Michel-Ange a écrit : ↑15 mai 2023, 08:53
Ligérien a écrit : ↑15 mai 2023, 08:45
Déjà quand on lit les articles on voit qu'ils veulent entre 10 et 15 millions chacun.
Mais ils n'auront jamais la même somme puisque Roro ne détient que 26 % de la société qui a 50 % de la Sasp.
Si Caiazzo obtient 15 en toute logique Roro aura 7.5 et l'Agrasc autant.
Je ne vois donc pas cette dernière vendre en dessous de 5 et le Roro avoir cette somme.
Comme dit par ailleurs, un repreneur peut prendre le contrôle total du club sans racheter les parts que l'Agrasc détient dans la société de Romeyer.
Ce n'est pas contredit par Ligérien. Roro et carvalho se sont associés dans une société A. Son objet social est l'investissement, celui-ci est actuellement porté sur des actions d'une société B qui a elle comme objet social de gérer un club de foot, l'Asse. L'intérêt de cette société A plutôt qu'acheter directement à titre personnel des action de la société B, est de pouvoir peser en tant qu'actionnaire société A autant que Zozo, alors qu'à titre individuel, ils seraient minoritaires dans la société B.
Si quelqu'un veut prendre le contrôle du club, il doit racheter les actions de la société B, en une quantité lui permettant d'être majoritaire. Dans les faits, il doit donc racheter les actions de la société B appartenant à A et celles de la société symétrique de Caïazzo, on va dire A prime.
Dans ce cas de figure les parts de la société A et A prime ne sont pas vendus, ce sont les actions de la société B détenues par la société A et A prime qui le sont. Dès lors, les parts Agrasc ne consistent plus en des actions possédées de la société B Asse, mais à une somme correspondante fonction du prix de vente des actions détenus sur la société B. Ils vont soit réinvestir dans une nouvelle société, soit dissoudre leur société et prendre le pognon.
Les parts Agrasc sont en vente, comment fixer leur valeur ?
Ligérien estime donc en cas de vente des actions B, en quelle valeur monétaire se transformeraient les parts en vente de la société A. Bien entendu comme la vente n'est qu'hypothétique et que le montant estimé est très volatile, sans doute un expert ne conclurait pas au même montant suivant notre place de lanterne rouge ou notre installation en ventre mou. Ligérien propose donc au gars de l'Agrasc de dire à Roro, suivant vos dires les actions de la société B vaudraient tant, donc cela devrait rapporter au détenteur des parts de A que je vends 7.5, comme rien n'est jamais certain et que vous ne voulez pas faire une affaire neutre, disons que je vous vends à 5 et on signe de suite
Quand je parle d'opération neutre bien évidemment Roro n'a d'intérêt à racheter les parts Agrasc que si elles lui permettent de gagner plus de pognon, car s'il rachète à un prix x les parts, si la somme remontante de la vente globale, lui fait gagner le même x, aucun intérêt, il rend juste service à l'Agrasc pour les débarrasser des parts. Juridiquement avec ou sans les parts Agrasc, il n'a ni plus ni moins de pouvoir, puisqu'il est majoritaire de la société et commande déjà. Il lui faut donc une carotte financière.
Seulement là où je pense que ligérien voit la situation de l'Agrasc trop belle, c'est qu'au delà d'une valeur calculée plus ou moins justement, pour l'imposer à l'acquéreur, encore faut il que ce dernier se sente en concurrence avec d'autres. Il pourrait prendre peur qu'un autre acquéreur le double, mais même si l'Agrasc trouve à ses conditions, Roro comme il est déjà dans la société peut dire, ok dans ce cas, je m'aligne et je prends. Mais en attendant il peut très bien jouer la montre, ok vous en voulez tant et cela peut valoir cela, seulement vous n'avez personne pour vous acheter à ce prix, le seul client potentiel c'est moi, je n'ai pas autant de disponibilités, moi je vous en donne tant, à prendre ou à laisser. Il peut aussi créer une nouvelle société en proposant à des amis de mettre des ronds pour atteindre la somme demandée en leur promettant une belle culbute à la vente du club.
L'Agrasc peut sans doute également jouer la montre car la gestion de parts mobilières dans une société dont ils ne sont pas les majoritaires, ne doit pas non plus être très chronophage et délicat. S'ils saisissent un cheval de course à un mafieux, sans doute qu'ils ne traineront pas à revendre quelque soit le prix proposé pour se débarrasser des emmerdements. Là, vous exagérez, ok , on va glisser le dossier en bas de pile au fond de l'armoire et nous attendrons l'hypothétique vente globale des actions de la société B.
Du côté d'un acquéreur nouveau qui pourrait y voir un fructueux investissement, le problème est que tu n'as pas la maîtrise d'une vente globale. C'est Roro majoritaire qui décide et tu peux donc enterrer ton fric pendant un long moment, imaginons même que le fils de Roro continue l'œuvre de son père à sa mort. Tu vis dans la peau du cocu à la Carvalho pendant de longues années
Même pas certain d'avoir droit d'aller en loge, faut voir avec le boss.
Bref je pense qu'en coulisse, il doit y avoir une belle partie de poker menteur entre le Pdt de l'Agrasc et Roro. En visio à l'égyptienne