Panenka4 a écrit : ↑26 déc. 2024, 12:07
Kabigon a écrit : ↑26 déc. 2024, 10:33
Tous les arguments qu'on lui oppose, il les connaît déjà et il les ignore délibérément. La présidence précédente n'est pas linéaire avec 50% de réussites et 50% d'échecs, elle a fait ses preuves pendant un temps dans le football des années 2000, puis 2010. Mais le dernier cycle de 5 ans est très mauvais puisqu'il a montré toutes les limites de notre club dans un sport qui évolue à vitesse grand V.
Lyon malgré tous ses investissements et la gestion assez exemplaire d'Aulas n'a rien gagné depuis 2012. Ce n'est pas parce qu'on a de l'argent et de grands noms qu'on va forcément avoir des titres. Je crains que même un nouveau bannissement ne serve à rien, tant que le bilan KSV ne sera pas nettement supérieur à celui de Romeyer/Caiazzo on aura à subir l'arrogante partialité de Panenka sur le sujet. On n'est pas sortis des ronces...
Non je les démonte un par un.
Mais en général j'ai plutôt affaire à des caricatures, voir des attaques personnelles, qu'à un argumentaire solide. Sans doute le profil psychologique des auteurs est une explication. Mais je ne réponds qu'aux interlocuteurs courtois, ce qui déjà fait un bon tri.
C'est faux, par exemple un membre t'a listé tout ce qui lui déplaisait dans la gouvernance précédente et en guise de réponse tu n'as fait que lister les succès (et encore, les derbys gagnés... quand on se souvient des Lyonnais grimés en clowns pour fêter leur titre, ou de l'envahissement de terrain sur la célébration de Fékir...).
Derrière tu joues les victimes d'attaques personnelles tout en parlant du profil psy de tes détracteurs ? Allons... Un peu de décence.
On est complètement dans les temps pour l'objectif fixé : le maintien. Et si tu reconnais aisément des failles dans la gestion KSV, je ne t'ai pas vu très véhément à l'encontre d'un coach par exemple qui a montré des limites tactiques, une incapacité à se remettre en question pendant de nombreuses journées (je parle de ses choix au milieu de terrain), à insuffler une dynamique de long terme. Ou à l'encontre de joueurs qui concèdent des rouges, des penaltys stupides et des branlées historiques (in fine ce sont eux sur le terrain).
Ça me rappelle certains contradicteurs qui tenaient Puel responsable des mauvais résultats, et les joueurs responsables des bons

Tous ces argumentaires sont biaisés, orientés, et surtout radicalisés, c'est extrêmement pénible à lire parce qu'on est ne décèle aucune possibilité de remise en question et donc d'évolution sur vos positions. Et ça tourne en boucle.
KSV c'est 6 mois de gestion, après avoir trouvé un club dans un état lamentable, en ayant gardé le triumvirat en place, avec un entraîneur ouvertement opposé à la stratégie demandée et dans un championnat où la plupart des clubs sont bien mieux structurés que nous, et depuis longtemps. Paris, Marseille, Monaco, Lyon, Nice, Lille, Rennes, Lens, auxquels on peut ajouter Reims, Brest, voire Strasbourg. Un Top10 serait une surperformance.
Donc le fait qu'on joue un mini championnat avec Nantes, Angers, Le Havre et Montpellier n'a, encore une fois, absolument rien d'étonnant. Rennes, Strasbourg et peut-être Auxerre constituent des anomalies, qu'on retrouve chaque année en championnat. On pourrait avoir un peu plus de points avec un jeu aussi faible, on pourrait aussi avoir le même nombre de points en jouant mieux, parfois ça se joue à rien. Mais aujourd'hui on est juste à notre place, celle d'un promu dans un championnat à 2 vitesses. C'est ce constat-là qui me peine le plus.
Et ça, c'est bien la résultante d'une mauvaise gestion : celle de la fin de cycle de l'ere Galtier, où le renouvellement de l'effectif a été très mal anticipé, où on n'a pas capitalisé sur les fameux bons résultats que tu aimes tant rappeler... Quels qu'aient été les repreneurs et quoi qu'on pense de Gazidis & Co, je trouve ça malvenu de leur tomber dessus après 1 mercato. Ça fait un peu charognard qui n'attendait que ça pour ressortir du bois...
Et hormis Wert qui est dans le personnage qu'on lui connaît (ta Nemesis en plus modéré), KSV bénéficie non pas d'une grande mansuétude, mais d'un petit capital confiance dû à leur pedigree, à leur communication. Partant de là, on est beaucoup dans l'expectative, à espérer des résultats qu'on savait désormais impossibles à obtenir avec l'ancienne présidence. On est passés d'un fatalisme ambiant à un espoir collectif de renouveau : ça n'a rien d'irrationnel et c'est déjà énorme.