C’est toujours très agréable de te lire.Kishizo2 a écrit : ↑09 févr. 2024, 01:03Il faut aussi prendre en considération que par rapport à la période Galtier Bernes, la concurrence n'est plus la même, alors que nous n'avons pas changé de dimension financière, sans doute même perdu de celle-ci. Tout en ayant un poids administratif qui n'a du cesser de croître enfermés qu'ils étaient dans leur aveuglement à ne pas voir ce qui se passait autour d'eux. Romeyer a été un roi fainéant préférant se laisser flatter par sa petite cour que chercher d'autres investisseurs, un truc inimaginable pour lui, devoir partager son jouet, ne plus être seul maître à bord, devoir rendre des comptes.Fabulo a écrit : ↑07 févr. 2024, 18:01C’est à mon sense une spirale négative dans laquelle ils ont entrainé le club. On peut dire qu’elle a débuté lorsque Bernes est parti. Une politique d’épicier qui ne veut surtout pas prendre de risques, et qui se retrouve à dévaluer son club avec l’acquisition de joueurs « pas chers » ou « au rabais ». Mediapro et le covid on accéléré tout cela, mais ça en prenait le chemin. Maintenant, la descente n’est plus contrôlée que par des achats minimalistes et des prières, en espérant que ça passe et en blâmant l’entraîneur, le DS, le plombier si il le faut, etc.
On réinvesti au minimum pour pouvoir garder le club le plus longtemps possible.
Parler d'une politique d’épicier qui ne veut surtout pas prendre de risques ne me paraît pas très juste. Les risques tu en prends en fonction de ta voilure financière, lorsqu'elle est nulle, sauf à être suicidaire, tu n'y vas pas. Les risques doivent être proportionnés, un club avec un fond d'investissement en recherche de spéculation peut se permettre de faire des transferts onéreux sur plusieurs joueurs en devenir, l'un d'eux réussira peut-être et dans ce cas l'échec des autres peu importe, et même si cela coince, ils remettront du fric pour rejouer et empocher la mise plus tard.
Nous, la situation est claire, nos dirigeants n'ont pas les moyens financiers de s'impliquer dans ce jeu là. Alors si tu n'as pas les moyens de remettre du pognon si nécessaire, tu guettes un Aouchiche offrant des raisons d'espérer puisque sortant d'un cdf réputé, déjà titularisé au Psg et y ayant marqué sauf erreur, bon tournoi avec une équipe de France de jeunes. Le gars est libre de tout contrat et souhaite surtout trouver une équipe lui offrant du temps de jeu, mais ne perdons pas le Nord, également un bon salaire. Nous cela nous arrange, dans une situation financière difficile ne nous permettant plus de faire des transferts, mais disposant de possibilités sur la masse salariale, banco. C'est un échec, le joueur ne passe pas la marche, c'est ça le risque. Seulement il était mesuré juste à un salaire qui au bout du compte aurait pu être mieux utilisé, mais c'est le foot qui veut cela, ce n'est pas une science exacte. Et nous ne sommes pas membre du cercle de ces habitués de la spéculation qui peuvent s'arranger entre eux et se reprendre les joueurs pour créer une sorte de marché irréel et masquer leurs erreurs. Ils ne jouent pas avec leur propre fric, un jour si cela tourne mal et le retour au réel imposé, ils auront passé du bon temps, tant pis pour les petits investisseurs de leur fond.
Je suis tout à fait d’accord avec toi concernant la non volonté de RR de chercher à augmenter la surface financière du club. Que ce soit de nouveaux partenaires, de meilleurs sponsors etc…
Pour Aouchiche, je fais aussi parti de ces gens qui pensent que ce fut une bonne idée. Il était supposé devenir la rampe de lancement de cette approche, avec Fofana et Saliba. Mettre en place un cercle vertueux. Malheureusement, il n’a pas performé aussi bien qu’espéré et les dettes sont venues engloutir les rentrées d’argent dues à Fofana et Saliba.
Pour les économies d’épicier, en revanche, je continue de penser que cette approche, qui va à l’encontre du développement de jeunes joueurs pour favoriser des joueurs connus, blessés ou en manque de temps de jeu, est typique de cette mentalité.
C’est une approche qui fait le jeu des agents et qui s’est retrouvée au coeur de la politique de recrutement du club avec un Wantier, agent de joueurs, comme maître d’oeuvre. C’est une approche vouée à l’échec et qui ne pouvait aboutir qu’à la chute du club, tel qu’on le voit.