Parasar a écrit : ↑18 déc. 2024, 19:11
Quand même à un moment donné la présence ou non au stade traduit un peu ton implication et sans doute aussi ta passion ou à défaut ton attachement au club non ?
Un club de foot c'est quand même une entreprise très particulière qui vit 330 jours par an pour préparer l'explosion d'émotion des 34 jours où il y a match.
Et ce jour où il y a match c'est le jour où tout ce qui vit autour/par/pour le club converge vers ce lieu si particulier qu'est GG.
Ca m'interroge que Gazidis ne soit pas là. Est ce qu'il a refusé de vivre à Milan auparavant ??
Là aussi un peu de perspectives. Que pensais tu de la présence pour le coup de la communication très incarnée de l'ancien Président et de la communication du club à cette mème époque ?
J'ai l'impression que ce sont deux choses différentes. Il y a avait à la fois une présence incarnante étouffante et un manque de communication qui se traduisant par le règne de la rumeur (Lions s'en régalait alors qu'il est au chômage actuellement).
La si on parle de communication, il me semble que tous les éléments du projet sont connus et ont été communiqué : investir un premier cycle de 3 ou 4, utiliser la DATA pour rationaliser le recrutement de jeunes éléments prometteurs, s'appuyer sur le CDF, faire progresser l'équipe dans le jeu en créant une identité de jeu, avoir un modèle financier sain et pérenne, aller vers un club jouant pour les places européennes sous 3 ou 4ans (maintien cette année), travailler en s'appuyant sur les communautés locales ...
Es tu d'accord pour dire que les éléments essentiels de la stratégie du club (celle qui dépend de l'actionnaire et du président) sont plutôt bien communiqués (une chose est que tu sois d'accord, mais ça me semble clair) ? pouvais tu en dire autant sous l'ancienne direction ?
En fait ce que tu critiques, c'est le manque de communication et d'incarnation immédiate ou de crise. Là à mon avis il y a plusieurs points. On est d'accord pour dire que c'est un vide qui existait déja depuis longtemps ? Je dirais depuis le départ de Puel qui avait une dimension institutionnelle que n'avaient pas (Batlles et ODO). Il ne t'aura pas échappé, que l'actionnaire a choisi de ne pas rentrer là aussi dans le club comme des cow-boys pour occuper la place du Président tout puissant qui pense que sans lui, la machine à café ne fonctionnera jamais bien. Ils ont en fait enveloppé l'organigramme d'une structure horizontale collégiale, peu dans notre culture verticale, mais que j'imagine bien plus beaucoup plus développée dans le monde anglo-saxon ..
Je pense que cette manière d'entrée dans l'ASSE leur a permis de rentrer en douceur, de connaitre les compétences et les manques, sans brusquer personnes, de se faire un diagnostic interne du club. On verra comme cela va évoluer, mais plutôt que de tirer constamment avec la Kalachnikov sur l'actionnaire (es Kilmers - qu’il faut bien appeler ainsi tant le pouvoir, faute de communication, est totalement désincarné) essayons de comprendre elles enjeux complexes de ce type de processus.
Tiens une autre réflexion pour le débat. Nos attentes d'incarnation d'une hyper-présidence sont très symboliques de nos modèles patriarcaux occidentaux dans les familles, en entreprises ou à la tète d'un État. Là aussi, j'avoue que je ne suis pas mécontent s'il y a un peu de changement culturel et de collégialité.