Plutôt d'accord avec Wert, même si je pense qu'il n'y a pas de règles absolues et que différents modèles peuvent fonctionner.
Je rajouterais que dans d'autres pays, et notamment en Angleterre, on n'entend jamais les présidents de club. Je serais même incapable de dire qui est le président d'Arsenal ou de Liverpool (je ne connais que celui de Tottenham car les fans lui font la guerre

). Avec KSV on est clairement sur ce modèle là: une direction discrète, et un pouvoir horizontal (avec une collaboration entre de nombreuses personnes très compétentes dans leur domaine, cf le renforcement des staffs et diverses cellules cet été) plutôt qu'un pouvoir vertical basé sur une ou deux figures fortes.
La communication sur le sportif est laissée à l'entraîneur. Les autres dirigeants se montrent et se font entendre 2 ou 3 fois par an pour indiquer ou rappeler publiquement la ligne directrice, ou quand c'est vraiment nécessaire. Par exemple, lors de la menace de dissolution des groupes, où Gazidis s'est montré présent et impliqué, y compris dans la manif. Ce que le très impliqué et passionné Romeyer n'aurait sans doute pas fait, au demeurant.
Perso, ça me va bien. Et quand on voit les résultats des clubs anglais par rapport aux clubs français depuis des décennies (avant même qu'on puisse expliquer cet écart par des raisons strictement économiques), ça marche apparemment pas trop mal.
En revanche, je pense qu'à Sainté, les entraîneurs passionnés et communicatifs ont tendance à mieux réussir que les "froids" (Puel, A.Perrin...). Le fait que les hommes de terrain soient en phase avec cet aspect de notre identité peut être important à plusieurs titres, mais pour ceux qui sont dans les bureaux, franchement je ne le pense pas.