ForeverGreen a écrit :Ça veut dire que si ce week-end, je vais jouer un match et que je vais volontairement foutre mon pied dans le plexus d'un adversaire alors que le ballon est au sol, dans ses pieds, je ne commettrais pas une brutalité ?pitchdobrasil a écrit :Désolé, mais puisque je vais le répéter pour la 3ème fois, je m'autorise des majuscules : C'EST PARCE QU'ON EST DANS UN CONTEXTE DE CONQUÊTE DU BALLON QU'ON PARLE DE FAUTE GROSSIÈRE.ForeverGreen a écrit :En fait, vu la typologie que tu emploies, je ne comprends pas pourquoi tu ne considères pas le geste de Tolisso comme une brutalité. Etant donné qu'il ne tente pas d'avoir le ballon et ne vient que commettre un acte de violence sur un joueur, c'est bien de cela qu'il s'agit. Le tacle de Ferri sur Beric, je comprend que ce soit une faute grossière, mais là, ça n'a rien à voir.pitchdobrasil a écrit :Tu mélanges un peu tout en fait.Brice2b38 a écrit :Alors, je ne comprends pas pourquoi on distingue les sanctions selon que la faute commise par brutalité soit durant l'action de jeu, ou non... Encore une fois, quand je regarde la définition de la faute grossière, la faute de Tolisso ne rentre dans aucun des trois facteurs. C'était juste de la méchanceté, et même si il est proche du ballon, il y va pour choper Lemoine, cf ses "excuses"...pitchdobrasil a écrit :Je suis le premier à trouver la sanction étonnamment clémente mais tu mélanges deux notions différentes avec faute grossière et brutalité.Brice2b38 a écrit :Je viens de voir l'explication de Deneu, mais c'est un gros foutage de gueule. Déjà, il parle de faute grossière. Par faute grossière, on entend : imprudence, excès d'engagement ou excès de combativité. Pour moi, on est loin de tout ça. Même Tolisso, lors de ses excuses auprès de son club (et non pas de papy), le dit : il a pété un plomb. On rentre dans le cadre de l'acte de brutalité, n'ayant pas entraîné de blessure, à l'occasion d'une action de jeu. Ici, c'est 4 matchs fermes. Donc, pourquoi pas, 3 matchs fermes et un sursis. En étant gentil.
La faute grossière, c'est l'emploi d'une force disproportionnée et dangereuse dans la lutte pour le ballon, ce qui était le cas ici. Elle peut être volontaire ou pas (au contraire de la brutalité qui est nécessairement volontaire).
Par exemple :
- Exploser le nez d'un adversaire d'un coup de coude lors d'un duel aérien = faute grossière
- Mettre une manchette dans le visage alors que le coup franc n'a même pas été encore tiré (Mapou, si tu nous lis) = brutalité.
Déjà, premier point, arbitrage et commission de discipline sont deux choses différentes.
Faute grossière et brutalité sont toutes deux des actions violentes, mais dans un cadre différent. Dans le premier cas, tu emploies une force excessive dans la conquête du ballon. Ça ne veut pas dire forcément que tu
L'action qui nous intéresse EST une faute grossière, pas une brutalité aucun doute là-dessus. Même s'il fait n'importe quoi, Tolisso fait un geste de footballeur (un tacle).
Ensuite se pose la question de l'intentionalité, et c'est à la Commission, pas à l'arbitre d'en tenir compte, car c'est un facteur aggravant (en principe) pour la commission. Pour le jugement de l'arbitre, c'est secondaire : avec un tacle pareil, Tolisso prenait un rouge même s'il ne l'avait pas fait exprès.
Je vois que ce qui te chiffonne est le barême, mais c'est un minimum qui est indiqué. Les exemples de Zouma et Eysseric (deux fautes grossières) montrent bien qu'on risque bien plus de 3 matchs sur un tacle.
(Précision : contexte de conquête du ballon ? possibilité d'avoir réellement le ballon)
Donc la question n'est pas de savoir s'il essaie réellement de jouer le ballon. Le ballon est là, point. Donc c'est une faute grossière.
Et, encore une fois, intrinsèquement, une faute grossière n'est pas moins grave qu'une brutalité. Ce sont toutes deux des actions violentes par définition. La différence se fait sur la nature de la faute pas la gravité. Et l'aspect volontaire aurait dû être une circonstance aggravante devant la commission justifiant à mon avis une sanction aussi/plus sévère que pour ce que les règles définissent comme une brutalité. Ça n'a pas été le cas, mais ce n'est pas lié au fait que le rapport mentionne "faute grossière" et pas "brutalité".
Donc, grosso modo, on dit bien tous la même chose. Vous avez simplement une définition personnelle différente de celles des lois du jeu. Mais, pour l'arbitre sur le terrain, ça ne fait pas de différence : c'est rouge.Faudrait leur apprendre le français à ceux qui rédigent les lois du jeu
EN fait j'ai surtout l'impression que la commission juge ces actes en fonction de si le joueur est effectivement blessé ou pas, ce qui est assez normal. Néanmoins, la différence est effectivement trop importante. Esseyric avait pris 11 matchs. IL n'aurait pas été scandaleux que Tolisso en prenne 5 ou 6 dès lors qu'il ya intentionnalité.