Il existe beaucoup d'articles scientifiques qui montrent que c'est faux. On pourrait penser "logiquement" qu'entre espèces en concurrence, l'une des deux mieux adaptée éliminerait l'autre (c'est le Principe de Gause ou principe d'exclusion competitive formulé en...1934). Or, c'est rarement le cas. La plupart du temps, les deux espèces continuent de coexister après avoir aménager leur niche écologique afin de maintenir un niveau de compétition MINIMUM. Cet aménagement peut-être spatial en élargissant le territoire (ou en le fragmentant) ou temporel en occupant le même territoire a des moments différents. L'hypothèse de Janzen-conell donne une possible explication a la coexistence spatiale de 2 espèces en compétition (je vous invite à aller voir pour plus de détail)Michel-Ange a écrit : ↑04 déc. 2019, 13:42Ce n'est pas exactement ce dont je parle.ZDV a écrit : ↑04 déc. 2019, 13:00Non, c'est vraiment un bug humainMichel-Ange a écrit : ↑04 déc. 2019, 12:31 C'est là où ta vision est étroite. Ce n'est pas du tout propre à l'homme, en réalité : c'est le fonctionnement naturel normal de toutes les espèces, de tous les éco-système.
L'homme serait alors au contraire la première espèce à pouvoir aller contre ces mécanismes naturels. En réalité, on tend là vers une plus grande prise de contrôle de la nature, une sorte de géo-ingénierie, passive, peut-être, dans un premier temps, mais qui ne manquera pas d'être active un jour.
Dans le propre de l'homme tu as bien de choses. La capacité à se suicider, à tuer pour le plaisir, à stocker ses proies pour en priver ses semblables et lui les revendre, a créer les propres outils entretenant et exacerbant ses propre pulsions pourtant naturelle (la bouffe, le sexe, la domination intraspécifique, la violence extraspécifique, la recherche de confort, le besoin égotique d'exister dans le groupe)
Je ne sais pas ce que tu as lu sur les sciences cognitives mais il est clairement montré que l'humain est pris au piège par son circuit de récompense, son circuit à dopamine. En effet il a été capable de fabriquer ses propres outils et système d'auto stimulation de son striatum (partie du cerveau gérant notament la motivation à l'action) qui le rend littéralement irrationnel dans le sens que c'est la seule espèce étant capable de s'auto détruire et d'aoir des comportements contraire à sa propre survie.
Dans la nature, une espèce va occuper une niche écologique (des ressources) dans laquelle elle va être en concurrence avec d'autres espèces. Certaines espèces moins bien armées d'un point de vue évolutionniste vont être exclues de cette niche voire vont disparaitre (d'où la baisse de la biodiversité). Certaines espèces vont coexister dans cette niche, parce qu'elles n'entrent pas en concurrence (besoins différents), voire parce qu'elles se complètent utilement (chasseurs/proies, notamment). Il est très fréquent que dans une niche donnée, une espèce ne se trouve plus limitée que par les ressource disponibles (absence de prédateurs ou autres facteurs limitants), alors, naturellement, cette espèce se développe jusqu'à la limite des ressources et il n'est pas rare que cela déstabilise l'écosystème, au point d'être parfois nuisible à eux-mêmes (c'est beaucoup le cas pour les virus). . C'est le principe des espèces invasives, dont l'homme est sans doute un digne représentant, mais pas le seul, loin de là.
Comme quoi, même la, on ne peut pas justifier le caractère destructeur propre à l'homme.
A noter, qu'une baisse de la diversité est aussi à contre-sens de l'évolution naturelle des écosystèmes. Chaque écosystème tend vers un stade final appelé climax qui se traduit par une complexification du biotope (support physique de vie) et de la biocénose (les différentes espèces qui y vivent ansii que leurs interactions notamment alimentaires). La biodiversité augmente donc naturellement avec le temps, jamais l'inverse. Le climax écologique dans nos régions est un sol brrun recouvert d'une forêt
Le seul cas de retour en arrière des écosystèmes (rajeunissement conduisant a une simplification comme une baisse de la biodiversité par exemple) survient en cas de crises écologiques telles que des catastrophes naturelles (glissements de terrain, incendie...) ou des activités antropiques (friches, surconsommation des ressources par l'homme).