Wert a écrit : ↑13 sept. 2025, 14:36
Viva hate a écrit : ↑13 sept. 2025, 14:25
J'ajoute que, sur le plan juridique, je ne vois pas bien ce qu'il risque: il s'agit de propos déplacés, de comportements sexistes et inappropriés (le tout restant à prouver) mais aucunement d'agressions sexuelles pénalement réprimées. Il ruine surtout avec ces allégations le peu de réputation qui lui restait d'un point de vue strictement humain.
https://www.service-public.fr/particuli ... t%20sexuel.
En premier lieu, ce délit est caractérise par le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste.
À titre d'exemple, il peut s'agir de réflexions sur votre corps, de sifflements, de remarques dégradantes sur votre orientation sexuelle, de blagues obscènes et vulgaire
Si l'auteur vous a imposé un contact physique à caractère sexuel, il peut s'agir d'une agression sexuelle. Cette infraction est plus sévèrement punie que le harcèlement sexuel.
Le harcèlement sexuel est un délit punissable d'une peine de :
2 ans d'emprisonnement
et 30 000 € d'amende.
Cette peine peut être portée à 3 ans de prison et 45 000 € d'amende si les faits ont été commis dans certaines circonstances, notamment :
par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions (par exemple, la victime est harcelée par un professeur)
Eh, les gars, je suis juriste de formation et journaliste en droit social de profession, vous n'allez pas m'apprendre le droit du travail, hein.
Je sais bien ce qu'est le harcèlement sexuel, ainsi que les comportements sexistes. Ce que je veux dire c'est que de la théorie à la pratique, il y a un pas- gigantesque en la matière.
En l'occurrence ces agissements auraient dû être dénoncés dans un temps proche de l'instant où ils se sont produits pour pouvoir être dénoncés efficacement (c'est à dire au moment où Romeyer était encore en poste). Au plan civil, il ne risque plus rien.
Par ailleurs les peines pénales sont des peines maximales encourues, et non pas automatiquement prononcées. Les victimes présumées doivent donc saisir un tribunal pour pouvoir être entendues. Et il faudra venir avec des preuves tangibles et des témoignages étayés pour que le juge répressif entre en voie de condamnation.
C'est la raison pour laquelle Romeyer ne risque rien selon moi, sinon d'entacher sa réputation.