernès s'attache à bien marquer sa différence. "Moi, j'ai donné. Moi, je suis invité là, chez le procureur, les procureurs me fréquentent, je préfère ça que rencontrer les amis d'Anigo. Les amis d'Anigo, c'est pas mon monde."
Au cours d'une conversation avec Christophe Galtier, Bernès explique comment il a pu récupérer Benjamin Corgnet, alors à Dijon, par l'entremise de son entraîneur, Patrice Carteron. "Il m'a appelé, on a parlé. Il m'a dit : "Voilà, j'aimerais que ce soit toi qui prenne ce joueur parce qu'il est entouré par des Marseillais là, Le Mée, Schianchi, je sais pas qui l'a. Il m'a dit : "Tout le monde veut le prendre, tous les agents sont dessus. "Bon, comme d'habitude, je vais le récupérer. Il m'a dit : "Je souhaiterais particulièrement que ce soit toi."
Pajot veut recruter Ibra !
23/04 07:24

Le milieu de terrain stéphanois apprécie aussi un joueur formé à l'ASSE, pour d'autres raisons. "Si je devais passer une troisième mi-temps avec un joueur, ce serait avec Sylvain Armand. Parce qu’elles sont vraiment cools ses troisièmes mi-temps ! C’est un super pote, un mec génial. C’est un sacré déconneur. Il fait du bien dans un vestiaire. Ce week-end, je le vois marquer sur pénalty contre Monaco, match nul 1-1."
Le Musée sera fermé
22/04 22:34
Représentant l'UEFA, le directeur de l'Euro 2016 a confirmé aujourd'hui au maire de Sainté que le musée des Verts serait fermé les veilles et les jours des matches à GG. Dans son courrier adressé à Gaël Perdriau et divulgué par France Bleu Loire, Jacques Lambert invoque notamment "le contexte actuel de menace terroriste élevée" et "l'obligation de durcir le dispositif de sécurité suite aux attentas du 13 novembre." Il rappelle par ailleurs que le cahier des charges de l'UEFA prévoyait initialement la fermeture du musée pendant toute la durée de la compétition.
Des Lorientais désorientés
22/04 20:25
Yrondu Musavu-King, qui avait dû quitter l’entraînement prématurément hier, souffre des adducteurs. Selon Ouest-France, le défenseur gabonais ne sera pas du voyage des Merlus à Saint-Etienne. Touché à la cuisse, son coéquipier Vincent Le Goff est également forfait. Prêté par les vilains, Linsay Rose est quant à lui incertain, une douleur au tendon l'ayant contraint à écourter l'entraînement aujourd'hui. Gêné au dos, Majeed Waris a dû arrêter la séance cinq minutes avant la fin.
La liste des spécialistes
22/04 19:29
"Le PSG, spécialiste des coupes ? Je ne sais pas s’il y a une explication. Parce que Saint-Etienne et Marseille sont aussi des spécialistes des coupes, comme les fortes équipes, en général" a déclaré aujourd'hui Laurent Blanc en conférence de presse. "Depuis qu’on est arrivés au PSG, on en a gagné quelques-unes. Mais on ne veut pas s’arrêter là. Il faut faire en sorte de devenir le spécialiste des spécialistes des coupes."
Comme l'atteste notre classement combiné Coupe de France/Coupe de la Ligue, le LOSC de Frédéric Antonetti rejoindra l'ASSE et Bordeaux sur la troisième marche du podium en cas de victoire demain contre le QSG.
1. QSG : 14 (9 +5)
2. OM : 13 (10+3)
3. ASSE : 7 (6+1)
Bordeaux : 7 (4+3)
5. Lille : 6 (6+0)
Monaco : 6 (5+1)
Vilains : 6 (5+1)
8. Strasbourg : 5 (5+0)
RC Paris : 5 (5+0)
Red Star : 5 (5+0)
Abattus par Bâle (6)
22/04 16:47
Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot, Jérémy Clément est revenu sur la campagne des Verts en Europa League. Extraits.
"Contre Bâle, c'est l'ascenseur émotionnel, de passer en cinq minutes ou plutôt cinq secondes de la qualification à l'élimination, c'est violent. Il y a une image marquante : quand Bâle marque, on est cinq ou six à s'écrouler par terre car le choc est terrible. On espérait ce but, on pousse pour et on marque. Deux minutes après, on en reprend un. Donc c'est une soirée douloureuse que l'on a eu du mal à évacuer car on n'est pas passé loin. Bâle a plus l'habitude de disputer l'Europe, cela aurait quand même été un bel exploit de passer.
Autant Saint-Etienne a parfois fait des matchs très moyens en championnat, autant on a toujours mis beaucoup d'intensité et d'envie en Ligue Europa. Le coach était déçu comme nous, il n'a pas parlé à chaud car on était trop abattu. Cela n'aurait servi à rien de parler après le match. Chaque année on progresse. Là on est sorti des poules, on a failli passer un tour de plus. Tout doucement Saint-Etienne grandit et a fait un bon parcours européen. Le souvenir le plus marquant, c'est l'élimination à Bâle, mais le plus sympa c'était la qualification à Rosenborg.
Une victoire en Ligue Europa d'ici cinq ans, je ne demande pas mieux, mais je ne pense pas que je serai encore à Saint-Etienne dans cinq ans. Ce serait une belle récompense pour ce club. Il ne faut pas oublier que Saint-Etienne c'est le 7e ou 8e budget de France. Ce que l'on fait chaque saison, finir européen, c'est pas mal. Ce n'est pas évident d'être régulier. On voit chaque année des équipes se casser la figure comme Marseille cette année qui est pourtant censée finir devant nous. Il ne faut pas mésestimer les performances en championnat de Saint-Etienne. C'est vrai qu'on n'avance pas très vite, mais on affiche une belle régularité.
Les soirées de match européen, je sens la différence à Geoffroy Guichard. Il y a un parfum particulier, les supporters sont nostalgiques des belles soirées qu'ils ont pu vivre. A Saint-Etienne, ces matchs, c'est vraiment spécial, la ville aime la Coupe d'Europe. Pour nous, l'objectif, c'est de refaire la Ligue Europa. Il y a trois matchs de cela, on était huitième, on ne peut pas trois matchs après dire que l'on vise la troisième place. C'est tellement serré entre la deuxième et la huitième places que tout peut se passer. Nous on vise une place européenne. Il y a d'autres équipes mieux armées que nous pour les places sur le podium."
Sens interdit (4)
22/04 14:07
L'agression dont a été victime Ronaël Pierre-Gabriel à Sens n'est pas restée impunie. Suspendu à titre conservatoire par son club le 1er avril dernier, Johan Branger sest vu infliger aujourd'hui une suspension d'un an par la commission de discipline de la fédération selon Le Progrès.
Le club icaunais écope par ailleurs de trois matches à huis clos et de 3 000 euros d'amende.
KTC à la migraine, Robert se réfrène
22/04 12:38
"Kévin Théophile-Catherine devait venir en conf' mais il est victime de fortes migraines et est alité. Robert Beric n'est pas disponible pour le match contre Lorient. Il a besoin de se libérer, notamment dans les contacts en séance" a déclaré Galette à la mi-journée en conférence de presse.
Un Printant 76
22/04 10:52
Ancien entraîneur de Bastia, Ghislain Printant revient sur ses vertes années sur le site de So Foot.
"Moi, j’étais le petit dernier, le petit gâté. J’avais dix ans d’écart avec mes deux frères aînés. Ils travaillaient déjà et c’est eux qui ont payé les billets d’avions et les places au stade Hampden Park de Glasgow pour la finale des Verts contre le Bayern. On est partis que les trois frères. Je suis né le 12 mai. Trois jours avant, ils m’ont dit que c’était mon cadeau. C’était merveilleux, vraiment quelque chose de fort. À l’époque, on allait voir le Montpellier qui était DH, puis en D3. On les a suivis, on a grandi avec. Mais pour aller voir des matchs de D1, on allait à Nîmes – le club phare de la région à l’époque - et aussi à Marseille, quels que soient les matchs, et a fortiori quand c’était Saint-Étienne. On était ni Nîmois, ni Marseillais, on avait un penchant pour les Verts."
Papy compare Ben Arfa à Messi
22/04 09:34
Dans la dernière édition du Parisien, Fabien Lemoine compare Hatem Ben Arfa à Lionel Messi.
"On peut essayer de limiter son champ d'action collectivement, en l'enfermant, comme l'a fait l'Atlético avec Messi. Mais pour le stopper totalement, je ne vois pas. Il faudrait éventuellement faire un marquage individuel, mais il n'y a pas que lui à surveiller. Ce n'est pas quelqu'un de fluet. Physiquement, il sait garder le ballon dos au jeu et résiste dans l'impact à un marquage à la culotte. Quand on est dans sa zone, on sait qu'on peut en subir les conséquences. Il a don extraordinaire pour éliminer, comme Messi. Mais il n'a pas que ça, il a transformé Nice."
S'il ne prend pas de biscotte contre Lorient, Papy tentera malgré tout de neutraliser le prodige niçois lors de l'avant-dernière journée le 7 mai prochain à l'Allianz Riviera.
Galtier veut prendre son Pied ?
22/04 07:33
Selon la dernière édition de la Pravda, Franck Tabanou ne restera pas à Sainté à la fin de son prêt par Swansea. Comme Benoît Assou-Ekotto et Jonathan Brison sont en fin de contrat et que Pierre-Yves Polomat n'est pas en odeur de Sainté, le club devra donc se dénicher un nouveau latéral gauche. "Christophe Galtier pensait l'avoir sous la main en la personne de Monnet-Paquet. Il rêve de réussir avec lui ce qu'il avait accompli avec Tabanou. Sauf que Monnet-Paquet s'entête depuis deux ans à refuser sa proposition de reculer d'un cran." Le quotidien sportif nous apprend que le latéral niçois formé chez les vilains Jérémy Pied constitue une des priorités de Galette, qui envisage de recentrer KTC la saison prochaine, même si l'agent de ce dernier lui ferait miroiter un retour en Premier League.
Roro veut améliorer le milieu
22/04 07:13
Répondant à des lecteurs altiligériens du Progrès, Roland Romeyer a évoqué hier soir le mercato.
"Il reste quatre matches à jouer. La concentration, c’est Lorient, après ça sera Toulouse, Nice et Lille, et j’espère que, pour une 4e année consécutive, on disputera une coupe d’Europe. Et là, après, je pourrai discuter avec les uns et les autres pour la saison prochaine. Pas de départ ou recrue pour l’instant.
Je vois la qualité du jeu qu’on développe. Mais on a eu beaucoup de blessés importants comme Béric ou Théophile-Catherine. Pour la ligne d’attaque, c’est un peu compliqué pour s’exprimer et on n’a pas d’attaquants à dix buts. On a joué 51 matches et Galtier a mis en place une bonne formule en défense. Ça fait quatre matches qu’on ne prend pas de but. À chaque fois, je veux surtout qu’on prenne les trois points.
Le milieu de terrain a vieilli et n’est pas à la hauteur des saisons précédentes. Pour le moment, ce secteur de jeu souffre et c’est la raison pour laquelle Christophe Galtier cherche des formules. Ce sera une priorité de travail pour la saison prochaine qu’on engagera à partir du 15 mai. Parce que si le milieu de terrain tient le coup, vous gagnez.
Je mise beaucoup sur la formation. Maintenant le football est devenu un football business mais on n’est pas un club richissime, nous n’avons pas les moyens de recruter des joueurs à coups de millions. Nous devons intégrer des joueurs du centre en équipe première. Les jeunes peuvent faire des erreurs mais, avec l’expérience, on grandit. Je les vois jouer et certains ont un niveau bien supérieur à la moyenne et intégreront l’équipe première."
Bruder académicien
21/04 21:15
Non, Luc Bruder ne va pas porter à nouveau l'habit vert ! Mais l'ancien responsable du centre de formation de l'ASSE (de 2005 à 2008) vient de de signer à l’académie Mohammed IV implantée à Salé, ville jumelle de Rabat où il officiait depuis trois ans. "Un centre de formation voulu par le roi du Maroc et qui a coûté la bagatelle de 13 millions d’euros. Et ce pour permettre au football professionnel marocain de trouver un nouveau rayonnement. Le Clairefontaine français, le luxe en plus" précise aujourd'hui L'Est Républicain.
Tiens, voilà du Boudin !
21/04 20:23
Club partenaire des Verts depuis le 6 février dernier, l'US Lège-Cap-Ferret a annoncé aujourd'hui photos à l'appui que deux de ses U13, Louis Boudin et Manu Douet, sont actuellement en stage au centre de formation de l'ASSE.
Revivez l'épopée grâce à Rassat !
21/04 19:45
Selon le blog TV News, Canal Plus Sport diffusera le mercredi 11 mai à 22h55 le documentaire "Saint-Etienne, la grande épopée des Verts". Son réalisateur Benjamin Rassat pitche son "document rare et exceptionnel, produit avec le concours de l’INA et de l’ASSE" :
"Mercredi 12 mai 1976, c’est une marée verte qui fond sur Glasgow. Plus d'une centaine d'avions débarquent avec à leur bord 30 000 supporters venus clamer fièrement leur amour pour le club de Saint-Étienne, qui allait affronter le Bayern Munich en finale de Coupe d’Europe des clubs champions. Mais plus que les 30 000 supporters stéphanois présents au Hampden Park, c’est la France entière qui se lève et porte les Verts, elle qui a trop longtemps été sevrée de victoires footballistiques sur la scène internationale."
Alexandre Bompard nous informe que vous pouvez d'ores et déjà précommander le DVD de ce documentaire sur le site de la FNAC.
Payet au firmament
21/04 19:21
Alors que l'adaptation en Premier League n'est pas toujours facile (n'est-ce pas Franck Tabanou?), Dimitri Payet est l'exception qui confirme la règle.
Arrivée l'été dernier à West Ham, l'ancien ailier vert a inscrit 12 buts et délivré 12 passes décisives cette saison, lui permettant d'accéder à l'équipe type de Premier League révélée ce jour.
L'époque où il fallait le canaliser en l'envoyant en CFA semble bien derrière lui...
Romain Revelli réclame de la folie
21/04 13:26
Romain Revelli n'est pas à la fête depuis qu'il a été promu entraîneur de l'ETG le 11 janvier dernier. L'ancien adjoint de Galette a perdu 7 matches, a concédé 5 nuls et remporté 2 petites victoires. Relégable avant de recevoir Le Havre demain soir lors de la 35e journée de L2, il a lancé hier un appel au public haut-savoyard en conférence de presse. Mainfestement, le peuple vert lui manque...
"A Laval, on ne joue pas une équipe meilleure que nous. Mais à la fin, 6 000 personnes ont poussé derrière leur équipe. On a beaucoup à apprendre car les premiers fautifs ce sont moi et les joueurs mais le public aussi a beaucoup à apprendre. Contre Tours et Sochaux chez nous, on se fait siffler. Je veux bien que les supporters se révoltent, qu’ils me sifflent OK mais j’aimerais qu’ils poussent mes joueurs. Mais qu’ils poussent de chez pousser, qu’ils mettent de la folie, ça transcendera les joueurs qui sont contrariés actuellement. Qu’ils me montrent qu’ils ont encore envie d’avoir un club professionnel en Haute-Savoie. Le club a mis les places à 2 euros. Que les supporters ne viennent pas à 5 000 mais à 14 000 ! Dans mon ancien club, à 0-0 le stade poussait. Ce sont peut-être des petits détails mais qui peuvent faire la différence au final. L’essentiel, c’est de sauver le club. Il faut une mobilisation générale."
La 200e du capitaine
21/04 09:26
Selon notre statisticien sam42, Loïc Perrin a porté pour la 200ème fois le brassard de capitaine en L1 le week-end dernier à Bastia. Moustapha Bayal Sall a été promu capitaine à 13 reprises en championnat. Jérémy Clément et François Clerc ont eu cet honneur 7 fois, Renaud Cohade 2. Stéphane Ruffier, Jonathan Brison et Fabien Lemoine ont également porté une fois le brassard mais c'était en Coupe de France. A titre de comparaison, Julien Sablé a joué 105 matches de L1 avec les Verts en tant que capitaine, Blaise Matuidi 51 et Jean-Guy Wallemme 46.
Ruffier, Monsieur Propre
21/04 07:38
Diffusée avant-hier sur TL7, l'émission Club ASSE a mis en exergue une stat impressionnante concernant Stéphane Ruffier. Sur les 232 matches qu'il a disputés depuis son arrivée à l'ASSE, le gardien des Verts a réalisé 91 clean sheets, soit 40% de rencontres jouées sans prendre de but !
Sur les chapeaux de Roux
21/04 07:20
A(u) fond les ballons en cette fin de saison, Nolan Roux se confie aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.
"Les gens ont dit que j'ai failli partir au mercato. De mon côté, je savais que j’allais rester là. Depuis cette époque, j’ai un peu plus de temps de jeu. J’ai aussi retrouvé ma place d’avant-centre. Il y a certains moments cette année où j’ai douté parce que je ne voyais pas la saison comme ça. Je ne la voyais pas, non plus, extraordinaire mais je ne pensais pas qu’elle serait aussi difficile personnellement. Je ne dis pas que tout a changé parce que j’ai marqué trois buts mais je retrouve petit à petit la joie de pouvoir participer aux matches.
J'ai fini les deux dernières saisons à neuf buts. Ce serait bien d’atteindre le même total. Au moins neuf. Voire dix. Mais le plus important c’est que le club accède à ses objectifs. Je ne veux pas dire que je rêve du podium mais j’ai envie de finir le plus haut possible. Il faut qu’on poursuive sur notre lancée. Tant qu’on gagne les matchs, tout est jouable. Il ne faut surtout pas faire la fine bouche. On en est déjà à plus de 50 matchs cette saison et ce que l’on est en train de faire, c’est très bien. Maintenant, il reste un coup de collier à mettre. Il faut tout donner.
Je me suis toujours senti bien dans ma peau même si c’est dur lorsqu’on ne joue pas. Le pire c’est quand on reste à la maison et que les coéquipiers jouent. Cela m’est arrivé pas mal de fois cette saison. C’est la première année que je participe à aussi peu de matchs. J’en suis à 17 rencontres de championnat comme titulaire. D’habitude, c’est 28 par saison. C’est tout nouveau pour moi mais cela fait partie d’une carrière. Il y a des moments où l’entraîneur ne vous choisit pas et où il faut attendre sa chance."
Jonathan fait le bilan
20/04 22:32
Jonathan Brison, qui vit actuellement ses dernières semaines à l'ASSE, a fait hier le bilan de sa santé et de ses vertes années sur le plateau de TL7 avant d'évoquer son avenir.
"Je me suis blessé début mars en CFA2 avec la réserve sur une action qui peut arriver aussi à l'entraînement. Je suis mon attaquant, il y en un qui centre, je percute Jessy. Je ne pense pas que ça va être aussi grave. Mais finalement, d'examen en examen, on s'est rendu compte que c'était assez embêtant et qu'il fallait passer par la case opération. Ensuite, plâtre et rééducation dans la foulée. C'est dommage. Y'en a qui disent : "pourquoi tu t'es fait ça en allant jouer en réserve avec les jeunes". Mais moi, que je joue avec l'équipe première ou avec la réserve, c'est la même chose, je me donne à 100%. Je suis sous contrat avec un club. Quand on me demande de jouer en résreve, je le fais avec plaisir. J'aime être fidèle à mon club. Cela devait arriver, ça s'est passé. J'ai été opéré de la cheville gauche, je vais bientôt être déplâtré, en fin de semaine ou en début de semaine prochaine. je vais ensuite attaquer la rééducation avec le staff médical du club.
Je suis plutôt satifait de mes saisons en vert, j'ai vécu de belles choses. Sur un plan sportif, déjà, le plus loin qu'on ait fini, c'était 7e. Cette saison on ne sait pas encore à quelle place on terminera mais ce sera au pire 6e ou 7e. Je me suis régalé d'être dans un groupe qui gagne, qui enchaîne les bons résultats, et d'être dans une défense qui ne prend pas beaucoup de buts. Après, j'ai rencontré des joueurs, des coéquipiers supers, à peu près de mon âge, du coup j'avais pas mal d'affinités. Je retiens énormément de positif de cette aventure verte. Je n'ai pas de regrets. Je retiens le stade, forcément, je pense qu'il n'y a pas d'équivalent en France. J'ai vu des ambiances énormes, notamment lorsqu'on avait gagné 3-0 contre Lyon la saison passée. J'ai eu la chance de travailler avec un staff technique qui m'a toujours fait confiance même quand j'étais un peu moins bien. J'ai vécu plein de bonnes choses. Même si je finirai ma carrière à Saint-Etienne blessé, ça n'entache pas le souvenir de cette aventure.
Mon meilleur souvenir en vert ? La Coupe de la Ligue, c'est un grand moment. Le stade était vert, et puis c'est un titre, ça compte, ça reste... C'est vraiment un super moment. Mais j'ai plein d'autres trucs à retenir. Tous les déplacements européens, les matches qu'on va joeur contre des équipes qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa carrière. J'ai joué une paire d'année en Ligue 1, c'est toujours les mêmes stades qui reviennent. Avec la Ligue Europa j'ai pu découvrir d'autres cultures. On a joué en Turquie, en Ukraine, en Roumanie, en Moldavie... Cela marque. Je retiens aussi le fait d'avoir évolué avec plein de joueurs avec lesquels je m'entends très bien même si certains sont partis. Je pense notamment à Aubame qui fait uen super carrière à Dortmund, à Max qui revient souvent au club nous saluer ou même à Josuha qui réussit à Wolfsburg. Je me souviens également de mon seul but avec Sainté, au Vélodrome. Il n'a hélas pas servi à grand chose car on a perdu. Mon petit regret, c'est que je n'ai pas marqué à Geoffroy-Guichard. J'aurais bien aimé vivre ça.
Je suis en fin de contrat, je suis sur le marché des joueurs libres. J'espète trouver un club car j'ai encore envie de jouer au moins deux ou trois saisons. J'espère trouver un club pour faire un autre petit bout d'aventure. Je n'ai pas envie de signer un an puis un an après dans un autre club. J'ai envie de trouver un dernier club pour avoir un beau dernier challenge et puis après m'arrêter tranquillement. Je souhaite trouver du temps de jeu en cette fin de carrière. C'est un choix à faire : j'ai envie de jouer, c'est pour ça que je suis ouvert aussi bien à la Ligue 1 qu'à la Ligue 2. J'ai envie de trouver un beau projet avec un groupe sympa."
Les U17 prennent la tête !
20/04 17:06
En bon capitaine, Mickaël Nadé a ouvert le score à la 47e minute
Vous avez pu suivre la deuxième mi-temps en direct sur notre forum grâce au potonaute Pyanet : en match en retard de la 15e journée du championnat des U17 nationaux, l'ASSE s'est imposée 4-1 cet après-midi sur le terrain de son club partenaire Pontarlier.
Opposés à une équipe très défensive, les Verts n'ont pas réussi à trouver la faille en première période. S'ils ont multiplié les centres, les Stéphanois ont manqué de présence et de percussion devant le but avant la pause. Charles Abi aurait toutefois pu faire sauter le verrou pontissalien à la demi-heure de jeu mais la barre transversale a repoussé son tir.
Sur une contre-attaque, Mickaël Nadé a ouvert le score en bon capitaine à la 46e minute suite à une deux avec Gérard Bangoura. Si les locaux ont égalisé à l'heure de jeu sur un long coup franc dans la boite, Kenny Rocha Santos a redonné l'avantage aux Stéphanois à la 71e en déviant de la tête un coup franc d'Alexandre Valbon. En fin de rencontre Lamine Ghezali a définitivement tué le match : l'international U17 a transformé deux pénalties qu'il a lui même obtenus aux 85e et 91e minutes.
La compo : Bouallak - Allaigre, Nadé, Halaimia, Etchebar - Baumel, Fleury - Valbon - Djouahra (Rocha-Santos, 56'), Abi (Ménétrieux, 85') - Bangoura (Ghezali, 62').
Les Verts prennent la tête du championnat avec un point d'avance sur l'AJA ! Pour rappel, les Stéphanois accueilleront Saint-Priest (8e) avant de se déplacer à Villefranche-sur-Saône (7e) à la dernière journée. Dans le même temps, les Auxerrois recevront les vilains (3es) avant de finir à Annecy (9e).
La réaction de Lionel Vaillant, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez : "Comme on s'y attendait, on affronté une équipe hyper défensive, qui jouait en 4-5-1 devant ses 16m50. Il fallait être patient pour contourner ce mur. Dans l'apprentissage de nos jeunes, c'est bien car c'est le syle de match qu'on ne connaît pas trop. Ce n'est pas évident de trouver la faille quand il y a 9 joueurs face à toi devant la surface de réparation. Les garçons ont su faire la différence après la pause. Il faut les féliciter car on passe premier alors qu'on avait 11 points de retard sur l'AJA. On a su combler ce retard, les garçons ont eu le mérite de toujours y croire. Maintenant, on a notre destin entre nos mains. Il reste deux matches, à nous de faire le travail. Cela va être dur jusqu'au bout mais on ne va pas lâcher."
Janot - OGC Nice, épisode 4206 : un hommage Cardinale
20/04 16:47
Invité en conférence de presse à commenter la pression et les sifflets du vilain public subis vendredi dernier, le jeune gardien des Aiglons s'est fendu d'un hommage à Jérémie Janot dont on connait l'histoire pour le moins riche avec les supporters niçois en affirmant que l'hostilité d'un public a plutôt tendance à lui plaire et à doper sa motivation, concluant par un ferme, définitif et irrévocable : "Putain, Jérémie Janot, il a raison" !
À découvrir dans une courte vidéo diffusée sur Twitter par le club niçois que l'ancien gardien des Verts, friand de gazouillis a commenté par "@ogcnice c'est un bon !!!! Il me régale !!!". L'ancienne cible préférée du stade du Ray lance par un sourire la future explication qui s'annonce décisive entre les deux équipes dans deux semaines et demie.
Un printemps 76 (4)
20/04 14:02
Si ensuite il a mal tourné, au point de s'être acoquiné avec les vilains depuis plus de trente ans, le journaliste de la Pravda Vincent Duluc a replongé dans ses vertes années dans Un printemps 76, roman paru en janvier dernier aux éditions Stock. Troisième extrait.
"Au stade ils se retrouvaient, les ouvriers et les mineurs dans les populaires, les cadres dans les tribunes latérales, la géographie de Geoffroy-Guichard maintenait les frontières entre les territoires. "Tribune populaire", c'était marqué sur la contremarque, c'était le nom officiel ; on n'oserait plus stigmatiser une classe ou officialiser l'idée de réunir le prolétariat au même endroit, mais on osait alors, peut-être en prétendant que ce qui était populaire était aimé, et puis c'est de là que partait la chaleur, c'était la flamme qui entretenait le mythe du Chaudron, cette carte postale d'un lieu où passe le souffle d'une ville de charbon et d'acier. Ils criaient "à la mine !", oui, mais c'était difficile à scander, ils envoyaient l'homme au sifflet là ou même le roi devait aller à pied "aux chiottes l'arbitre"), ils émettaient des doutes publics sur le bonheur conjugal d'un adversaire fraîchement verni ("il est cocu"), mais le cœur de leur répertoire était ailleurs.
Personne ne savait qui avait inventé le texte, personne ne l'avait déposé, les chants qui partaient des tribunes ne franchissaient pas l'après-midi, parfois, d'autres suivaient plus longtemps sans que l'on sache pourquoi. "Qui, c'est, les plus forts, évidemment, les Verts" était une riche alternative à "Allez les Verts" mais ce n'était pas assez long pour un couplet et c'était même très court pour un refrain. C'était un chant sans notes, surtout, ou plutôt d'une seule note. Le peuple criait en morse : ta, ta, tatata, tatatata, tata. Au printemps 1976, l'air du temps était traversé pas ces mesures que les autorails klaxonnaient quand ils se croisaient entre Perrache et la gare de Châteaucreux.
C'était un slogan crié en tapant dans les mains. Monty a décidé de la chanter, a seulement rajouté "c'est" entre "évidemment" et "les Verts." Si l'ancien chanteur de charme n'a pas choisi d'être plus célèbre pour "Allez les Verts" que pour "Attends-moi", il l'a un peu cherché quand même. Il est passé de : "On s'est rencontrés un soir d'hiver, la neige qui tombait sur nos pas était blanche", qui témoignait d'une acuité d'auteur mésestimée, à : "Dans le vestiaire avant de rentrer, pour commencer à nous échauffer, tous en cœur nous chantons, on est les rois du ballond." Il avait fait considérablement pire avec un 45 jours dont le refrain était : "Ah, ce qu'il est beau le petit Rocheteau", un nanar de niveau olympique, mais tout marchait, tout se vendait, même n'importe quoi, surtout n'importe quoi."
Allan n'est plus un bébé ?
20/04 09:10
Revenant sur sa récente sortie de route, Allan Saint-Maximin explique aujourd'hui dans la Pravda qu'il n'est plus un bébé depuis qu'il en a un.
"Le club s’est servi de mon accident de voiture pour arrêter de me payer. Ma grand-mère avait besoin de médicaments pour son diabète. J’ai pris la voiture du club. Je m’arrête à un feu. Quand il passe au vert, je mets mon clignotant à gauche pour changer de voie. Et je vois un tramway arriver à fond sur moi. J’ai juste eu le temps de détacher ma ceinture et de sauter sur le siège passager. Ce geste m’a sauvé la vie, car le tramway a écrasé tout le côté conducteur du 4×4. Je n’avais pas mon permis sur moi. Après plusieurs tentatives de vol de cette voiture, je garde désormais mes papiers chez moi. Le lendemain, je suis allé de moi-même le présenter au commissariat. J’avais déjà été contrôlé sans soucis. Mais là, la police l’a gardé car il s’agit d’un permis bulgare. Deux de mes équipiers à Saint-Étienne l’avaient passé là-bas car c’était plus rapide. Comme ça faisait un an et demi que je roulais avec une voiture sans permis et que j’en avais marre, l’un d’eux m’a mis en contact avec un intermédiaire. Je suis allé à Sofia, où j’ai passé mon permis en deux semaines. C’était du gâteau.
Le lendemain, après être reparti du commissariat avec une attestation, je vais jouer en amical à Sankt Pauli, à Hambourg, qui me veut pour la saison prochaine avec Stuttgart. Et, comme par magie, la police m’arrête à cinquante mètres de mon domicile… Je constate que le nouveau directeur sportif a aussitôt décidé de ne plus me payer. Hanovre va descendre et il veut faire des économies. Mon problème, c’est que l’ancien directeur sportif qui m’a fait venir est parti juste après mon arrivée. Son successeur a amené ses joueurs et je n’ai plus été désiré. Le club a aussi changé trois fois d’entraîneur dans la saison. Malgré ça, ils ont vu que je m’entraînais bien et que je ne me suis pas blessé. Ils n’ont rien à me reprocher.
À Saint-Étienne, j’étais encore un bébé. Je m’énervais avec tout le monde. Sans réfléchir. Si je n’ai pas progressé sur le plan du football, j’ai beaucoup grandi en Allemagne, où ma fille est née. Mon avenir ? Bournemouth, Watford et Stoke me téléphonent. Mais je n’ai pas envie de commettre à nouveau l’erreur de me perdre. Aujourd’hui, j’ai compris que j’ai du temps devant moi avant de partir en Angleterre, et que j’ai besoin de jouer. J’aimerais revenir en Ligue 1, où ce serait plus facile pour moi. Quand je vois comment Claude Puel se comporte avec Ben Arfa à Nice, c’est exactement ce que je recherche. Je suis très affectif et j'ai besoin qu'un entraîneur s'occupe de moi. J'attends juste qu'on me donne cette chance. Je veux m’imposer à Monaco mais Monaco a-t-il envie de me faire jouer ? C'est la question Je parle beaucoup avec Kingsley Coman et Anthony Martial. J’aimerais que Monaco arrive à faire avec moi ce qu’il a réussi avec Martial."
Amaury l'arbitre !
20/04 07:25
Amaury Delerue sera au sifflet ce dimanche à 17h00 dans le Chaudron pour le match de la 35e journée qui opposera les Verts aux Merlus, éliminés hier hoir en demi-finale de Coupe de France par le QSG. Le natif de Luzy a déjà arbitré l'ASSE cette saison, le 16 décembre au Parc des Princes en Coupe de la Ligue. En L1, il a plutôt porté chance à Sainté : 1 nul (contre Reims) mais 4 succès (dont 2 contre l'ETG, 1 contre Montpellier... et 1 contre Lorient à GG !).
Van Wolfswinkel se réveille !
19/04 23:35
Ricky Van Wolfswinkel aura attendu la 34e journée pour ouvrir enfin son compteur buts en Liga. Muet depuis son doublé contre Gijon en Coupe du Roi le 15 décembre dernier, l'ancien attaquant stéphanois a inscrit à la 83e minute l'unique but de la victoire du Betis Séville contre Las Palmas.
Anto hanté par ses finales perdues
19/04 23:06
Frédéric Antonetti, qui tentera de remporter enfin un trophée samedi soir au Stade de France, revient sur ses trois tentatives infructueuses dans la dernière de France Football.
"J'ai fait trois finales, chacune a son histoire. J'ai au moins le mérite de persévérer. Dans mon parcours, il y a huit demi-finales de Coupe, dont quatre finales. Il n'y a pas beaucoup d'entraîneurs qui ont ce bilan-là. Chaque finale a été différente. La première, avec Bastia face au PSG en 1995, on ne méritait pas de la perdre. Comme c'était la première édition, ça donnait plus de prestige si c'était Paris qui la remportait. Paris a choisi sa date, son vestiaire, et il y a cette erreur d'arbitrage, tellement grosse que je ne veux même pas en parler.
La finale que je regrette le plus, c'est avec Nice face à Nancy en 2006. On était favori, on s'est retrouvé à 11 contre 10, et on a raté notre finale, moi le premier, dans la maîtrise des émotions. La dernière, il y a trois ans contre Saint-Etienne, on était tellement dans le trou, on avait tellement de blessés que, même si on a été à la hauteur, on ne pouvait pas gagner. Psychologiquement, on manquait trop de confiance pour ébranler Saint-Etienne. Le match a été équilibré, mais il nous manquait la flamme pour gagner."
Nanard nous narre Labrune et la blonde
19/04 21:36
Sur le site du Parisien, Bernard Caïazzo commente les derniers rebondissements à l'OM. Extraits.
"J'ai appelé Vincent Labrune, il m'a dit que son entraîneur partait, que cela faisait deux mois qu'il demandait à l'actionnaire le départ de l'entraîneur, et qu'on ne lui donnait pas satisfaction. Vincent Labrune m'a dit qu'il n'y avait pas d'autres solutions si l'OM veut se retrouver en finale de la Coupe de France pour sauver sa saison. Laisser l'équipe dans l'état moral vu contre Monaco pour ce match contre Sochaux, c'était prendre un risque considérable. La propriétaire du club, quand elle voit le match de dimanche soir, elle n'a pas vraiment le choix. Il ne peut pas y avoir un club où il y a une scission si forte entre les dirigeants et l'entraîneur. C'est comme un divorce entre la mère et le père, c'est toujours les enfants qui trinquent. Le président et l'entraîneur ne s'entendent plus, et ce sont les joueurs qui sont perdus.
On peut comprendre que Vincent Labrune soit mis en cause. Mais personne ne s'est posé la question de savoir pourquoi l'actionnaire ne l'avait pas viré. Si Margarita Louis-Dreyfus ne l'a pas fait, c'est qu'il y a un accord entre elle et le président salarié, ce que Labrune a toujours dit. Je ne défends pas Vincent Labrune, on n'a pas toujours été d'accord sur tout. Mais Labrune, ce n'est pas le patron du club. On lui donne beaucoup d'importance, mais il n'est pas le patron. Selon comment les choses se passent, Margarita n'hésitera pas à prendre la décision de virer Labrune. Il est plus facile à écarter que Michel. Si elle a fait ce choix de le conserver, c'est qu'elle l'a fait en connaissance de cause. L'OM a plus de chance dans cette organisation avec le duo Passi-Boli qu'il en aurait eu si Michel était resté. Pour moi, il y a une harmonie, tout le monde est sur la même ligne."