En gros ça donne d'abord la parole à un type de Rouge Direct qui explique "avoir discuté pendant des années sans succès, donc maintenant ce sera plainte à chaque fois". À voir la gueule des discussions, parce que ça semble pas être leur fort.epopee76 a écrit : ↑04 nov. 2024, 20:33Ca serait bien qu'on voit ce qui est écrit.Merci aux bonnes volontésGueute42 a écrit : ↑04 nov. 2024, 20:20 https://c.leprogres.fr/sport/2024/11/04 ... mentsList2
« Le délégué n’a relevé aucun chant homophobe »![]()
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Le tweet du ministre délégué aux discriminations (if i speak I'll be in big trouble) où il s'étonne du fait que le match n'a pas été interrompu est également cité. On apprend que le délégué n'a pas relevé les insultes homophobes dans son rapport pour le match contre Stras, ça dit que généralement ils sont un peu paumés dans ce cas de figure.
Ensuite un passage qui résume (un peu à charge imo) la position des GA via leur feuille d'info et la réaction du type de Rouge Direct, on apprend enfin la position du club et celle-ci est plutôt encourageante.
Ensuite ça termine par une intervention de Jean-Guy Riou, président de l'USS et qui a bossé au sein d'une commission traitant des sujets de discriminations dans le foot sous Maracineanu. On peut remarquer que ça parle de tripler le prix des places pour éduquer ces connards de pauvres qui parlent mal, bah oui c'est certainement ça qui encouragera les LGBT qui sont en moyenne plus précaires à aller au stade... Au moins l'intervention a le mérite de bien détailler le côté très multifactoriel du combat contre l'homophobie dans le foot en disant que c'est pas qu'une question de chants de supporters.Dans leurs lettres distribuées aux supporters du kop Sud, samedi, les Green Angels se sont défendus d’être homophobes malgré l’utilisation des mots « p*** » et « enc*** » dans leur chant. « Ils pensent qu’on est en train de tuer la culture des ultras. Pour eux, c’est du folklore, mais non », lance Therrence Khatchadourian [fondateur et secrétaire général de Rouge Direct], déterminé dans le combat. Le club de la Loire, épargné par la plainte, prend en tout cas le problème à bras-le-corps : « On est en relation avec Julien Pontes, le porte-parole de Rouge Direct. On échange régulièrement afin de trouver des solutions pour mettre fin à cela. Ça doit passer par le dialogue et non la répression », pense-t-on au sein de l’ASSE.
Des travaux qui ont découlé à la rédaction du rapport Mouvens qui : « S’il n’est pas parfait, possède au moins le mérite d’exister », dixit Jean-Guy Riou. Ce dernier soumet l’idée de repartir de la base en mettant l’accent sur l’éducation. Dans le cadre familial, scolaire et sportif. D’un bout à l’autre de la pyramide. « Lutter contre l’homophobie, c'est long et forcément insoluble à court terme. Il faut prendre en compte également l’aspect religieux, comme quand certains joueurs refusent de porter le brassard arc-en-ciel ». Il ajoute : « Il s’agit d’un sujet sociétal qui va bien au-delà du football.
Si pour lui arrêter un match en cas de chants homophobes est « une bêtise », à propos des billets nominatifs, il précise : « Les stadiers ne sont pas habilités à demander une pièce d’identité et sachant qu’exceptionnellement le billet peut être prêté ». Avec cette préconisation, cela nécessiterait une ouverture du stade à H-6 et engendrerait un coût supplémentaire en termes de moyens humains sans que cela ne soit totalement efficace. Il existe des interdictions judiciaires de stade et il y a déjà « un arsenal de sanctions prévu, sans avoir besoin d’un recours à une nouvelle législation », rappelle-t-il. Le président de la section des supporters associés d’Yssingeaux avoue tout de go la complexité d’appréhender ce sujet. À son avis, « il faut identifier ceux qui entonnent les chants homophobes et les interdire de stade. Avec les caméras de surveillance, les autorités peuvent cibler rapidement les fauteurs de troubles ». La violence relève d’un problème de société dont on retrouve les stigmates dans les enceintes sportives. Tripler le prix des places comme en Angleterre pour éradiquer le hooliganisme, le président de la section d’Yssingeaux n’y est pas favorable. « Saint-Étienne est un stade populaire et il faut qu’il le reste ». Il admet que concernant les chants homophobes, la situation s’avère tendue et que cela sera compliqué de régler le problème du jour au lendemain. « Je trouve que dans ce contexte, le gouvernement laisse le bébé à l’arbitre du match ».