Je suis totalement d’accord avec ton analyse, Coach Mic, et je trouve même que ce que tu pointes là — cette vision d’un centre de formation international et structurant — est peut-être le vrai pari de Gazidis : un projet de club novateur qui va au-delà du simple « redressement sportif ». Quelque chose de plus ambitieux, qui pourrait bien faire passer Sainté de club historique… à modèle européen voire mondial.Coach-Mic a écrit : ↑Hier, 17:54 Le projet, le vrai, l'original, on commence a le discerner, il portera les premiers fruits d'ici 5 ou 6 ans. C'est celui d'avoir une équipe issue du CDF mais le concept unique en son genre est qu'il sera certainement international avec des sud américain, des joueurs de l'est, d' Afrique, les meilleurs de leur génération, découvert grâce à un réseau de scouts. Des clubs comme l'Ajax, Benfica ont des filières mais cela ne concerne pas les 5 continents. Vous verrez que d'ici peu, on va voir des jeunes de 16 a 20 ans intégrer les équipes jeunes et reserve.
C'est une intuition mais il y a des indices, tant au niveau de la détection, que du directeur de la performance, qui ne se justifie que lorsqu'il y a plusieurs équipes a monter en puissance avec des arrivées dans toutes les catégories d'âge.
Mon hypothèse ?
Ce que KSV est en train de mettre en place, c’est une structure de formation globale, adossée à un réseau de détection multicontinental, pour créer à terme une “Académie Sainté” de nouvelle génération.
Pas juste un centre de formation à la française basé sur les U13-U19 de la Loire.
Mais un système à la Red Bull, ou à la City Group, sauf qu’ici il serait centralisé à Saint-Étienne, avec pour ambition de faire de L’Étrat un hub international d’élite pour :
- accueillir les meilleurs jeunes repérés dans les coins les moins visibles (Asie, Afrique australe, Balkans, Amérique latine hors sentiers battus),
- leur donner un encadrement top niveau : performance, développement individuel, préparation mentale, suivi nutritionnel, éducation,
- les faire monter ensemble, à travers les échelons (U19, N3, groupe pro),
- et créer une vraie génération Sainté, qui n’est pas née ici, mais qui grandit ici, s’identifie à nos valeurs, à nos couleurs, à notre ferveur.
Ce qui rend ce projet crédible :
- L’arrivée de professionnels de très haut niveau (le nouveau directeur de la performance, les recruteurs internationaux),
- Le choix de profils jeunes et à potentiel (Jabber, Stassin, Lamba) dès les premières fenêtres de mercato, ce qui laisse penser qu’on prépare le terrain,
- Et bien sûr… l’injection massive de capitaux récents, qui n’a pas été faite pour simplement survivre en L2.
En quoi c’est innovant ?
- Parce que contrairement à City, Red Bull ou Chelsea, Sainté ne va pas posséder des clubs partout : on reste sur un modèle unitaire.
- Mais avec cette ambition d’attirer à nous les pépites, pas par l’argent mais par la promesse d’un développement structuré, individualisé, dans un environnement exigeant mais familial.
- Et avec un objectif clair : créer une équipe compétitive, soudée, jeune, attractive, pérenne, et au passage faire aussi de jolis coups financiers à la revente, sans se trahir sportivement.
Et si ça fonctionne ?
On pourrait bien voir émerger d’ici 4 ou 5 ans une équipe Sainté 100 % formée chez nous, mais avec un ADN composite :
un Brésilien, un Néo-Zélandais, un Kosovar, un Malien, un Japonais… tous passés par L’Étrat, tous à l’image d’un club nouveau, ouvert, et en avance sur son époque.
Oui, aujourd’hui ça paraît fou. Mais je suis persuadé qu’ils sont là pour ça : pas juste pour remonter en L1, mais pour bâtir un club du XXIe siècle à partir d’un mythe du XXe.
Et franchement… si ce projet réussit, ça ferait de Sainté un OVNI inspirant dans le foot français, et peut-être un modèle copié dans les années à venir.