Promotion d'une forme d'essentialisme culturel (entraineur norvégien qui aurait du mal à comprendre l'inaccessible identité stéphanoise), défense d'un localisme exacerbé (internationalisation peu adaptée à ST Etienne) et peur d'être dépossédé de sa part d'humanité par le progrès technologique (soumission au Dieu Data tout puissant), je me dis surtout que certains posts parlent plus de ceux qui les écrivent que de l'ASSE ....Friteuse a écrit : ↑23 déc. 2024, 11:29Si, bien sûr que si. Qualifier une utilisation somme toute assez normale de la data (évaluer les qualités et défauts de ton effectif) comme une terrible soumission au dieu Data tout puissant, c'est pas dangereux par contre c'est d'un intérêt très limité, on dirait les chansons les moins inspirées des Cowboys Fringants ou de Keny Arkana quand ils veulent faire un truc engagé mais en oubliant de critiquer le système donc ils partent juste dans un délire sur les machines nanani.Parasar a écrit : ↑23 déc. 2024, 11:05La phrase que je mets en gras me fait quand même flipper. C'est du football hein, pas une science exacte. Est-ce que l'outil data aussi puissant soit-il, il sait prévoir :Couramiaud Poitevin a écrit : ↑23 déc. 2024, 09:37Mais il ne se dédouane absolument pas ! Il analyse ce qui ne fonctionne pas pour le moment ! Pour lui, ce n'est pas l'effectif, qu'il a jaugé en profondeur avec son outil data, mais c'est l'encadrement.YACINE a écrit : ↑23 déc. 2024, 09:27
Après c est une manière de se dédouaner et justifier son éviction, s'il reconnaît que ses recrues n'ont pas le niveau, c est tendre une perche au journaliste pour que celui ci l'attaque sur la politique sportive de Kilmer Sport. Tu remarqueras qu'il n'a pas un mot pour Perrin et Rustem.
Je pense que nos joueurs ont les bonnes qualités. Il faut simplement leur donner un système de jeu qui leur permet de les exprimer. Ce n’est pas que le travail de l’entraîneur, c’est le travail de beaucoup de gens. Nous avons 9 à 10 joueurs qui ne sont pas disponibles. Nous devons améliorer beaucoup de choses. Ce n’est pas le travail d’une seule personne, c’est le travail de tous, moi y compris.
- le risque d'entorse du genou du mec qui fait des A/R vers la Nlle Zelande tous les mois ?
- le risque de coup de blues de la recrue qui vient de loin et qui n'a pas emmené femme et enfants à Sainté
- le risque que tel ou tel jeune prometteur soit perturbé par des problèmes d'agent / de tractations sur son éventuelle prolongation de contrat
liste évidemment non exhaustive.
Lors de sa dernière conf de presse, ODO avait dit tout le bien qu'il pensait de la data (pour préparer les matchs notamment) mais avait aussi rappelé l'importance de "l'humain" : juger une personnalité, communiquer avec les joueurs etc etc.
Est-ce qu'il n'est pas dangereux de ne jurer que par le Dieu Data tout puissant ???
On est pas dans le Pianiste Déchaîné, ça m'étonnerait que Gazidis, Rosenfeld et co soient assez stupides ou illuminés pour avoir complètement oublié les limites de leur modèle. Le mot est important parce que par définition un modèle a toujours des limites, autrement on vivrait dans un monde totalement déterministe comme le théorisait Laplace (et il s'est planté). Que leur sentiment de maîtriser la situation finisse par leur monter à la tête façon dérive technosolutionniste c'est un risque qui guette toujours au coin de la rue, c'est possible qu'il ait déjà causé certaines mauvaises décisions et c'est quasi certain qu'il en causera un moment ou l'autre. Mais que chaque apparition du mot "data" soit un prétexte à des cris d'effroi parce que ciel, on tente d'utiliser des méthodes de recrutement un peu plus efficaces que le bon sens de David Wantier, à la longue ça devient franchement pénible parce qu'au fond ça repose sur rien de concret. C'est possible de critiquer les erreurs qui ont été faites par la nouvelle direction sans faire appel à des fantasmes sur l'affreuse data internationalisée et inhumaine comme si c'était autre chose que la bête continuité du football à Papa déjà inhumain mais moins efficace, vous pensez pas ?
Vieillir n'est pas chose facile (je suis en plein dedans). Et c'est souvent avoir du mal à comprendre et accepter le monde qui vient ...
Il en résulte de la nostalgie pour le monde qui progressivement cède sa place, le refus d'adhérer à certaines évolutions présentées comme inéluctables, et parfois un irrésistible glissement vers la droite, contre lequel je crois qu'il est parfois bon de résister

Parasar. N'hésites pas à en parler si tu veux.