Vous avez pu suivre le match en direct sur la chaîne youtube de la FFF et sur notre compte twitter grâce au potonaute veryvel, envoyé spécial au stade Georges Vuillermet : les Verts ont battu dans la douleur le FC Lyon en 64e de finale de Coupe Gambardella.

Dominateurs, laborieux et imprécis face à des locaux bien regroupés derrière, les Stéphanois ont eu beaucoup de mal à mettre en danger un Léo Chapotot carré jusqu'à la 72e minute. Sur un tir lointain du gauche décoché par Victor Petit (photo), le gardien banlieusard s'est en effet troué pour le plus grand bonheur des Verts.

C'est bien connu, les Lyonnais ne savent pas perdre : ils ont déclenché dix minutes plus tard une bagarre générale, ponctuée d'une expulsion du 5 local et de l'ailier stéphanois Abdoulaye Sidibe. Les visiteurs ont raté une énorme occasion d'égaliser dans les dernières secondes du temps additionnel en tirant au-dessus de la barre transversale de Stefan Bajic.

L'ASSE connaîtra son adversaire des 32es de finale ce jeudi, la rencontre sera programmée le dimanche 13 janvier 2019.

La compo : Bajic - Urie, Halaimia, Leleux, Durivaux - Petit, Gabard (Messili, 46'), Rocha - Benkhedim (Gago, 90'), Sidibé, Tormin

La réaction de Razik Nedder : "On a été pas mal dans la maîtrise collective mais on a manqué de justesse technique dans le déséquilibre pour être un peu plus dangereux et se procurer davantage d'occasions. Le FC Lyon jouait à cinq derrière, cette équipe était bien en place, solidaire, agressive dans le bon sens du terme. Ce n'était pas évident, d'autant plus que nos joueurs offensifs, nos joueurs "plus", n'ont pas fait un gros match dans le déséquilibre. Les dernières passes n'étaient pas bonnes, on a mal négocié les un contre un. Je trouve que notre deuxième mi-temps a été meilleure, on a réussi à se créer plus d'occasions. Mais il y a eu beaucoup de fautes. Dès qu'on arrivait à déclencher, à prendre un peu de vitesse, il y avait faute. La solution pouvait venir soit d'une frappe lointaine, soit d'un coup de pied arrêté. C'est ce qui s'est passé, Victor nous a libérés. On est satisfait de la qualification mais je suis furieux qu'Abdoulaye Sidibe ait pris un carton rouge injustifié. On pénalise un garçon dans sa progression. Personne ne sait pourquoi il a pris un rouge. Cest très frustrant et dur à avaler, sans parler du fait qu'il y a toujours des abrutis qui profitent du football pour venir se défouler. Quand on voit des adultes sauter la barrière pour taper des gamins... On a pris des coups, c'est inadmissible, inacceptable ! Je  n'incrimine pas le FC Lyon, qui a fait le maximum pour essayer de contenir les débordements. Quand beaucoup d'imbéciles agissent en même temps, c'est compliqué à gérer. Pour en revenir au sportif, on est content que l'aventure se poursuive. La Gambardella permet de jouer des matches à pression, c'est un vrai support, un vrai outil pour la formation des garçons."

C'est sans son latéral nippon que l'OM jouera deux fois dans le froid à Geoffroy le mois prochain (le 6 janvier contre Andrézieux et le 16 janvier contre l'ASSE). Hiroki Sakai fait en effet partie des 23 joueurs retenus dans l'équipe du Japon qui participera à la Coupe d'Asie des Nations (du 5 janvier au 1er février aux Emirats Arabes Unis).

C'est Laurent Batlles qui le dit dans la dernière édition de la Pravda !

"Le joueur le plus gentil que j'aie connu dans ma carrière, c'est Loïc Perrin. Jamais un mot d'énervement. Il y avait aussi Ulrich Ramé, à Bordeaux. Il ne parlait jamais. Je me suis trouvé à côté de lui pendant deux ans dans le vestiaire. On ne s'est jamais parlé. Le plus fou ?Jessy Moulin. Il est capable de se cacher dans une poubelle pour te faire peur, ou de conduire sa voiture sur le parking depuis le siège passager pour faire croire que personne n'est au volant. Un malade."

Grâce à des buts de Hugo Di Piazza et Anthony Vacheron (anciens pensionnaires du centre de formation de l'ASSE), Andrézieux a battu hier le co-leader Colomiers, qui restait sur une série de onze matches sans défaite. Deux autres ex de la maison verte ont participé à ce joli succès : Florian Milla et Mathieu Goncalves.

Laurent Batlles, qui a prolongé de trois ans son contrat avec l'ASSE, revient sur sa reconversion dans la Pravda du jour.

"Après le dernier match de ma carrière de joueur, en mai 2012 contre Bordeaux, j'ai décidé de rester à Saint-Étienne pour commencer ma nouvelle vie. Pour ma famille et parce que je possédais une clause de reconversion chez les Verts. Sans ça, j'aurais pu continuer à jouer à Valenciennes, qui m'avait téléphoné pour remplacer Cohade, ou rentrer à Toulouse, où j'ai mes deux amis, Dominique Arribagé et Olivier Echouafni. Après avoir débuté recruteur, comme mon père, j'ai demandé au club de devenir entraîneur au bout d'un an. Passer de vingt ans avec un groupe à tout seul, ce n'était pas facile. La solitude ne m'a pas plu. Après avoir été l'adjoint de Christophe Galtier lors de la saison 2015-2016, je suis revenu à la formation. Titulaire du BEPF depuis mai, je prends des cours d'anglais, car au bout d'un moment, il me faudra prendre une équipe première. Mais où ? J'ai déjà été sollicité en L2. Mais je me suis rendu compte que c'était une question d'opportunité, de moment et de la bonne personne. Je ne suis pas pressé et je me sens bien à Saint-Étienne."

Les Aiglons, qui ont marqué deux fois moins de buts que les Verts cette saison (12 contre 24), ont l'attaque la plus inefficace de l'élite ex-aequo avec Guingamp. Avant de recevoir l'ASSE ce dimanche à 17h00, l'entraîneur niçois Patrick Vieira reconnaît dans la Pravda du jour les problèmes offensifs de son équipe et évoque le cas de son "meilleur" buteur, Allan Saint-Maximin (3 petits pions).

"On ne s'est pas encore trouvés sur l'animation offensive. Il était peut-être un peu trop tôt pour pratiquer cette idée de jeu, sans vraiment connaître le groupe, avec des joueurs importants qui n'étaient pas au niveau attendu. Il fallait partir sur d'autres bases. Je sais le jeu qu'on pratique, et j'essaie toujours d'être mesuré et d'analyser les matches sans regarder seulement le résultat. Je veux voir l'équipe développer du jeu, se créer des occases, que les mecs prennent du plaisir. Il y a eu des moments où ils n'en ont pas pris mais on a gagné. Je savais que ça ne suffisait pas et, aujourd'hui, si on fait le bilan du jeu produit, c'est moyen.

Il faut beaucoup échanger avec Allan Saint-Maximin, répéter, consacrer du temps pour qu'il soit dans l'esprit collectif. Ça ne me dérange pas car il a un potentiel important pour l'équipe. Cette dimension psychologique, c'est aussi important que la tactique ou le physique. Je dois expliquer les choses car si les mecs ne comprennent pas, soit ils se braquent, soit ils pensent que c'est contre eux et ça veut dire que tu les perds. Un club comme Nice ne peut pas se permettre de perdre un Saint-Maximin ou un Balotelli. Alors, s'il faut que je leur explique vingt fois, je leur expliquerai vingt fois, car j'ai cette patience.

Avoir des joueurs qui reviennent à leur niveau va nous aider à améliorer notre classement au niveau des attaques, c'est difficile de faire pire. Quand je regarde ce qui a été fait sur le plan défensif, peut-être qu'on n'a pas consacré assez de temps à l'offensif. On aimerait jouer l'Europe, mais on en est encore très loin. On est un groupe fragile, à nous d'être consistants. On l'a été récemment sans ballon, il faudra l'être avec. Il faut changer la mentalité. On est un peu légers. On peut louper, mais pas en manquant de conviction. Je préfère voir Mario frapper de toutes ses forces en tribunes plutôt que de voir les gars tergiverser à trois devant le but, à Toulouse. Ça, non, il faut que ça change. À moi d'être toujours derrière eux, de mettre plus de rigueur, d'être plus dur.

Je n'ai pas encore réussi à tirer le maximum des joueurs en difficulté, à leur donner confiance. On n'en revient pas seulement à Balotelli et Saint-Maximin. Cyprien n'était pas bien, Lees-Melou pouvait faire mieux. Le système ne leur allait pas, je leur ai demandé des choses qu'ils ne comprenaient pas. Si je n'avais pas changé, j'aurais peut-être été dans le mur. On a trouvé l'équilibre, mais il faut amener des joueurs plus haut. Si les attaquants sont à leur niveau, on sera bien. Qu'est-ce qui me fera dire que j'ai réussi à Nice ? Dans ce métier, c'est le classement de l'équipe qui répond, non ? Je le verrai peut-être autrement sur un plan personnel. Je me demanderai si j'ai réussi à tirer le maximum de mes attaquants, si j'ai bien fait de changer de système. Mais c'est le classement qui décidera. L'espoir, c'est qu'en dehors de Paris, tout est possible."

Les U15 de Jean-Philippe Primard entamaient, cet après-midi, les matchs retour avec un délicat déplacement à Chambéry, une équipe classée juste derrière eux et qui leur avait donné du fil à retordre lors du match aller remporté 5-3 par les Verts.

Après un bon début, Keryann Merat décalait Jibril Othman, sur le côté droit, lequel entrait dans la surface et délivrait une frappe croisée au sol qui faisait mouche. (0-1, 15ème).
Par la suite, le jeu s'équilibrait et les Savoyards allaient égaliser : un long ballon dans la surface, sorti par le gardien, était suivi d'un cafouillage et d'une tête dans le but vide, accompagnée par un défenseur stéphanois. (1-1, 37ème). Auparavant, Noah Raveyre avait effectué un superbe arrêt sur une frappe de Chambéry.
Le score n'allait plus évoluer lors du second acte, les Stéphanois n'arrivant pas à imposer leur jeu face à un adversaire coriace. Le match se terminait donc sur un nul somme toute assez logique. Les Verts restent à la deuxième place du classement avant la trêve hivernale, moins longue que les années précédentes, puisque le prochain match est fixé au 27 janvier 2019 avec un déplacement à Grenoble.

La composition : Raveyre - Hospital (Zarzour 60ème), Abdellaoui, Fenkrouz, Herek - Vallet, Besson, Gauthier - Merat (N'Joya N'Gapout 60ème), Othman, N'Joya N'Gapout (Seda Mfukumoko 30ème). 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons fait vingt bonnes premières minutes avec une belle emprise sur le jeu. Nous avions la maîtrise du match et n'étions pas mis en danger. Cette entame a été ponctuée par l'ouverture du score de notre part. Puis, petit à petit, nous nous sommes endormis à moins que ce ne soit nos adversaires qui aient réagi et le match est devenu plus équilibré, ce qui a conduit à l'égalisation de Chambéry. La deuxième mi-temps a été assez équilibrée sans grosses occasions de part et d'autre. C'était assez décousu et nous n'avons pas affiché la même maitrise que lors des derniers matchs. En résumé, c'est un nul logique contre un adversaire qui avait de l'impact."

Obligé de faire sans de nombreux absents, quatre forfaits (Silva, Debuchy, Subotic, Hamouma) et deux suspendus (Cabella, Khazri), Jean-Louis Gasset a dû puiser dans la réserve pour composer son groupe. On retrouve donc Camara et Gueye déjà présents respectivement 5 et 4 fois sur la feuille de match en Ligue 1 cette saison mais également Abi et, plus étonnant, le très jeune (16 ans) Marvin Tshibuabua, auteur de seulement 4 apparitions avec la réserve et qui ne pourront donc pas être des U19 jouant en Gambardella demain à 13h.

Ruffier, Moulin, Vermot

Perrin, Kolodziejczak, Polomat, Saliba, Tshibuabua

M'Vila, Selnaes, Diousse, Camara

Diony, Beric, Monnet-Paquet, Salibur, Nordin, Gueye, Abi

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce aux potonautes SOSOF et lilou, envoyés spéciaux au stade des Allées à Blois :  alors qu'elle restait sur trois défaites consécutives, l'équipe réserve s'est imposée 4-1 sur le terrain d'un des prétendants à la montée.

Suite à un festival de son capitaine Dylan Chambost et un décalage de Zakaria Bengueddoudj, Alexandre Valbon a ouvert le score du pied droit à la 14e minute. Si les locaux ont égalisé à la 40e d'un pointu suite à un cafouillage, Dylan Chambost a redonné l'avantage aux Stéphanois juste avant la mi-temps d'un tir rasant des 18 mètres. Après que Killian Le Roy a réalisé trois parades décisives en début de seconde période (dont une sur penalty), Quentin Vogt a inscrit le but du break sur corner de Dylan Chambost à la 62e. Sur une nouvelle passe magnifique de ce dernier, Lamine Ghezali a corsé l'addition d'un plat du pied à la 75e.

La compo : Le Roy - Djile, Vogt, Nadé, Roubat, Pétrot -  Martin-Pichon (Bernocolo, 89'), Valbon, Chambost - Bengueddoudj (Bellakhdar, 80'), Ghezali.

La réaction de Laurent Batlles : "C'est une grande fierté de l'avoir emporté. Je tiens à féliciter tous les joueurs pour le match héroïque qu'ils ont fait. On a joué sur un terrain à la limite du praticable. On avait un objectif, c'était de bien défendre ensemble et d'essayer de contenir cette belle équipe de Blois. Tactiquement, on a joué dans un système qu'on a rarement utilisé mais qui nous a servis ce soir. On avait décidé de défendre très bas, à cinq joueurs et de mettre un de nos attaquants à l'intérieur en laissant Dylan un peu tout seul et en mettant ensuite un peu plus de vitesse avec Lamine et Zak. On a défendu comme je l'avais demandé, en se mettant dans notre camp, derrière la médiane. Tout le monde a fait un gros match tactiquement et individuellement. C'est d'autant plus méritoire que le contexte était particulier : comme la Gambardella est prioritaire et que plusieurs jeunes seront sur le banc des pros à Nice, on arrivait à Blois en étant diminués. Mais je suis fier des joueurs, leur succès montre que derrière il y a des gamins qui bossent. Cela montre aussi que ça peut amener encore plus de concurrence et que le club travaille bien. Certains garçons qui avaient peu joué à ce niveau ont tenu la dragée haute à des bons joueurs de National 2, ça prouve qu'on fait plutôt du bon bon boulot au centre de formation. Dans l'abnégation et dans l'envie, tous les joueurs ont été exemplaires ce soir."

S'étant blessé au genou lors du dernier entraînement de l'OGC Nice, Mario Balotelli est forfait pour la réception des Verts selon le site officiel des Aiglons. L'avant-centre italien devra encore patienter avant d'ouvrir son compteur buts cette saison...

Sur sa page facebook, l'Olympique Strasbourg a annoncé que son 32e de finale de Coupe de France contre l'ASSE aura lieu à Strasbourg le dimanche 6 janvier 2019 à 14h30 ou 15h non pas à La Meinau mais au Stade Emile Stahl. D'une capacité de 3 000 places (dont seuelement 600 assises), cette petite enceinte a pour club résident l'AS Pierrots Vauban (National 3).

Avant d'affronter les Aiglons demain à l'Allianz Riviera, Yann M'Vila s'est confié au Parisien. Extraits.

"Saint-Etienne est une ville qui vit au même rythme que son équipe. Un endroit où le foot est l’une des choses les plus importantes de la ville. Dès que tu nais, tu es pour l’ASSE. Je sais que ça peut être pareil dans d’autres villes mais ici, c’est encore plus fort. À Saint-Étienne, je sais ce que veut dire avoir un peuple derrière soi. Quand tu perds, les gens te disent qu’ils sont tristes mais en te soutenant. Ce n’est jamais méchant. Ça vient du cœur. C’est de l’amour.

Mon plus gros regret : c’est de ne pas avoir écouté Frédéric Antonetti à Rennes. Il m’avait dit : "attention, tu vas te brûler les ailes." Moi, à l’époque, je rigolais : tout se passait bien. J’étais jeune et en équipe de France. Mais c’est lui qui avait raison. Il ne faut pas se croire le plus beau. Mais j’ai su rebondir. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus fort mentalement. C’est la clé pour faire une carrière.

J’aime conseiller. Ici, il y a des jeunes milieux de talent comme Assane Diousse ou Mahdi Camara, qui deviendront très forts s’ils écoutent les bons conseils. Arnaud Nordin, qui revient bien. Pierre-Yves Polomat, qui a aussi connu des problèmes, a du potentiel. S’il y a quelqu’un qui sait que la vie est plus forte que les erreurs de jeunesse, c’est bien moi. Tomber, ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est de se relever.

A mon palmarès, j'ai juste une coupe Gambardella à Rennes. Quand j’étais plus jeune, je m’imaginais un destin sans problème avec un parcours qui m’emmènerait en Ligue des champions. Peut-être que je jouerai un jour en Ligue des champions mais aujourd’hui, j’aimerais tellement gagner une coupe avec Saint-Etienne. Ramener la Coupe de France ici, cela doit être magnifique. Il me reste, j’espère, au moins six bonnes années devant moi. Ça laisse du temps pour ramasser des trophées.

Je regarde les matchs des U19 de Saint-Etienne. J’aime bien observer les jeunes. Cela me rappelle de bons souvenirs. Plus tard, j’aimerais entraîner des jeunes. J’ai le regard qu’il faut. Une de mes qualités, c’est de savoir analyser des matchs. Je me fiche des actions, j’observe les choses. Parfois, je ne regarde qu’un seul joueur et ses déplacements. D’ailleurs, sur le terrain, je ne joue pas pour le jeu mais pour disséquer les déplacements des joueurs de mon équipe et de l’autre. J’adore photographier en quelques secondes les déplacements adverses pour les anticiper. Le foot, ce n’est pas juste un jeu. C’est une stratégie permanente."

Entraîneur de Blois, l'ancien milieu offensif stéphanois Loïc Lambert se méfie de l'équipe réserve de l'ASSE dans la dernière édition de La Nouvelle République.

"On ne sort pas indemne d’un passage à Saint-Etienne. Ça marque pour la vie. C’est un club tellement populaire, dans le bon sens du terme ! J’espère qu’on aura plus de monde qu’à l’accoutumée au stade des Allées ce samedi. On a pu recharger les accus et réaliser une bonne semaine d’entraînement, même si les conditions ne sont pas évidentes car on a eu beaucoup de flotte et les terrains sont gras. La réserve professionnelle de Saint-Etienne est une bien belle équipe. Pour l’avoir observée de nombreuses fois en vidéo car elle joue nos adversaires deux journées avant nous, Saint-Etienne marque énormément de buts et se crée beaucoup d’occasions. Comme toutes ces réserves professionnelles, c’est très dynamique. J’espère que ça donnera un beau spectacle de samedi soir. Je ne demande que ça ! Nous devrons être très présents après la perte de balle. Mais surtout, on devra éviter de ne pas redonner le ballon trop vite pour ne pas se faire piéger sur les transitions offensives. On va devoir proposer des changements de rythmes."

Dans la dernière édition de Nice-Matin, le milieu de terrain des Aiglons Pierre Lees-Melou espère que son équipe obtiendra son premier péno de la saison aux dépens des Verts. Extraits.

"Gagner ce match contre Saint-Etienne nous permettrait d'accrocher le fameux bon wagon. On a perdu des points avec nos deux derniers nuls, gagner nous permettrait de bien se positionner en dépassant les Stéphanois. On est sur une bonne série en cours, c'est bien, mais il ne faut pas se reposer là-dessus. Les absences dans les rangs des Verts, il ne faut pas faire l'erreur de se focaliser là-dessus. C'est nous notre principal adversaire. Il faut se concentrer sur nos forces et améliorer nos faiblesses comme notre manque d'efficacité offensive. On bosse devant le but, on travaille nos phases offensives pour amener plus de danger devant la cage adverse. On a également travaillé la construction à partir des phases défensives pour ressortir le ballon proprement. On est dur avec nous-mêmes, on bosse pour progresser. On ne cogite pas, mais on est conscient de nos lacunes.

Mario Balotelli n'a pas encore marqué cette saison mais c'est un compétiteur qui veut marquer des buts. C'est mieux que quelqu'un qui s'en fout. Il bosse plus pour réussir à nous aider, rajouter ce petit plus qui nous manque. Sur chaque match, on prend nos reponsabilités. On doit servir nos attaquants quand ils sont mieux placés, mais si on est en position de frappe, on ne va pas se gêner. Wylan Cyprien l'a fait récemment, ça commence à me manquer pour ma part. Cela fait longtemps qu'un défenseur n'a pas marqué non plus sur coup de pied arrêté. Tout but est bon à prendre. On n'a obtenu aucun penalty cette saison, peut-être que la VAR ne nous aime pas. Je pense que les défenseurs lisent bien nos intentions de jeu, peut-être qu'on ne prend pas assez de risques de la surface non plus. Pourquoi pas obtenir le premier penalty dimanche ?"

Restant sur trois défaites consécutives avec pas moins de dix pions encaissés, l'équipe réserve (12e, 16 points) tentera de relever la tête ce soir à Blois (4e, 21 points), club partenaire de l'ASSE. Laurent Batlles évoque ce match de la 14e journée de National 2 dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"C’est une période compliquée où nous n’avons pas pu jouer pour remplacer les matchs de Coupe, à cause des blessures, mais aussi du fait que les pros jouaient tous les trois jours. Nos deux matchs de suite à l’extérieur nous ont fait du mal et nous n’avons pas pu nous reprendre chez nous entre-temps. Je savais que nous aurions un moment plus difficile dans cette saison, nous sommes en plein dedans, et nous devons endiguer cette série. Pour cela, il faut ramener quelque chose de Blois qui est performant à domicile, avant de jouer Moulins, bien classé également. Avec le match de Gambardella qui est prioritaire pour le club, nous devrons composer avec un effectif très jeune, mais c’est un groupe qui tient la route."

Avant de voler dans les plumes des Aiglons ce dimanche à 17h00, Yannis Salibur a affiché sa positive attitude  hier en conférence de presse.

"La cruelle défaite à Bordeaux et les nombreuses absences à Nice ?  Dans les périodes comme ça, il ne faut pas penser négatif, penser que le sort s’abat sur nous. Parfois on a tendance à s’apitoyer sur notre sort, à dire "ouais c’est compliqué parce qu’on a pas mal de scénarios entre notre défaveur". Maintenant, c’est encore plus jouissif quand on arrive à gagner ou à être performant dans ces périodes-là. Il y a des scénarios un petit peu contraires où on peut penser que le sort s’acharne sur nous. Je pense, surtout dans ces périodes-là, qu’il faut penser positif. Parce que ce sont les idées positives qui nous permettent d’aller vers l’avant."

Dix jours avant d'affronter les Verts à Geoffroy-Guichard en match en retard de la 17e journée de L1, l'OM essaiera de créer l'exploit face à Andrézieux dans le Chaudron le dimanche 6 janvier à 14h15. L'ASF, dont le manager avait émis la veille le souhait de jouer dans son stade ce 32e de finale de Coupe de France, a finalement décidé de manger les sardines à GG pour des raisons mêlant sécurité et popularité.

"ça veut dire que le match était sans intérêt" dirait Michel...

Sauf qu'il ne s'agit pas du score du match ici mais bien du décompte des joueurs blessés et donc indisponibles pour la rencontre. En effet si Loic Perrin nous évite un score de tie break (auquel s'ajoute les suspendus), c'est pas moins de 7 aiglons qui garnissent l'infirmerie Niçoise :
En effet, si Jean Victor Makengo, Yoan Cardinale et Myziane sont aux soins, Mouez Hassen, Mickaël Le Bihan, Gautier Lloris et Christophe Jallet sont, eux, en phase de reprise et donc également indisponibles pour le match de dimanche.

Jean-Louis Gasset s'est exprimé ce midi lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match , et a commencé par la bonne nouvelle du jour :
"Loïc Perrin est de retour et sera disponible pour le match à Nice."

Pour les autres blessés en revanche, pas de retour prévu dans l'immédiat :
"Ça sera long pour Mathieu Debuchy, il est touché à la cheville et Gabriel Silva souffre d'un problème musculaire derrière la cuisse depuis une accélération lors du match contre Nantes.
Neven Subotic ? Il a fait le tour du monde (sic), il va falloir aller doucement pour voir s'il revient bien.
Romain Hamouma est en bonne voie mais on ne le verra pas avant 2019."

Gasset est revenu sur la préparation du match de dimanche :
"Nous avons adapté le programme aux reports. Cela fait partie du métier, il faut tenir compte de tout, avec ou sans nos supporters.
Il y a des blessés et des suspendus, on va faire une équipe qui sera peut-être moins belle à voir. Ceux qui joueront auront une opportunité à saisir. C'est dans ces matchs là qu'il fait se montrer.
Polomat ? Je l’ai trouvé en jambes. Il a fait une erreur mais pourquoi ne pas lui laisser de deuxième chance. Il est assidu à l’entraînement.

Nice a pris 14 points sur 18 possibles et n'a pas encaissé de but depuis 6 matchs. C'est une équipe en pleine euphorie, qui est contente de jouer ce match. Mais nous sommes aussi heureux de pouvoir le jouer . Il ne faut pas prendre ce match comme un examen mais comme une chance."

Ole Selnaes n'habite plus chez son copain Soderlund, mais notre indéboulonnable norvégien intègre un drôle de top 10 concocté par la Pravda : celui des joueurs de L1 qui ont le plus tiré sans succès depuis leur dernier but en L1 (lorsqu'il y en a eu un !). En 70 matches : 35 tentatives venus du froid, et aucune qui n'ait réchauffé le coeur des supporters Verts.

Mais, dans ce dixtuor de tir au pigeon, un autre stéphanois fait mieux : son acolyte du milieu, Yann M'Vila. 58 fois il a tenté, sans conclure.

Fin(s) de série(s) dimanche contre Nice ? On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher...

Pour le clin d'oeil : le leader de ce classement des croqueurs (63 tirs inefficaces), vous le connaissez - il s'agit du guingampais Ronny Rodelin. Son dernier but ? A Geoffroy-Guichard, heureusement sans conséquence (son équipe d'alors, Caen, s'était inclinée 2-1).

Le très sérieux Guardian évoque, sur son site internet, l'intérêt de bon nombre de clubs européens, parmi lesquels l'ASSE, pour le jeune attaquant anglais de Cardiff City, Ibrahim Meité. West Bromwich, Hanovre, les clubs russes du FC Ural et Spartak Moscou seraient également intéressés. 

L'attaquant a fait un essai avec le FC Ural, le mois dernier lors de son camp d'entraînement à mi-saison à Chypre. Il a disputé 45 minutes d'un match amical à huis clos contre Enosis Neon Paralimni, marquant un but lors de cette rencontre remportée par le club Chypriote (4-3).

Meité est né de parents ivoiriens et a grandi dans une commune de Roehampton, dans le district londonien de Wandsworth. Après avoir joué pour AG Academy et Harrow Borough, il a fait des essais avec Leicester City (en octobre 2016) et Cardiff (en décembre 2016). Il a signé son premier contrat professionnel avec Cardiff City en janvier 2017. Le 25 août 2017, il a été prêté au League Two side Crawley Town jusqu'en janvier 2018.

Avant de défier son ancien club ce dimanche à 17 heures, Timothée Kolodziejczak s'est confié à Nice-Matin. Extraits.

"Mon prêt à Saint-Etienne, c'est la meilleure chose qui pouvait m'arriver. Ça se passe super bien, j'ai rencontré de belles personnes, on a un staff au top, un groupe super sympa. Tout est réuni pour faire une belle saison. Malgré une préparation tronquée au Mexique, j'ai de suite enchaîné les matches, à gauche et dans l'axe.

Jean-Louis Gasset est un coach pour qui tu as envie de tout donner. Il nous protège tellemement ! Il est très attachant, mais attention, quand il a quelque chose à te dire, il peut te mettre une bonne soufflante, j'y ai déjà eu droit. J'aime sa mentalité, sa simplicité. Il nous inspire beaucoup de respect. Il m'a redonné confiance, me permet de jouer libéré.

Il y a une grosse ambiance à Geoffroy-Guichard. Quand les deux kops se répondent, ça pousse ! On aime ça quand on est joueur, ça nous pousse à en faire toujours plus. Saint-Etienne est une ville ouvrière, ce n'est pas facile tous les jours pour les gens. Il y a des valeurs, les gens sont amoureux des Verts. On se doit de tout donner. J'aime cette mentalité.

J'ai peu joué au Mexique, le coach ne comptait pas sur moi. J'ai respecté son choix. Je n'ai pas plongé moralement. Cela fait partie de ma carrière. Après Séville, où j'ai énormément progressé et affronté les meilleurs joueurs du monde, j'ai perdu du temps à Mönchengladbach. J'aurais sans doute pu mieux faire... En ce moment, je m'éclate, je retrouve un nouvel élan. Tout ce que j'ai vécu me sert.

Cela fait déjà quatre ans que je suis parti de Nice. Je reviens avec beaucoup de plaisir, je vais revoir mon Boule (Philippe Boulon, kiné), mon Bernard (Cora, préparateur physique). Nice a lancé ma carrière, lors de la première saison on a fini quatrième. J'adorais jouer au Ray, c'était la folie avec les supporters. Quand j'ai signé à Saint-Etienne, j'ai entendu "traître". Après l'Allemagne, il y a eu quelques contacts pour un retour à Nice mais ça ne s'est pas fait. Je reviens avec plaisir dans le coin, j'adore la région."

Le Progrès du jour revient sur l'entraînement d'hier après-midi, délocalisé à GG car les terrains d'entraînement de L'Etrat sont gelés. Extraits.

"La pelouse de Geoffroy-Guichard bénéficie depuis 2014 du système de mise hors gel automatique qui permet au sol d’être maintenu à une température de 7 ou 8 degrés, quelle que soit la température ambiante, grâce à des sondes et des résistances installées sous la pelouse. Cela permet la croissance du gazon et l’utilisation du terrain en toutes circonstances. La séance d’entraînement s’est déroulée à huis clos afin de permettre au staff technique de mettre en place un dispositif tactique qui tienne compte des nombreuses absences auxquelles l’équipe devra faire face à Nice dimanche (Khazri, Cabella, Debuchy, Subotic, Gabriel Silva et Hamouma). Jean-Louis Gasset a de quoi se creuser la tête, malgré le retour de son capitaine Loïc Perrin."

Franck Honorat (2ème à gauche) avec Damien Chouly, rugbyman de l'AS Montferrand (au centre)

Franck Honorat vit à 22 ans sa dernière saison en Ligue 2 sous le maillot du Clermont Foot 63, avant de rejoindre l’ASSE, l'été prochain. Invité de l'émission  Les Décodeurs sur France Bleu Pays d’Auvergne, il est revenu sur ce transfert :

"J'attendais avec impatience ce transfert à Saint-Etienne, depuis mars on était dessus. J'ai signé le 28 août pour retrouver la Ligue 1. J'ai signé cinq ans. Ils me voulaient de suite pour que je puisse jouer avec l'équipe une de Saint-Etienne. Mais le président et le coach de Clermont Foot ont refusé, ils ont trouvé un accord pour que je sois prêté encore une année. Moi je suis joueur et je le comprends. Personnellement, je savais qu'il me fallait encore cette saison pour pouvoir acquérir du temps de jeu et continuer à progresser pour pouvoir arriver en pleine forme à Saint-Etienne, plein de confiance. Le coach de Clermont avait besoin de moi, il fallait que je reste. C'est bien pour le club, pour le coach et pour moi. C'est la première année où je fais vraiment les matches titulaire chaque week-end, où j'enchaîne les matches, en Ligue 2 comme en Coupe. C'est important, ça change la donne de jouer quarante matches plutôt que vingt dans une saison."

Patrick Vieira a livré sa réaction à l'AFP suite à la reprogrammation du match Nice-Sainté à ce dimanche à 17h00. 

"On est très satisfaits de jouer parce qu'on a un match déjà reporté. En avoir un deuxième, ça aurait été très compliqué pour la suite. C'est bien qu'on ait trouvé une date, c'était important et les deux clubs avaient envie de jouer. A partir du moment où on a le feu vert, on est satisfaits. On est tous dans un bon état d'esprit pour jouer les matches, mais quand on regarde tout ce qu'il se passe en France, les reports peuvent se comprendre et on doit le comprendre. On voudrait tous jouer mais il y a des choses à prendre en considération, et elles sont plus importantes que le foot actuellement. Ces décisions ont seulement changé notre semaine, on a dû s'adapter et mettre un jour de repos en plus ce jeudi, mais les joueurs étaient contents de ce côté-là, donc c'est bien..."

La Ligue qu'on adule vient de communiquer officiellement la date du report du match Nice - Sainté, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il était temps !

En effet, le match est "reprogrammé" au dimanche 16 décembre à 17h.

Après bien des atermoiements, le match aura donc bien lieu ce week-end, ce qui ne nous arrange pas particulièrement, au vu du nombre important de forfaits et de suspendus coté stéphanois pour cette journée.

Le 64e de finale de Coupe Gambardella qui opposera le FC Lyon à l'ASSE en banlieue sera diffusé en direct sur la chaîne youtube de la FFF ce dimanche 16 décembre 2018 à 13h00. On compte sur la bande à Razik Nedder pour bouffer du FC Lyon !

Selon la Pravda, la commission des compétitions de la Ligue qu'on adule doit annoncer demain à quelle date elle compte reprogrammer la rencontre Nice-Sainté initialement planifiée ce vendredi soir.

Samy Houri ajoute une nouvelle destination à sa carrière : l'ancien grand espoir stéphanois vient de poser ses valises à Montauban, célèbre ville du Nord (du moins pour les habitants de Toulouse). Il évoluera en Régionale 2.

Nice-Matin évoque aujourd'hui le match de la 18e journée qui opposera les Aiglons aux Verts à l'Allianz Riviera.

"Prévenu dès mardi de l'éventualité de jouer dimanche, Patrick Vieira a décidé d'offrir, ce jeudi, un jour "off" à ses joueurs afin qu'ils se régénèrent sur le plan physique et mental. Dans le Forez, les Stéphanois ont effectué un travail en salle, hier, en raison du gel qui s'est invité sur les terrains d'entraînement de L'Etrat. Les Verts ont rendez-vous ce matin pour une séance à huis clos, à laquelle ne participeront pas Mathieu Debuchy, Neven Subotic, Romain Hamouma et Gabriel Silva, aux soins et forfait pour le déplacement à Nice. Rémy Cabella et Wahbi Khazri sont quant à eux suspendus pour ce match à enjeux dans la course à l'Europe. Patrick Vieira ne le dira jamais, mais cela lui va bien d'affronter cette équipe stéphanoise sans ses deux meilleurs joueurs. En cas de nouveau report, Saint-Etienne pourrait jouer ce match avec toutes ses forces vives. Le chamboulement du calendrier pose la question de l'équité sportive."