Geco a écrit : ↑25 avr. 2021, 13:33
Y'a simplement sur le point que Lazard avait accepté le mandat malgré que le club soit aussi sponsorisé par les tribunaux, au moment où ils avaient fait appel à cette banque et malgré le deal, dans "le camp" même de Romeyer ils avouaient que c'est un élément bloquant :
L'affaire gêne les projets de développement du club. Les incertitudes qui pèsent sur le devenir des parts sociales détenues par Adao Carvalho dans le capital de l'AS Saint-Etienne constituent «un élément de blocage», reconnaît-on officieusement à l'AS Saint-Etienne. Et ce, d'autant plus que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ne cachent pas leur désir d'ouvrir l'actionnariat. Ils ont d'ailleurs mandaté, voilà quelques semaines, la banque d'affaires Lazard pour rechercher de nouveaux actionnaires minoritaires.
Et où récemment après sa condamnation, Carvalho avait cette position :
Depuis sa condamnation, Adao Carvalho affirme avoir recouvré ses parts dans l'ASSE en son nom propre, via la liquidation de la société luxembourgeoise qui portait sa participation dans Croissance Foot.
Après chacun prêche pour sa paroisse... Et ce sont les avocats qui se frottent les mains. Comme tout expert en magouille, à défaut d'avoir apporté un seul truc positif à l'ASSE, il semble bien cogiter pour se jouer du droit.
C'est très compliqué de se faire une idée sur la réalité sans avoir les pièces, on peut lire tout et son contraire, là le mandat donné à Lazard était de rechercher de nouveaux actionnaires minoritaires, dans ce cas oui, le devenir inconnu des parts Carvalho peut inquiéter le nouvel entrant. Il me semble plutôt que c'était une transmission de la société 50-50 regroupant les parts de Zozo et celles du duo Roro Valo

Je n'ai plus le schéma posté récapitulatif sous les yeux, me souviens plus du nom de celle-ci.
La prise de mandat par Lazard me semble un élément important même si dans leur mandat certaines clauses doivent restreindre leur responsabilité, ce sont des professionnels du domaine et s'ils vendent un bien qui ne devrait pas l'être cela ferait une très mauvaise publicité en plus d'un contentieux certain à venir. Si c'est trop foireux, ils ne prennent pas le mandat.
Avec les pièces, ils regardent déjà si en temps habituel c'est-à-dire hors saisie des parts de Carvalho, Roro peut en sa qualité de gérant de la société Roro Valo prendre seul la décision de céder les parts détenus dans la société avec Zozo. Lire les statuts de la société Roro valo pour voir si les prérogatives du gérant sont précisées, si ce n'est pas le cas s'interroger sur ce qui est de la mission d'un gérant d'une Sarl hors précision dans les statuts, s'intéresser à l'objet social de la société etc...
Si Roro peut le faire en temps normal, que les parts de Valo soient saisies ne change rien, il peut donner mandat au nom de la société Roro Valo. L'administrateur de l'Agresc n'a pas plus de pouvoirs que Valo à y faire obstruction.
Si ce n'est pas le cas, qu'il aurait fallu l'accord de Valo, alors il faut se demander si celui-ci correspond à un simple acte de gestion, auquel cas l'Agresc peut décider à la place de Valo et donner son accord, ou alors si c'est considéré comme un acte de disposition, l'Agresc ne peut prendre une décision et doit attendre de disposer d'un titre définitif contre Valo pour donner son feu vert, et en attendant c'est le blocage.
Je pense que c'est un acte de gestion, et donc s'il y a besoin, l'Agresc peut donner son accord. Cette appréciation même faite par un organisme d'Etat ne peut être donnée en position de juge et partie, un recours de Buffard pour contester et dire que l'Agresc outrepasse ses pouvoirs serait alors sans doute possible et prévisible. A l'époque on n'en a pas entendu parler, peut-être est on dans le cas précédent ou alors jugent ils que le recours serait sans espoir.
En tout cas, tout porte à croire qu'on est encore au stade conservatoire, sinon l'Agrasc entreprendrait les démarches pour vendre les parts Valo à Roro ou un tiers... ou à personne si la transmission de la société 50/50, Zozo/ RoroValo intervient avant. Dans ce cas, ils feront sans doute une dissolution de la société Roro Valo, Roro reprendra ses billes, et l'Agresc celles de Valo. Ils se partageront les 50 pourcents du prix obtenu de la société 50/50

Si l'ordre est inverse, Roro devra se demander s'il doit ou non racheter les parts valo car la société 50/50 n'étant pas encore cédée, le prix effectif n'est pas connu d'avance et comme tout évolue vite dans le monde économique du foot en ce moment. Il faudra avoir du nez.
C'est comme cela que je comprends la situation, si quelqu'un à d'autres éclairages, je suis preneur.