Allez, une bonne nuit pour repenser à ce match. En fait, non, toujours autant la mort ce matin.
Et, pour paraphraser Bernard Laporte :
"Vous voulez qu'on parle de quoi ? Il n'y a rien. y'a rien."
Rien. Le néant.
Un petit espoir en début de match avec la belle occaz de Zuriko mais aussi, à ce moment, là sensation qu'on allait plus rien voir d'autres de la part de notre équipe. Et ça c'est bien confirmé. Alors, de quoi parler ?
De Stassin, réduit à s'accrocher dans les duels et à distribuer les coups de coudes à défaut d'être vraiment mis en situation de s'approcher de la cage. (De s'approcher de la cage. L'étape "marquer un but" semble encore loin).
De... Je ne sais plus. Je mets qui en suivant ?
Ekwa ? Trop lent, trop téléphoné, trop au mauvais endroit.
Mouton, Bouchouari : au mauvais endroit. Notamment le second qui, pourtant, a peut-être été... notre meilleur élément de la soirée. Ce qui est plus inquiétant pour le reste de l'équipe.
Après bon. Batub, Abdelamid, Petrot, Appiah... Je ne vais pas trop tirer sur l'ambulance. On s'en sort avec seulement 2 buts sans forcement avoir pris l'eau, mais c'est parceque l'OM est une équipe qui n’emballe pas le match et ne sait pas jouer en 1ère intention ce qui laisse un tas de secondes chances même aux plus mauvais des défenseurs.
Le penalty, il n'est pas plus flagrant que ceux refusés contre Montpellier. Mais c'est Marseille, on le sait. Mais, ne nous cachons pas derrière l'arbitre : on a très bien su être nul sans lui.
Le coté droit de "l'attaque" a perdu énormément de ballon bêtement. Le coté gauche moins, mais c'est probablement parce qu'ils n'ont rien tenté.
Bref, c'est un naufrage. Marseille n'était pas si fort : nous avons été sacrément mauvais. Pire : inexistant.
Ils ont joué à la baballe. Et nous manquons tellement d'agressivité qu'on a même pas eu le loisirs au moins de les avoir abimés physiquement. Je ne sais même pas si nous avons pris un carton dans ce match ?
Je suis de la vieille école : Quand ça tricote en face, oublie le ballon et vise plutôt le joueur.

Mais même ça, on ne sait pas faire.
Mentions spéciale à ODO qui tactiquement, à fait les choix parfaits pour nous permettre de perdre ce match sans mettre un seul pied sur le ballon.