C'est la mauvaise nouvelle du jour annoncée en conférence de presse par Jean-Louis Gasset :

"On retrouve Khazri et Perrin. On perd Aït Bennasser qui ressent une gêne quand il joue du pied gauche. Chaque semaine il faut composer avec quelque chose."

Le coach se réjouit néanmoins du retour de Wahbi Khazri :

"il reste 8 matchs on récupère notre meilleur buteur, c’est positif. J’espère que Khazri aura pris conscience qu’il ne doit plus prendre de carton et qu’on aura besoin d’un grand Khazri pour finir au mieux cette saison. C’est le meilleur buteur de l’équipe. On espère qu’avec lui on va arriver à l’objectif."

Il fixe également les objectifs sur la fin de saison :

"Je n’aime pas trop regarder le calendrier des autres. Je regarde le chemin qu’il nous reste à faire. Il nous reste huit finales. On jouera les 8 pour les gagner. Pensons à Amiens d’abord.

Il semble que l’équipe d’Amiens a trouvé un équilibre et que l’entraîneur a trouvé une base. Ils sont dans une bonne passe. On sait à quoi s’attendre.

La Gambardella est importante. Mais le match de L1 est prioritaire. Il y a aussi la CFA qui doit encore aller chercher 2/3 victoires. Des jeunes seront dans le groupe pro pour demain"

Gasset a également tiré des enseignements des 2 précédentes victoires :

"Le match face à Nîmes ça a été tout l’inverse de Caen. Quand on n’a pas la maîtrise technique au milieu et qu’on se fait ouvrir le score ça devient encore plus dur. On a souffert en deuxième en frisant la correctionnelle une ou deux fois."

Enfin, il a évoqué le mercato et les arrivées prévues :

"Dans le mercato de janvier on avait creusé quelques pistes. On avait trouvé de bonnes idées pour étoffer le groupe. Ça s’est concrétisé cette semaine, tant mieux. On verra où on est en fin de saison. C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens."

Après avoir éliminé les Dogues en quart, les protégés de Razik Nedder recevront les U19 girondins en demi-finale de Coupe Gambardella ce dimanche à 15h00. Entraîneur des U19 bordelais, Jean-Luc Dogon (photo) évoque cette rencontre dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest.

"Bien sûr, j’aurais préféré jouer à domicile. Nous risquons en plus de rencontrer une équipe qui va faire redescendre des jeunes pros pour forcer la décision, une formation assez physique et solide, sans faille dans toutes ses lignes. Mais on peut se dire aussi qu’ils auront une pression supplémentaire sur les épaules pour ne pas se louper à la maison. Et puis, nous pouvons nous appuyer sur quelques arguments. Mon groupe se montre défensivement très solide. Depuis le début de notre parcours en Gambardella, nous n’avons d’ailleurs encaissé qu’un but. De toute façon, notre force c’est le collectif. Ça cogite peut-être un peu mais je n’ai pas trouvé mon collectif perturbé. Ce week-end, j’ai fait tourner pour économiser quelques joueurs et ne prendre aucun risque. Je sens mes garçons déterminés, ils attendent ce match à Saint-Étienne. Une finale au Stade de France, ce n’est quand même pas rien. Pour le formateur que je suis, j’estime en plus que nous gagnons du temps sur l’apprentissage d’un joueur. Ce n’est que du positif."

Pour rappel, le match sera à suivre en direct sur la chaîne youtube de la FFF :

Sur le site de So Foot, Benoît Trémoulinas donne son avis sur Bordeaux, attendu à Sainté le dimanche 14 avril à 17h00 lors de la 32e journée. Au détour de cet entretien, l'ancien latéral des Girondins et des Verts rend un hommage inattendu au président des vilains. Extraits.

"Bordeaux est le club qui m'a tout donné, j'y ai passé 19 ans. J'ai gagné deux coupes d'Europe avec Séville, mais ce titre de champion avec Bordeaux restera le plus beau trophée de ma carrière. Je regarde les matchs des Girondins, même si ce n'est pas toujours évident. C'est une saison difficile, avec un coach qui n'avait pas le droit de se lever, le préparateur physique qui donnait les consignes... Inconsciemment, c'était peut-être un peu compliqué pour les joueurs. Paulo Sousa est arrivé avec de nouvelles méthodes, on espère que ça ira mieux. Bordeaux doit être au moins dans le top 5, ça fait mal de les voir dans le ventre mou.

Cette équipe à un mal fou à inscrire des buts. C'est paradoxal, parce qu'il y a quand même des bons joueurs. Briand a du vécu, c'est un vrai buteur, Kamano a bien démarré la saison, mais cette histoire au mercato l'a touché psychologiquement, Karamoh est très talentueux mais irrégulier... Cette équipe avait peut-être besoin d'un nouvel entraîneur, avec une autre approche tactique. Jouer à 3 derrière quand l'équipe a le ballon, et à 4 quand elle le perd, c'est un système compliqué à maîtriser, c'est pour cela que ce n'est pas plus mal que Paulo Sousa soit arrivé en cours de saison. Cela va lui permettre de jauger son effectif, et de mettre en place ses méthodes.

Elie Baup dit que Lyon a une cohérence depuis toujours, ils sont à l’unisson, de la formation jusqu’aux pros .Aulas est quelqu'un que j'admire énormément, parce qu'il a toujours réussi à maintenir son club en haut du classement, en investissant dans un centre de formation qui lui permet de vendre des joueurs très cher, comme Lacazette ou Tolisso. Au niveau des infrastructures, Bordeaux n'a pas trop changé. Mais le club est en phase descendante depuis le départ de Laurent Blanc. Sagnol et Gourvennec ont échoué. Seul Francis Gillot s'en est sorti, en remportant une Coupe de France et en atteignant les huitièmes de finale de l'Europa League.

Pour être en haut du classement, il faut un effectif complet et cela coûte cher. Bordeaux n'a pas les moyens de s'offrir un buteur à 15 millions d'euros, contrairement à d'autres équipes du championnat. Le nouveau stade de Bordeaux est très beau, très design, mais il est également très impersonnel. On a besoin que ce stade vive, que les sièges soient bleu, que le scapulaire soit dans les tribunes. Ce gris, là, c'est embêtant, surtout qu'il est rarement plein. Je suis nostalgique deu Parc Lescure à 100%, comme beaucoup de supporters. J'y ai passé tellement de bons moments, même si le tunnel était très long.

Heureusement que les Ultramarines ne lâchent rien. D'ailleurs, j'en profite pour les saluer. Ils nous ont soutenu lorsqu'on avait besoin d'eux, à domicile comme à l'extérieur, même en coupe d'Europe. Quand on est allé jouer à Tampere, en Finlande, ils étaient dix, mais ils étaient là. Je leur tire mon chapeau, parce que c'est important qu'ils soient toujours là dans la période compliquée que traverse le club. Le public fait gagner des points, c'est sûr. Je l'ai bien senti l'année du titre, ou en Champions League. Il nous aide, nous revigore, nous permet de trouver notre second souffle. J'ai ressenti la même chose à Séville, où les supporters sont très importants."

Un mois et demi après son coéquipier stéphanois Wahbi Khazri, Yann M'Vila sera l'invité du Canal Football Club ce dimanche soir.

Déjà averti contre Lille le 10 mars, Yann M'Vila a mangé lundi une biscotte face aux Crococodiles. Comme Wahbi Khazri, le numéro 6 des Verts est donc sous la menace d'une suspension. Merci au potoanute ozzy pour la mise à jour de son incontournable tableau des cartons !

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Ayant marqué lundi dernier son 29e but sous le maillot vert, Robert Beric se confie dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Je me sens très bien ici. J’aime ce stade, ce club, ces supporters. J’ai eu la chance au cours de ma carrière de jouer dans des clubs où il y avait une belle osmose avec les supporters. Mais je dois dire qu’ici, je suis comme un poisson dans l’eau. Avec les meilleurs supporters de France derrière moi. Dès le premier jour, quelque chose s’est passé que je ressens encore. Je ne sais pas pourquoi mais la connexion est bonne entre nous. J’essaie toujours de donner le maximum sur le terrain et c’est peut-être pour cela que les fans m’apprécient autant.

Je me sens beaucoup plus à mon aise dans les 16 mètres. C’est là où je me sens le plus épanoui. À titre d’exemple, au Rapid de Vienne, sur les 27 buts que j’avais marqués en une saison, celle précédant mon arrivée ici, j’en avais mis 26 depuis l’intérieur de la surface et un seul d’en dehors. Je dépends beaucoup de l’équipe. La surface, c’est ma maison, mon jardin. Je voudrais avoir plus d’explosivité. C’est ma priorité. Avoir le coup de rein tout de suite. C’est quelque chose que je travaille.

Quand nous sommes dominateurs dans un match, c’est là que j’arrive à m’exprimer le mieux. Si notre équipe défend et procède en contres, ce n’est pas le meilleur contexte pour faire valoir mes qualités. Je préfère quand on a le ballon pour faire parler la poudre. Le plus important est d’être prêt quand on fait appel à vous. Même pour deux ou trois minutes. Pour ma part, je ne veux jamais abandonner. Je viens d’un petit village de Slovénie et j’ai dû me battre pour arriver jusqu’ici. Jouer dans un des cinq plus grands championnats au monde. Je suis un privilégié.

Mon idole, c'était le Brésilien Ronaldo et j'étais fan de tous les clubs dans lesquels il a évolué. Mais celui qui m'a inspiré par son style, c'est l'attaquant italien Pippo Inzaghi. C'est quelqu'un qui vivait pour le but, qui avait faim de buts et chaque fois qu'il marquait, on avait l'impression que c'était le dernier but de sa carrière. C'était le meilleur attaquant au monde dans les 16 mètres. C'était son jardin. J'essaie de m'inspirer de lui."

A bientôt 38 ans, Daisuke Matsui joue encore à Yokohama en D2 japonaise, où il a comme coéquipier Kazu Miura (52 ans), plus vieux footballeur professionnel du monde. L'ancien flop stéphanois espère offrir prochainement un cadeau à celui ayant inspiré le personnage d'Olivier Atton dans "Olive et Tom". "Je continue grâce à lui. J'ai commencé avec lui à 19 ans, il m'inspire. Je suis allé en stage avec lui à Guam, j'ai vu comment il s'entraînait, c'est incroyable. Il a la passion pure, on dirait un gamin. Je veux obtenir un penalty pour qu'il le tire et puisse marquer un but" déclare dans la Pravda de ce vendredi l'ex-numéro 22 des Verts.

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2021 et prêté sans option d'achat à Nancy, Vagner évoque dans L'Est Républicain son récent retour chez les Requins Bleus et son avenir incertain en club avant de défier demain Nelson Alpha Sissoko et Franck Honorat à Clermont.

"Ça m’a fait énormément plaisir d’être convoqué en équipe nationale. J’ai vécu ma deuxième sélection en entrant une vingtaine de minutes face au Lesotho. Je me suis procuré une occasion mais le gardien a sorti ma frappe. On a dû se contenter d’un 0-0 et on ne s’est pas qualifié pour la prochaine CAN. Mais une victoire n’aurait rien changé parce que, dans le même temps, la Tanzanie s’est imposée. C’est en tout cas grâce à mes performances en club que j’ai pu revenir en sélection, je remercie l’ASNL. C’est toujours une fierté de défendre les couleurs de son pays. Ça m’a en plus permis de revoir mon père, il est venu assister au match.

Mon avenir personnel, c’est dur pour moi d'en parler. Je ne peux pas dire si j’ai une chance ou non d’être encore à Nancy la saison prochaine parce que j’appartiens à Saint-Etienne, un club que j’apprécie beaucoup également. Je ne serai pas le décideur. On verra bien. Pour le moment, je ne pense qu’à terminer cette saison. Ma priorité, c’est le maintien de l’ASNL et rien d’autre. Je sais ce que je dois à Nancy qui m’a relancé, Je ne suis que prêté ici mais on forme une famille, avec le staff et les coéquipiers. Ce n’est pas possible qu’un club comme l’ASNL descende en National. On va tout faire pour se sauver et, quand je dis ça, c’est sans passer par les barrages. On veut se maintenir directement."

Dans la Pravda à paraître demain, Roro annonce que le numéro 4 de l'ASSE va prolonger son contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023. Il évoque aussi le mercato et l'avenir de nombreux autres membres du club. Extraits.

"On a un intérêt pour le défenseur central du Havre Harold Moukoudi. Mais il appartient jusqu'au 30 juin au Havre, qui le paye tous les mois. On ne va pas officialiser sa venue en fin de semaine, ça c'est sûr. Pour qu'Hatem Ben Arfa devienne stéphanois la saison prochaine, il faudrait que trois conditions soient réunies : 1. Qu'Hatem Ben Arfa ne soit plus un joueur du Stade Rennais. 2. Que Jean-Louis Gasset souhaite le recruter. 3. Que le club puisse se l'offrir.

Le souhait de William Saliba, c'est de rester. Il est très intelligent et il ne veut pas se brûler les ailes. Il possède encore deux ans de contrat et on va le prolonger de deux années supplémentaires. La cellule recrutement a rencontré  l'agent de Neven Subotic il y a quelque temps. C'est un joueur très sérieux et sur lequel le club compte. On verra dans un mois et demi.

C'est moi qui ai appelé Jean-Louis Gasset, à l'automne 2017, pour le faire venir. J'ai un profond respect pour lui. Si on termine dans les huit premiers, il sera automatiquement conservé. Aujourd'hui, nous sommes quatrièmes. C'est notre meilleur classement des cinq dernières saisons à ce stade de la compétition. Ce que l'on souhaite, Bernard et moi, c'est continuer avec le staff en place. La stabilité de l'entraîneur fait également partie de l'histoire des Verts. Snella, Herbin, Galtier... tous sont restés longtemps. Jean-Louis veut un groupe le plus compétitif possible. On est en osmose. La seule limite est économique.

Frédéric Paquet, vous l'avez vu ? Il est costaud. Après, il peut partir, comme tout le monde. Mais ce n'est pas du tout d'actualité. Dominique Rocheteau, lui, il va rester éternellement, car il est ambassadeur à vie du club depuis 2013. C'est une légende. Pourquoi il ne serait plus directeur sportif ? C'est bien évidemment son rôle au quotidien !"

Dans la Pravda à paraître demain, Roro confirme que le club n'est plus à vendre et pourrait annoncer l'arrivée d'un troisième actionnaire d'ici la fin de saison. Extraits.

"Le conglomérat américain qui s'est porté acquéreur de Bordeaux voulait acheter les Verts. Avec la banque Lazard, nous avons reçu ses représentants dans un salon privé de l'hôtel NH, à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry. C'était juste avant d'accéder à la delande de Peak6 d'entrer en négociation exclusive avec nous. On n'a pas vendu le club à GACP, je n'ai pas senti pour la pérennité du club une bonne affaire. Pareil pour Peak6. Qui dit investisseurs ne dit pas mécènes. Ce ne sont pas des passionnés. Comme ils veulent un retour sur investissement, ils privilégient les finances, pas le club. Ça nous a fait peur.

Le club n'est plus à vendre. On a décidé à l'été 2018 de consentir des efforts financiers très importants. On a gardé les cadres arrivés au mercato d'hiver pour accompagner la progression des jeunes. Loïc Perrin a dit qu'il s'agissait de la plus belle équipe sur le papier depuis qu'il joue en professionnels. Pour la conserver, on a contracté un prêt important, de l'ordre de 20 M€, remboursable en 2020, car les nouveaux droits télé le couvrent. Nous, on a été le bon élève à la DNCG pendant huit ans de suite. Le club sera à l'équilibre à la sixième place. On se trouve dans le bon timing et pile-poil dans l'objectif fixé. Sinon, on sera obligés de trouver de l'argent.

Avec l'évolution du football, l'argent joue aujourd'hui un rôle capital. Si on veut continuer à écrire l'histoire, il faudra en trouver. Si on était des magiciens, ce serait mieux. D'où la nécessité de l'arrivée d'un troisième actionnaire minoritaire, apportant de l'argent au capital du club, pas aux actionnaires, car ayant vocation à prendre petit à petit le relais. Le portrait-robot idéal de cet investisseur ? Je voudrais un passionné, un made in France. Mieux : de la région. Je peux toujours rêver. Il y a des contacts. Ce sera peut-être réglé avant la fin de cette saison. Dans le football, où je ne crois que ce que je vois. Et tant que ce n'est pas signé..."

Notre inspecteur préféré profite de son but décisif contre les crocodiles nimois pour apparaître pour la 2ème fois consécutive dans l'équipe-type de la Pravda.

Robert Beric a obtenu la note de 7 (sur 10); il figure donc dans le 11 type de la 30ème journée aux côtés de son adversaire nimois Teji Savanier, ainsi que de l'ancien stéphanois Ruben Aguilar.

Dans le Courrier Picard, John Williams, responsable du recrutement d'Amiens revient sur le cas du vilain Tanguy Ndombélé qui pourrait rapporter gros à son ex-club en cas de prochain transfert.
Et il évoque l'intérêt que Sainté avait pour lui en des termes (bien mal) choisis : "la vocation d’un club formateur comme Amiens est de former les joueurs et de les laisser partir pour progresser dans des grands clubs comme Lyon où à titre personnel, il a quand même progressé plus vite. Si c’était pour le laisser-aller à Saint-Etienne ou un club de milieu de tableau, cela n’aurait eu aucun sens. Lyon, c’est autre chose et cela lui a permis d’être sélectionné en équipe de France."

Avant de diffuser en direct vidéo la demi-finale de Coupe Gambardella qui opposera les Verts de Razik Nedder aux Girondins ce dimanche à 15h00 à Aimé-Jacquet, la FFF est parti à la rencontre de Philippe Guillemet (directeur du centre de formation de l'ASSE et de Jean-Luc Dogon (entraîneur des U19 bordelais).

Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à huit journées de la fin du championnat. Grâce à leur victoire contre Nîmes, au nul de l'OM contre Angers et à la lourde défaite de Reims à Strasbourg, les Verts ont augmenté leurs chances de finir sur le podium (7%), dans le big four cher à Jérôme (49%) et dans le top 5 (73%). Pour rappel, la cinquième place sera qualificative en Europa League si le QSG bat le Stade Rennais en finale de Coupe de France. 

Lors d'une interview accordée au site Actufoot, Jean-Pascal Mignot s'est confié sur son passage à l'ASSE qu'il suit toujours :

"J’ai gardé de très bons contacts à Saint-Etienne, que ce soit au niveau sportif ou extra-sportif. J’ai toujours des amis sur Saint-Etienne, j’y retourne souvent pour voir des matchs, je suis invité. Les anciens stéphanois sont d’ailleurs formidablement accueillis et je tenais à dire que l’ASSE, pour ça, c’est vraiment super. Bien sûr que je suis les résultats ! On s’envoie même des messages avec certains qui font toujours partie de l’équipe comme Loïc Perrin, Jessy Moulin ou encore Romain Hamouma. Ce sont des joueurs qui sont restés dans mon cœur. Et puis il y a les autres, ceux qui ne font plus partie des clubs où j’étais mais que je suis toujours comme Christophe Galtier avec qui j’ai gardé de très bons contacts ou encore Fabien Lemoine qui est à Lorient."

Doublure de Régis Gurtner, le gardien picard Mattthieu Dreyer évoque la réception des Verts sur le site Le 11 amiénois.

"On reste sur une série positive depuis cinq matches, c’est intéressant. Maintenant, on a encore un match important à jouer contre Saint-Etienne. Ce serait bien de bonifier ce point. Saint-Etienne joue les premières places, c’est le dernier gros club à jouer. Après n’importe quel match est à notre portée, à part Paris. Il faut aborder les autres matches sans trop se poser de questions, en te disant que tu peux faire une bonne performance.

Nous, on sait que rien n’est fini tant qu’on n’a pas acquis le nombre de points nécessaires pour se maintenir, donc rien n’est fait mathématiquement, tout est encore possible. On a déjà vu Toulouse se maintenir avec dix points de retard sur le premier non relégable à dix journées de la fin. On a un matelas intéressant et à nous de le conserver jusqu’à la fin de saison pour se maintenir. C’est dans ce sens-là qu’il faut regarder les choses mais ne surtout pas se dire que le maintien est déjà acquis.

A Amiens, il y a un environnement favorable, on ne sent pas de pression particulière, une obligation de faire des choses, juste de rester nous-mêmes et de donner le meilleur. On a aussi la chance qu’il y ait pas mal d’internationaux, de joueurs étrangers. Ils ont une approche différente de la compétition, des matches à enjeu. Quand ils sont dans la difficulté, ils savent prendre la bonne décision. C’est l’expérience du plus haut niveau qui permet ça.

Le coach considère que le maintien va se jouer avant tout à la maison. Je partage totalement cet avis. Contre des petites équipes, on peut faire un ou deux coups à l’extérieur mais à la maison, on doit se montrer le plus difficile à battre. Le public a une part importante à jouer aussi. Et depuis quatre-cinq matches, il est vraiment derrière nous. C’est ce petit plus qui permet aux mecs d’être transcendés et souvent de gagner 1-0 ou d’arracher le match dans les dernières minutes. Il n’y a pas de secret. On se maintiendra si on conserve cette unité au sein du club."

L'entraîneur amiénois Christophe Pélissier, qui s'est longuement confié sur notre site, a également évoqué la réception des Verts sur France Bleu Saint-Etienne Loire.

"On reste sur un match nul et vierge à domicile contre Bordeaux. Il y de la déception de ne pas avoir pris les trois points qui je pense auraient été logiques compte tenu du nombre d'occasions qu'on a eues. Mais ce match qu'on n'a pas réussi à gagner, on a été consciencieux, rigoureux pour ne pas le perdre. On a pris un point, on avance vers notre quête du maintien. C'était un match assez intéressant de notre part quand même. On est 17e avec sept points d'avance sur le barragiste Caen. On a un petit matelas mais ça peut aller très vite. On espère poursuivre sur notre lancée. Ce qui nous intéresse, ce sont nos performances à nous, les points qu'on va être capable de prendre. A part Saint-Etienne samedi qui lutte pour les premières places, nos prochains adversaires sont plus dans notre championnat à nous. Il y aura des confrontations directes plus importantes.

Notre objectif est de prendre des points à tous les matches. On sait que notre maintien passera par des performances à la maison. On a pris dix points sur douze depuis quatre matches. C'est important de continuer d'être performant à domicile. Saint-Etienne est armé pour jouer l'Europe et va être à la lutte jusqu'à la fin pour y parvenir. Les Verts ont des joueurs majeurs, d'expérience, qui amènent un plus à cette équipe. Ils ont eu quelques soucis de suspension et de blessures mais on sait que Wahbi Khazri sera de retour contre nous. Cette équipe est largement taillée pour jouer l'Europe. Vous me demandez ce que ce que fera Jean-Louis à la fin de la saison ? Je suis très mal placé pour le savoir. Vu les résultats qu'il a obtenus et les performances qu'il fait, ça paraitrait tout à fait logique qu'il reste. Mais je ne suis pas à sa place ni à celle des dirigeants de Saint-Etienne."

Passeur décisif lundi dernier sur le but victorieux de Robert Beric, Valentin Vada s'est brièvement confié au Progrès en marge de la séance de dédidaces à laquelle il a participé hier avec tous ses coéquipiers à l'Hôtel de Ville de Sainté.

"Sur notre deuxième but contre Nïmes, j’essaie de la mettre, de la doser pour Rémy. Je l’avais vu lui mais pas Robert qui était bien placé également. Heureusement que cela s’est fini sur un but et sur une victoire. Les dédicaces, ça rend fiers nos supporters et nous ça nous fait du bien de leur faire plaisir, de leur donner le sourire. Ça nous permet aussi de redescendre… Ils nous disent qu’ils nous aiment, qu’il faut qu’on continue comme ça, qu’ils veulent l’Europe.

Il n’y a pas si longtemps, c’est moi qui demandais des autographes à mes idoles. Je suis originaire d’un village très pauvre en Argentine où il n’y a pas beaucoup d’habitants, donc c’était dur. Mais après quand j’ai commencé tout petit à venir à Bordeaux, je voyais les Cavenaghi, Gourcuff, Chamakh… J’avais des étoiles dans les yeux comme tout le monde. J’ai encore les autographes, les maillots chez moi. J’ai gardé une belle amitié avec Cavenaghi qui m’a beaucoup aidé."

Repéré par le scout francilien de l'ASSE Jean-Claude Anquetil, le milieu de terrain relayeur  Axel Dodote (2007) s'est engagé aujourd'hui avec les Verts, une semaine après son coéquipier de l'US Torcy Fode Camara. Pour rappel, de nombreux joueurs stéphanois sont issus de cet excellent club de Seine-et-Marne : les 1999 Lamine Ghezali et Alexandre Valbon, le 2001 Josué Gago, le 2002 Mathys Saban, le 2004 Marwann Nzuzi et le 2006 Mathys Amougou.

Six ans après l'ancien flop stéphanois, Ibrahim, un nouveau Sissoko portera le maillot Vert. Il s'agit d'Alpha Sissoko, jeune latéral droit évoluant depuis deux ans à Clermont Foot. Agé de 22 ans, il est un autre produit du club partenaire de Drancy. Cette saison il a disputé 18 matchs avec son club, dont 16 de Ligue 2 (deux cartons jaunes et un rouge, aucun but ou passe décisive). Ces matchs ont été disputés plutôt en première partie de saison, le natif de Bondy ayant perdu sa place en 2019 au détriment de Phojo. Il arrivera libre de contrat le 1er juillet.

Dans un entretien accordé à l'AFP (relayé par le site d'Activ Radio), le président de la FFF Noël Le Graët regrette les interdictions de déplacements des supporters :

"Je trouve inadmissible qu’on trouve naturel que Saint-Etienne ne puisse pas aller à Lyon ou Marseille à Paris. L’autre jour cela concernait même Lorient-Brest. C’est la facilité. On exagère. Très franchement, il faut qu’on arrête ça. Il faut reprendre les discussions avec nos préfectures, avec nos clubs de première division et nos groupes de supporters. On est à côté de la plaque."

Actuellement 5ème de National 1 à 4 points de la place de barragiste détenue par le Laval de Mahdi Camara, Cholet vient d'annoncer la prolongation de 2 ans du bail de Romain Revelli à la tête de l'équipe. L'ancien adjoint de Galette avait rejoint le club en début de saison après son départ d'Andrézieux.

Il était sorti lors de notre triste virée à Marseille, à la mi-temps et discrètement comme à son habitude.
C'était le 3 mars, il y a un mois tout juste.
Il est revenu, plus tard que prévu, comme à son habitude. Le compte twitter du club annonce aujourd'hui, enfin !, que Dieu est disponible.
Par ailleurs, on était moins inquiet le concernant, Khazri, qui, outre sa suspension, était également diminué, sera également de retour pour le match à Amiens, samedi (20h).
Après celui de Debuchy, les retours de Perrin et Khazri devraient par ricochet permettre à la Gambardella d'être au complet pour sa demi-finale contre Bordeaux dimanche.

Conscient d'avoir déconné avec Da Cunha, Sainté ne veut plus rater les jeunes talents de Roanne. Le club partenaire des Verts a officialisé le 27 mars la signature chez les Verts du prometteur U12 Valentin Depalle.

"C’est une grande fierté pour le club, car Valentin est un pur produit de la formation, ayant pris sa première licence en U7 chez nous. Tous les éducateurs, dirigeants et accompagnateurs ont pu mesurer que depuis tout petit, il était vraiment doté de qualités bien supérieures à la moyenne. Le partenariat avec l’ASSE a permis qu’il soit détecté assez tôt l’année dernière" souligne  le manager général du Ronnais Football 42 Vincent Decaluwe. "Il a su se montrer à la hauteur des effectifs stéphanois et des recrues potentielles lors des détections pour se voir obtenir une convention de 3 ans, avec un aménagement la première année puisqu’il s’entraînera encore deux fois au RF42 avant de s’envoler la deuxième année."

Averti pour avoir contesté le but victorieux de Robert Beric avant-hier, le capitaîne nîmois Anthony Briançon revient sur la défaite des Crocodiles dans la dernière édition gardoise du Midi Libre.

"L'arbitre me dit clairement que le but est validé par l'assistance vidéo. Il assure que la balle est bien aux Verts sur la touche. De toute manière, on ne doit pas prendre ce genre de but. On doit être plus précis dans l'alignement. On peut avoir des regrets. Mais il faut reconnaître qu'on a vécu une première mi-temps difficile, on a eu de la chance de retourner aux vestiaires à égalité. J'ai trouvé qu'on était mieux en seconde période avec de belles ambitions. La partie était largement à notre portée. On a la place de marquer un, voire deux buts mais on n'a pas su plier la rencontre."

Mathieu Debuchy revient sur la victoire des Verts contre les Crocodiles dans la dernière édition du Progrès.

"On a perdu des ballons que normalement, on ne doit pas perdre. Derrière, on se mange des contres. Il faut faire plus d’efforts, c’est encore plus fatigant. On a puisé dans les réserves. On va retenir l’état d’esprit qui a été bon jusqu’au bout. On s’est fait quelques frayeurs à la fin mais on a été combatif. En fait, on s’est mis au niveau des Nîmois. L’équipe n’a rien lâché. Tout le monde a travaillé dur pour conserver ce résultat. Ce but nous délivre et nous permet de revenir à la quatrième place. Les sifflets, c’était gênant, perturbant. Surtout au début et jusqu’à la mi-temps. Après, on n’y faisait plus attention. On s’est dit que même si on entendait des sifflets, il fallait continuer à jouer."

Comme il l'avait fait le 18 mars dernier dans le même quotidien régional, Robert Herbin met à l'honneur Robert Beric dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"C’est un joueur que j’apprécie beaucoup. Il est toujours à l’affût, toujours bien placé. Il donne parfois l’impression d’être mollasson, de ne pas participer à un combat mais il sait se montrer opportuniste, un peu roublard. Techniquement, il a également un bon potentiel. On a vraiment bien fait de le garder cet hiver. Son comportement favorise le jeu de ses coéquipiers qui l’entourent. Notamment les plus jeunes qui doivent s’efforcer de le copier. Lundi soir, j’ai trouvé aussi que Rémy Cabella avait été plus régulier que d’habitude, pas fanfaron. Il reste 8 matchs, je n’ai pas l’impression que les Marseillais vont revenir. Leur comportement manque de cohésion alors qu’à Saint-Etienne, les joueurs, en plus d’être de qualité, produisent un football dynamique et collectif."

Le Progrès croit en effet savoir qu'en plus de Moukoudi, annoncé très proche des Verts pour la saison prochaine, Sainté a d'autres pistes, offensives cette fois, en Ligue 2. Le quotidien régional évoque tout particulièrement le cas de deux avants-centre particulièrement en verve en ce moment.

D'une part, l'ASSE serait intéressée par le Clermontois Florian Ayé, 22 ans et qui compte 17 buts cette saison en 30 matchs, servi à 4 reprises par le futur stéphanois Franck Honorat. D'autre part, le club serait en concurrence avec Liverpool, le Barça, Lille ou encore les Vilains sur le dossier du jeune joueur du Paris FC, Silas Wamangituka. Pour sa première saison en professionnel, le Congolais de 19 ans a inscrit 8 buts en 24 rencontres et a réussi à faire oublier un Saint-Louis moins en vue.

Une troisième piste, menant vers les Etats-Unis, est également signalée sans plus de détails.

Les noms des 11 nommés pour le Prix Marc-Vivien Foé du meilleur joueur africain de L1 ont été dévoilés. Et sans surprise, Wahbi Khazri, déjà lauréat du trophée UNFP du joueur du mois de novembre en L1, et parmi les trois finalistes en septembre cette saison, fait partie de la liste. Il avait déjà été nommé pour ce trophée en 2013 et avait même terminé deuxième l'année dernière derrière Karl Toko Ekambi. Il sera en compétition non seulement avec Pépé, son principal adversaire, mais également avec Max Gradel.

Dans la Pravda du jour, le vilain milieu offensif rennais Hatem Ben Arfa rend un surprenant hommage aux Verts.

"Franchement quand je regarde la Ligue 1, la seule équipe qui essaie de créer une identité dans le jeu, je trouve, c'est Saint-Étienne. Il y a l'intention de jouer, de prendre son temps, de créer le déséquilibre... J'ai senti ça aussi à Strasbourg, sans parler du PSG bien sûr. Sinon, la L1, pff."