Wert a écrit : ↑Hier, 11:22
Cstefic a écrit : ↑Hier, 00:30
Moi il y a truc que je comprends pas! On a complètement abandonné le pressing haut.je me pose la question si il veut pas travailler la possession, les transistions et le travail dans les petits espaces et après reintegrer le pressing.
J ai l impression qu on stagne voir regresse et qu on a plus l identité de jeu qu on avait pu voir naitre la saison passée.
Oui. Je suis totalement d'accord avec toi. Ce n'est pas le système de jeu qui inquiète hier, mais l'incapacité de l'équipe à le réciter. Le pressing haut s'est envolé, de même que la capacité à alterner phase de possession avec relances rapides. Hier, il n'avait pas de pressing coordonné, pas d'appels de balles. Des joueurs trop statiques avec en plus beaucoup de déchet technique.
Il y a sans doute une explication dans le manque de vécu de l'équipe et de préparation collective après une quinzaine internationale. Néanmoins, attention au syndrome Batlles : un coach qui vient avec des idées novatrices, n'arrivent pas à les mettre en oeuvre et finit par mourir en renonçant à ses principes. Ils ne meurent pas avec ses idées, mais en y renonçant souvent sous le feu du procès en sorcellerie de dogmatisme ....
La question est de savoir pourquoi il y renonce ou pourquoi son équipe renonce.
Dans le cas de Batlles, il y a avait le facteur Romeyer et les luttes internes, qui avait pourri le recrutement en le privant de piston et en ne remplaçant pas Krasso, mais dans le cas de Horneland, je ne vois pas de tels facteurs. Les dirigeants lui ont donné une équipe capable de jouer comme il le souhaite.
On avait à l'époque de Batlles, le même procès en dogmatisme durable (alors même qu'il avait renoncé à son système durable). Le procès perdurait alors même que l'entraineur avait capitulé.
Est ce que les critiques et l'environnement ont une influence négative ?
Elles sont pas tendres ces critiques. C'est marrant d'ailleurs de voir qu'avec Batlles, on avait le même délit de sale gueule renversé (Droopy tout mou sur son banc versus Horneland agité et nerveux, go go go et qui crache sur la pelouse).
Le entraineur et les joueurs lisent les critiques j'imagine. est ce qu'ils y sont sensible même inconsciemment ? Est ce que ça crée chez eux le doute ? Ce sont des hommes après tout.
Le fait est qu'on pardonne je crois, moins les échecs des entraineurs porteurs d'une ambitions systémiques que ceux des coachs défensifs et adaptatifs. Au fond, on ne supporte pas différence, la nouveauté (le Guardiola like prononcé comme si le mec qui est à l'origine du jeu de 3 des équipes demi finalistes de la dernière C1 était une insulte au jeu). On. lira des Guardiola Like apures une défaite, même si le jeu qu'il prône est différent ...
Et quand on perd, on rend forcément le système de jeu coupable même s'il y a renoncé.Il y a un besoin de retour au conformisme qui rassure.
On parle des corners comme si c'était le problème hier, et sans regarder si l'on marquait davantage sur des corners tirés classiquement. Personne ne demandera combien de buts sur corners sous ODO durant la première partie d cela saison dernière parce qu'ils sont tirés comme il se doit ?
J'espère sérieusement vraiment que le coach va tenir le cap et permettre à l'équipe de retrouver le sens du football voulu et que Kilmer tiendra la barre de ses ambitions en termes de jeu.