Vous avez encore été très nombreux à suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial à l'Etrat : la réserve, qui restait sur sept succès consécutifs et avait l'occasion de détrôner Bourgoin (tenu en échec hier par Ain Sud), a concédé un nul rageant dans le temps additionnel face à Chambéry.

Pour sa première apparition sous le maillot-vert, le néo-pro Makhtar Gueye a failli marquer sur son premier ballon mais le numéro 9 sénégalais a tiré au-dessus de la transversale de l'ancien gardien U19 stéphanois Louis Beccu. Léo Pétrot a eu ensuite l'occasion d'ouvrir le score à la 10e minute mais le défenseur a trop décroisé sa tête. Contre le cous du jeu, les Savoyards ont scoré les premiers à la 22e mais Samy Baghdadi (photo) a égalisé 7 minutes plus tard d'une superbe frappe enroulée dans la lucarne. Ce dernier a failli doublé la mise avant la pause sur une reprise acrobatique détournée en corner. Makhtar Gueye a eu également deux balles de break en première période mais il les a gâchées en tirant à nouveau au-dessus.

En début de seconde période, Samy Baghdadi a marqué un but refusé pour un hors jeu très limite. Juste avant l'heure de jeu, Makhtar Gueye a manqué de peu de donner l'avantage aux Verts (frappe à ras du poteau). Avant de céder sa place sur blessure, Kenny Rocha Santos a mis deux fois à contribution Louis Beccu. Décidément incapable de régler la mire, Makhtar Gueye a raté une grosse occase à la 75e en tirant au-dessus. Il s'est rattrapé en délivrant un centre tendu à Samy Baghdadi a réalisé le doublé à la 82e. Las, Chambéry a profité d'un relâchement coupable de Sainté pour arracher l'égalisation à la 93e d'une madjer.

Les Verts restent deuxièmes à égalité de points avec le leader berjallien, qu'ils défieront en Isère le week-end prochain...

La compo : Guendouz - Janko, Fofana, Pétrot, Katranis - Camara, Valbon (Aulagnier, 82'), Rocha Santos (Rahmani, 72'), Chambost - Gueye, Baghdadi.

La réaction de Laurent Batlles : "C'est rageant de concéder le nul dans les arrêts de jeu. On a eu énormément d'occasions, on a marqué deux fois mais on a pris deux buts quasiment sur les deux seules frappes de Chambéry. Le contenu de notre match n'est pas mauvais. Il y avait des retours de blessure, un nouveau joueur et un joueur, Cyril Martin-Pichon, qui a été malade avant le match du coup j'ai dû changer la composition d'équipe. On a essayé de mettre de l'intensité, on n'y est pas toujours arrivé. On a manqué de réalisme mais aussi un peu de résussite, on nous refuse un but a priori valable. Mais il ne faut pas se retancher derrière ça. On aurait pu mieux faire sur un plan défensif, le but égalisateur de Chambéry notamment était évitable. On va travailler ça pour éviter de refaire ces erreurs. Maintenant on est presque obligé d'aller gagner à Bourgoin le week-end prochain. Il faudra faire un résultat là-bas. Je m'attends à un match très difficile mais on tentera de prendre là-bas les points qu'ils ont pris chez nous. On va essayer d'y aller avec beaucoup d'envie, baucoup d'enthousiame. On va viser la victoire mais si on n'y arrive pas, il faudra au moins prendre un point pour qu'on puisse se tirer la bourre jusqu'à la fin. Clermont n'est pas très loin derrière et va jouer contre les deux clubs, ils peuvent jouer un rôle d'arbitre."

Pour les U15 Elite de Jean-Philippe Primard, ce match contre Annecy FC était l'occasion de poursuivre sur la série de 2 victoires, mais aussi de se tester contre le 2ème de la poule. Le coach pouvait compter sur le retour de la plupart des blessés. Les Verts l'ont emporté sur le score de 2 à 1, dominant largement la 1ère mi-temps, avant de résister face à la réaction annecienne en 2ème période.

Les Stéphanois ouvraient le score dès la 11ème minute : bien alerté par Jessime Yahiaoui, Marie-Gaël Mukanya, prenait de vitesse la défense adverse et s'en allait battre le gardien d'un plat du pied au sol.

Un quart d'heure plus tard, Raphaël Ressicaud débordait côté droit, centrait sur Ibrahim Lamrabtine, qui, du droit, placait sa reprise dans le petit filet. La mi-temps survenait sur ce score de 2 à 0 pour les Verts. 

Les Hauts-Savoyards réagissaient et revenaient dans le match à la 52ème, les défenseurs stéphanois manquant de rigueur au marquage. Les Verts subissaient les attaques adverses, mais se créaient quelques situations de contre (Marie-Gaël Mukanya était même stoppé irrégulièrement alors qu'il filait au but) qu'ils n'exploitaient pas totalement pour se mettre à l'abri. Mais faisant preuve de courage et de solidarité, ils parvenaient à préserver cette victoire.

La composition : Moulineau - Yahiaoui, Bendriss, Ahmane, E.Mouton - Camara, Morel (Mukanya 79ème), Lamrabtine (Moueffek 60ème) - Ressicaud, Mukanya (Mouad Ouroui 65ème), Moyo (Hilaire 55ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard : Nous avons affronté une belle équipe dans un match difficile. Notre première mi-temps a été d'excellente facture. Nous avons produit du jeu et montré une solidité défensive intéressante. Cela s'est concrétisé par un score positif à la mi-temps, mais, même à 2-0, j'avais le sentiment que le match n'était pas plié. En deuxième période, nous avons eu du mal à bien ressortir les ballons. Les adversaires ont joué plus haut et nous ont contraints à procéder en contres. On a eu la possibilité de faire le break après leur but, mais nos contres n'ont pas abouti, ce qui fait qu'on a été en danger jusqu'au bout. On a su faire de preuve de courage pour l'emporter. Les blessés reviennent et vont pouvoir reprendre leur progression individuelle. Cela bonifiera le collectif et comme l'état d'esprit et l'envie de gagner sont toujours là, on peut avoir de l'espoir pour cette fin de saison. "

Auteur de son 4e pion de la saison (le 2e en Ligue 1), Allan Saint-Maximin a ouvert le score contre le QSG d'une frappe croisée du droit. Mais les Aiglons, qui se sont finalement inclinés 1-2 en début d'après-midi, restent bloqués à 42 points. Les Niçois ne compteront plus que 3 longueurs d'avance sur les Verts en cas de victoire de l'ASSE contre Guingamp.

Préparant le concours d'avocat après avoir un Master 2 de droit fiscal, le supporter de l'ASSE et 15/4 Tanguy Nazaret (23 ans) revient pour Le Libéro Lyon sur sa récente défaite contre le 15/5 Steed Malbranque (38 ans), ancien Vert le plus furtif de l'histoire après l'insurpassable baiseur baisé Anthony Mounier. Extraits.

"Il a un style de jeu ultra-défensif, il se met un mètre derrière la ligne de fond de court. Il n’a pas une grande technique, mais par contre il a un physique de folie. Quand il est arrivé, j’ai été impressionné par ses mollets. On sent vraiment son passé de footballeur. Physiquement, il est hors norme. Notre match de deux sets a duré trois heures. On a joué à la baballe, personne ne faisait de fautes. C’était le samedi matin et il a donc joué à 18h avec Chasselay en National 2. Et comme il m’a battu, il a dû rejouer un match de tennis à 21h ! Il a perdu en deux sets contre un 15/3. Mais tu te dis qu’il a vraiment envie et que c’est une bête physique. Ce n’est pas la L1, mais il faut quand même un gros volume de jeu en National 2. Il faut vraiment être un compétiteur pour disputer un match de National 2 à 18h et venir jouer à 21h sur un tournoi de tennis amateur.

Je ne joue plus trop, là ça faisait neuf mois que je n’avais pas fait un match, et donc je me suis dit que ce n’était qu’une défaite. Mais je pense qu’il va vite monter à 15/3 ou 15/2, ce n’est pas un vrai 15/5. Il sera toujours limité techniquement, mais quand t’as un physique comme ça… Même si je suis supporter stéphanois, je n'avais pas de revanche à prendre. Ça fait partie de ces joueurs pour qui j’ai du respect. Des besogneux, des mecs qui ont toujours envie sur le terrain, des compétiteurs qui aiment vraiment le foot. Il n’est resté qu’un mois à Saint-Étienne, mais il aurait pu pantoufler pendant un an, sans jouer et en attendant son salaire. Il a été honnête en résiliant son contrat, en tout cas je l’interprète comme ça. Il est très respecté en Angleterre, ça veut dire quelque chose. Ça m’aurait plus énervé de perdre contre Tolisso ou Lopes !"

Parlant du vestiaire stéphanois sur le site de France Football, Jessy Moulin cite plusieurs fois le numéro 10 des Verts. Extraits.

"Le plus ambianceur, c'est Rémy Cabella. Il a mis beaucoup de bonne humeur dans ce vestiaire. C'est le sudiste, toujours là avec le sourire. Il est très agréable à vivre au quotidien. Il a la tchatche, il est toujours en train de parler, il a constamment la bouche ouverte. Il a le chambrage facile. C'est quelqu'un qui exprime toutes ses émotions par la parole. Mais il reste également un compétiteur. Donc ça parle autant sur le terrain que dans le vestiaire.

Celui qui est toujours accroché à son téléphone ? Je vais dire Rémy Cabella ! Il est ultra connecté. Il scrute les réseaux sociaux, les petites vidéos qui traînent. Celui qui est un grand enfant ? Rémy Cabella ! Vincent Pajot qui aime son métier et qui veut prendre du plaisir sur le terrain en s'amusant. Il y a moi aussi. En fait, il y en a pas mal qui sont encore enfant !

On met souvent la musique avant les matches dans le vestiaire. J'en suis en charge en ce moment, mais ça peut tourner. J'essaie de mettre un peu de tout : un peu de rap, du Jul pour Rémy Cabella, de l'électro, on essaie de varier. La semaine, quand on bosse, on met plutôt la télé, avec les chaînes câblées avec le son qui passe en boucle.

Il y a de la classe dans les vestiaires, où certains sont bien sapés... et d'autres qui arrivent en survet' ! C'est souvent le cas de Kévin Théophile-Catherine. Il pourrait faire un effort. Mais sinon il y a Yann M'Vila qui vient avec des strass, Rémy Cabella avec de la couleur.

Celui qui galère en français ? Robert Beric. Pour dire un cheval, il dit un "chavace". Ça fait je ne sais combien de temps qu'il est là, et il ne sait pas parler français ! On le chambre beaucoup. Il essaie de s'y mettre, mais c'est compliqué. Celui qui fait souvent un bide quand il fait une blague, c'est Kévin Monnet-Paquet. Une fois, j'ai raté une blague qui était très drôle. Derrière, il a voulu la refaire, et cela a fait un bide total parce qu'il l'avait très mal racontée.

Il n'y a pas forcément de patron. Mais le seul patron à avoir, ce serait Loïc Perrin, notre capitaine. Par ses qualités d'homme, son expérience au sein du club et par rapport à ses qualités sur le terrain. On sait que s'il y a le moindre souci, il est joignable sans aucun problème, et on peut lui parler de tout. Le plus imperturbable, c'est Neven Subotic. Très discret mais extrêmement professionnel dans tout. Que ce soit dans son hygiène de vie, son travail d'échauffement, sur le terrain, après l'entraînement et les matches. Tu sens qu'il y a beaucoup d'expérience et des grands clubs derrière lui. Mais il peut aussi être très ouvert.

Le chouchou du coach ? Difficile à dire. Pour rigoler je vais dire Yann M'Vila. Dernièrement, on l'a chambré sur sa conférence de presse où il s'est renvoyé la balle avec le coach. Mais il le mérite aussi par ses performances. Depuis qu'il est arrivé, on voit que c'est un très grand joueur. On sent qu'il est en pleine progression, et je pense que ce n'est pas fini. On a tous hâte de le voir à 100%."

Dans l'avant dernière édition guingampaise du quotidien Ouest-France, l'actuel responsable du recrutement de l'EAG Stéphane Carnot se remémore la fessée qu'il avait prise chez les Verts le 26 août 1995. Extraits.

"Avant ce déplacement à Geoffroy-Guichard, on n'avait pris qu'un seul but en cinq journées, lors de notre match nul au Parc. Mais c'est à Saint-Etienne que l'En Avant a subi la première défaite de son histoire en Ligue 1. Je me souviens bien de ce match car c'était mon premier en charnière centrale avec Hubert Fournier, associé dès le suivant avec Gheorghe Mihali, qui venait d'être recruté. On était une bande de sept ou huit joueurs à venir du National, on avait garndi ensemble. On formait une équipe très soudée et la majorité d'entre nous découvrait le Chaudron. On avait vite pris l'eau. On concède le premier but sur une grosse erreur défensive consécutive à une perte de balle de Charly Coridon. Ensuite, on peut le dire, on avait été inexistant ce jour-là et sur tout le match."

Antoine Kombouaré s'est confié à Ouest-France et au Télégramme avant le match qui opposera ses protégés aux Verts ce dimanche après-midi dans le Chaudron. Extraits.

"Je me suis attelé à réaliser des entretiens en petits groupes tout au long de la semaine. Des discussions et des échanges ayant pour objectif d'aboutir à une prise de conscience collective. On a un bon groupe, ça vit bien, les joueurs s'entendent bien. Mais maintenant, j'attends d'eux sur le terrain d'avoir un peu plus de moelle, de rage, pour aller chercher les points, car c'est ce qui nous manque aujourd'hui. Guingamp est trop perméable. On n'a pas l'état d'esprit, la mentalité pour gagner les duels. C'est ce que l'on doit changer, dès ce dimanche à Saint-Etienne. On s'attend à un match très compliqué dans ce stade où ça peut pousser. A Geoffroy-Guichard, on va voir ce qu'on a dans les tripes pour répondre à ce défi. On va affronter une équipe redoutable, métarmophosée par le mercato hivernal. Les joueurs, c'est une chose, mais ce qui compte, c'est l'état d'esprit qu'ils ont amené. Au-delà de Sainté, qui est train de remonter la pente, on doit travailler sur nous.

La confiance et l'efficacité vont revenir à travers une équipe homogène, capable de ne pas prendre de but. Il faut que mes défenseurs soient plus solides. Si individuellement, on n'est pas capable de faire mal, de faire peur, l'attaquant il vient plus facilement dans votre zone vous provoquer. Les milieux de terrain doivent avant tout défendre, récupérer des ballons et aller les monter aux attaquants. Avoir la possession, avec des joueurs techniques, c'est bien, mais il faut avoir des gagneurs. C'est ce qu'il nous manque aujourd'hui. Depuis le début, on le sait, on n'a pas un buteur attitré. Il faut que tout le monde soit concerné par le but, mais je pense que ça va aussi beaucoup avec la façon de défendre. Si tu défends mieux, tu récupères des ballons pour pouvoir après te projeter et derrière, tu as les situations qu'il faut pour marquer."

Dans Le Progrès du jour, Jean-Louis Gasset se réjouit d'avoir retrouvé un gardien de niveau international.

"Saint-Etienne a toujours été l’une des meilleures défenses du championnat et Stéphane Ruffier est dans une grande forme. À chaque match, il fait le ou les arrêts qu’il faut. C’est le Ruffier que je connais. À la fin des matches allers, ça devait être difficile pour lui. Aujourd’hui, il a retrouvé le moral et des joueurs devant lui qui le sécurisent. Il est revenu à son niveau. C’était le but du mercato, on est en train de récupérer tout le monde."

Remis du coup de froid qui lui avait fait rater le match à Rennes, Robert Beric est à l'honneur aujourd'hui dans la Pravda avant d'affronter Guingamp en fin d'après-midi. Extraits.

A la différence d'Oscar Garcia, qui l'avait contraint en août 2017 à un exil raté à Anderlecht, Gasset lui accorde toute sa confiance. Après avoir visionné des cassettes vidéo, c'est lui qui était allé le récupérer à la trêve en Belgique, où il ne jouait pas. "Robert reste la référence, a ainsi tranché Gasset. On sait que s'il y a des centres, il sera devant le but. C'est notre buteur !" Beric l'a confirmé en trouvant le chemin des filets à 6 reprises en 10 matches (toutes compétitions confondues) depuis son retour dans le Forez. Soit seulement 1 fois de moins que Jonathan Bamba, meilleur buteur des Verts avec 7 buts, mais en 28 matches et avec 4 penalties (contre 1 seul pour le Slovène).

Depuis son arrivée pour 4 ans chez les Verts, le 31 août 2015, Beric marque 75 % de ses buts au stade Geoffroy-Guichard (15 sur 20, en 55 matches). Ce pourcentage a même grimpé à 83,3 % en 2018, soit 1 but toutes les 64 minutes jouées dans le Chaudron (contre 1 but toutes les... 385 minutes à l'extérieur). Ce grand écart tient à son profil de buteur de surface. Quand l'équipe subit, Beric se révèle moins performant que des joueurs de percussion comme Bamba et Romain Hamouma.

Jean-Louis Gasset a retenu 19 joueurs pour affronter l'En Avant de Guingamp à Geoffroy-Guichard demain, 17h.

Vincent Pajot a été retenu, à l'inverse d'Hernani. Tanane n'est pas apte, donc Vagner prend sa place. Ntep, qui suit un programme de rétablissement, n'est évidemment pas dans le groupe.

Anthony MAISONNIAL ; Stéphane RUFFIER ; Jessy MOULIN.
Kévin THEOPHILE-CATHERINE ; GABRIEL SILVA ; Loïc PERRIN ; Mathieu DEBUCHY ; Neven SUBOTIC ; Ronaël PIERRE-GABRIEL.
Vincent PAJOT ; Yann M'VILA ; Assane DIOUSSE ; Rémy CABELLA ; Ole SELNAES.
Jonathan BAMBA ; Romain HAMOUMA ; Kévin MONNET-PAQUET ; Robert BERIC ; Vagner DIAS GONCALVES.

En manque de temps de jeu en club et absents des dernières sélections en équipe de France, les deux pros Verts de la génération 1998 se projettent en 2028 dans la dernière édition de la Pravda Mag.

"Dans dix ans, j'aimerais jouer à l'étranger pour connaître un autre football. Je n'évoluerai peut-être plus au poste de latéral. Je serai devenu défenseur central, car c'est moins contraignant physiquement" déclare Ronaël Pierre-Gabriel. "Dans dix ans, j'espère jouer la Ligue des Champions. Je serai sûrement marié, avec des enfants" lance Anthony Maisonnial.

Thomas Luminet, numéro 6

Décisif lors du prestigieux tournoi U17 de Montaigu remporté par l'ASSE en 2009 et surnommé Iniesta pas ses anciens coéquipiers stéphanois, Thomas Luminet fera comme le gardien Louis Beccu son retour à L'Etrat demain après-midi. Avant ce match de la 19e journée de National 3, le milieu de terrain chambérien s'est confié au Dauphiné Libéré. Extraits.

"On n'a pris que deux points sur les quatre derniers matches et j'ai mon idée sur la question : je ne pense pas qu'il y ait de causes particulières à cette situation, simplement l'équipe a besoin de temps. Les jeunes joueurs ne demandent qu'à progresser, hausser leur niveau et montrer de quoi ils sont capables. L’expérience s’acquiert avec le temps. Se maintenir à ce niveau serait une bonne chose pour le club qui s’investit beaucoup pour ses joueurs. L’envie de récupérer le ballon, d’être au cœur du jeu, de distribuer me plaît particulièrement. C’est mon poste de prédilection car il faut rester concentré, ne pas faire d’erreur. Normal, je joue à ce poste depuis le début de ma petite "carrière". Sans aucun doute, on s’attend à affronter une superbe équipe stéphanoise avec un très gros potentiel offensif. A nous d’être concentrés et déterminés, car il nous faut encore prendre des points dans notre lutte pour le maintien."

"Jean-Louis, c'est un peu le dernier des Mohicans chez les coachs. Aujourd'hui, beaucoup sont plus communicants qu'entraîneurs. Lui n'aime pas ce jeu médiatique. S'il avait été un grand communicant, peut-être serait-il entraîneur numéro 1 depuis de longues années" déclare le président montpelliérain Laurent Nicollin dans la dernière édition du Télégramme. "Ce qu'il affectionne, c'est transmettre. C'est un passionné. Il a le foot dans les gènes. Même chez nous, quand il était joueur, il était entraîneur des poussios et des pupilles. Il a gardé cette âme de formateur."

Resté proche de l'actuel entraîneur des Verts, le gardien pailladin Laurent Pionnier met en exergue son style de management dans le même quotdien breton. "En numéro 1 aussi il animait les séances. Quand il a une équipe, les joueurs, ce sont ses enfants. Il essaye de tirer la quintessence de chacun d'entre eux. En revanche, c'est le travail avant tout. Il peut tout donner, à condition qu'on lui donne en retour, notamment dans l'attitude."

L'ancien milieu stéphanois Cazim Suljic, qui avait déjà trouvé le chemin des filets le 24 février contre Triglav, a marqué mardi sur peno le but égalisateur de la lanterne rouge Ankaran Hrvatini contre les Verts de Krsko lors de la 23e journée du championnat slovène.

On l'avait annoncé à la fin des matches aller, les Vertes devaient faire un quasi sans-faute pour espérer terminer à la première et seule place synonyme de remontée en D1 la saison prochaine. C'est ce qu'elles ont brillamment réussi jusqu'à présent en remportant 5 victoires d'affilée, dont notamment un succès ultra-important à Nancy (2-1). Dans le même temps leur principal adversaire, Dijon, concédait une courte défaite 1-0 sur le terrain de ces mêmes Nancéiennes. 

Dijon et l'ASSE se retrouvent donc à égalité au sommet du classement de D2 avant leur affrontement ce dimanche sur le terrain de l'Etivallière. Précisons toutefois que les Stéphanoises sont premières au bénéfice du goal-avearage particulier, grâce à leur victoire au courage 3-2 au match aller. On se souvient que les Vertes avaient évolué plus d'une heure à 10 contre 11 (expulsion sévère de Chaumette après 2 cartons jaunes), l'emportant finalement grâce à un but de Pingeon (photo) et un doublé de Gherbi, dont un pénalty inscrit au bout du temps additionnel! En cas de match nul, ce sont donc les Stéphanoises qui conserveraient la première place à 6 journées de la fin.

Au classement, les 2 équipes comptent 37 points (sur 45 possibles), avec 5 points d'avance sur le troisième Nancy (qui reçoit Ambilly), et restent toutes les deux sur une série impressionnante de 8 victoires en 9 matches depuis le match aller (l'ASSE s'étant inclinée à domicile face à Grenoble). Autant dire qu'en cas de victoire l'équipe qui l'emporterait ferait un très grand pas vers la montée en fin de saison.

Le match ayant lieu juste avant ASSE - Guingamp, on espère que de nombreux supporters stéphanois viendront encourager les Vertes pour ce match décisif!

Division 2 féminines: ASSE - DIJON, dimanche 18 mars à 14h à l'Etivallière (terrain de rugby avec tribunes, près de l'entrée principale)

Dans un entretien publié aujourd'hui sur le site Ligue1.com, Bafé Gomis parle de ses meilleurs moments dans l'élite du foot français. Extraits.

"Mon meilleur but est le premier car il est inoubliable. C'était à Strasbourg, Sébastien Mazure a centré et je me suis jeté sur le ballon. J'ai marqué et après tout est devenu fou dans ma tête. A ce moment-là j'ai vraiment ressenti que je vivais mon rêve. Je me suis : "si t'as su le faire, tu dois maintenant continuer à le faire et te forger une grande carrière".

Mon meilleur coéquipier, c'est Mouhamadou Dabo. Il était dans ma chambre au centre de formation de l'ASSE. C'est maintenant le parrain de ma fille. On partage beaucoup plus que le football, c'est comme un frère pour moi (...) La meilleure ambiance en L1 ? C'est une question difficile. La ferveur de Geoffroy-Guichard m'a vraiment plu, mais je pense que je dois dire le Vélodrome."

Comme il l'avait fait le 29 novembre dernier dans Le Parisien, l'ancien latéral girondin Matthieu Chalmé encense Jean-Louis Gasset dans la dernière édition du Télégramme.

"Il sait s'adapter, a assez d'expérience pour gérer les Verts. Avec Laurent Blanc, à mons sens, il était davantage un numéro 1 bis qu'un numéro 2. Jean-Louis peut avoir plusieurs discours mais il est toujours honnête. Que le joueur soit bien ou moins bien, il s'intéresse à tout le monde. Jamais il ne vous mentira. Et ça, dans une vie de groupe, c'est essentiel ! A Saint-Etienne, il a su redonner une âme à cette équipe. Avec lui, c'est la vieille école. On voudrait être coaché par des gens comme lui durant toute une carrière."

Titulaire le week-end dernier lors de la 25e journée du championnat turc mais battu par Besiktas et désormais relégable, Florentin Pogba (Genclerbirligi) a été retenu par Paul Put, nouveau sélectionneur de la Guinée, pour un match amical contre la Mauritanie. L'ancien défenseur central stéphanois, qui n'a plus joué avec le Syli National depuis juin dernier, retrouvera à cette occasion Kévin Constant, auteur d'un essai infructueux à l'ASSE l'été 2016.

Sacré trois fois champion de France avec l'ASSE (de 1967 à 1969), l'ancien ailier droit André Fefeu a replongé hier dans ses vertes années pour Le Maine Libre. Extraits.

"J'ai vécu une période extraordinaire à Saint-Etienne. Bernard Bosquier, Georges Bereta, Aimé Jacquet, Hervé Revelli : à leurs côtés, j'ai vécu de grands moments de football à Geoffroy-Guichard. Pour moi, le petit gars de Saint-Mars-d'Outillé, c'était quelque chose de totalement inespéré. Sous la coupe de Jean Snella et Albert Batteux, les entraîneurs de l'époque, on s'entraînait tous les jours, et les séances de musculation existaient déjà. Avec Bereta et Revelli, on formait un beau trio d'attaque. On avait intérêt à être performant car le public poussait fort ! Comme toujours car même si je ne vais plus aux matches, je sais combien les Stéphanois sont passionnés. Comme tout le monde, j'ai été marqué par le président Roger Rocher. Il incarnait la rigueur et l'autorité. Plusieurs fois, je l'ai vu mettre des journalistes à la porte du vestiaire. Et puis il y avait Roby, avec lequel j'ai aussi fait l'Algérie. Sa reconversion comme entraîneur ne m'a pas étonné. Il avait des qualités pour ça. Il n'était pas flambeur pour un sou. J'ai joué cinq matches de Coupe d'Europe des clubs champions, dont un huitième de finale contre Benfica."

Dans les pages altiligériennes du Progrès, on apprend que Roland Romeyer était hier au Chambon-sur-Lignon. Accompagné de Guillaume Chazot (ancien Vert gérant l'hôtel Bel Horizon), il  a rencontré Eliane Wauquiez, maire de la commune et mère du vilain Laurent. Roro l'a alertée sur l’importance d’une gestion rigoureuse et régulière du stade, qui elle seule garantirait l’accueil de l’ASSE pour un éventuel stage de préparation avant la reprise du championnat.

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a piqué ses attaquants avant de rappeler que Sainté n'était pas encore sauvé. Extraits.

"On a un problème d'efficacité. On a des occasions de but après de belles phases de jeu mais le plus dur c'est de marquer. quand Beric est absent, il y a un joueur qui doit prendre le relais. Ils sont six ou sept dans l’effectif et tout le monde peut marquer. Quand on regarde les statistiques de nos attaquants, ça fait peur. On est à la 30e journée et il faut être beaucoup plus méchant.

Beric peut nous libérer d'entrée contre Dijon, lui aussi il faut qu’il travaille. Le physique revient, il vient d’être appelé en sélection et tout ça doit lui donner le moral. J’espère que ça va se traduire dimanche. Tannane a été couché cinq jours et ne m’a pas inspiré grande confiance ce vendredi. Il avait mal à la gorge. Ntep suit un programme qu’il finira après la trêve internationale. Il restera huit matches pour qu’on voie enfin le vrai Ntep.

On ne pense pas du tout à la saison prochaine. On a 36 points, on attend les 42 avec impatience. On regardera au-dessus si on peut. Si on gagne dimanche, on rentrera peut-être dans la première partie du tableau et ce sera déjà un bon premier pas. Quand on parle de Monaco, c’était le 15 décembre, il n’y a pas beaucoup de temps, cent jours. Et il y a cent jours, on était au fond du seau. On a l’air d’être un petit peu mieux mais la mission n’est pas terminée."

Ecrasé 4-1 par Quevilly ce soir lors de 30e journée de L2, Pierre-Yves Polomat s'est fait expulser pour s'être battu en plein match avec son coéquipier auxerrois Michaël Barreto, lui aussi invité à regagner les vestiaires sous les yeux d'un Jérémie Janot consterné. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2019, le latéral gauche de 24 ans avait déjà vu rouge le 4 août dernier au Havre.

Pendant ce temps-là, Dylan Saint-Louis a marqué le 3e but de la victoire (4-2) du Paris FC sur le terrain du VAFC. Sélectionné pour affronter avec les Diables Rouges les Lycaons de Guinée Bissau le 26 mars à Amiens, l'ancien attaquant stéphanois a claqué 6 pions cette saison, autant que son pote et ancien coéquipier Jonathan Bamba (meilleur buteur stéphanois).

Lors des entraînements avec la réserve, cet attaquant axial assez costaud (1m86, 76kg) a fait apprécier son sens du but et ses qualités dos au jeu. Ce droitier assez rapide qui évoluait jusqu'ici à Gorée (ancien fief de Moustapha Bayal Sall) devrait faire ses débuts officiels en vert ce dimanche à 15h00 au stade Aimé Jacquet contre Chambéry lors de la 19e journée de National 3.

Le site de Ouest-France nous apprend que le guingampais Lucas Deaux est très incertain pour le déplacement à Saint-Etienne.

Titulaire lors des quatre dernières journées de championnat, l’ancien Nantais s’est fait mal à l’entraînement, jeudi. Ce vendredi, il passait une échographie pour déterminer la gravité de sa blessure. Antoine Kombouaré, toujours est-il, ne s’est pas montré rassurant. "Quand vous passez des examens, ce n’est jamais bon signe."

En revanche, Jérémy Sorbon a repris normalement l’entraînement et pourrait retrouver sa place dans le groupe. L’incertitude plane toujours pour Yannis Salibur, qui a lui aussi repris mais plus tardivement et avec prudence.

Stéphane Ruffier s'est exprimé ce midi en conférence de presse d'avant-match. Extraits.

"Il y a eu beaucoup de changements en début de saison. Il fallait retrouver un équilibre et un stabilité. Cela s'est fait grâce aux arrivées de Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant. Dans une carrière, il y a toujours des périodes de doutes. Mais, on a retrouvé un jeu plus cohérent, on arrive à poser notre football.

Les équipes que l'on affronte savent maintenant qu'elles jouent un autre Saint-Etienne. Nous sommes dans le ventre mou du classement. Mais tant que le championnat n'est pas terminé, tout est possible. A nous de faire en sorte que ça bascule du bon côté, je suis confiant.

Le résultat du derby à Lyon nous a mis en confiance. Après la gifle du match aller, nous avions à cœur de faire quelque chose. Le match contre Guingamp ? C'est une équipe en manque de confiance. C'est contre ce genre d'équipe qu'il faut être vigilant. Je donne le meilleur sur le terrain, j'essaie d'être irréprochable. Si mon expérience peut me permettre de conseiller de jeunes gardiens, pourquoi pas."

Le match qui opposera l'ASSE à l'ESTAC lors de la 34e journée pourrait se jouer le vendredi 20 avril pour des raisons rugbystiques. Si l'ASM élimine le Racing en quart de finale de Coupe d'Europe le 1er avril et si le Munster sort le RCT, les Jaunards joueront en effet leur demi-finale à Geoffroy-Guichard le dimanche 22 avril selon le site Sports Auvergne. Un stade qui leur a porté chance le 15 mai 2010 contre Toulon et le 18 avril 2015 contre les Saracens. 

A l'instar de Razza Camara (genou) et Nathaël Julan (pubalgie), Yannis Salibur (clavicule) est forfait pour le déplacement de l'EAG à Saint-Etienne selon la dernière édition guingampaise de Ouest-France. Pour Jérémy Sorbon  (béquille), Jordan Ikoko (malade) et Denis Petric (reprise), qui avaient manqué le réception de Nice dimanche dernier, Antoine Kombouaré se montre rassurant dans le même quotidien. "Tout le monde a repris. Tous ceux qui sont là ont enchaîné les trois séances de la semaine." Ils postulent donc pour une place dans le groupe qui s'envolera demain vers le Forez pour défier les Verts ce dimanche à 17h00.

Comme au match aller, Dimitri Payet a marqué l'un des buts victorieux contre l'Athletic Bilbao ce soir à San Mamés en 8e de finale retour de l'Europa League. Le capitaine marseillais a ouvert le score sur un penalty qu'il a lui même obtenu.

L'OM reste le seul club français en lice dans cette compétition. Alors qu'ils rêvaient de soulever le trophée dans leur antre le 16 mai prochain, les vilains ont été piteusement éliminés chez eux par le CSKA Moscou. Schadenfreude !

Malgré ses bonnes performances sous le maillot vert, Neven Subotic ne fait pas partie des joueurs serbes retenus pour affronter en amical le Maroc et le Nigéria, Mladen Krstajic lui ayant préféré Nikola Maksimovic (Spartak Moscou), Branislav Ivanovic (Zenit Saint-Petersbourg), Dusko Tosic (Besiktas) et Vujadin Savic (Crvena Zvedzda). Cela fait quatre ans et demi que le numéro 28 des Verts n'a plus joué en sélection nationale, son dernier match remontant au 6 septembre 2013 (1-1 contre la Croatie lors des éliminatoires de l'Euro 2014).

Sans suprise, Robert Beric a été retenu en équipe de Slovénie pour affronter l'Autriche le vendredi 23 mars à 20h45 à Klagenfurt et le Bélarus le mardi 27 mars à 20h15 à Ljubljana.