sam42 a écrit : ↑23 mai 2023, 20:47
___ a écrit : ↑23 mai 2023, 15:53
Vertpale a écrit : ↑23 mai 2023, 14:30
d4221 a écrit : ↑23 mai 2023, 13:24
Attention à Annecy ils peuvent faire 0 pts sur les 2 derniers match
Et dire que certains voyaient le maintien à 39-40 points… il en faudra certainement 43 minimum…
Je faisais partie de ceux-là
Je ne sais pas si les statisticiens du forum ont la donnée (ou le courage de la chercher), mais on est dans une saison qui, en bas de tableau, s'est caractérisée par le réveil spectaculaire de 3 clubs qui ont été, à des moments successifs, en train de sombrer : l'ASSE (dernier avec 7 points de retard sur le maintien à J16), Rodez (dernier avec 5 points de retard à J25) et Dijon (dernier ex aequo avec 7 points de retard à J29).
A mi-saison, le 17è était sur un rythme qui devait le faire terminer à 38 points
Là, où ton raisonnement est faux, c'est de penser que le rythme reste identique sur les 2 demi-saisons.
Sur les 20 dernières saisons, ça n'est arrivé qu'une seule fois que le rythme soit identique.
- 17 fois la 2ème partie de saison voit un rythme plus élevé
- 1 fois le même rythme
- 2 fois avec un rythme moins élevé
En moyenne, l'écart est de +3,65 pts (4 en médiane)
Si on regarde le nombre de points à J38, ça n'est arrivé que 2 fois que le 17ème ait 40 pts ou moins (AC Ajaccio 40 pts en 2018/19 et Nancy 38 pts en 2017/18)
En moyenne, ça se joue à 42 pts (de mini 38 pts à maxi 45 pts)
Merci sam !
Je ne posais pas forcément l'hypothèse que le rythme était le même entre les 2 parties de saison, mais plutôt qu'on pouvait projeter une tendance à partir du nombre de points par match effectivement acquis par l'équipe classée 17e à chaque journée, quelle que soit cette équipe - pour lisser un peu l'effet conjoncturel des formes des uns et des autres.
Par exemple, en 2017-18, le 17e à mi-saison est exactement sur un rythme de 38 points en fin de saison (même si ce n'est pas Nancy). Je ne vais pas calculer ça pour chaque journée, mais je mettrais ma main au feu qu'on oscillerait quasi-systematiquement dans ces eaux-là toute la deuxième partie de saison.
Il y a 2 facteurs qui me semblent importants : le nombre d'équipes concernées par le bas de tableau, mais aussi leur "homogénéité". Quand tout le monde se tient en 2 points toute l'année, ce n'est pas la même sensation que quand tu vois des clubs complètement lâchés revenir à un rythme de candidat à la montée - ce qui me semble beaucoup moins courant.
J'ai le sentiment (pas du tout vérifié !) qu'en gros, une saison-type, c'est :
- 1 ou 2 équipes qui décrochent vite et dont on sait très tôt qu'elles seront dans la charrette
- 3 à 5 équipes qui flirtent toute l'année avec la ligne rouge, et parmi celles-là, à un moment donné, 1 ou 2 qui font une série remarquable
- Et enfin, 2 ou 3 qui partent vite en début de saison, qui s'effondrent et qui sentent passer le souffle du boulet
Cette année, on a la particularité d'avoir 3 équipes en perdition qui se réveillent de façon spectaculaire avec des séries dignes d'un top 5 (peut-être 4 si Laval finit fort), et à l'inverse 3 équipes qui semblaient sauvées et dont l'effondrement remet tout le monde dans la course.
Je ne suis pas sûr que ce soit courant.
Bûcher, guillotine ou peloton d'exécution : la méthode importe peu, du moment qu'on y envoie la VAR !