Wert a écrit : ↑14 janv. 2025, 19:23
vertdecontact a écrit : ↑14 janv. 2025, 17:48
Wert a écrit : ↑14 janv. 2025, 10:58
Avec Guediawaye, nous avons 20 ans de retards. Le retard que nous avons pris avec l'histoire de Yeggo. Il suffit de comparer la trajectoire de Metz dans le pays avec les tribulations de notre Gégé Foccart au pays de la Terranga, pour avoir envie de pleurer.
Le retard nous l'avons pris avec l'histoire de Yeggo. Nous avions l'avantage alors d'être parmi les premiers. Mmon analyse c'est que nous y avons été avec une mentalité colonialiste de prédateurs, afin de récupérer des jeunes joueurs contre trois ou quatre jeux de maillots et 10 ballons, avec cette mentalité paternaliste si typique de Romeyer, selon laquelle nous pensions alors faire le bien ....
Ce comportement et ce discours t'amène fréquemment à rencontrer des gens peu scrupuleux, et c'est ce qui nous est arrivé. Metz au contraire a su investir réellement en Afrique, dans une vraie structure qui participe à une certaine professionnalisation réelle de la formation et du football dans le pays.
Avant d'exprimer une analyse aussi vindicative et définitive, dans un sens comme dans un autre, il semblerait d'être plus prudent quand on ne connaît l'Afrique apriori qu'à 3000 km de là et que l'on ne sait pas comment se sont déroulées les choses (si ce n'est du fiasco final hors-mis Bayal Sall).
Qui dit que la Direction ne s'est pas fait enfumée à l'origine sur une proposition locale ?
Perso, je n'en sais rien.
Mais le doute et la raison devrait aider à ni diaboliser , ni angéliser au lieu de passer des convictions, qui se voudraient nobles, pour des certitudes.
Les stéréotypes à tord et à travers, dans un sens ou l'autre, font le plus souvent des dégâts. Il conduisent à la logique primaire de camps et non de réflexion, raison, justesse et justice.
Pourquoi avoir absolument un avis à tout prix quand on ne sait pas?
Je suis toujours étonné de ce besoin d'exister de notre espèce, quel qu’en soit les conséquences qui pourraient en découler sur autrui.
Ca fait un peu penser aux personnes qui veulent absolument vous aider pour trouver votre chemin mais qui aucune idée et vous plante
Là, ça porte peu à conséquence, mais des fois, bien plus, y compris sur notre environnement quotidien ou nos entourages immédiats.
Franchement, ne cédez pas à la tentation d'utiliser les expressions à la mode du moment leurs donnant une teneur démagogique et condescendante, ridiculement blessante, pour analyser une situation dont vous ne tenez aucun tenant et aboutissant. A mauvais escient, on tient l'abrutissant.
Ne pas le prendre comme une attaque personnelle. Juste prendre de la distance
Pour le coup, si j'en parle, c'est parce que je connais assez bien l'Afrique et le pays concerné. C'est aussi parce que ça me touche particulièrement.
Quelques points.
Ce qu'à fait Metz c'est du sérieux, et plutôt un modèle gagnant gagnant. Metz investit réellement dans des structures de formation d'assez haut niveau et en retire en échange des fruits en pouvant bénéficier de joueurs. C'est la meilleure structure de formation du pays et un modèle qui tire le secteur vers le haut. On a pas su créer cala. C'est juste un constat.
Bayal Sall ce n'est pas Yeggo mais Gorée. Quand il arrive si ma mémoire est bonne, Yeggo était déja parti en vrille.
Ils ne sont en effet pas tomber sur la meilleure des personnes, mais ça au Sénégal, pour en avoir parlé avec des amis, pas mal de gens le savaient. Quand tu veux réellement collaborer avec des institutions d'un pays, tu te renseignes un peu mieux non ? Et si tu veux le faire très sérieusement, tu prends tes précautions, et vas rechercher des partenaires exigeants, mais plutôt fiables. Je dirais que la principale compétence quand tu veux coopérer sincèrement et durablement c'est savoir trouver des partenaires fiables. Metz y est arrivé et pas.
Et le pire, c'est que Gégé Fernandez comme il était un grand pote du gentil Roro, il a continuer à oeuvrer en Afrique pour le club même après le fiasco Yeggo.
Tiens une différence dont on parlait l'autre jour. Sadio Mane quand il arrive à Metz, il a 19 ans. Dabo quand il arrive chez nous, il en a 14. Tu vois la différence ?
Très bien. Si tu connais l'Afrique,tu sais que c'est un classique du genre.
Après Metz peuvent très bien travailler, apprendre de ses erreurs et de celles des autres. Ca n'est pas parce que le club s'est montré incompétent, comme en Argentine, que ça fait Romeyer un colon ou d'un Jacques Foccart pour autant D'ailleurs l'analogie ne tient pas sur la fiabilité respective de leurs réseaux. D'après ce que j'entends, il y avait plus du Jean-Claude Dus dans le Romeyer que du relent de Jacques dans le Roland
Bayal, effectivement, je crois qu'il était de l'US Gorée, mais repéré par les yeux de Yeggo. Mais peu importe je connais trop peu le sujet pour en parler correctement.
C'est juste qu'en passant comme ça, j'étais attentif à la portée des mots et aux excès que l'on peut parfois entendre de-ci de-là. Ces excès qui ne deviennentt pas si neutres lorsqu'ils rentrent dans les têtes par habitude et se retrouvent répéter mécaniquement.
Maintenant je ne veux pas polluer plus que de mesure le thème mercato.
Pour Dabo, je ne savais même pas qu'il était venu par Yeggo et à 14 ans. L'imputer directement à Romeyer qui l'aurais arraché à sa famille. Ce qui pourrait en faire un colon. Peut-être, Peut être pas.Si tu connais l'Afrique, tu sais que ce sont aussi des pratiques, de confier ses enfants à des familles plus fortunées, parfois dans la famille même, qui en font souvent leur boniche sans s'occuper de leur éducation.
Je ne connais pas l'état d'esprit des différents interlocuteurs à ce moment et est-ce que cela été meilleur pour la scolarité de Dabo et de sa sécurité affective et de son parcours profzssionnel.
Je t'amène tout de même à une réflexion personnelle si tu utiliserais un qualificatif similaire pour un Africain qui économise un salaire avec juste des frais de bouche. La situation des belle-filles, immergée dans leur nouvelle famille, ne sont parfois pas beaucoup plus enviables.
Embrassons les situations dans toute leur complexité, Afrique comprise, sans concéder à la facilité attendue. Ca rendra nos échanges encore plus enrichissants.
Je te souhaite un bon petit Djibi bien braisé dans son papier ciment, accompagné d'une gazelle bien fraîche et à regarder la rue défilée, rien que pour tes yeux.
Bon mercato à tous !