J'ai pas de voiture. Et pas besoin de sécurité routière pour marcher.old_side a écrit : ↑04 nov. 2024, 17:16Et pourtant, sans sécurité la liberté ne peut s'exercer : ce n'est pas moi qui le dit, mais le Conseil d'état. Et on peut prendre un cas pratique loin des stades : ta liberté de te déplacer est permise aussi grâce aux règlements de sécurité routière. Sans cette sécurité, ce serait l'anarchie et la loi du plus fort (ou du plus gros SUV), et ta liberté n'existerait plus vraiment.Faiseur de Tresses a écrit : ↑04 nov. 2024, 16:37On devrait vraiment pas avoir cette discussion sur le forum, donc je fais court (si tu veux continuer, MP).Danish a écrit : ↑04 nov. 2024, 15:19 Naïf pourquoi ?
La liberté comme valeur essentielle et unique, ca n'a rien de vertueux. Les USA sont là pour en témoigner.
Comme dans toute société, il y a un équilibre à trouver entre liberté, respect, sécurité et droit et la défense du mot ** ne me semble pas vraiment un combat que j'ai envie de mener pour trouver cet équilibre.
Le mot Liberté, c'est le premier qu'on écrit sur nos écoles et nos mairies, le premier de notre devise. Il n'y a ni droit, ni respect (mais Égalité et Fraternité portent ces idées, respectivement), ni sécurité (encore heureux !). Ça n'a rien à voir avec la liberté version américaine (que l'on retrouve dans le "libéralisme" au sens économique) qui n'est que la volonté de jouir toujours sans se soucier des externalités de cette jouissance (non Florent, pas cette jouissance là). Tout l'enjeu de prise de contrôle de la dialectique.
J'ajoute également qu'il n'y a pas si longtemps (moins d'un siècle), pas mal de personnes dans notre pays (et ailleurs) n'ont pas hésité à mettre leur vie en jeu dans l'espérance qu'on puisse profiter de cette Liberté. Cela nous oblige. Nous oblige à résister face aux discours porteurs de peur (et donc de colère puis de haine, ajouterait Maître Yoda), nous oblige à résister face à nos propres peurs, nous oblige à résister quand on reconnaît les signes d'une dictature en puissance. Car c'est bien de cela dont il est question : derrière la parure d'un combat légitime (contre une discrimination, quelle qu'elle soit), on peut utiliser les moyens les plus odieux, voire tenir un autre discours en parallèle qui passe au final inaperçu (le même Retailleau qui remet en cause l'État de droit !). C'est bien pour ces raisons que je qualifie le régime actuel de proto-fasciste (terme que j'utilise depuis l'affaire Benalla).
(désolé les modos, j’accepterai un ban sans sourciller)

Sans blaguer, je réfute ton argument d'autorité (Conseil d'État) et ton exemple : on n'est pas dans un débat sécurité/liberté quand on parle du code de la route, mais dans une discussion d'oppositions de libertés, ce qui est différent. Ce que tu appelles - comme beaucoup de monde et à mon avis à tort - "sécurité routière" c'est juste un code de bonne conduite, nécessaire en société, comme de ne pas aller tuer son voisin ou ne pas violer sa voisine, ou comme un tout un tas d'autres règles diverses et variées qu'on respecte bien pour appliquer un certain principe d'égalité : nous sommes tous libres, mais dans la même mesure.
P.S. : idée en l'air qui me trotte depuis quelques semaines : j'imaginerai volontiers un système comme le permis de conduire mais pour l'utilisation des ordiphones ou des réseaux en général.