La dernière édition du quotidien francilien parle de l'actuel coach des Verts.

"Le management de l’entraîneur stéphanois est parfois mal compris par certains de ses joueurs. Notamment d’anciens cadres de Jean-Louis Gasset. "Claude met tout le monde à égalité. Avec lui, il n’y a pas de statut. Il n’y a pas de salaire. C’est le meilleur qui joue. Point. Il a toujours fonctionné comme ça, note un proche du club. Seulement, à 30 ans, certains ne comprennent pas qu’on leur parle comme quand ils avaient 18 ans. Ou aussi qu’on ne leur parle pas assez." Puel a pu parfois susciter des crispations. Des incompréhensions. Sur certains choix. Sur sa méthode. Mais sans que cela casse. La très grande majorité des joueurs louent le professionnalisme de leur entraîneur. Son exigence et son honnêteté, aussi. "Le coach n’a qu’une obsession, le meilleur de l’équipe, du club. On le sait. Il ne fait pas ça pour se faire mousser, pour se faire bien voir. Il ne joue pas un double jeu", souffle un joueur que certains choix de Puel ces derniers mois ont pourtant parfois interpellé."

 

Sur sa chaîne Youtube, l'ASSE a publié un résumé vidéo de 7 minutes de l'écrasante victoire de l'ASSE contre Charleroi.

Titularisé hier par Claude Puel, Yann M'Vila a dû céder sa place un peu plus tôt que prévu, comme le souligne la dernière édition de la Pravda : "Touché à la cheville gauche, il a regagné les vestiaires en boitant." Ayant joué la dernière demi-heure, Loïc Perrin a quitté le terrain sans claudiquer.

Vivant aujourd'hui près du Touquet et bossant comme conseiller sportif pour une boite luxembourgeoise, l’ancien milieu de terrain Jean-Philippe Séchet a choisi son camp, pour la finale comme dans l'affaire Ruffier.

"Le 24 juillet, mon cœur battra pour Saint-Etienne. Les Verts, c’est l’équipe que j’ai suivie toute ma jeunesse, c’est d’ailleurs pour ça qu’après avoir joué une saison au PSG, j’ai quitté Paris pour Sainté. Ce que je retiens de mon passage à Paris, c’est l’intégration dans un groupe qui était pratiquement l’équipe de France. J’ai joué 36 matches toutes compétitions confondues là-bas, on a quand même fait une demi-finale de Champions League, j’ai gagné une Coupe de France et une Coupe de la Ligue mais ça reste malgré tout un échec pour moi, une déception. Je considère que j’ai été plus spectateur que joueur à Paris. J’ai trop respecté mes coéquipiers internationaux pour pouvoir m’imposer.

Ma saison à Sainté s’est mal terminée car on a été relégué, mais ça ne change rien à ce que je retiens de cette expérience : j’ai joué dans un environnement exceptionnel. Le public est exceptionnel à l’ASSE, même si on a été beaucoup chahuté lors de cette saison 1995-1996. J’ai laissé malgré tout une petite trace en marquant un joli but dans le Chaudron lors du derby. Ce but me rappelle à la fois des bons souvenirs et des très mauvais parce qu’une semaine avant ce match, j’ai perdu mon fils. Personne ne l’a su, je l’ai gardé pour moi. J’avais demandé à l’entraîneur de jouer, j’avais besoin de me retrouver sur le terrain. Ce but exceptionnel m’a fait passer quelques minutes de bonheur immense avant d’être rattrapé par ce grand malheur. C’est d’ailleurs cette douloureuse épreuve qui m’a fait quitter Saint-Etienne, pas la descente.

Dans huit jours, contre Paris, ça va être difficile mais pas impossible. Ça reste un match. Si les Stéphanois arrivent à faire douter les Parisiens, ces derniers vont peut-être s’énerver et déjouer.  Si les Verts les respectent trop et les laissent dérouler, ça peut faire mal. L’ASSE doit avoir en tête la finale de l’an dernier. Rennes a réussi gagner alors que Paris menait 2-0. C’est le genre de matches dont il faut s’inspirer. C’est comme quand les Parisiens vont à Strasbourg, à chaque fois ils se font bouger. Les Verts n’ont rien à perdre, ils n’ont pas à avoir peur. Même contre Paris, sur un match tout est possible. Gueugnon l’avait montré il y a vingt ans en Coupe de la Ligue. Le 24 juillet je vois 1-1 après prolongation, j’espère que la séance de tirs au but sourira aux Verts, pas comme en 1982 !

Pour suivre encore avec attention l’actualité des Verts, je suis un peu attristé par l’affaire Ruffier. Quand on fait une carrière comme il a fait dans un club comme les Verts, très attaché à des joueurs qui restent longtemps… Ruffier est là depuis 2011, il est l’un des principaux artisans des succès que le club a connu depuis son arrivée. Ce n’est pas un mercenaire. Il y aurait pu avoir une meilleure fin. Aujourd’hui dans les clubs il n’y a plus de sentiment, il n’y a plus d’attention vis-à-vis des joueurs.  Ils sont là pour faire un job, si on en n’a plus besoin, on s’en sépare parfois sans ménagement. Ce n’est pas propre à Saint-Etienne, c’est dû à l’état d’esprit des différents dirigeants.

On reproche souvent aux joueurs d’aller au plus offrant, mais on ne retrouve plus dans les clubs les Molinari, Hamel, Louis Nicollin. On a vu aussi que Greg est parti de Lyon pour Dijon, lui aussi aurait mérité davantage de considération. Cette nouvelle mentalité des clubs, je trouve ça dommage. Ils gagneraient à faire preuve d’un peu plus d’humanité, d’esprit club, d’esprit famille. Ce que les dirigeants demandent aux joueurs, il faut déjà se l’appliquer à eux-mêmes. C’est dommage quand on sait que Roland Romeyer, l’un des deux patrons du club, est depuis très longtemps au club. Il était déjà là à mon époque. On peut ne plus vouloir un joueur mais c’est important de s’en séparer plus dignement."

 

Comme le rapporte la dernière édition de la Pravda, Stéphane Ruffier s'est vu refuser hier l'accès au centre d'entraînement. Extraits.

"Mercredi, à la mi-journée, comme l'ensemble des joueurs de l'AS Saint-Étienne, Stéphane Ruffier a reçu un message qui avait valeur de convocation au match amical face à Charleroi, en fin d'après-midi. Écarté du groupe professionnel, le gardien stéphanois n'était pas prévu pour participer à ce troisième galop d'essai estival. Mais son entraîneur Claude Puel avait exigé la présence de tout son groupe au centre d'entraînement, à l'Étrat, éléments indisponibles compris.

Ruffier n'a pourtant rien vu de la prestation de ses coéquipiers. À son arrivée sur site, à l'heure du rendez-vous fixé, l'ancien Monégasque s'est vu interdire l'accès. Accompagné d'un membre du service de sécurité du club, un huissier de justice lui a remis une lettre lui notifiant sa mise à pied à titre conservatoire et l'interdiction d'accéder au centre d'entraînement jusqu'à mercredi prochain, jour où il sera reçu par ses dirigeants.

Lundi, une salariée du club lui avait déjà transmis cette même missive en mains propres. Mais Ruffier avait refusé de la signer après l'avoir lu et il l'avait glissé dans sa poche avant de quitter l'Étrat, où il avait pris part à l'entraînement avec la réserve (N2), mardi. Au coeur du long conflit qui l'oppose à Puel, il est notamment reproché au gardien des Verts un supposé refus de s'entraîner, vendredi dernier.

À un an de la fin de son contrat, son licenciement pour faute grave n'est d'ailleurs pas à écarter. Ce qui permettrait à l'ASSE d'économiser, au moins momentanément, son imposant salaire, estimé à 2,8 M€ brut annuels. Mercredi, les dirigeants stéphanois pourraient toutefois glisser l'idée d'une rupture à l'amiable dans leur échange avec le gardien de 33 ans. Avec peu de chances d'y trouver un écho: le gardien n'aurait aucune intention de céder le moindre centime à Saint-Étienne."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur ASSE TV : Sainté a écrasé Charleroi 4-0 en début de soirée au centre sortif Robert Herbin de L'Etrat.

Dominateurs en première période mais souvent imprécis, les Verts ont fini par trouver la faille deux minutes avant la pause. D'un joli coup de tête, Wesley Fofana n'a laissé aucune chance au doyen Nicolas Penneteau (39 ans) sur un corner d'Arnaud Nordin à la 44e minute. Les Zébres ont trompé Stefan Bajic à la 72e mais le but a été annulé pour hors jeu.

Contre le cours du jeu, Jean-Philippe Krasso a marqué le but du break à la 79e minute en renard des surfaces suite à une double occasion de Maxence Rivera et Ryad Boudebouz. Ce dernier a achevé les Belges en réalisant un doublé en fin de match, sur une offrande de Maxence Rivera (à la 81e minute) puis sur un penalty obtenu par Romain Hamouma (à la 84e minute).

La compo : Moulin (Bajic, 61')- Debuchy (Maçon, 46'), Fofana (Moukoudi, 46'), Kolodziejczak (Perrin, 62'), Silva (Karamoko, 46') - M'Vila (Neyou, 54'), Camara (Gourna Douath, 61'), Moueffek (Boudebouz, 46') - Nordin (Hamouma, 46'), Khazri (Abi, 46' puis Krasso 73'), Bouanga (Rivera, 61').

 

Selon le media portugais Record, Papalélé est en route pour Saint-Etienne. Cet attaquant cap-verdien de 22 ans a fait deux apparitions en L2 portugaise cet hiver avec l'équipe B du FC Porto.

Selon le quotidien belge La Dernière Heure, Charleroi arrivera diminué cet après-midi à L'Etrat.

"Cinq  Zèbres ne seront pas de la partie : Descamps, Nkuba et Malungu sont blessés alors que Bruno et Diandy continuent leur revalidation."

Pour rappel, ce troisième match de préparation des Verts sera diffusée en direct à 17h30 sur ASSE TV.

Revenu bronzé de la dernière Coupe du Monde U17 avec Marvin Tshibuabua et Adil Aouchiche, le jeune attaquant Arnaud Kalimuendo, buteur et passeur dimanche dernier lors de l'écrasante victoire du QSG contre le HAC, caresse l'espoir d'être dans le groupe qui défiera les Verts le 24 juillet en finale de Coupe de France. La dernière édition du Parisien le met aujourd'hui à l'honneur.

"Ce puissant finisseur (1,79 m, 78 kg) a marqué 30 buts en 25 matchs officiels cette saison au centre de formation et en sélection nationale de sa catégorie. Depuis le déconfinement, il est pleinement intégré à l'effectif de Thomas Tuchel.  Au club depuis huit ans et talentueux, Arnaud Kalimuendo présente un peu le même profil que Tanguy Kouassi ou Adil Aouchiche. Deux joueurs pour qui la suite de l'histoire ne s'est pas écrite comme prévu, ce qui renforce l'inquiétude à Paris en matière de jeunes à fort potentiel.

"Il n'y a pas de souci sur ce point, on va avancer avec le club, assure son père Arthur La logique serait que tous ces enfants formés à Paris restent. Ils ont vraiment envie de faire carrière dans leur club formateur. Je regrette énormément le départ de Tanguy et Adil, c'était vraiment le futur du club. Ils ont décidé, ils ont leurs raisons. Nous, notre logique, c'est qu'Arnaud a le potentiel pour rester longtemps à Paris, s'imposer dans son club formateur et y faire carrière. Entre le vouloir et le faire, il y a une différence, on va y aller pas à pas."

Crédit photo : Reuters

 

La Pravda du jour évoque à nouveau la possible reconstitution de l'ancien binôme stéphanois Gasset-Printant à Bordeaux. Extraits.

"Jean-Louis Gasset est le grand favori à la succession de Paulo Sousa. Alors que le club étudie également les profils de Rémi Garde, Bernard Blaquart et Luka Elsner, l'ancien entraîneur de Montpellier et de Saint-Étienne aurait une longueur d'avance sur Gabriel Heinze. L'affaire serait suffisamment avancée pour que l'ancien adjoint de Laurent Blanc planche sur la composition de son staff. Outre Ghislain Printant, pressenti pour occuper le rôle d'adjoint qu'il occupait déjà à Saint-Étienne lorsque Gasset y officiait, Éric Blondel, ancien team manager des Verts, pourrait également être de la partie.

Le hic ? Il aurait été demandé au technicien de patienter en attendant que la situation de Sousa se décante. Ce n'est pas gagné... Depuis qu'il a fait part de ses velléités de départ à ses quatre cadres (Briand, De Préville, Koscielny et Costil), l'ancien coach de la Fiorentina, sous contrat jusqu'en 2022, n'a pas fait grand-chose pour faciliter la vie de sa direction. Le club n'attend qu'une chose : qu'il présente sa démission pour ne pas avoir la moindre indemnité à verser. S'il ne le fait pas ? Rien ne dit qu'il ne sera pas encore là au mois d'août pour la reprise du Championnat..."

Le quotidien Sud-Ouest souligne dans sa dernière édition que Paulo Sousa est le troisième entraîneur le mieux payé de L1 (derrière Thomas Tuchel et André Villas-Boas) avec un salaire mensuel de 280 000 euros, soit 80 000 euros de plus que Claude Puel.

Déjà évoqué par le site compétition.dz, Manu Lonjon a confirmé via son compte Twitter le probable départ d'Alexis Guendouz (24 ans) à l'USM Alger. A noter qu'après deux prêts concluants en National 1 au Pau FC (promu en Ligue 2), le nouvel entraîneur Palois Didier Tholot a souhaité changer de gardien de but pour la saison 2020-2021.

 

Après avoir appris l'imminente mise à pied de Stéphane Ruffier, Rémy Cabella a réagi sur son compte twitter.

N’oubliez jamais tout ce que Steph Ruffier a fait pour Sainté !! Heureusement qu’il a été présent toutes ces années Repect à lui✊🏼

— Remy Cabella (@RemyCabella) July 14, 2020

Pour rappel, l'actuel joueur de Krasnodar avait déjà affiché son soutien à Ghislain Printant quand ce dernier s'était fait licencier pour faute grave par l'ASSE (les prud'hommes n'ont toujours pas tranché cette affaire).

Annoncé par le site footamateur, Le Puy vient d'officialiser le départ de l'ex-Stéphanois Kamel Chergui (27 ans) à l'US Créteil Lusitanos Football (National).

Crédit photo : Le Progrès.

 

En conflit depuis plusieurs mois avec son entraîneur Claude Puel et écarté au profit de Jessy Moulin, le portier des Verts depuis 2011 Stéphane Ruffier vient de recevoir sa lettre de mise à pied nous apprend La Pravda. 

Le quotidien sportif souligne également l'intérêt financier d'une telle opération pour l'ASSE en cas de licenciement du joueur à qui il reste un an de contrat, avec un salaire de 2,8M€ par an.

"Licencier Ruffier dès cet été permettrait à Puel d'évacuer un (gros) problème de son vestiaire et au club d'économiser momentanément de l'argent. Au risque de devoir en débourser encore plus à moyen terme, c'est-à-dire à l'issue d'une inévitable procédure prud'homale. C'est cette politique que l'ASSE a, par exemple, adoptée lors de la mise à l'écart de Ghislain Printant, le prédécesseur de Puel.

Comme annoncé par Macky Diong, le club d'Orléans (National) a officialisé l'arrivée dans le Loiret de Théo Vermot (23 ans) pour deux saisons.

Pour rappel, Pierre Bini, Michel Cristobal, Jean-Baptiste Bordas, Robert Nouzaret, Gérard Soler, Didier Derigon, Patrice Garande, Hervé Musquère, Anthony Le Tallec, Yohan Mollo, Jérémy Vachoux, Alexis Ledoux et Alexis Sevestre ont, par le passé, porté les maillots des deux clubs.

Crédit photo : Le Progrès.

 

Ancien gardien du PSG et de l'ASSE, François Lemasson nous a livré ses impressions à dix jours du choc qui opposera les deux clubs au Stade de France.

"J’ai été sept ans sous contrat avec le PSG, qui m’a prêté à Sainté la saison 1986-1987. Je n’ai pas joué un seul match officiel en équipe première avec Paris, j’en ai joué 5 avec les Verts. J’ai notamment gardé les cages lors du match contre le PSG des Rocheteau, Bocandé, Susic et autres Xuereb. Je m’en étais pas trop mal sorti, Borelli avait eu les boules. On avait gagné 1-0, but de Dimitrov. Le 24 juillet, mon cœur ne battra ni pour Paris, ni pour les Verts. Je serai neutre. Je ne suis pas supporter d’une équipe, je suis pour le beau football. Je souhaite que la meilleure équipe gagne, je souhaite voir un beau match.

C’est sûr que les Verts, ça reste les Verts. Comme tout le monde, j’ai vibré pendant leur épopée. J’ai l’occasion de revoir Christian Lopez car je vis toujours dans la région cannoise. Je m’occupe de tous les gardiens de l’AS Cannes, des U14 jusqu’aux seniors. Je bosse dans la boite de mon ancien président, Balicco. Je suis responsable d’une équipe de préparateurs de fruits et légumes.  Bien sûr, ça va être compliqué pour Saint-Etienne de battre Paris. Mais il peut se passer quelque chose d’inattendu, on l’a vu l’an dernier quand Rennes a battu le PSG en finale.

A Saint-Etienne de jouer sa chance à fond. L’ASSE n’a que cette finale en tête, et reprendra le championnat un mois plus tard. Pour le PSG cette finale n’est qu’une échéance parmi d’autres, leur priorité étant la Ligue des Champions. J’ai vu que les Parisiens ont calé un match amical contre le Celtic trois jours avant ce match contre les Verts. Je pense que les Parisiens auront la Ligue des Champions en tête, ils n’auront pas envie de se blesser avant leur quart contre l’Atalanta. Maintenant, ça reste quand même une finale, les Parisiens sont compétiteurs.

Je pense que ce match peut être ouvert. Le seul problème, c’est que lorsque la machine parisienne se met en marche, c’est très compliqué de l’enrayer. Mais je connais Claude, les Verts n’iront pas au Stade de France en victimes expiatoires. Je pense au contraire que les Verts iront là-bas avec la farouche intention de créer l’exploit. Les Stéphanois vont jouer leur chance à fond. Sur un match tout est possible. L’année où on vous a éliminé avec Cannes, on avait tapé Montpellier et Troyes. Sur un match, une équipe surmotivée peut l’emporter.

Sainté a connu une saison très compliquée en championnat. Les Verts se sont plombés le début de saison. C’est toujours pareil, quand tu es dans une dynamique de merde, ça se passe mal. Quand tu n’es pas en réussite, le ballon ne rentre pas quand tu frappes le poteau. Il y a encore eu beaucoup de blessures cette saison à l’ASSE. Claude est là, je pense qu’il a remis de l’ordre dans la maison et qu’il arrive à imposer ses choix. C’est dommage que cette place de finaliste de Coupe de France ne soit pas synonyme de qualification en Coupe d’Europe comme dans le temps.

Les Verts seront obligés de créer l’exploit, il faudra notamment un grand Jessy Moulin dans les buts. La mise à l’écart de Ruffier est un problème interne au club, il y a certainement un problème de personnes. Je trouve dommage de voir le tour que ça prend. Bernard Caïazzo est un ami, je connais un petit peu Roland Romeyer. J’espère que ça va se résoudre proprement. Cela fait huit ou neuf ans que Stéphane Ruffier est au club. Je trouve que la situation actuelle n’arrange personne et dessert tout le monde.  J’espère que ça va se finir tranquillement par un "merci et au revoir", ce serait fâcheux que ça polémique dans les médias."

Manu Lonjon l'avait évoqué, la Pravda, l'a confirmé : Stéphane Ruffier est convoqué le mercredi 22 juillet par la direction stéphanoise pour une mise à pied. Le quotidien sportif indique que "l'avenir de Stéphane Ruffier (33 ans) à l'AS Saint-Etienne s'est encore un peu plus assombri lundi, quand une employée du club lui a remis en mains propres une lettre lui signifiant sa mise à pied à titre conservatoire" avant de rajouter "qu'il lui serait notamment reproché un retard à l'entraînement de vendredi dernier".

 

Robert Beric, qui avait marqué le 1er mars dernier son premier but sous les couleurs du Chicago Fire FC, a remis ça ce mardi face à la même équipe des Seatlles Sounders. Défait 2-1 pour sa première apparition américaine, il s'est cette fois imposé sur le même score lors de la reprise de la MLS.

Outre le communiqué commun de l'ensemble des groupes de supporters de l'ASSE, les Magic Fans ont déployé une banderole sur les grilles extérieures du stade Geoffroy-Guichard afin de s'exprimer sur la finale de Coupe de France : "Cette finale est une mascarade malhonnête, nous ne serons pas vos marionnettes". 

Comme rappelé par le fidèle potonaute franck42 sur notre forum, l'ASSE a communiqué le 19 mai dernier concernant les abonnements :

"Dans un contexte sanitaire toujours incertain et compte tenu des mesures prises par le gouvernement, aucune offre d’abonnement pour la saison 2020-2021 ne sera proposée dans l'immédiat. Les premières rencontres ouvertes au public seront seulement accessibles à la vente "match par match". Dans un second temps, l’AS Saint-Étienne commercialisera une offre d’abonnement pour la suite de la saison 2020-2021, dont les formules et bases tarifaires seront identiques à l’abonnement 2019-2020.

Les prix des abonnements 2020-2021 seront adaptés au nombre de matches inclus dans chaque offre et ajustés au prorata à partir de cette base tarifaire 2019-2020. Concernant les abonnés Club 12ème Homme qui se sont engagés sur plusieurs saisons au moment de leur abonnement 2019-2020, la base tarifaire sera le prix d’abonnement qu’ils avaient “figé” par cet engagement pluriannuel.

Les abonnés 19-20 n’ayant pas encore utilisé le bon de réduction offert après le huis-clos disciplinaire sur ASSE - Nantes, pourront le faire jusqu’à la fin de saison 2020-2021, dans les mêmes conditions qu’à l’époque de leur émission (utilisation en ligne, sur des produits hors abonnement)."

 

Malgré les propos tenus avant-hier soir par Roxana Maracineanu, la jauge des 5 000 spectateurs ne sera pas relevée dès la finale de Coupe de France selon la dernière édition du Progrès.

"Les finales de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue, toutes les deux organisées par le Stade de France, se joueront bien devant 5 000 spectateurs maximum, a confirmé le ministère. En revanche, une augmentation de la jauge pourrait entrer en vigueur à partir de la mi-août et donc pour la reprise de la Ligue 1, le week-end des 22 et 23 août."

"Les finales des coupes nationales se disputeront avec seulement ce quota de 5 000 spectateurs. Pour la reprise du championnat, le Conseil de défense devrait soit maintenir la jauge si la situation sanitaire restait fragile, soit laisser place à un pourcentage compris entre 40% et 60% de la capacité des différentes enceintes où le port du masque sera obligatoire et un siège sur deux vide" ajoute la Pravda.

 

Ayant marqué 5 buts et délivré 4 passes décisives cette saison en 17 matches disputés avec le Vitesse Arnhem, l'ancien milieu offensif stéphanois Oussama Tannane (26 ans) a expliqué hier au media batave Omroep Gelderland qu'il a retrouvé le plaisir de jouer dans ce club néerlandais, avec lequel il est sous contrat jusqu'en 2022.

"Je suis en forme et content d'avoir repris l'entraînement avec le Vitesse Arnhem. La saison prochaine je veux marquer plus de buts et être particulièrement important pour l'équipe. On a une équipe vraiment sympa, l'objectif est de se mêler à la lutte pour le top 5. Ma première impression sur notre notre nouveau coach Thomas Letsch est excellente. Il sait exactement comment il veut jouer et ça me plaît. Il a une vision du foot qui me convient : jouer haut, récupérer le ballon dès que possible. L'entraîneur me fait évoluer à un poste que j'affectionne, électron libre derrière les attaquants. Il me laisse exprimer ma créativité. Je me sens bien ici. Je veux me faire plaisir et jouer sans stress. Je veux être comme le garçon qui jouait petit dans le square mais avec efficacité."

La Pravda du jour rappelle pourquoi l'ASSE n'a pas encore lancé sa campagne d'abonnement, contrairement à des clubs comme Lens, Rennes, Lorient, Angers ou Bordeaux.

"Les Verts ne se lanceront pas tant qu'ils ne connaîtront pas le nombre de spectateurs acceptés à Geoffroy-Guichard. Les billets seront vendus à l'unité pour les premiers matches de L1 et la campagne sera lancée quand la situation sanitaire sera stabilisée. Et le public autorisé à revenir en nombre dans les stades."

Selon Macky Diong, l'ancien Vert Théo Vermot devrait s'engager avec le club d'Orléans (National) : "Le gardien Théo Vermot (23 ans), libre depuis son départ de l’AS Saint-Étienne, devrait s’engager avec l’US Orléans (National). La signature est prévue mercredi avec le club du Loiret. Une belle opportunité pour lui de se relancer et jouer la montée en L2".

A peine parti, déja arrivé, Harold Moukoudi, qui vient de mettre fin à son prêt avec Middlesbrough, était en tenue à l'Etrat cet après-midi.
Compte tenu de l'absence désormais plus que probable, même si toujours pas officialisée, de Saliba, voila un retour qui ne sera pas du luxe en défense centrale en vue de la finale de la Coupe le 24 que pourraient manquer Kolo (suspendu) voire Dieu (blessé).

Le spectaculaire ancien Vert des Magpies Allan Saint-Maximin se souvient pour nous du nouveau milieu de terrain stéphanois Yvan Neyou.

"Yvan était de ma promotion des 97 à l'INF Clairefontaine, il faisait à l'époque partie des vingt meilleurs jeunes. J'ai le souvenir d'un joueur très gentil et très technique. Il était apprécié de tous et je suis content qu'il soit aujourd'hui à l'ASSE. Je pense qu'il va passer des bons moments à Saint-Etienne. Yvan est une bonne personne, il a toujours travaillé dur. De notre promotion, il n'y a pas beaucoup de joueurs qui ont réussi. Je considère qu'il en fait partie, sa signature à Saint-Etienne en est une preuve. Il va avoir l'occasion de montrer toutes ses qualités.

J'ai vraiment le souvenir d'un joueur très doué techniquement, vif et agile. On était petit bien sûr mais je me rappelle qu'il avait aussi une très bonne qualité de passes. Une anecdote me revient à son sujet : on lui disait souvent "tu cherches ta queue ?" Il arrivait à tourner plusieurs fois autour du ballon comme un chien qui cherche sa queue ! (rires) Franchement, ça m'impressionnait à l'époque ! Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu jouer bien sûr mais je garde l'image d'un excellent joueur. Je lui souhaite plein de bonnes choses à Sainté !"

A l'instar de Philippe Guillemet, Romain Hamouma, Mahdi Camara et Jean-Luc Dogon, Yvan Neyou est un ancien Tango qui défend aujourd'hui les couleurs des Verts.

Actuel directeur du centre de formation de l'OGC Nice (également entraîneur de l'équipe réserve des Aiglons aux côtés de Cédric Varrault) et ex-vainqueur de la Coupe Gambardella 2012 (avec Neal Maupay aux dépens des Verts), Manu Pires nous donne son avis sur le nouveau milieu de terrain stéphanois, qu'il a eu sous ses ordres en Mayenne en National 1 lors de la saison 2017-2018.

"Yvan un milieu de terrain tourné vers l’offensive. On l’avait fait jouer relayeur mais aussi dans le couloir droit. Yvan est un garçon qui est plein d’énergie, plein de peps, très créatif. Il a une grosse capacité de course. Il a un volume de jeu intéressant, une belle générosité. Avec ses qualités dans la création et dans la percussion, il est performant au poste de relayeur.

Même si depuis il a surtout joué en réserve avec Braga, je ne suis pas surpris de le voir à Saint-Etienne. Aujourd’hui un garçon peut avoir de grandes difficultés dans un club et éclater dans un autre. Même s’il avait déjà une expérience en National 1 avec Sedan, Yvan était jeune quand je l'ai eu à Laval. Le club ne l'a pas conservé alors qu’il a des qualités qui tapent à l’œil.

Quand on le voit jouer, on se pose la question de savoir pourquoi il n’a pas évolué un peu plus haut un peu plus tôt. Il a comme atouts cette percussion, cette envie d’aller de l’avant. Dans l’entrejeu, quand il récupère le ballon, Yvan garde le temps d’avance voire il l’augmente. C’est quelqu’un qui sait donc accélérer le jeu. Maintenant, il doit gagner en régularité, en constance."

Un mois après avoir annoncé la fin de sa carrière, l'ancien milieu de terrain stéphanois Gelson Fernandes s'est confié avant-hier au quotidien suisse Le Matin. Extraits.

"Même si c'est ce que j'avais choisi parce que je voulais arrêter au plus haut niveau, je redoutais, j’appréhendais même cette "dernière fois", de vivre ce moment qui ne reviendra plus. Et cela n’a pas été simple du tout. Quand le coach de l'Eintracht Francfort a fait sa dernière causerie et qu’il a ensuite parlé de moi, j’en ai même chialé. Je déteste les au-revoir. J’ai fait une carrière sans pied gauche, sans jeu de tête, sans jeu long, sans frappe... mais j’avais la tête et le cœur !

Plusieurs clubs, notamment en France, m'ont proposé d’endosser un rôle de directeur sportif. Mais j'ai décliné leurs propositions pour demeurer auprès de ma fille. Elle a besoin de son papa. Je vais aussi aller visiter plusieurs grands clubs en Europe afin d’apprendre auprès des personnes qui sont compétentes. Aujourd'hui, je repars presque à zéro. A l’avenir, je veux continuer à prendre du plaisir. Travailler pour un grand club, c'est mon objectif. Les équipes qui prennent l’option de jouer pour gagner finissent toujours par l’emporter et être récompensées sur la longueur."

 

Ayant assisté hier à la démonstration du QSG au stade Océane (9-0 contre Le Havre), Roxana Maracineanu évoque la finale de Coupe de France dans la dernière édition du Parisien.

"C’est une victoire pour le football français et pour le sport en France que de pouvoir rejouer avec du public dans un stade. On a rouvert de façon progressive le sport. Aujourd’hui, on peut de nouveau se rencontrer pour préparer les grandes échéances qui arrivent dès la fin juillet. Je me réjouis que le foot puisse reprendre de façon populaire. Pour les finales de Coupe, on va voir si les stades peuvent avoir une jauge supérieure à 5 000 personnes. Ce sera discuté le 18 juillet avec les autres ministres concernés."

La Ministre des Sports en a remis une couche dans une interview accordée à l'AFP et relayée par Les Echos.

"La jauge pourra-t-elle être rehaussée pour les finales de Coupe ? Notre dernier objectif sera celui-là. Il sera discuté le 18 juillet. On va voir si on peut considérer que les événements sportifs puissent bénéficier d'une jauge relative, d'un pourcentage de personnes présents par rapport à sa surface d'accueil. Aujourd'hui c'est 5 000, c'est censé encore être le cas jusqu'à la fin août. Mais il y a une clause de revoyure à la mi-juillet. Avec les ministres concernés, nous allons porter ce sujet au conseil de défense d'ici une semaine."

Comme le rapporte Le Parisien, Thomas Tuchel a évoqué la finale de Coupe de France ce soir au sortir de l'écrasante victoire de son équipe face au Havre (9-0).

"Je suis toujours triste d'avoir perdu trois joueurs clés avec Tanguy Kouassi, Edi Cavani et Thomas Meunier. Ça rend les choses plus difficiles mais nous sommes prêts pour la suite. Le quart de finale de Ligue des Champions contre l'Atalanta ? Ce n'est pas le moment de perdre la tête à penser à ce match-là. Le seul match dans ma tête, c'est Saint-Etienne. Après, ce sera Lyon. Et ensuite, nous aurons douze jours pour préparer la Ligue des champions. Il est nécessaire de faire ça pas à pas. Le premier pas sera le match contre Saint-Etienne. Nous sommes très prudents, très attentifs dans cette phase-là, parce que le plus important est qu'on arrive tous ensemble pour la finale contre Saint-Etienne, frais dans la tête et dans les jambes. Pour ça, il faut s'adapter, rester calmes et prudents. Il ne faut pas en faire trop. Ça serait une grande erreur."