
Sainté prêt à emprunter (2)
05/05 00:21

Dans sa dernière édition, la Pravda explique que les emprunts vont permettre à l'ASSE de soulager ses problèmes de trésorerie. Extraits.
"Alors qu'ils avaient budgété une 8e place pour finir à l'équilibre, les Verts ont terminé la saison à la 17e. Le manque à gagner s'élèverait à 15 millions d'euros. Pour combler le trou et pallier leur problème de trésorerie, leurs dirigeants ont multiplié les initiatives. La première a consisté, à l'image de la LFP, à contracter un prêt garanti par l'État (PGE) d'un an, permettant de couvrir jusqu'à trois mois de chiffre d'affaires (CA). Le dossier a été monté et il aurait été bouclé, jeudi dernier.
Cet emprunt ne pouvant pas dépasser 25 % de son CA, l'ASSE peut donc prétendre à un prêt jusqu'à hauteur de 23,5 M€. Pour l'instant, le club n'a pas ouvert l'intégralité de cette ligne de crédit. Un pool de banquiers locaux avait déjà sauvé le club lorsqu'il s'était retrouvé avec un trou de 14,5 M€ et en cessation de paiements, en février 2010. Cette fois, il a accepté de prolonger son autorisation de découvert de 8 M€ au-delà de la date butoir du 30 avril. Cela offre ainsi à l'ASSE de bénéficier encore d'une marge de manoeuvre au niveau de l'utilisation du PGE."
L'effet salaires (8)
05/05 00:08

La Pravda de ce mardi évoque la problématique des salaires de l'ASSE.
"Le club a demandé aux joueurs d'accepter de fractionner le versement de leur salaire d'avril jusqu'à la fin de saison. Au départ, ne sachant plus à quelle date elle interviendrait, certains ont refusé. L'arrêt définitif du championnat été acté depuis, ils auraient majoritairement accepté que l'intégralité leur soit payée par tranches, jusqu'au 30 juin, date habituelle d'une fin de saison. Les fiches de paye ont été clôturées ce lundi soir. Le club espérait qu'aucun joueur ne revienne sur son accord verbal ou tacite. Surtout les gros salaires. Saint-Etienne compte pour cela sur l'image désastreuse qu'un joueur donnerait de lui si son nom venait à fuiter. Les Verts devraient ensuite passer au chômage partiel en mai. Cela permettra au club d'économiser les charges patronales et sociales. Au regard du montant de la masse salariale, ce n'est pas rien."
Avant, Boudebouz jouait au foot
04/05 23:43
Ryad Boudebouz explique qu'il a du modérer sa tendance à dribbler dans France Football à paraître demain.
"Le dribble, on a l'impression de naître avec. On ne le travaille pas, on l'a, c'est tout. Je n'étais pas grand, pas épais, mais j'allais jouer avec mon grand frère et ses amis, tous bien plus costauds que moi. C'est là que tu travailles l'anticipation, les feintes, le dribble, sinon, comme tu es petit, tu ne peux pas exister. Pendant un bon moment, à mes débuts, je ne comprenais pas trop qu'on m'engueule parce que je dribblais trop. Cela marchait depuis mon plus jeune âge, et là, je me faisais gronder. J'ai mis un peu de temps à comprendre qu'avant, je jouais au foot, et que désormais, je pratiquais le haut niveau, avec les ajustements qui vont avec."
Un nouveau Jérôme dans les buts ?
04/05 22:49

Après Alonzo (de 1997 à 2001), un nouveau Jérôme va-t-il garder les cages stéphanoises ? Selon la dernière édition de La Voix du Nord, Prior (24 ans) souhaite jouer dans l'élite la saison prochaine et serait en contact avec l'ASSE et des clubs anglais. Formé à Bordeaux où il a joué 42 matches en 4 ans en équipe première, le Toulonnais a fait une saison pleine cette saison (30 matches) avec le VAFC sous la houlette d'un certain Jérémie Janot.
Voilà ce que l'ancien chouchou du Chaudron disait de lui il y a deux mois à la radio girondine ARL (propos retranscrits par le site girondins4ever).
"Franchement, il réalise une top saison Je savais qu’il pouvait faire ça. Le coach Guégan connait bien Ulrich Ramé et Ulrich avait été dithyrambique sur Jérôme. Mais là vraiment où il me bluffe, c’est sur son jeu au pied. Honnêtement, c’est un gardien moderne. Dans les phases offensives, pour moi, c’est un onzième joueur. Après dans les phases défensives, à chaque fois qu’il y a eu un arrêt à faire, il l’a fait. Donc je suis très, très content. En plus, c’est un caractère c’est vrai, mais il est demandeur, il est travailleur. C’est quelqu’un qui se remet en question, qui est très exigeant."
C'était le Cruyff français !
04/05 22:07

Christophe Galtier rend un très bel hommage à Robert Herbin dans la dernière édition de France Football. Extraits.
"Le mercredi soir, on prenait vite fait notre repas en famille pour ne pas louper le match de Coupe d'Europe des Verts. je n'avais que dix ans. Roby a scandé notre jeunesse, a rythmé nos soirées pour les rendre inoubliables. C'était notre Johan Cruyff français, c'était le football total, beaucoup d'engagement, de détermination. C'est un coach qui a révolutionné le jeu mais aussi l'entraînement, avec beaucoup de travail athlétique. Son héritage fut le jeu total.
Les Verts, c'était le Sphinx. Alors, quand on est arrivés, j'ai dit à Alain Perrin : "La première personne que tu dois faire revenir au camp d'entraînement, c'est Robert Herbin !". Il y était interdit ! Je trouvais inconcevable qu'habitant à 500 mètres, un Robert Herbin ne puisse pas se balader, saluer, discuter. C'est une belle revanche, même un peu tard, que le centre ait été rebaptisé Robert-Herbin.
J'ai vécu des repas homériques avec lui, entouré d'Ivan Curkovic et d'Aimé Jacquet. L'histoire du football français, quoi... Avec moi, il a toujours été franc, direct, toujours respectueux. J'ai ressenti un énorme décalage entre l'image qu'il renvoyait et celui qu'il était. Chaque fois que je l'ai vu, il était disponible dans l'échange, le conseil, l'analyse, la discussion. A l'opposé du sphinx froid que je voyais quand j'étais jeune, il était plein d'humanité."
Fofana forte tête
04/05 21:43
Comme l'a relevé le statisticien potonaute sam42, Wesley Fofana a remporté 70,59% de ses duels aériens cette saison de L1. Seuls trois défenseurs centraux ont fait mieux : le Girondin Pablo (73,87%), le Dijonnais Aguerd (72,88%) et le Marseillais Caleta Car (72,60%). Si Harold Moukoudi est 9e (66,04%), Loïc Perrin n'est que 44e (53,57%).
Crédit photo : Daniel Meyer, AFP
De la race des seigneurs
04/05 21:24

Gilbert Gress, qui avait déjà rendu hommage à Robert Herbin le 28 avril dernier sur le site de So Foot, remet ça demain dans France Football. Extraits.
"Il était humble et modeste. Il faisait partie de la race des seigneurs. Je ne l'ai jamais entendu dire du mal d'un collègue. C'était un modèle à la fois par son humilité, sa simplicité et les résultats qu'il obtenait. Il analysait vite et bien le jeu de l'adversaire. Le football qu'il faisait jouer à son équipe se voulait moderne, solide, spectaculaire. Son Saint-Etienne de l'époque était une machine. En France, à l'époque, on appréciait davantage l'élégance d'un joueur qui faisait un petit pont que le travail de harcèlement d'un Bereta ou d'un Revelli. Herbin a changé la mentalité du football français. Il a relevé son niveau pour en faire un football qui gagnait. Roby, c'était la beauté dans l'efficacité. Pour moi il y avait onze vedettes à Saint-Etienne. Et ces onze vedettes, c'est lui qui les avait faites."
Aussi fort que Beckenbauer !
04/05 20:57
Coco Suaudeau rend un bel hommage à Roby dans l'autoproclamée "bible du football."
"Quel joueur extraordinaire ! Il avait une formidable vision du jeu, il était en permanence dans l'anticipation. Demi défensif ou défenseur central, il taclait peu car il devançait toujours ses adversaires. Franchement, il était du calibre de Franz Beckenbauer. Aussi fort ! Je n'exagère pas. Roby avait même un meilleur jeu de tête que lui. Sa détente était exceptionnelle. Pour son malheur, il a joué dans les années 1960, la pire période de l'équipe de France. S'il était né 15 ans plus ou tard, on en aurait parlé autant que de Michel Platini, sans aucun doute. Il aurait été une grande vedette internationale. Il fallait le voir créer le surnombre balle au pied. Sa technique était simple, sans fioritures, tout en relâchement. Et quelle prestance, quel port de tête !"
Quand Roro taclait le Sphinx
04/05 20:41

France Football à paraître demain nous rappelle que le Sphinx s'était vu interdire le centre d'entraînement qui portera bientôt son nom.
"En novembre 2008, l'ASSE, entraînée alors par Laurent Roussey, décide de blacklister Robert Herbin, aux chroniques parfois rudes dans Le Progrès. Roland Romeyer se justifie alors dans FF : "On lui offre deux places permanentes à Geoffroy-Guichard. Il a touché deux fois un petit pactole quand il est parti du club. S'il avait quelque chose à reprocher à Laurent Roussey, j'aurais préféré quil le lui dise en face au lieu de le casser dans ses chroniques. Et puis Roby critique parce qu'il a fait de grandes choses à Saint-Etienne, mais qu'a-t-il fait ailleurs ?"
Dijon et pigeons
04/05 19:27
"Dijon a payé 25 000 euros pour recruter Loïs Diony qui était à Mont-de-Marsan et ils l’ont revendu 8 millions d’euros à Saint-Etienne" rappelle Christophe Hutteau dans la dernière édition de Var-Matin. Pour rappel, ce dernier n'est plus l'agent du décevant numéro 9 des Verts (0,14 but par match), qu'il avait traité d'"idiot bête" en octobre 2017.
Morgan de retour à l'ASSE ?
04/05 18:15
Via son compte Twitter, Manu Lonjon a évoqué des discussions entre Morgan Guilavogui (22 ans) et l'ASSE. Ce jeune attaquant, évoluant depuis plusieurs saisons au Sporting Club de Toulon (bon dernier de National 1) est le petit frère de Josuha. Pour rappel, il a déjà porté le maillot vert la saison 2013-2014 en U17 nationaux. Il n'avait fait alors que quatre petites apparitions sous la houlette du binôme Lionel Vaillant - Gilles Rodriguez.
"Morgan Guilavogui, attaquant du Sporting Toulon Var, en discussions avec l’ASSE. Lorient également intéressé."
Guy encense Roby (2)
04/05 14:35

Guy Roux, qui avait déjà rendu hommage au Sphinx le 28 avril dans L'Yonne Républicaine, a remis ça avant-hier sur Europe 1.
"J’ai connu Robert Herbin il y a très longtemps, quand il est rentré d’Algérie et qu’il était devenu titulaire. Je l’ai vu aussi être blessé en Angleterre lors de la Coupe du monde 1966 et après je suis devenu son confrère car nous sommes devenus tous les deux entraîneurs. J’ai regardé comment il travaillait, comment Saint-Etienne travaillait. Les Verts avaient déjà eu avant lui des entraîneurs extraordinaires, Jean Snella et Albert Batteux.
Robert Herbin a été leur joueur, il en a tiré la quintessence et a lui-même amené ses idées personnelles. Il faisait le mardi une séance d’entraînement physique extrêmement difficile sans ballon. Aujourd’hui, on dit qu’on a fait des progrès, mais il n’y a plus un seul club qui fait des séances sans ballon. On dit que ça va mieux. C’est pas vrai ! Avec le ballon on ne peut pas mesurer, malgré les GPS, etc. Herbin était le seul à faire ça de façon systématique le mardi.
Il avait chaque semaine des séances à quatre contre quatre ou à cinq contre cinq uniquement à la tête. Quand on joue uniquement en l’air et qu’on veut conquérir le ballon, il faut avoir dans le placard un certain nombre d’arcades sourcilières. Ça ne fait rien, les joueurs jouaient avec des arcades sourcilières recousues. Il n’y a plus d’entraîneurs qui font des séances uniquement avec des ballons aériens. Il le faisait et Saint-Etienne qui avait pour l’essentiel des joueurs français c’est-à-dire pas très grands gagnait beaucoup de duels dans le jeu aérien et pouvait battre des Anglais, des Ecossais ou des Ukrainiens."
Sainté garde la main sur Kenny
04/05 09:30
L'Est Républicain évoque aujourd'hui le cas de Kenny Rocha Santos (20 ans), qui a joué 30 matches toutes compétitions confondues cette saison avec l'ASNL dont 22 en tant que titulaire.
"Contrairement à ses copains Vagner et Gueye, Rocha n’a pas officiellement fait l’objet d’un prêt par l’AS Saint-Etienne l’été dernier pour une histoire de règlement à respecter concernant les joueurs prêtés mais c’est tout comme : les Verts gardent la main pour le faire revenir dans leur effectif s’ils le souhaitent. Il s’en passe des choses, en coulisses, c’est la vie du foot..."
Reste à savoir si le milieu de terrain capverdien entre dans les plans de Claude Puel...
Palencia encense Boudebouz et Kolo
04/05 08:38
Comme le rapporte Estadio Deportivo, Sergi Palencia a parlé hier des deux anciens Sévillans de l'actuel effectif stéphanois sur la radio andalouse Canal Sur Radio.
"J'ai regardé le dernier derby sévillan avec Timothée Kolodziejczak et Ryad Boudebouz, chacun supportait son ancien club, c'était drôle de voir ce match avec eux. Ryad a un talent fou, c'est incroyable ce qu'il démontre à l'entraînement. Tu peux avoir une totale confiance en lui, faire de lui le "patron" de l'équipe. Peut-être qu'il ne l'a pas ressenti ou qu'il lui a fallu un certain temps pour s'adapter, mais il a un talent indéniable. J'aime jouer avec lui et le voir s'entraîner tous les jours. Quant à Kolo, quand tu vois la mentalité qu'il a, comment il travaille, comment il joue, comment il voit le foot, ce n'est pas étonnant qu'il ait gagné deux fois l'Europa League avec le FC Séville."
Romain Thomas évoque la finale
04/05 07:58
Défenseur du SCO, Romain Thomas donne son avis sur la finale de Coupe de France dans la Pravda.
"J'ai appris que le président de Saint-Etienne trouvait aberrant de jouer la finale de la Coupe de France à huis clos, début août. En tant que joueur de foot, jouer un match à huis clos ça ne fait pas rêver, des finales encore moins. Ayant joué une finale de Coupe de France avec Angers contre le PSG il y a trois ans, je sais comment l'ambiance peut être extraordinaire dans un Stade de France rempli.
Comme il y a de fortes chances qu'on débute la saison prochaine à huis clos, ça ne me choquerait pas trop que les finales de Coupes se jouent également à huis clos, même si ça fera bizarre de jouer devant des tribunes vides. Mais je trouverais dommage que les compétitions ne se terminent pas. Et puis, il y a un enjeu sportif important, ça peut permettre à Saint-Étienne et à Lyon d'être européens."
Féry soutient Nanard
04/05 07:45
Dans la dernière édition du Parisien, le président du promu lorientais Loïc Féry prône comme Nanard la généralisation du salary cap.
"La maîtrise de la masse salariale reste un sujet clé du football, surtout en ces temps d’incertitude. Il est donc évident que les clubs seront plus regardants. Le salary-cap, cela fait onze ans que j’en parle. La réflexion doit s’ouvrir en France, mais il est nécessaire de s’accorder au niveau européen, sans quoi les clubs français jouant les compétitions européennes seraient pénalisés. En France, on a déjà fait beaucoup bouger les lignes ces dernières années pour limiter l’importance de la masse salariale par rapport aux revenus des clubs. Certains clubs ont aussi adopté un principe que j’ai mis en place à Lorient il y a douze ans au moment de mon arrivée, avec des salaires fixes plus bas et des éléments de rémunération variable indexés sur les revenus du club et les performances sportives. Je suis convaincu que ce thème de raison va encore plus s’imposer comme la norme."
Un porte-monnaie virtuel pour les abonnés ?
04/05 01:13
Comme le souligne la dernière édition de la Pravda, les clubs de L1 planchent actuellement sur le remboursement de leurs supporters concernant la partie non consommée des abonnements due à la fin prématurée de la saison de L1. "A Saint-Etienne, une option consisterait à créer un porte-monnaie virtuelle, valable, par exemple, dans la boutique officielle du club" glisse le quotidien sportif.
Reprise de l'entraînement fin juin ? (2)
04/05 01:03
Selon la Pravda de ce lundi, Claude Puel devrait envoyer aujourd'hui aux joueurs leur programme de reprise, la date du lundi 29 juin étant envisagée pour les retrouvailles à L'Etrat. Etant donné que les joueurs seront restés près de trois mois et demi sans jouer, l'avant-saison pourrait être rallongée à sept ou huit semaines d'après le quotidien sportif.
Les effets d'un forfait
04/05 00:49

Le refus de Roro de jouer la finale à huis-clos rencontre un certain écho en interne. "Sans public, le sport n'est plus un spectacle vivant. Le seul grand match à gagner, c'est celui contre le Covid-19. Tout le reste n'est pas prioritaire" déclare Nanard dans la Pravda de ce lundi. "Moi je me range derrière l'avis du groupe, on veut nos supporters" ajoute un leader du vestiaire stéphanois tenant à garder l'anonymat.
Le quotidien sportif explique quels seraient les effets d'un forfait. Extraits.
"Si les Verts déclarent forfait, par écrit et par avance, l'article 10 des règlements de la Coupe de France 2019-2020 prévoit qu'ils auraient match perdu. Mais ils ne se verraient pas exclus des prochaines éditions. Selon l'article 4.1 du protocole d'accord financier passé entre la FFF, organisatrice de l'épreuve, et la LFP, à laquelle tous les clubs pros sont affiliés, les droits de retransmission des rencontres de la Coupe de France à compter du 8e tour jusqu'à la finale sont encaissés par la FFF. L'ASSE ne se trouve donc pas concernée par les 4 M€ encore dus par les diffuseurs (France Télévisions et Eurosport).
Tout au plus, le club renoncerait à 2 065 000 €, gain promis au vainqueur, ou 1 515 000 €, celui du finaliste. Au regard des primes à reverser aux joueurs, l'opération économique se révélerait neutre pour un club doté d'un budget prévisionnel de 109 M€. Pas sur le plan sportif, où Saint-Etienne renoncerait à sa dernière chance d'être européen (en cas de victoire) et au prestige d'une finale au Stade de France."
Loïc prêt à jouer la prolongation ? (3)
04/05 00:23
Dans la Pravda, Roro rend grâce à Dieu avant de le recevoir ce lundi pour évoquer son avenir.
"Voir ce monument du club terminer comme ça, c'est impossible. Et comme l'a démontré Robert Herbin, impossible n'est pas stéphanois. Je vais le rencontrer, pour être à son écoute, et on tiendra compte de ce qu'il veut faire. Loïc n'est pas un joueur ordinaire. C'est un grand joueur et un homme extraordinaire, sympa, toujours d'humeur égale et à la disposition des gens. Il incarne bien les valeurs stéphanoises. Des capitaines comme lui, il n'y en a eu que deux avant : Robert Herbin, qui vient de partir, et "Bill" Domingo. Et dans ce monde du football, Loïc sera le dernier. Parce qu'à l'avenir, un joueur de ce niveau partira dans un autre club."
Le quotidien sportif laisse entendre que la prolongation du contrat de Loïc Perrin (35 ans en août) est loin d'être actée.
"Comme il émarge à 90 000 € brut par mois, plus 120 000 € de prime fixe, Romeyer pourrait proposer à son défenseur un contrat au rabais, fortement indexé sur ses performances futures et Puel un rôle de doublure. Si c'est le cas, pas sûr que le défenseur, qui recueillera l'avis de ses proches, s'entête finalement à rejouer une saison. Elle risquerait de devenir celle de trop."
Crédit photo : L'Essor
Mal-aimé avant de devenir esclave ?
04/05 00:04

Sur 100% Ligue 1, Frédéric Piquionne est revenu ce dimanche sur ses vertes années.
"Saint-Etienne, ça a été très, très dur au départ avec Pascal quand on est arrivé. Ils avaient leur équipe au départ de joueurs appréciés, chouchoutés... Toi t'arrives de Ligue 1, vous êtes qui, comment ça se fait que vous preniez la place de nos joueurs, etc. Moi j'avais pris la place de Lilian Compan en l'occurence. Les premiers matches ont été très difficiles, on n'a pas gagné les tout premiers donc les supporters nous en voulaient beaucoup. La première saison, on a pourtant fait une très belle saison, c'était très dur de venir au Chaudron. On a mis des tarifs assez importants avec Pascal, Fred Mendy, Didier Zokora... Je me rappelle encore qu'on avait une équipe assez complète, il y avait aussi Herita Ilunga, Papus Camara, Fousseni Diawara... Mais beaucoup décriaient, il y avait encore des banderoles dans les tribunes.
C'est dur Sainté, c'est très très dur, ça a été très difficile. J'ai été plus aimé la troisième saison, les six premiers mois ont été d'enfer avec Ilan. J'ai fait en sorte de ne pas écouter ce qui se dit autour, de me faire plaisir et de mouiller le maillot comme ils aiment dire à Saint-Etienne. J'ai essayé d'être performant sur le terrain, d'être lucide. Moi, je me rappelle que je me donnais énormément sur le terrain donc peut-être que parfois il me manquait un peu de lucidité sur le dernier geste. Il ne faut pas oublier que quand je suis arrivé à Sainté, ça ne faisait que trois ans que j'étais pro donc forcément je n'avais pas d'habitudes et de repères dans la surface de réparation comme j'ai pu l'avoir à 30 ou 31 ans. Moi quand je suis arrivé à Sainté, j'avais 25 ans. A cet âge-là, y'en qui ont déjà sept ans de carrière !"
Loïc prêt à jouer la prolongation ? (2)
03/05 19:33
Selon la Pravda à paraître demain, Loïc Perrin avait prévu de mettre un terme à sa carrière de joueur cette saison mais souhaite désormais prolonger d'une année son contrat avec l'ASSE, qui s'achève dans moins de deux mois.
Qui c'est les plus sympas ? (2)
03/05 18:16
Comme en 2017, l'Institut Ipsos a réalisé une enquête en décembre 2019 (auprès d'un échantillon de 5 000 Français intéressés par le football et âgés de 16 à 75 ans) afin d'établir un baromètre concernant l'image des clubs professionnels de football. Et bien évidemment, les Verts sont en tête ! En effet, l'ASSE est toujours perçue comme le club le plus sympathique (78%) qui bénéficie de la meilleure image (77%). A noter que Sainté est leader dans la moitié des régions et notamment en Auvergne Rhône-Alpes !
Les GA les soutiennent ! (4)
03/05 17:45
Suite à leur dernier communiqué, les Green Angels viennent de mettre en place leur opération de solidarité envers les plus démunis. En effet, des paniers solidaires ont été posés à divers endroits de la ville comme le montre les photos publiées par LSFURIANA et ClemFuriana sur Twitter.
Crédit photo : compte Twitter de ClemFuriana.
Un nouveau Mathieu en défense ?
03/05 17:09
Sur son compte Twitter, Mohamed Toubache-Ter évoque l'intérêt des Verts pour Mathieu Peybernes, défenseur central de 29 ans évoluant à Lugo (deuxième division espagnole) où il est actuellement prêté par Alméria (première division espagnole). Levante, Majorque, Huesca, Saragosse et Lens suivent également l'ancien Lorientais formé à Sochaux. Pour rappel, l'ASSE avait déjà approché en vain le joueur il y a huit ans.
Eux aussi vont nous quitter...
03/05 14:57
Dylan Durivaux n'est pas le seul 2001 qui va quitter le club. Sur son compte twitter, Loïc Tanzi annonce les (moins surprenants) départs de Corentin Bariol, Samy Messili et Alan Urie.
Le journaliste de RMC ajoute que des joueurs encore plus jeunes ont été invités à quitter l'ASSE : les 2002 Naïl Vernet et Yannick Venus, les 2003 Maher Bouyadel, Rossi Bozi, Mohamed Moueffek (petit frère d'Aimen) et Jessime Yahiaoui ainsi que le 2004 Yanis Zarzour.
Maçon a coûté 524 briques
03/05 14:39
Selon la dernière édition de La Voix du Nord, l'ASSE de Claude Truelle a déboursé 800 000 euros pour que Dunkerque lâche son latéral droit à la fin du dernier mercato hivernal. Yvann Maçon aura donc coûté 524 briques (sachant qu'une brique représentait un million d'anciens francs donc dix mille francs).
Hivert n'oublie pas Robert
03/05 14:05
Aujourd'hui installé à La Châtre (Indre), l'ex-joueur de la Berrichonne de Châteauroux Jacques Hivert rend hommage à son frère d'armes Robert Herbin dans La Nouvelle République.
"J'ai eu l’insigne honneur de le côtoyer durant le service militaire au Bataillon de Joinville. Il était déjà international et c’était déjà une vedette. Il débarquait avec sa voiture coupée et décapotable. Mais il ne faisait pas de différence entre lui et nous autres de sa promotion. Il était très franc, notamment en amitié. Je garde le souvenir d'un homme taiseux, discret et très intelligent, avec une culture générale assez poussée. Une fois, on était en manœuvre et on avait dormi à la belle étoile tout ça parce qu’on avait été incapables de monter notre tente. Pourtant, on était quatre et Robert était avec moi et deux autres sur ce coup-là !
Il a fait de très grandes choses chez les Verts. Je l'ai revu à Tours, qui évoluait à l'époque en première division. Je l’avais contacté pour qu’on puisse se voir à l’occasion de ce match. Il m’avait rappelé le soir même. On s’était vus, on avait bu un coup ensemble et on s’était rappelé les bons moments du Bataillon de Joinville, c’était très sympa. Une autre fois, je m'étais arrêté à Saint-Étienne sur la route du sud et des vacances. Robert m’avait fait visiter les installations de l’ASSE. Pour l’époque, le club était à la pointe. Il y avait même des sèche-cheveux dans les vestiaires… On s'est ensuite perdu de vue, c’est souvent la vie qui veut ça. Mais la nouvelle de son décès m’a mis un sacré coup."
Au jour Douis
03/05 10:32

Fêtant aujourd'hui ses 70 ans, l'ancien défenseur des Aiglons Jean-François Douis se confie aujourd'hui dans Nice-Matin. Extraits.
"Jean Snella, c'était Monsieur Football. Il a fait Saint-Etienne et il a construit Nice. Humainement, il était extraordinaire. Il avait le don de nous mettre en confiance. Il aimait le jeu. Il aimait ses joueurs. Il avait ses petites manies. Il cirait les ballons et récupérait nos maillots, allant jusqu'à les recoudre quand il voyait un trou ou un fil qui dépassait. Il voulait qu'on soit beaux, élégants. Lui avait un style fou. J'évoluais sous ses ordres le jour où à Saint-Etienne, en 1972, j'ai pris le ballon dans notre camp. Après un raid de 70 mètres, je feinte Piazza et je frappe. L'immense Curovic est battu. Inoubliable.
Je me souviens d'un autre match contre les Verts, lors de la saison 1975-1976. Ce cher Monsieur Wurtz a oublié une main de Lopez. Tout le monde au stade l'avait vue, sauf lui. Des années après, nous nous sommes revus lors d'un salon. Il représentait la marque Trévois et moi Adidas. Il m'a tendu la main. Je l'ai refusée... Puis on a reparlé du match et de la faute de Lopez. Il a avoué : "C'est vrai, j'ai fait une erreur. Tout le monde me l'a dit. Même ma femme qui était dans les tribunes."
Nanard derrière Nasser (4)
03/05 10:01

Dans un article sur la cacophonie du football français, Bernard Caïazzo réitère son soutien au président du QSG dans Le Journal du Dimanche.
"Le « cabinet fantôme ». L’expression s’affiche en une de L’Équipe mardi 24 mars pour désigner le comité de pilotage imaginé par Bernard Caïazzo, le président de Saint-Étienne et du syndicat Première Ligue. Une excroissance de la LFP avec une poignée de puissants et un représentant des petits, qui fait faux bond juste avant la première réunion. Le projet est enterré par la présidente de la Ligue, Nathalie Boy de la Tour, qui n’a pas été cooptée, contrairement au directeur général exécutif, Didier Quillot. Mais cela laisse des traces. Les uns soupçonnent les autres de vouloir profiter de la situation pour poser les bases de la gouvernance dont ils rêvent.
Deux semaines plus tard, l’institution est de nouveau « bafouée et au bord de l’implosion », selon un président de club pointant « les coups de boutoir » de Nasser AlKhelaïfi. « Nasser a été au feu et a prôné l’unité », juge au contraire Bernard Caïazzo. Depuis Doha, le patron du PSG s’impatiente devant les visioconférences qui tournent en rond. Quatre présidents de club sont mandatés pour trouver un terrain d’entente avecles diffuseurs dont Nasser AlKhelaïfi. Le boss du PSG est aussi celui de beIN Media Group. Le conflit d’intérêts interpelle. L’idée est qu’il est le mieux placé pour que beIN paie son dû et que Canal+ suive ? Trois semaines plus tard, les accords seront officialisés avec un rabais d’une dizaine de millions. La dernière échéance ne sera pas honorée : Canal+ a résilié son contrat jeudi. En attendant beIN ?
Devant l’urgence de certains (Lille, Marseille, Saint-Étienne), et malgré la réticence de clubs plus sains financièrement, le football français entame fin mars des démarches pour un emprunt de secours. Cinq banques et cinq fonds d’investissement auraient fait des propositions. Gérard Lopez (Lille) et Loïc Féry (Lorient) sont chargés du dossier. Le premier est un habitué de ce type de montage, le second est à la tête d’une société de gestion d’actifs. Noël Le Graët tape du poing contre les « acrobates du financement ». Le président de la Fédération française (FFF) incite les clubs à se tourner vers les prêts garantis par l’État. Une assemblée générale extraordinaire de la LFP est prévue demain à ce sujet."