Dans la dernière édition de la Pravda, Loïs Diony (loris) nourrit des ambitions élevées à Sainté. Extraits.

"Suis-je apte à débuter contre Nice ? Je n'ai pas repris avec Dijon, mais tout seul. J'accuse un peu de retard physiquement donc c'est dur. Je préfère évoluer dans un système à deux attaquants de pointe. On peut être encore plus dangereux et performants, car Alex et Robert, au profil similaire, sont différents de moi, qui prends davantage la profondeur. Nous pouvons être complémentaires. Dans le 4-3-3 privilégié par Oscar Garcia, je me retrouve plus isolé. Ce système ne m'a toutefois pas empêché d'inscrire mes deux premiers buts en L1, face à Rennes.

Le montant élevé de mon transfert me met une petite pression, elle doit être positive. J'aime ça. Certes, je suis une recrue qui a coûté un peu cher, mais c'est juste un écrit dans les annales du club. J'ai montré des choses en L1 et je dois être capable de les répéter pour que les gens ne disent pas que je sors d'une année chanceuse. L'Angleterre, qui ça ne ferait pas rêver ? Mais c'était trop tôt pour y aller. Je veux réussir une ou deux saisons pleines avec Saint-Etienne et après on verra.

Je sens que les Verts ont un vécu et que moi je me dois de continuer à écrire leur histoire. Je les suivais quand Pierre-Emerick Aubameyang y jouait. C'était une belle équipe à l'époque. Je n'ambitionne pas de devenir le nouvel Aubameyang, je veux faire vraiment bien connaître Loïs Diony et faire aimer mon style de jeu. Après, les gens choisiront s'ils préfèrent Aubameyang ou Diony.

Personnellement, je veux au minimum rééditer ma saison passée, donc mettre 11 buts en L1 et faire encore plus de passes décisives. J'ai été recruté pour ça. Collectivement, décrocher une qualification en Coupe d'Europe, même si ça va être très difficile. J'aime gagner. Et si on peut être champion, on le sera. J'ai un rêve secret et je le garde pour moi. L'avenir me dira si je l'ai réalisé. On se reverra dans quelques années et on en reparlera."

Alors qu'Allan Saint-Maximin a joué sous les yeux de Galette le dernier quart d'heure de la victoire de Monaco contre Toulouse, Pierre-Yves Polomat, qui avait fait des débuts prometteurs lundi dernier contre Lens, a précipité la chute de l'AJA ce vendredi soir au Havre. Déjà averti à la 33e minute, Polo a vu rouge à la 56e pour avoir agrippé le bras de Zinédine Ferhat alors qu'Auxerre menait 1-0. Réduits à 10 puis à 9, les protégés d'Alain Bénédet et Jérémie Janot se sont finalement inclinés 4-1 face au club doyen.

Comme le rapporte Le Progrès sur son site, le CNOSF a rendu ce vendredi son avis dans l'affaire des 300 fumis craqués lors de la réception du QSG du 14 mai dernier : le comité préconise de revenir à la première sanction (trois matches, mais seulement un ferme pour les deux kops).

Sans surprise, les trois recrues stéphanoises (Saidy Janko, Loïs Diony, Assane Dioussé) font partie des joueurs retenus par Oscar Garcia pour la réception des Aiglons programmée demain soir. On notera les absences de Vincent Pajot, Kévin Monnet-Paquet et Alexander Söderlund.

le groupe stéphanois : Ruffier, Moulin, Maisonnial - Janko, Théophile-Catherine, Perrin, Lacroix, Mbengue, Pierre-Gabriel - Souici, Dioussé, Selnaes, Dabo, Rocha-Santos - Diony, Tannane, Bamba, Hamouma, Beric.

Privé de l'excellent Jean-Michaël Seri (suspendu) et de Mario Balotelli (blessé), Lucien Favre a réitéré sa confiance à Alassane Plea, très actif en pointe avant-hier soir à Amsterdam.

Le groupe niçois : Cardinale, Benitez - Souquet, Le Marchand, Sarr, Jallet, Dalbert, Dante - Tameze, Lees-Melou, Eysseric, Walter, Marcel, Koziello, Makengo - Srarfi, Plea, Mahou

Comme nous le rappelle Opta, Sainté n'a gagné aucun de ses 9 derniers matches en ouverture d'une saison de L1 joués à domicile (3 nuls, 6 défaites), son dernier succès remontant au 21 juillet 1991 contre Toulon (3-1, buts de Kastendeuch, Mège et Corroyer). Pour faire oublier la bande à Sarramagna, les protégés d'Oscar Garcia devront battre une équipe qui reste sur 4 victoires consécutives contre l'ASSE... C'est pas gagné quand on sait que Sainté reste sur 6 matches sans succès à domicile en L1 (4 nuls, 2 défaites), plus longue disette actuelle avec Caen, Strasbourg et Toulouse. Si les Verts ne s'imposent pas demain soir, ils égaleront leur plus longue disette à domicile de leur histoire dans l'élite (7 novembre 2005 - février 2006).

Selon la dernière édition de Nice-Matin, Valentin Eysseric attend le feu vert de ses dirigeants pour rejoindre Jordan Veretout à la Fiorentina. "Nice s'active pour lui trouver pour lui trouver un remplaçant, Allan Saint-Maximin fait toujours partie des priorités" assure le quotidien régional. Bourreau de Sainté la saison passée à GG, l'ancien numéro 11 de l'ASSE risque hélas d'être encore là demain soir dans le Chaudron. Pourvu que cette fois il se tienne à (pascal) carreau...

Promu capitaine des Aiglons suite au départ de Paul Baysse à Malaga, Dante évoque le match de demain dans la dernière édition de Nice-Matin. Extraits.

"La nuit a été un peu courte après notre qualification à Amsterdam mais il faut se reposer car Saint-Etienne arrive très vite. Jeudi matin, on est venu s'entraîner avec un seul objectif en tête : le déplacement à Saint-Etienne où il faudra être extrêmement concentré. Un bon résultat en Coupe d'Europe donne de la confiance mais ne garantit rien. Par contre cela nous inscrit dans une dynamique positive, malgré tout ça restera un match très dur à Saint-Etienne. A nous de retrouver la même concentration qu'à Amsterdam.

La peur que la Coupe d'Europe pollue un peu notre début de championnat ? Ce n'est pas la même compétition et il ne faut pas commencer à se chercher des excuses. Dans le football, tout tourne autour du travail et de la concentration. L'an dernier, les Monégasques ont commencé leur saison très tôt, avec un barrage aussi, et ça ne les a pas empêchés de faire une saison magnifique. On aura sans doute plus de rythme que les Verts mais également une certaine fatigue. La concentration et l'intensité que l'on mettra à Geoffroy-Guichard feront la différence.

L'an dernier, Nice s'est imposé face à tous les gros de Ligue 1, et en plus on vient de se qualifier face au dernier finaliste de l'Europa League, donc on sait que l'on sera plus attendu. Tout le monde voudra nous mettre en difficulté, à commencer par Saint-Etienne. A nous de hausser notre niveau dans tous les domaines. Il faut savoir d'où l'on vient. Ce qui nous a permis de jouer un barrage de C1, c'est la Ligue 1. On va jouer de la même manière contre Saint-Etienne, Amiens ou l'Ajax."

S'il s'est dit prêt à voler dans les plumes des Aiglons, l'international U20 sénégalais Assane Dioussé ne sera probablement pas alignée d'entrée demain face à Alassane Plea et ses coéquipiers.  "Assane a commencé l’entraînement le 10 juillet. Il ne peut pas tenir tout le match mais 25 minutes oui, si on a besoin de lui" a déclaré hier Oscar Garcia en conférence de presse.

En conférence de presse, Oscar Garcia a commenté hier le transfert de Neymar au QSG.

"Je suis désolé parce que je suis Barcelonais, mais c’est très bon pour le football français. C’est sa décision et l’argent est aujourd’hui très important pour beaucoup de joueurs... On verra si c'est un bon choix de carrière. Pour moi, Barcelone est plus grand que le PSG, mais lui, n’est pas né là-bas comme moi."

Contrairement à son entraîneur, Bryan Dabo ne tacle pas la star brésilienne pour son choix plus financier que sportif.

"Neymar est un joueur exceptionnel. J'ai hâte de jouer contre lui mais je ne le prendrai pas au marquage car je ne joue pas dans sa zone. Tant mieux pour lui ! (Rires). Déjà que c'était compliqué d'affronter le Paris-Saint-Germain, avec Neymar, cela deviendra très, très compliqué. Il faudra composer avec lui."

Courtisé en vain par Galette l'été 2016 et titulaire samedi dernier à Chambé, Jérémy Pied a pu observer les Verts. Ancien vilain et ex-Aiglon, l'actuel latéral de Southampton évoque le Sainté-Nice de demain dans Le Progrès du jour.

"C’est Bryan Dabo qui m’a mis au courant de ce match. Je vais suivre ça. Saint-Étienne - Nice, ça a toujours été de beaux matches. Les Niçois ont déjà des matches dans les jambes, ils ont éliminé l'Ajax. Ils seront peut-être un peu plus prêts physiquement. Mais Saint-Étienne joue à domicile et aura à cœur de prouver des choses devant son public. Samedi dernier, j'ai trouvé l’équipe stéphanoise en forme, il y a eu du répondant physiquement et de l’engagement, notamment en première période. Les Verts ont essayé d’avoir des relais et de se créer des occasions."

Le Progrès évoque brièvement le mercato dans sa dernière édition.

"L’ASSE discute toujours avec Saint-Petersbourg pour le prêt du milieu brésilien Hernani (23 ans). Parallèlement, le club suit le jeune Grec de l’Atromitos, Alexandros Katranis (19 ans) pour le poste de latéral gauche. Le nom d’un autre Grec a déjà été évoqué Charálampos Lykogiánnis (23 ans) qui opère à Sturm Graz, en Autriche. Enfin, pas sûr que Nice lâche Koziello et si oui, à quel prix ?"

Dans un entretien accordé aujourd'hui à la Pravda, Assane Dioussé se dit prêt à faire ses débuts en vert dès samedi contre Alassane Plea et ses coéquipiers.

"J'avais d'autres propositions en Italie mais quand j'ai reçu celle de Saint-Étienne, je n'ai pas hésité une seconde. Je peux m'améliorer ici, et réussir de grandes choses. Saint-Étienne représente une étape importante dans la carrière pour continuer à progresser et à m'améliorer. Je ne pouvais pas refuser cette offre. Tout le monde m'a bien accueilli. J'ai découvert une famille, ici. Saint-Étienne possède un bon groupe. Si on devient soudés, on peut faire de grandes choses. J'ai surtout remarqué un jeu collectif. Ce qui est bien.

Je suis déjà apte à jouer, je me sens bien. J'ai commencé ma préparation le 10 juillet et je suis prêt, physiquement et mentalement, et à la disposition du coach. Je suis milieu de terrain et j'ai fait beaucoup de matches comme numéro 6. Où le coach me met, je joue. Je ne connais pas grand-chose de la L1. J'ai toujours joué en Serie A, qui me semble plus tactique. Mais je connais l'histoire des Verts. C'est un grand club, le plus titré en France, qui possède aussi un public fantastique. Ça nous donne de la force, à nous joueurs, sur le terrain."

Le journaliste Thierry Cros n'est pas le croisement improbable entre Thierry Gros et Pierrick Cros. Mais ce grand spécialiste du football italien ne tarit pas d'éloges sur la troisième recrue du mercato estival stéphanois dans une interview accordée au site Zone mixte retranscrite pas nos soins.

"Je suis agréablement surpris par cette nouvelle de mercato. On s'attendait vraiment à ce qu'Assane Dioussé reste en Italie, soit transféré dans un club de première partie de tableau de Série A où il aurait pu continuer sa progression. Fort de ses prestations à Empoli, Assane Dioussé a vraiment impressionné en Italie malgré son jeune âge. C'est l'archétype du milieu de terrain moderne,  à la fois très puissant et très efficace dans la phase de récupération, dans la phase défensive, avec un impact physique important et surtout très propre dans ses interventions. Il est capable, même quand les espaces sont très courts, même si c'est très fermé au milieu de terrain, de ressortir le ballon proprement. Et il a cette vision de jeu qui lui permet d'enchaîner avec la phase de construction sur la base des appels de ses partenaires, sur un côté par ses milieux de terrain ou en profondeur par ses attaquants. Il a cette capacité, cette vision de jeu de faire toujours le bon choix et de créer des situations offensives.

Assane Dioussé est aussi un joueur très intéressant au niveau de l'attitude. Maurizio Sarri, l'entraîneur qui l'a connu à Empoli alors qu'il n'était encore que junior disait de lui : "C'est toujours le premier à l'entraînement et toujours le dernier à partir. Il travaille beaucoup, a beaucoup d'ambition dans la progression, beaucoup d'écoute. C'était un joueur vraiment intéressant pour un club comme Empoli qui a toujours eu cette mentalité de lancer des jeunes joueurs. Cet été, ce sont les entraîneurs qui l'ont connu qui ont fait le plus d'efforts cet été pour pouvoir le recruter. Maurizio Sarri, à Naples, le voulait. Ça ne s'est pas fait car il y a déjà un effectif très riche là-bas, en particulier au poste de milieu de terrain axial. Marco Giampaolo voulait aussi le faire venir cet été à la Sampdoria. Il avait remplacé Maurizio Sarri à Empoli en 2015. Quand Mirko Valdifiori, la starlette d'Empoli à l'époque, a suivi Sarri à Naples, Gianpaolo a fait monter Assane Dioussé en équipe première avec de très bons résultats, il n'est quasiment plus sorti du groupe.

Cette dernière saison, Assane Dioussé a joué 33 matches sur 38 en Série A alors qu'il n'a pas encore 20 ans. C'est une vraie révélation. Je l'ai vu jouer de nombreuses fois. Je me rappelle en particlulier un match à Turin fin février. Certes, la Juve s'était imposée 2-0 mais Assane Dioussé avait vraiment impressionné avec cette capacité d'être toujours présent physiquement dans les petits espaces alors qu'il y avait un gros pressing adverse. Je me souviens qu'après le match, en tribune de presse, on s'était regardé avec des collègues en disant : "lui, il va vraiment aller très loin, c'est un super joueur." Je pense que l'ASSE a eu le nez très fin en prenant ce joueur. On me parle de 5 M€.  Si c'est ce prix, c'est vraiment un investissement très intéressant.

Quand je vois que le Milan AC a acheté cet été à l'Atalanta Bergame le milieu ivoirien Frank Kessié pour 28 M€… Ce dernier a un an de plus et un peu plus de matches de Série A, environ 70 [ndp2 : 30 en fait mais 37 matches en Série B à Cesena] contre une quarantaine pour Dioussé. Honnêtement, avec un ou deux ans de plus dans un club comme la Sampdoria ou le Torino, est-ce qu'Assane Dioussé ne se serait pas approché du niveau de Frank Kessié voire l'aurait dépassé ? Vraiment, je pense que l'ASSE a fait vraiment une très, très bonne opération…"

"C’est un mec qui ne se prend pas pour une star. Il n’en fait pas des tonnes. Il est intelligent, bien élevé, et il a beaucoup de caractère. Il sait ce qu’il veut" déclare Cartoche au sujet de Papus dans Jeune Afrique. Sur le site de cet hebdomadaire, l'adjoint d'Unai Emery Zoumana Camara revient sur son parcours sans trop s'attarder sur vertes années qui se sont achevées par un bras de fer gagné contre Sainté pour rejoindre le QSG. Extraits.

"J’ai grandi à côté d’un grand stade, rempli d’histoire, celui de Colombes, où a longtemps joué l’équipe de France. À la maison, ce n’était pas tous les jours facile. Mes parents sont nés au Mali, à Bamako. Mon père est venu le premier, dans les années 1960, pour trouver du travail et avoir une vie meilleure. Il venait de se marier, mais ma mère est arrivée plus tard. Mon père occupait un emploi de cariste dans une usine de Chelles. Ma mère faisait des ménages dans le quartier de la Défense, à des horaires rarement compatibles avec les exigences d’une vie de famille nombreuse (trois filles et cinq garçons). Quand on le pouvait, on allait la chercher pour lui épargner les transports en commun. Mes parents travaillaient dur…

Au collège, quand mes professeurs me demandent quel métier je voulais faire, je répondais footballeur professionnel. Pour eux, ce n’était pas un vrai métier. Ils voyaient le foot comme un loisir. À 16 ans, j'ai quitté ma famille et le 92 pour entrer au prestigieux centre de formation de Saint-Étienne, l’un des plus réputés de France. Un an plus tard, alors que les Verts évoluent en Ligue 2, j'ai effectué mes débuts chez les professionnels et participe à 6 matchs lors de la saison 1996-1997, puis à 26  l’année suivante. En 1998, l’Inter Milan débourse près de 7 millions de francs de l’époque pour me recruter. Une nouvelle fois déraciné – l’exil à 19 ans, c’est difficile mais formateur - j'ai été prêté à Empoli, puis à Bastia, avant d’être transféré à Marseille.

C’est là-bas que ma carrière a vraiment pris une tournure différente. Au moins au début  : vite titulaire à l’OM, j'ai été appelé en équipe de France pour la Coupe des confédérations 2001 mais j'ai mis plusieurs mois à me remettre d’une grave blessure aux adducteurs. À Lens puis à Leeds, j'ai peu joué. Cette blessure m’a éloigné des terrains pendant plusieurs mois. J’ai vécu des moments compliqués, mais je me suis accroché. Je suis retourné chez les Verts qui venaient de remonter en L1. J'y suis resté trois saisons avant de rejoindre le PSG.

Avant mon unique sélection chez les Bleus, on m'avait proposé de jouer pour les Aigles du Mali. Je n’ai pas de regrets. Je voulais jouer pour la France et j’y suis parvenu. Mon emploi du temps est chargé mais il me permet de m’offrir quelques escapades à Bamako, où vivent encore certains membres de sa famille. Il s’est passé des choses terribles là-bas. Des choses qui ne devaient pas arriver. Oui, le Mali est pauvre, mais il était relativement stable, presque un modèle de paix. Les gens arrivaient à vivre ensemble. J’espère que cela redeviendra le cas un jour."

Le site officiel du FC Apollon Smyrnis, club athénien promu en première division, nous apprend la signature de Lynel Kitambala. Tous les potonautes se souviennent qu'il a porté le maillot vert à 17 reprises durant la saison 2011-2012 sans inscrire le moindre but. Il avait auparavant joué à Auxerre, Dijon, Lorient. Après son passage à l'ASSE, il a fait un petit tour d'Europe en passant par Dynamo Dresde, de nouveau Auxerre, Levski Sofia, Royal Union St Gilloise, avant donc le FC Apollon Smyrnis.

René Van de Kerkhof, une vieille connaissance des Verts, lorsqu'il jouait au PSV Eindhoven, a évolué dans ce club pendant la saison 1983-1984.

De retour à Lens ce soir, le milieu de terrain des Crocodiles Pierrick Valdivia compare Bollaert à GG dans La Voix du Nord.

"Les supporters, les Corons, c’est magique. Ce qui m’a marqué, c’est ce public incroyable, sa ferveur. Il y en a qui vont faire un crédit pour une voiture ou une maison, eux vont le faire pour s’abonner. Pour retrouver Lens ailleurs, il faut aller à Marseille ou Saint-Etienne. Et encore, je ne suis pas certain que Saint-Etienne joue à guichets fermés en L2."

Pour rappel, le Stade Félix Bollaert (5e, 28996 spectateurs) a devancé Geoffroy-Guichard (6e, 27927 spectateurs) la saison dernière au classement des affluences.

A l'instar de Neal Maupay et Nolan Roux, Jorginho a marqué en amical dès son premier match sous ses nouvelles couleurs. C'est d'une belle tête décroisée que ce joueur d'1m71 a claqué hier le deuxième pion de la victoire (3-1) de Chaves contre l'équipe réserve de Porto.

En plus de Mario Ballotelli blessé, les Nissarts devront faire sans Jean-Michaël Seri dans le Chaudron, suspendu pour l'ouverture du championnat. On ne s'en plaindra pas : déjà en verve, l'Aiglon a délivré deux passes décisives sur les trois buts incrits par son équipe contre l'Ajax en 3è tour préliminaire de C1 !

L'ancien Vert et néo-Grenat Nolan Roux commente une nouvelle fois son transfert à Metz aujourd'hui sur le site de France Football. Extraits.

"Ma deuxième saison à Sainté a été compliquée, surtout sur la fin. J'ai notamment été mis à l'écart du groupe et quand on est joueur, moralement, c'est difficile. Dans ce métier-là, il y a des moments où ça nous réussit et d'autres pas. Il faut que je m'appuie sur ce passage difficile pour la suite. A Metz, je suis venu chercher un nouveau challenge. J'avais besoin d'un projet neuf, avec de nouvelles personnes, de nouveaux coéquipiers. Bien sûr, j'ai besoin de retrouver la confiance, de marquer des buts et de sentir qu'on croit en moi, comme tout attaquant. Concernant mon aventure à Sainté, je n'ai pas forcément de regrets. Ou peut-être sur ces trois derniers mois de la saison dernière où le coach m'avait mis de côté. Il avait ses raisons, je ne lui en veux pas et c'est le foot. J'espère qu'une période comme celle-là ne se reproduira pas.

J'ai discuté avec Oscar Garcia. Je savais que la direction du club voulait que je me trouve une porte de sortie. Il me restait un an de contrat à Saint-Etienne et j'aurais pu rester, me battre pour jouer. Mais j'ai 29 ans, et je ne voulais pas prendre le risque de revivre une nouvelle année compliquée. Je ne désirais pas rester dans un endroit où ça s'était mal passé. J'avais besoin de nouveau et d'un club qui voulait vraiment m'accueillir. J'aurais dû rejoindre Bordeaux en janvier dernier, mais ça ne s'était pas fait et ils ne sont pas revenus me chercher cet été. A Saint-Etienne, je ne jouais plus. Niveau sportif, il fallait que je trouve quelque chose. J'ai eu Mickaël Landreau au téléphone. Il m'avait présenté son projet à Lorient, qui était intéressant, mais j'ai préféré continuer dans un club de Ligue 1."

Une nouvelle surprise à venir ? Le compte Twitter Football Grec France, lié à l'excellent site Footballski, rapporte que selon la presse grecque, les Verts auraient formulé une offre (refusée) pour s'attacher les services d'Alexandros Katranis, latéral gauche de 19 ans évoluant à l'Atromitos.

Katranis, international espoir grec, a débuté 22 des 37 matches de son club la saison passée, et a inscrit 2 buts.

Dans sa dernière édition, Nice-Matin relaye le message rédigé hier soir par Jérémie Janot sur son compte twitter : "Bravo à l'OGC Nice pour la qualification en barrages de la Ligue des Champions. Un club bien géré et bien structuré peut faire des miracles même face aux plus riches."

"Je suis tellement heureux. Le club franchit un nouveau cap. On a montré qu'on n'était plus les enfants de la saison dernière en Coupe d'Europe" a déclaré Vincent Koziello, pisté par Sainté mais titulaire à Amsterdam aux côtés d'un Valentin Eysseric (photo) déterminant sur l'ouverture du score des Aiglons.

Content d'avoir éliminé l'Ajax, Lucien Favre n'en oublie pas pour autant les Verts. "C'est un vrai exploit. on a souffert mais on est passé. On va savourer mais il nous reste beaucoup de boulot. Il y a le tirage des barrages vendredi, mais il y a le championnat qui reprend aussi samedi à Saint-Etienne."

A noter que le jeune homme de Berne Yoric Ravet, encore titulaire hier soir, s'est lui aussi qualifié pour les barrages de la Ligue des Champions en éliminant le Dynamo Kiev alors qu'il avait perdu par deux buts d'écart au match aller en Ukraine. Tiens, ça ne vous rappelle rien ?

Dans Le Progrès du jour, le directeur du centre de formation Julien Sablé explique pourquoi il a promu Razik Nedder entarîneur des U17 nationaux.

"On s’est découvert quand je suis revenu au club mais ça a matché tout de suite sur les idées de la formation et du football, de manière plus générale. On a passé une formation ensemble et nos trajets communs ont tissé des liens forts. C’est quelqu’un qui n’a pas peur d’être dans la contradiction mais qui se remet aussi en question. Il n’a pas connu le haut niveau mais il en a la mentalité et il est marqué par l’identité stéphanoise. L’objectif est de renforcer l’attachement des joueurs pour le club. C’est pour ça que j’ai choisi de mettre Razik Nedder et Gilles Rodriguez à la tête des U17 car ils sont d’ici et, en plus d’être compétents, ce sont des supporters du club. Et il est important que nos joueurs soient imprégnés de l’identité stéphanoise."

Juju se réjouit que Raz et ses protégés aient effectué un stage de cinq jours au 92e régiment d'infanterie de Clermont-Ferrand.

"En gros, c’est une semaine type d’une personne qui souhaiterait s’engager dans l’armée. Les valeurs de l’armée sont proches de celles que l’on veut inculquer dans notre centre de formation au niveau de la solidarité, du respect de la hiérarchie, de son partenaire, de l’institution. Franchement, c’est une superbe expérience que l’on souhaite pérenniser. Comme dans le foot, la notion du collectif prime. Lorsqu’ils sont dans des situations difficiles, elle est vitale pour les militaires. En foot, on ne joue pas sa vie, mais lorsqu’on traverse des périodes délicates dans un match, le collectif est la seule planche de salut."

Comme prévu, l'ASSE a été entendue hier par le CNOSF après que la La commission supérieure d’appel de la FFF a alourdi les sanctions prononcées par la Commission de discipline de la Ligue qu'on adule pour l’utilisation de feux de bengale lors du match contre le QSG du 14 mai dernier. Pour rappel, le kop sud est désormais condamné à deux matches ferme à huis clos et un avec sursis (contre un match ferme et deux avec sursis pour le kop nord). Selon la dernière édition du Progrès, les membres du CNOSF n’ont pas pris de décision mais vont soumettre une proposition de conciliation aux deux parties. Le comité exécutif de la fédération, présidé par Noël Le Graët, se réunira jeudi ou vendredi pour l’étudier. Il serait temps, le match a lieu samedi...

Auteur de 4 buts en 15 matches la saison dernière en Série A avec Pescara (dernier et relégué), Jean-Christophe Bahebeck est encore sous contrat avec le QSG, qui ne compte toujours pas sur lui. En contact depuis plusieurs semaines avec Lugano, l'ancien attaquant stéphanois a finalement décliné la proposition du club suisse car il privilégie d'autres pistes selon la Pravda.

L'ancien flop stéphanois Daisuke Matsui (36 ans) évolue depuis trois ans et demi au Jubilo Iwata, club nippon ni mauvais qu'il a aidé à faire monter dans l'élite. Mais celui qui n'a claqué qu'un pion en 27 matches lors de son unique saison sous le maillot vert (2008-2009) est attendu à la visite médicale la semaine prochaine à Odra Opole (D2 polonaise).

"C'est une histoire mystérieuse non seulement pour les supporters mais aussi pour nous. C'est notamment une bombe marketin car Daisuke Matsui et sa femme sont des stars au Japon. Il y a quelques années [ndp2 : en 2013], c'était une star au Lechia Gdansk. On espère que ce sera aussi une bombe footballistique et qu'il nous aidera à gagner des points" déclare son futur président Karol Wójcik sur le site polonais Interia Sport. "Daisuke voulait finir sa carrière en Europe. On connaît son agent, on l'a contacté, et après une ou deux conversations, l'idée de sa venue chez nous a germé. J'ai moi-même eu du mal à le croire mais il a choisi de nous rejoindre. Il ne vient pas pour l'argent, il touchera à peine plus que le salaire moyen de nos joueurs."

Comme l'a souligné aujourd'hui l'agence de statistiques sportives Opta, Kévin Monnet-Paquet marque 1 but tous les 10 matches en L1 (30 buts en 290 matches). Le numéro 22 des Verts a le pire ratio des attaquants de comptant au moins 100 matches dans l'élite.

Dans un entretien paru il y a 8 jours dans l'autoproclamée "bible du football", le nouveau gardien girondin Benoît Costil évoque cette inoubliable soirée du 20 avril 2013.

"J'ai été élu meilleur gardien de L2 avec Sedan par l'UNFP en 2011 et meilleur gardien de L1 trois ans plus tard par France Football, mais il me manque un trophée. Pas individuel mais collectif. J'en ai été tellement proche avec Rennes... Pendant mes trois premières saisons, on fait une demi-finale de Coupe de France contre Quevilly, puis on perd une finale de Coupe de la Ligue contre Saint-Étienne, puis une autre finale de Coupe de France contre le Guingamp du coach. Plus la finale de l'Euro 2016 avec la France. J'aimerais connaître ce bonheur de vivre une joie collective."

Evoluant en Régional 1 (ex-DH), l'équipe fanion du SC Cruas a battu 3-1 les U19 stéphanois hier soir à Montéléger (Drôme) malgré les titularisations de Théo Vermot (20 ans) et Clément Cabaton (21 ans). Recruté au FCO Firminy, Habib Koné a marqué l'unique but des Verts sur un pénalty obtenu par Mathis Mezaber.

Le onze de départ aligné par Lilian Compan : Vermot - Mezaber, Vogt, Cabaton, Mohamed - Fofana, Gabard, Ménétrieux - Touati, Koné, Grange.

Alors qu'il était sans club depuis son bref retour à l'ASNL lors du premier semestre 2016, l'ancien défenseur central stéphanois Pape Diakhaté (33 ans) s'est engagé avec Lunéville (National 3) pour le plus grand bonheur de son nouveau président Franco Di Sangro, interrogé dans L'Est Républicain.

"Pape vient pour jouer, mais également pour préparer sa reconversion en tant qu’entraîneur. Il va commencer par donner un coup de main auprès de notre équipe 3, en deuxième division de District, avant de passer ses diplômes. Nous sommes heureux et fiers de l’accueillir. Pape ne s’est pas montré gourmand, sa venue passe sans problème dans notre budget. L'argent n’est pas sa motivation."

Alors que l'ASSE a publiquement affiché son intention d'accueillir des supporters des Aiglons ce samedi soir, la Populaire Sud (ex-BSN) a décidé de boycotter cette rencontre, comme elle l'explique sur son compte facebook.

"La position de la préfecture de la Loire de n'autoriser que 300 personnes à se déplacer, nous apparaît discriminatoire et totalement injuste. Plus de 2000 supporters vont se déplacer à Amsterdam pour le match contre l'Ajax... Parmi eux, qui devra être "sélectionné" ou non pour aller dans le Forez ??? Le règlement nous autorise un quota de 2,5% de la capacité du stade (plus ou moins 1500 places) La demande est simple : soit on nous autorise la totalité, soit rien ! Pas de politique au rabais, pourquoi ce qui était possible il y a 10 ans, ne l'est plus aujourd'hui ? Les pouvoirs publics Français rabaissent encore la ferveur de notre championnat. Pendant ce temps, on continue de s'extasier sur la ferveur allemande, anglaise, espagnole, italienne...ou argentine ! Tout membre de la la Populaire, et plus largement tous les supporters du Gym, est fermement appelé à ne pas se déplacer. La liberté est une lutte commune à tous."