Sacko espère tenir Mbappé
25/02 06:41
La Pravda du jour met aujourd'hui à l'honneur le défenseur malien des Verts Falaye Sacko. Extraits.
"Peut-il aller plus vite que Kylian Mbappé ? "On réglera ça sur le terrain, j'espère arriver à le tenir", confiait jeudi, dans un grand sourire, celui que Pascal Dupraz décrit comme un garçon "solaire", qui semble "là depuis dix ans". Le Malien s'est distingué lors de ses trois titularisations à droite du trio axial défensif. "Ce positionnement lui correspond parfaitement", détaille Fousseni Diawara, sélectionneur adjoint du Mali. "Des latéraux aussi rapides, c'est commun, mais des centraux, c'est rare. Il est excellent dans le duel au sol, il va très vite, gère bien la profondeur, avec une bonne lecture et un placement juste."
Sacko a effectué 46 sprints en 270 minutes avec les Verts, rivalisant avec Denis Bouanga en pointe de vitesse, pour confirmer ce profil différent. "Ma force, c'est d'abord la vitesse", concède d'ailleurs l'intéressé. "Il a en plus cette assurance technique qui nous permet de mieux ressortir sous pression, complète Dupraz. C'est un joueur surprenant, sûr, il aime défendre." "Falaye a une super relance et sait casser des lignes", confirme Diawara.
L'ancien Stéphanois a beaucoup oeuvré dans la venue dans le Forez de Sacko, déjà courtisé par l'ASSE par le passé, parlant avec son ex-coéquipier Loïc Perrin, désormais coordinateur sportif des Verts. "Après la CAN, je devais aller à Bamako, mais mon club m'a fait rentrer, car Porto s'intéressait à moi, et à la dernière minute j'ai appris que l'ASSE me voulait", raconte celui qui a été prêté jusqu'en juin. "J'ai dit à mon manager : il faut que je fonce à Saint-Étienne. Après six ans au Portugal, je voulais changer. Je n'ai même pas regardé le classement, je voulais tout donner pour ce club qui me faisait rêver."
Proche d'Assane Dioussé et de son compatriote Bakary Sako, cet admirateur du latéral brésilien Daniel Alves a été adopté immédiatement. Et son mental lui a permis de digérer son tir au but manqué qui a précipité l'élimination du Mali en huitième de finale de la CAN il y a un mois. "Ce n'est pas un grand bavard, c'est sûr, mais c'est un rassembleur", résume Diawara sur la personnalité de Sacko. "Les rares fois où il prend la parole, on l'écoute."
Aubame élimine Ghoulam
24/02 23:39
Tenu en échec (1-1) à l'aller en Espagne, le Barça s'est imposé 4-2 ce soir à Naples en 8e de finale retour de l'Europa League. Titulaire, Pierre-Emerick Aubameyang a marqué d'une belle frappe du droit le 3e but de la victoire de son équipe. Il a cédé sa place à la 75e, soit une minute après l'entrée en jeu de son ex-coéquipier stéphanois Faouzi Ghoulam.
Aubameyang has scored 4 goals in 5 matches for Barcelona in 21/22 season. The same number of goals he scored for Arsenal in 14 league matches 21/22 season.#napfcb #ARSWOL #uel pic.twitter.com/6QSTH5k7VQ
— Beware 😷 (@Hemmigas) February 24, 2022
Aubame est le seul ancien Vert encore en lice dans cette coméptition. Titulaire dans la défense du Dinamo Zagreb mais vainqueur seulement 1-0 contre le FC Séville, Kévin Théophile-Catherine est éliminé du fait de sa défaite 3-1 à l'aller. Battus 2-1 à l'aller en Italie, Pape Abou Cissé et Yann M'Vila ont été défaits 3-0 ce soir en Grèce par l'Atalanta Bergame. Le récent champion d'Afrique a été remplacé dès le retour des vestiaires et le numéro 6 a cédé sa place à la 67e.
Paris sans Paredes ?
24/02 22:59
Le Parisien, qui avait laissé entendre ce matin que Leandro Paredes était "visiblement rétabli", annonce ce soir le forfait du milieu de terrain argentin contre Sainté samedi soir au Parc des Princes.
"Déjà privé de Marco Verratti (suspendu), le PSG devra composer avec l’absence d'un autre milieu de terrain, Leandro Paredes, pas suffisamment remis de ses douleurs aux adducteurs qui l’avaient déjà privé du voyage à Nantes. Si Danilo, excellent face au Real, devrait effectuer son retour et Gueye rester en place malgré la défaite à Nantes, il reste à savoir s’ils seront accompagnés de Wijnaldum, encore très décevant à la Beaujoire, ou de Herrera qui n’a plus joué depuis le 23 janvier.
Pour le reste, Pochettino devra une fois encore faire un choix entre Donnarumma et Navas, sachant que ce dernier était titulaire à la Beaujoire. Hakimi devrait effectuer son retour côté droit dans une défense où Marquinhos ou Kimpembe pourraient être appelés à souffler même si Sergio Ramos sera encore forfait car non remis de sa blessure au mollet droit. A gauche, Bernat pourrait enchaîner même si Nuno Mendes reste à l’affût. Devant, les voyants sont au vert pour Messi, Mbappé et Neymar."
Stéphane Bernard a pris une grosse claque
24/02 18:33
"Pascal Dupraz aurait négocié d’être accompagné de Stéphane Bernard et Baptiste Hamid, respectivement son adjoint et son préparateur physique à Caen" écrivait Le Progrès le 14 décembre dernier. Seul ce dernier a en réalité rejoint le Forez dans les bagages du natif d'Annemasse. "Je devais rejoindre Pascal Dupraz à Saint-Etienne mais cela ne s’est pas fait pour des raisons extra-sportives. J’ai reçu une grosse claque" a avoué aujourd'hui Stéphane Bernard sur le site Actu. Venant d'être nommé co-entraîneur de l'AG Caen (N3), il avait été le bras droit de longues années de l'actuel entraîneur des Verts à Evian-Thonon-Gaillard avant de le rejoindre à s ademande au Stade Malherbe.
Il faut que le Chaudron brûle !
24/02 13:41
Dans son entretien accordé à RMC, Ryad Boudebouz rend hommage au peuple vert et l'invite à mettre le feu au Chaudron pour la réception des Grenats programmée le dimanche 6 mars dès 13h00.
"Le public, je ne sais pas s'il s'en rend compte, mais pour nous, c'est un appui de malade sur un terrain ! Le public te fait gagner 7 à 10 points sur une saison. Et ça, il faut en être convaincu. Le prochain match à domicile, c'est contre un concurrent direct, il faut que le stade soit plein. Même si, par nos performances, certains ont moins envie de venir... il faut que le Chaudron brûle, qu'on prenne des points et qu'on se maintienne. C'est une force incroyable pour les joueurs dans une situation comme celle-ci, on a besoin de ça. Cet appel, je le fais en toute honnêteté. On a vraiment besoin du stade plein, des kops pleins, de tout le monde, pour pouvoir se maintenir puisque ce sont les matchs, comme on dit, à 6 points."
Wahbi remis pour affronter Paris ? (2)
24/02 13:33
En conférence de presse, Pascal Dupraz a assuré à la mi-journée que Wahbi Khazri sera du voyage à Paris, contrairement à Saïdou Sow et Yvann Maçon (non rétablis) et Enzo Crivelli (en reprise). Le coach des Verts a précisé qu'il attendra le dernier moment pour savoir si le meilleur buteur stéphanois de la saison (9 pions) sera sur le terrain ce samedi à 21h00 au Parc des Princes.
Un coach aimant et transparent
24/02 12:56
Dans un entretien accordé à RMC, Ryad Boudebouz souligne l'apport de Pascal Dupraz.
"On travaille sur ces petits détails qui nous ont fait perdre pas mal de matches lors de la phase aller. C'est pas forcément être plus acharnés, c'est être plus concentrés à des moments très importants du match. Il y a aussi l'apport des recrues, qui font du bien, qui arrivent avec beaucoup de fraîcheur et de qualité. Ce qui met directement de la concurrence dans le groupe et ce qui permet à tout le monde de progresser. Quand tu sens ta place menacée sur le terrain, tu fais plus. Tu as aussi l'arrivée du staff, du coach et de Baptiste [Hamid, préparateur physique venu avec Dupraz], qui amènent autre chose. Le groupe est très réceptif au discours du coach.
De tout ce que j'ai pu vivre dans ce métier avec les coachs, je pense que c'est le coach le plus transparent qu'il y a entre le groupe et les journalistes. Ce qu'il nous dit, il vous le dit. Il ne se cache pas, il assume les responsabilités. C'est bien de se sentir protéger par son coach. À nous aussi, il nous dit qu'il nous admire. Tu sais qu'il t'aime, en dehors du métier qu'on fait. Il y a beaucoup de médias, de réseaux sociaux, qui se permettent de dire des choses sur les joueurs. Mais lui est là, il te protège de tout ça. "Oublie ça, moi je suis là, on sait le métier qu'on fait qui est difficile. Je vous aime, je veux qu'on fasse comme ça".
Le message est très bien passé, il y a les résultats positifs. Dans les moments difficiles dans les matchs, tu penses à son discours, à tout ce qu'il te dit en dehors et t'as envie de faire plus. Je fais partie de ces joueurs qui ont besoin de se sentir aimés pour être très performants. On est chacun éprouvés à notre façon, on est des footballeurs, on a des périodes difficiles aussi. On a besoin de se sentir en confort et d'être aimés pour être performants. 80% des joueurs dans un groupe ont besoin de ça. Et aujourd'hui, certains coachs l'oublient et ne veulent que la performance et l'esprit travail. Ça peut faire défaut dans un groupe.
Lui, c'est ce qu'il nous amène. Aujourd'hui, ça marche. Et sincèrement, j'espère qu'on va le faire, qu'on va se maintenir pour le club, pour tous ces gens qui viennent au stade, pour ce coach qui nous donne l'amour, et pour les salariés du club. Ça ferait mal... À cause de nous, beaucoup de gens vont perdre leur travail si on ne se maintient pas. Et je ne veux pas faire partie de ça ! Le coach a bien vu qu'il y avait de la qualité dans le groupe et qu'il était capable de maintenir ce groupe. Quand il le dit, il est convaincu. Il ne nous le dit pas pour qu'on prenne confiance. Il a envie, il a confiance en lui, et il a surtout confiance en nous."
Troyes y va tout droit
24/02 12:15
L'Estac, qui comptait 5 points d'avance sur l'ASSE au moment de virer Laurent Batlles, a désormais un point de retard sur les Verts et ne devance les trois derniers qu'à la différence de buts. Dans sa dernière édition, L'Est-Eclair explique pourquoi Troyes est bien parti pour retrouver la Ligue 2.
"L’Estac est engoncée dans une zone de turbulences depuis que City Group a pris la décision de changer d’entraîneur entre Noël et le jour de l’An sans jamais s’en expliquer dans le détail. La situation comptable s’est dégradée et le climat s’est détérioré subitement. Le bilan actuel de Bruno Irles est de quatre défaites, un nul et une victoire. Bien qu’il ait investi comme jamais (40 M€ cette saison) dans l’histoire du club, City Group n’a pas levé toutes les interrogations sur son projet global. La communication défaillante a continué de creuser un fossé entre les supporters et les dirigeants, comme si ces derniers vivaient dans une tour d’ivoire.
Laurent Batlles était un entraîneur apprécié et dépositaire d’un jeu attrayant. Son successeur Bruno Irles a poussé le bouchon trop loin, en mettant en place un projet sportif en rupture avec son prédécesseur. En quelques semaines, il a tout détricoté et sa volonté d’apporter des garanties défensives a volé en éclats à Brest et à Rennes. Jamais un entraîneur à Troyes n’avait perdu un crédit aussi vite. Là où ailleurs un président aurait tenu un discours ferme pour lui venir en aide ou aurait fait diversion pour servir de bouclier, Aymeric Magne n’est pas monté au front, donnant le sentiment qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion.
En s’appuyant avec trop de parcimonie sur l’héritage laissé par Batlles, Irles a perdu l’adhésion d’une bonne partie de son effectif. Un facteur déterminant pour une équipe en lutte pour le maintien. Plutôt épargnés par les critiques, les joueurs ont leur part de responsabilités dans les mauvais résultats actuels. Affectés par le départ de Laurent Batlles, perturbés par le virage tactique de son successeur, ils marchent, pour la plupart, à l’ombre de leur potentiel. Comme s’ils n’avaient pas fait le deuil de celui qui les avait guidés en L1. Ils déjouent non par caprice, ils n’ont aucun intérêt personnel à cela, mais parce qu’ils ont perdu leurs repères."
JPP revient sur la venue de la Licra
24/02 07:00
Entraîneur des U15 stéphanois, Jean-Philippe Primard revient pour le média local If Saint-Etienne sur le récent passage de la Licra (Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme) à l'ASSE. Extraits.
"24 garçons U14 et U15 étaient présents ce jour-là pour écouter les intervenants de la Licra. Ce sont des ados. Ils sont avec nous pour le foot mais on ne peut pas leur parler que de foot. Il y aussi le scolaire et l’éducatif. La venue de la Licra fait partie d’autres actions comme des sensibilisations à l’environnement, au handicap ou à la solidarité. il y a une vraie volonté du club de leur donner des clés de compréhension de la vie, poursuit celui qui, de nos jours, est plus spécifiquement l’entraîneur des U15 du club. Aujourd’hui, il s’agit des U14 et U15. Ils reviennent tout juste du collège. Sur 35 joueurs, six d’entre eux sont hébergés au centre, à l’Etrat. La plupart donc retourne le soir chez leurs parents. Plus ils sont âgés et plus cette proportion s’inverse. En U19, ces jeunes viennent beaucoup plus fréquemment d’ailleurs que de la région stéphanoise et sont quasiment tous en permanence chez nous. Une séance leur est donc aussi consacrée."
Paris avec Paredes ?
24/02 06:41
Dans sa dernière édition, Le Parisien fait un état des troupes du QSG, qui recevra l'ASSE ce samedi soir. Extraits.
"Sergio Ramos n'est pas encore remis de sa blessure au mollet contractée fin janvier. Son forfait contre Saint-Etienne est d'ores et déjà acquis. Les autres Parisiens étaient, eux, bien présents pour la séance d'entraînement d'hier, dont Leandro Paredes, visiblement rétabli après sa gêne aux adducteurs qui l'avait privé du déplacement à Nantes. Son retour serait une bonne chose alors que Marco Verratti sera suspendu samedi soir contre les Verts après avoir récolté trois avertissements en l'espace de dix matches."
Anto a pris cher
23/02 23:18
La commission de discipline de la Ligue qu'on adule a infligé ce soir 10 matches de suspension dont 7 ferme à Frédéric Antonetti suite à son altercation avec Sylvain Armand, suspendu quant à lui 4 matches.
C'est donc depuis les tribunes que l'entraîneur des Grenats suivra le match que son équipe jouera à Geoffroy le dimanche 6 mars dès 13h00. Le week-end suivant, le coordinateur sportif du LOSC sera tenu à distance de Pascal Dupraz à Pierre-Mauroy...
🎥 Thierry Henry - "Ça a dépassé les bornes, on ne veut pas voir ça !" Retour sur l’altercation entre l’entraîneur du @FCMetz Frédéric Antonetti et le staff du @losclive au stade Pierre-Mauroy. #LOSCFCM #Ligue1UberEats #PrimeVideoLigue1 pic.twitter.com/HXODMyjggx
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) February 19, 2022
Dupraz conquis par le peuple vert
23/02 20:12
Invité ce soir du JT de TL7, Pascal Dupraz a une fois de plus salué l'apport du peuple vert dans l'opération maintien. Extraits.
"J’ai toujours eu davantage d’amour pour l’ASSE que pour l’OL. Même si ma maman était lyonnaise, j’avoue et je revendique ma préférence pour l’ASSE car j’ai la sensation que c’est un club qui défend un territoire mais c’est aussi un club du terroir, un club qui vit avec son peuple, le peuple vert. Je m’en aperçois depuis quelques matches. C’est merveilleux et je suis extrêmement chanceux. En quatre matches coachés ici à Geoffroy-Guichard, j’ai vu d’abord un public circonspect, poli, tolérant. Et puis ensuite contre Montpellier j’ai vu un public qui tout d’un coup a viré parce qu’il a vécu des émotions.
Entre Montpellier et Strasbourg, alors que le match de Strasbourg se traduit par un match nul, la ferveur on la ressent encore davantage sur le match de Strasbourg. Bien sûr parce que les supporters sont plus nombreux mais aussi parce que j’ai l’impression qu’ils sont plus acquis à la cause de l’ASSE et des joueurs. C’est nos joueurs d’entretenir cette flamme-là jusqu’à la fin de saison pour qu’on terrasse les équipes adverses et qu’on se fasse respecter à domicile, aidés en cela par notre public qui nous fera gagner des points."
Ramirez rame
23/02 19:18
Alors que son prédécesseur à la pointe de l'attaque du Nacional Montevideo Gonzalo Bergessio (37 ans et demi) a encore marqué (sur penalty) un but victorieux pour Platense contre Sarmiento ce week-end, Ignacio Ramirez n'a toujours pas scoré cette saison en match officiel depuis qu'il a retrouvé le faible championnat uruguayen. Titularisé hier pour la 3e fois d'affilée, l'ancien flop stéphanois a été tenu en échec à domicile par son club prêteur (Liverpool).
Avant la rencontre, l'ex-numéro 9 des Verts a évoqué son bref passage à l'ASSE dans le quotidien uruguayen El Pais. "Je n'ai pas cherché beaucoup d'explications, j'ai déjà tourné la page rapidement. Je considère que c'est une expérience positive d'avoir été dans le football européen. J'ai eu du mal à m'adapter mais au bout de quelques semaines j'étais au niveau du groupe. Je n'avais pas les minutes nécessaires pour m'imposer, il y avait un problème de langue et de connaissance de tout."
Hervé défend Romeyer et regrette Galtier
23/02 18:00
Le Quotidien du Sport a publié aujourd'hui une interview de Hervé Revelli, meilleur buteur de l'histoire de l'ASSE. Extraits.
"Je suis toujours resté Vert dans ma tête. Encore aujourd’hui, ce club, je le connais par coeur. On l’a parfois donné à n’importe qui. J’ai essayé de rester neutre le plus souvent possible, je ne suis monté au créneau qu’à une reprise. Lorsque j’étais au Conseil Général et que le club était dirigé par Alain Bompard et Gérard Soler, je m’étais permis de dire que si on continuait comme ça, le club allait droit en L2. Et c’est ce qui s’est passé.
Si on parle encore aujourd’hui des Verts partout dans le monde, si la notoriété de Saint-Etienne est ce qu’elle est 50 ans après, c’est grâce à Roger Rocher. Il est évident que le foot est de plus en plus dirigé par les puissances financières. Dans ce contexte, le président Romeyer, pour qui j’étais revenu comme dirigeant, et qui est très critiqué, fait avec les moyens du bord. Au moins, lui, c’est un vrai amoureux du club, on ne peut pas lui enlever ça.
Peut-être faut-il ouvrir l’ASSE à des capitaux étrangers… Le mieux serait quand même que le club revienne à quelqu’un qui connaisse bien la maison. J’avais bien aimé la présidence d’André Laurent, il avait fait des choses intéressantes. Mais tellement de rigolos sont passés à la tête de l’ASSE ! Je les appelle les Lucky Lucke. A peine arrivés et déjà partis…
Il ne faut pas que l’ASSE soit l’otage d’intérêts particuliers. On en a vu qui se servaient du club pour leurs affaires, ou qui n’avaient d’autres ambitions que ça, comme le projet russe. C’est désastreux. Il faut arrêter et ne jamais donner le club à ces gens là ! Franchement… je n’aimerais pas être à la place des deux présidents. Mais, pour le moment, la réalité c’est cette 16ème place en championnat avec une équipe qui aurait largement les moyens d’être mieux classée.
La question n’est pas de savoir s’il fallait garder Claude Puel, plutôt regretter de ne pas avoir gardé Christophe Galtier. C’est lui qu’il fallait garder, quitte à le payer bien plus cher. Un coach comme ça, ça n’a pas de prix. On le voit bien depuis avec les bons résultats qu’il a obtenus à Lille, où il a été champion de France devant le PSG, et à Nice, un autre club qui me tient à coeur et qui n’a jamais été aussi proche de jouer la Ligue des Champions. Avec lui, on savait où on allait, sur quelles bases précises. A Sainté, j’ai connu Jean Snella, qui a bâti le socle stéphanois, puis Albert Batteux, qui l’a amélioré, et enfin Roby qui l’a magnifié avec les épopées européennes. Galtier est de cette trempe là."
Une peine trop légère
23/02 17:58
SOS Racisme a réagi ce jour au délibéré du procès des 6 personnes qui ont insulté Denis Bouanga en vidéo. Six personnes issues des Magic Fans (et exclues depuis) ont comparu et une seule a été condamnée à 500€ d'amende. Les autres n'ont pas pu être formellement identifiés selon le tribunal.
L'association dénonce sur Twitter une peine trop légère. Rappelons que le joueur stéphanois n'a pas déposé plainte.
En avril 2021, 6 supporters de l'#ASSE avaient proféré ds une vidéo des insultes racistes envers le joueur #DenisBouanga.
— SOS Racisme - #NonAuRacisme (@SOS_Racisme) February 23, 2022
Lors du procès où nous étions partie civile, un seul individu a été condamné à 500€ d'amende. Une peine que nous estimons trop légèrehttps://t.co/pUSq4P8YkM
Le Chaudron magique
23/02 15:00
Le quotidien alsacien Les Dernières Nouvelles d'Alsace est revenu hier sur la belle ambiance de dimanche dernier à GG. Extraits.
"C'est peu de dire que les Racingmen ont savouré dimanche l'ambiance festive d'un stade Geoffroy-Guichard en cours de réconciliation avec son équipe et qui, à 28 156 gorges déployées - moins le parcage bien rempli de plus de 700 Strasbourgeois - a poussé sans discontinuer les Verts vers une quatrième victoire consécutive. Si les Bleus ont contrarié ce dessein (2-2), c'est sans doute parce que le bouillonnement d'un Chaudron redevenu magique les a davantage transcendés qu'inhibés. Habitué à la furia meinovienne et précédemment à celle de Bollaert, Jeanricner Bellegarde est presque passé maître en matière d'engouement public. "Geoffroy-Guichard, c'est quelque chose ! Cela fait plaisir de voir des stades comme ça !"
Bafé reconnaissant
23/02 07:15
Juste avant son renversant doublé victorieux avec Galatasaray, Bafé Gomis a accordé une remarquable interview à Colin Dicanot. Agé de 36 ans et demi, l'ancien attaquant des Verts témoigne sa reconnaissance à Frédéric Antonetti, Zoumana Camara, Hérita Ilunga mais aussi à Claude Puel. Extraits.
"Quand j’ai démarré ma carrière pro à Saint-Etienne, franchement, en toute honnêteté, je ne pensais pas que j’aurai une carrière si riche. J’étais surpris de débuter. C’est arrivé un jour où il y avait des absents. Je pense que Lilian Compan était suspendu et qu’il manquait un attaquant en équipe première. Il y avait Mickaël Dogbé. Frédéric Antonetti m’appelle. Quand il me met avec l’équipe des remplaçants, putain, je suis un phénomène ! Quand il me met avec les titulaires, j’ai les jambes qui tremblotent, je suis nul. Il ne sait pas s’il doit me faire débuter ou pas. Finalement il s’énerve, il me dit « allez, vas-y, tu sers à rien, tu vas être remplaçant ! » Il y a 2-2, c’est un soir à Geoffroy-Guichard contre Créteil. Je rentre 20 ou 30 minutes, je fais un une-deux avec Fabrice Jau et je marque. En sortant, Frédéric Antonetti me tape la tête et me dit : « C’est bien, mais il faut que ça dure 15 ans. » Aujourd’hui je suis bien content car ça fait 18 ans et je veux vraiment le remercier de m’avoir donné cette chance et surtout d’avoir été très dur, très exigeant avec moi. Quand tu débutes sous les ordres de Frédéric Antonetti, c’est vrai que les gens à la télé le voient comme un entraîneur qui n’a pas sa langue dans sa poche, qui parle beaucoup et qui crie. Mais c’est un entraîneur qui donne beaucoup d’amour et qui est très exigeant. Un peu comme nos papas à l’ancienne. Ils nous protégeaient mais ils étaient durs avec nous. Frédéric Antonetti m’a donné les ingrédients pour réussir cette longue et belle carrière.
Mon prêt à Troyes a été le vrai déclic de ma carrière. Quand je suis avec Elie Baup, dans l’euphorie de la montée, je m’aperçois que j’étais un peu tendre. Je fais quelques apparitions mais je vois que la marche est trop haute. Mais je voulais m’accroche, croire à la belle histoire. Un jour on m’appelle – je n’avais pas d’agent, c’est mon frère qui s’occupait de moi – on me dit « demain tu pars à Troyes ». Je n’avais pas le choix, je n’avais pas le choix. Ça a été un déclic. De Saint-Etienne où j’étais le petit jeune qu’on voyait arriver au vestiaire je passe à un joueur important à Troyes. Là-bas ils se disent « putain, c’est un joueur qui vient de l’ASSE, il va nous apporter. » Je ne suis pas le petit, je suis considéré comme un joueur important de l’équipe. Ça m’a donné un capital confiance assez important. En 13 matches j’ai mis 6 buts, on est monté. Jean-Marc Furlan m’a dit « je veux bien te garder mais je pense qu’il te manque quelque chose pour franchir un palier. Tu ne serais pas le titulaire en L1. » Je lui réponds : « si c’est pour être remplaçant, je préfère l’être à Saint-Etienne. Je vais rentrer à Sainté et me battre pour jouer dans un club qui est plus fort que Troyes. » À chaque fois que je jouais contre Troyes, je voulais leur montrer qu’ils avaient fait une erreur de ne pas me garder. Donc je marquais tout le temps des buts contre eux, c’était important pour moi.
Quand je suis revenu à Saint-Etienne, j’avais compris que je n’étais plus un joueur de D2. Je viens à Saint-Etienne avec la ferme intention de m’imposer. Je ne sais pas combien de temps ça va prendre mais en tout cas, je me dis que je ne jouerai plus jamais en Ligue 2 parce que je suis au-dessus quand je suis en L2. À l’entraînement je travaille dur et je vois que je suis moins tendre qu’auparavant. Je marque des buts, je suis souvent dans l’équipe qui fait gagner les matches. Il y a des grands frères comme Herita Ilunga, Papus Camara qui me prennent sous leur aile. J’avais tendance à dribbler un peu, à être moins tueur que je ne le suis aujourd’hui. Papis parfois me mettait des tacles appuyés et après l’entraînement m’expliquait pourquoi il avait fait ça. Il me disait : « quand tu me fais un crochet, c’est bien, mais tu marques. Si tu veux t’amuser à me remettre des crochets, ça ne passera pas. Tu dois sanctionner. » Ces mots résonnent encore en moi. « Tu dois sanctionner, tu dois être méchant et c’est là que tu vas jouer ». Ça a mis un peu de temps mais c’est rentré. Hérita me donnait un peu cet amour qu’on donnait à son petit frère en m’invitant chez lui. Ça m’a permis de me sentir à l’aise, de me faire accepter et adopter par le groupe. C’est comme ça que j’ai débuté.
Quand j’étais petit, en 1999, j’étais au centre de formation et il y a un match Saint-Etienne contre Marseille. Alex marque et il fait la panthère. Moi je débute un jour un match en Coupe de la Ligue contre Marseille. Fousseni Diawara me dit : Tu te rends compte, tu vas jouer ce match. Si tu marques, qu’est-ce que tu fais ? » Je lui dis que je ne sais pas. Il me dit « si tu marques, tu fais la panthère. » Il s’avère qu’on fait un super match et que je marque. Je commence à faire la panthère. La panthère, c’est toute une histoire. C’est Salif Keita, mondialement connu à l’époque. S’il y avait toutes ces télévisons, il aurait été ballon d’or. C’est un hommage à Alex, à l’ASSE et surtout à Salif Keita. Quand tu vois un joueur africain qui a joué sous ses couleurs avec succès, tu t’identifies. C’est devenu ma marque de fabrique. Quand je vois que cette célébration est reprise même dans FIFA, c’est une fierté car tout le monde joue à ce jeu.
J’ai fait une erreur. J’ai fait une magnifique saison avec 16 buts, je ramène l’ASSE en Coupe d’Europe après 20 ou 30 ans d’absence. Je fais l’erreur de rester alors que je suis en équipe de France et que je fais l’Euro 2008. Je décide de prolonger car ils me donnent un bon contrat mais surtout parce que je suis avec mes copains, Blaise Matuidi, Yohan Benalouane, Mamadou Dabo, Dimitri Payet, Pscal Feindouno. On est une belle bande de copains mais je fais cette erreur-là que je n’ai plus jamais refaite. Quand je vais à Marseille, que j’ai fait le boulot et que je vois qu’ils cherchent un autre attaquant, hop, je m’en vais. À Saint-Etienne, on ne pouvait pas faire mieux, ils n’ont pas le budget des gros clubs. D’ailleurs, jusqu’à preuve du contraire, ils n’ont jamais fait de Ligue des Champions. Je fais l’erreur de rester par l’amour pour les Verts, par l’amour de mes coéquipiers, aussi parce que j’ai un peu de reconnaissance. À l’époque, je suis pourtant sollicité par Chelsea, Manchester United, l’OM, le PSG. Mais je dis « je reste. » Il s’avère que 3 ou 4 mois après, Pascal Feindouno est transféré. Mon entraîneur de l’époque, Laurent Roussey, à qui je devais beaucoup et dont j’étais proche, s’en va. Ça devient une saison catastrophe, il a fallu que je marque un doublé lors de la dernière journée pour maintenir le club. On a fait une belle campagne européenne mais en championnat… le club n’était pas prêt.
Ça a été difficile mais j’ai appris. C’est pour ça que lorsque Lyon se manifeste, je ne regarde pas si ça pose problème que je sois un ancien stéphanois. C’est une opportunité. Un avant, j’avais des grands clubs comme Manchester et Chelsea, là je n’ai que Lyon mais c’est une opportunité. C’est juste la communication… Comme l’ASSE a fait une mauvaise saison, les dirigeants stéphanois n’avaient pas budgétisé une 16e ou une 17e place. Il y avait un trou énorme, ils étaient contents de pouvoir me vendre et de faire un gris transfert. Ils se sont mis d’accord avant moi avec Lyon. Pour aller à l’OL, j’ai dû même baisser mes revenus. Il faut dire aussi que Saint-Etienne m’avait donné un très gros contrat. L’ASSE était un bon club, c’était un tremplin. Ensuite des clubs comme l’OL et l’OM m’ont permis de franchir des paliers.
Claude Puel me fait venir pour me développer car c’est un coach qui sait développer les jeunes joueurs. Il me dit : « je compte sur moi, il y aura de la concurrence avec Lisandro Lopez mais il y a beaucoup de matches, je crois en toi, tu vas jouer. » Je joue quelques matches, la première année je marque 10 buts mais je ne suis pas content. Je viens le voir à la fin de la saison. Je lui ai dit : « Je ne suis pas satisfait, 10 buts ce n’est pas assez, je n’ai pas assez joué. Je suis trop souvent remplaçant. Je n’ai rien dit mais ça ne me plaît pas. » Il me répond : « Pour une première année, tu venais de Saint-Etienne, c’est bien. T’as montré du caractère, c’est bien. Poursuis ton travail et la saison prochaine ça va aller. »
L’OL traverse alors une période difficile, le club reçoit une offre de Fenerbahce pour moi et tombe d’accord avec eux. On me dit « tu peux partir si tu veux. » Je vais voir le coach, je lui dis « il y a deux mois vous m’avez dit que vous comptiez sur moi, dites-le moi en face si quelque chose a changé. » Claude Puel me répond : « c’est vrai que les deux clubs sont tombés d’accord mais ça ne change rien à ce que je t’ai dit, je souhaite que tu restes. Il y aura de la concurrence mais si t’es le meilleur tu joueras. » Son discours me rassure donc je décide de rester à Lyon. Je commence remplaçant mais au bout de deux mois et demi, je gagne ma place de titulaire car je fais ce qu’il attend de moi : garder les ballons, être puissant, marquer des buts, être un bon pivot pour l’équipe, remonter le bloc.
C’est pour ça que j’ai toujours eu un grand respect pour Claude Puel. Tout le monde sait que c’est un grand technicien. Il a été champion de France avec Monaco, on voit tout le travail qu’il fait dans des clubs comme Lille et Nice. Même à Lyon, contrairement à ce que les gens peuvent dire, il a été en demi-finale de Ligue des Champions. Après, on l’aime ou on ne l’aime pas, il a sa façon de voir le management. Mais en tout cas avec moi il a tenu parole contrairement à des entraîneurs qui seraient allés dans le sens du club, lui il a tenu à me développer. Si aujourd’hui j’ai fait cette carrière, c’est aussi parce qu’il m’a donné des forces mentales. Avec lui il faut être un joueur qui se bat, il tire le meilleur de ses joueurs au niveau du caractère de la personnalité. C’est ce qu’il faut pour le haut niveau. Vraiment, avec Claude Puel, j’ai franchi un palier."
Guilavogui, capitaine à la peine
22/02 21:22
Nommé capitaine par David Guion, qui l'avait eu sous ses ordres avec les U16 de l'ASSE, Josuha Guilavogui est resté de longues secondes grimaçant et les mains ur les hanches à la fin du match nul concédé par les Girondins face à l'AS Monaco.
S'il a décroché son premier point en trois matches avec sa nouvelle équipe, l'ancien milieu de terrain stéphanois reste lanterne rouge. Malgré le soutien d'un public encore plus nombreux avant-hier au Matmut Atlantique (29 557 spectateurs) qu'à Geoffroy-Guichard (28 156 supporters), le grand frère de Morgan n'a pas réussi à battre une équipe menée dès la 22e minute et réduite à 10 dès la 34e.
Sous la menace d'une suspension qu'il purgera contre Paris s'il mange encore une biscotte ce dimanche à Clermont, le natif d'Ollioules (Var) n'est pas exempt de tout reproche sur l'égalisation de l'équipe de Ruben Aguilar (resté sur le banc mais venu lui faire une tape amicale quelques secondes après le coup de sifflet final).
"Josuha Guilavogui est doublement impliqué sur l'égalisation, avec un ballon perdu au milieu de terrain puis un mauvais déplacement sur Gelson Martins et il n'a pas su mettre le pied pour calmer le jeu" déplore le quotidien Sud-Ouest.
Aiki marque contre le Danemark
22/02 19:54
Titulaire tandis que son coéquipier stéphanois Noah Raveyre est resté sur le banc, Ayman Aiki a marqué d'un tranquille plat du pied gauche à la 58e minute sur un caviar du Rennais Désisé Doué le 3e et dernier but de la victoire (3-0) de l'équipe de France U17 contre le Danemark. José Alcacer a remplacé le jeune talent offensif des Verts par le Valenciennois Benoît Dureux à la 62e. Les deux sélections s'affronteront à nouveau dans trois jours, sur le même terrain de Clairefontaine.
Bafé renverse Goztepe
22/02 19:24
Entré en jeu à la 74e minute à la place de l'ex-futur Vert Mostafa Mohamed alors que son équipe était menée 2-1, Bafé Gomis a égalisé à la 87e minute avant d'inscrire le but victorieux à la 99e (!) grâce à un nouveau péno. Galatasaray, qui n'avait plus gagné depuis deux mois, remonte à la 13e place d'un championnat turc archi-dominé par Trabzonspor.
Wahbi remis pour affronter Paris ?
22/02 18:56
Resté en spoins, Wahbi Khazri n'a pas pris part à l'entraînement du jour selon la Pravda. "Il avait mal à une cheville depuis quelque temps, je crois que c'est les stigmates de son attentat à la CAN", avait expliqué Pascal Dupraz, après le match nul contre Strasbourg.
"Le meilleur buteur des Verts (9 réalisations) est donc pour l'heure incertain pour le match au Parc des Princes contre le PSG, samedi (21 heures). Même s'il marche sans boîter, ce qui laisse malgré tout une chance de le voir à Paris."
Modeste trop fort pour Francfort
22/02 18:37
Anthony Modeste a marqué ce week-end à la 84e minute l'unique but de la victoire de Cologne contre Francfort lors de la 23e journée de Bundesliga. L'ancien attaquant stéphanois a claqué 15 pions cette saison en Bundesliga. Le fils de Guy est le 4e meilleur buteur de l'élite allemande derrière l'intouchable cannonier polonais du Bayern Munich Robert Lewandowski (28 réalisations), le goleador tchèque du Bayer Leverkusen Patrik Schick (20) et le géant norvégien du Borussia Dortmund Erling Haaland (16).
Evitons une rouste avec Gaillouste !
22/02 16:48
Assisté de Jérôme Brisard et de Stéphane Bré à la vidéo, Pierre Gaillouste (32 ans) sera au sifflet ce samedi à 21h00 au Parc des Princes pour le match de la 26e journée qui opposera le QSG à l'ASSE. Promu en L1, cet agent immobilier a déjà arbitré deux fois les Verts cette saison, lors du renversant succès contre Clermont et lors de la défaite à Reims. C'est la première fois qu'il dirigera un match du club parisien, qui s'est plaint de l'arbitrage suite à sa défaite à Nantes. A lui de résister à la pression !
Le SCO complètement à l'ouest avec ses gardiens ?
22/02 11:38
Dans sa dernière édition, Ouest-France pointe du doigt la douteuse gestion des gardiens du SCO, qui reste sur une série de quatre défaites consécutives et ne compte plus que sept points d'avance sur l'ASSE. Extraits.
"L’aspect économique, se délester d’un gros salaire (Paul Bernardoni) a pris le pas sur le sportif. Le club paraît même prisonnier de cette stratégie à l’heure où son n°1 dérape. Impeccable quand il a assuré l’intérim de Paul Bernardoni pendant l’infection pulmonaire du titulaire au poste (en novembre et décembre 2021), Danijel Pertkovic a montré des signes de fébrilité depuis qu'il est devenu numéro un.
Sa mauvaise période a commencé à Marseille, le 4 février. Alors que le Sco menait 2-0 au Vélodrome avant d’être égalisé à 2-2, il a été puni après une sortie hasardeuse qui a offert à Milik le but du 3-2 phocéen. Dimanche, c’est parce que sa sortie a été d'une incroyable passivité que Kluivert a pu marquer dans le but vide le but de la victoire de Nice.
"Si Paul Bernardoni est parti, c’est parce qu’il avait envie de partir" a déclaré Gérald Baticle, sans évoquer les raisons qui ont poussé le gardien à faire ce choix inattendu. "Ce n’est pas un sujet pour nous." Ne pas en dire plus voulait déjà dire beaucoup. L’entraîneur angevin avait visionné l’intégralité des buts encaissés par l'actuel portier stéphanois et avait estimé qu’il n’était pas assez décisif. Le club doit aussi s’interroger sur la pertinence d’avoir annoncé, le 20 janvier, qu’un nouveau gardien (Yahia Fofana) allait arriver à l’été 2022 en qualité de n° 1. On a connu mieux pour mettre le titulaire au poste dans des conditions optimales.
En attendant, ce dossier devient épineux entre le choix de laisser un Petkovic fébrile ou de lancer un Anthony Mandréa qui n’a pas la confiance du staff. André Biancarelli, aujourd’hui entraîneur des gardiens de Saint-Etienne donc de… Bernardoni, avait connu pareille situation à Toulouse lors de la saison 2015-2016. Le TFC de Dominique Arribagé avait commencé la saison avec Mauro Goicoechea avant de lancer Ali Ahamada, remplacé à son tour par un certain… Alban Lafont, 16 ans et demi.
"Je me souviens que Dominique voulait changer de gardien, raconte le technicien." Mais il savait que c’était un pari. Que c’était osé. Pour moi, il n’y avait pas de jeunes ou de vieux gardiens, mais des bons et des moins bons. C’était mon devoir de lancer Alban. Pour ça, je devais enlever des incertitudes au coach." Lafont sera décisif contre Nice pour sa première en Ligue 1. Et terminera la saison titulaire avant de partir en 2018 à la Fiorentina."
Gomis se livre
22/02 09:59
Comme il l'avait fait sur Poteaux-Carrés juste avant le derby retour, Bafétimbi Gomis est revenu sur sa carrière dans une vidéo YouTube pour la chaîne Colinterview
Paganelli du rugby à Roby
22/02 06:59
Dans un entretien accordé mercredi dernier à La Provence, Laurent Paganelli est revenu sur son passage à l'ASSE. Extraits.
"Mes frères faisaient du rugby, moi aussi mais je me suis cassé le bras, le col de l’humérus. J’ai dû jouer avec les pieds pendant un mois et demi. Un gars est venu me voir et m’a dit « t’es pas mal au foot. » Je suis venu au ballon rond comme ça. Je n’avais pas vu un match de foot jusqu’ici. Je suivais mon père sur tous les terrains de rugby de Franc et de Navarre. Je n’ai mais eu l’intention de faire une carrière de footballeur. Je jouais au foot dans la cour de récréation. Le foot c’était un loisir, un plaisir. On collait les vignettes Panini, on faisait l’école buissonnière pour jouer au foot. Même quand j’étais dans ma carrière professionnelle, je n’ai jamais pensé que c’était un métier. Je n’ai jamais assumé le fait qu’il fallait s’entraîner à fond. Je suis resté toute ma vie un Peter Pan dans la cour de récréation.
Moi j’ai commencé en pro à 15 ans et demi, ça n’arriverait pas aujourd’hui de jouer aussi jeune. Tout le monde pensait que j’avais du talent et que j’étais doué, c’est pour ça que je me suis retrouvé là un peu au hasard. Ça s’est fait en trois semaines. J’étais à la cour de récréation et en trois semaines il y a les sélections, les machins, un match télévisé, je marque trois buts. Le lendemain, tous les recruteurs débarquent à la maison. Tu n’as même pas le temps de la réflexion. Quand je signe à Saint-Etienne, je sens la pression. Il y a 3000 personnes à l’entraînement. Quand t’allais t’échauffer sur le terrain annexe, tu traversais la foule, tu signais des autographes. Je me disais « putain, sois à la hauteur de ce que demandent les gens ! »
Si j’avais eu 15 ans aujourd’hui, j’aurais été milliardaire sans jouer. On m’aurait filé un premier contrat pro de folie, l’approche aurait été différente. On aurait dit « on le prend, on est obligé d’avoir une réussite avec lui. On va l’amener, on va l’entourer, on va l’accompagner. » Moi, quand je jouais, j’avais des caries. Je mangeais n’importe quoi, j’allais au cinéma et je mais du pop-corn, des gales à huit boules. On ne verrait plus ça aujourd’hui. Quand j’ai été champion de Franc en 1981, mon salaire était de 1 500 euros. J’en dépensais 3 000 dans le mois (rires). Mais c’était une belle vie de footballeur.
Ça a été très vite pour moi. J’ai fait mes débuts à 15 ans et demi contre le PSG au Parc des Princes. J’ai remplacé Dominique Rocheteau à la mi-temps. C’était Robert Herbin l’entraîneur. Il m’a dit « viens t’asseoir près de moi. Tu vas devoir attendre avant de jouer. » J’ai appris ce jour-là qu’il fallait quand même gravir les échelons et que j’étais très loin. C’était fantastique de débuter en pro, c’était l’insouciance, c’était beau. Mais avant de rejouer en pro, j’ai mis un an et demi derrière… Le Parc était vert à l’époque. Saint-Etienne était la grande équipe du moment, tout le peuple français était vert.
Je me retrouve au milieu de joueurs dont je collais les étiquettes Panini trois mois auparavant. Dans l’avion je ne savais pas où me mettre. Je m’étais mis à côté du pilotage car il n’y avait qu’avec lui que je pouvais parler (rires). C’était quand même fabuleux pour un gosse comme moi de vivre un truc comme ça. J’ai gardé mon insouciance après ce premier match, j’ai fait beaucoup de conneries derrière. Je me suis dit : « profite ! » J’étais un déconneur. J’ai pris ma carabine et j’ai tiré sur des arbitres. J’étais un joueur qui était libre dans ma tête, j’avais toujours envie de tenter des trucs, d’essayer.
Je me rappellerai toujours cette phrase de Robert Herbin. Il ne disait pas grand-chose et tout d’un coup il me dit « il ne faut pas perdre le ballon. » Si je dois pas perdre le ballon, je ne tente plus rien. Je le prends et je le donne au mec qui est deux mètres à côté. C’est terrible cette phrase. Elle résonne car c’est le Sphinx qui la prononce. Quand une personnalité comme lui s’exprime, tu l’écoutes et c’est une onde de choc. Cette phrase de Roby m’a marqué à vie. J’ai compris alors que j’allais avoir du mal à devenir footballeur professionnel.
Pour moi le foot c’était tenter des choses, essayer de dribbler dix mecs. Après j’ai compris que ce n’était pas ça. Que c’étaient des déplacements avec, sans ballon. Le fait qu’il ne faut pas prendre des risques dans toutes les zones, ne pas perdre le ballon. Il y a de la tactique, de la technique. C’est la maitrise de tous ces paramètres qui fait la différence, c’est ça qui te fait devenir un grand voire un très grand footballeur. Il faut tout assimiler. Je n’ai pas fait la carrière qu’on me prêtait car le don ne suffit pas. Il y la rigueur, la vie de tous les jours, l’adaptation, les gens qui t’entourent. Je n’ai pas eu les personnes qu’il fallait dans les moments difficiles et je n’ai pas eu le caractère pour passer au-delà de ça.
Le facteur chance joue aussi. Souvent j’ai été blessé à des moments importants. Le choix du club aussi peut jouer. Je ne dirai pas que Saint-Etienne n’était pas le choix qu’il fallait. On va toujours dans le club parce qu’il est en haut mais il faut aussi qu’il y ait des personnes. J’aurais été à Nantes, avec Suaudeau ou Denoueix, ça aurait peut-être été une autre approche. Ça aurait sans doute été plus adapté à ma personnalité, à mon caractère, même si à Saint-Etienne j’ai appris et vécu plein de choses. C’est vrai que j’étais un diamant brut qu’il fallait polir. Il y a un devoir des clubs, il faut t’amener, comme un professeur avec ses élèves. À l’époque c’est le rôle du coach mais sa dépendait de sa personnalité.
Il y a goût d’inachevé, ça reste une souffrance. Beaucoup de personnes avaient investi sur moi. Très vite, j’ai su que j’allais raccrocher les crampons. Dès l’année du titre de champion de France. Les sept ou huit derniers matches, l’entraîneur ne me met plus. Je dois partir en équipe de France, Herbin me dit « non, il y a un match de Coupe d’Europe, la priorité c’est le club. » Michel Hidalgo m’appelle, il me dit « on s’est mis d’accord avec Herbin. » J’ai compris que ça ne dépendait pas que de moi, que quelque part ma vie ne m’appartenait pas. J’ai compris que j’allais suivre un chemin que les autres me traceraient. Je n’étais plus dans ma passion du foot. Très vite j’ai décroché. Quand j’ai rejoint Toulon, j’avais décroché. J’y suis allé car je voulais retrouver le sud, c’est tout."
Pantaloni encense Krasso
21/02 21:13
Si "Charles Abi n'a pas pesé dans l'attaque de l'EAG" selon Le Télégramme lors de ses 35 minutes passées sur le terrain du Roudourou avant-hier contre le Paris FC (1-1), Jean-Philippe Krasso a brillé quelques heures plus tôt à Sochaux. Son entraîneur, l'ancien Vert Olivier Pantaloni, l'a d'ailleurs encensé à l'issue de la rencontre au micro de beIN Sports.
"Il a une aisance technique énorme et un gros potentiel athlétiique. Du fait de ne pas avoir beaucoup joué avec Saint-Etienne, il manque peut-être un peu de rythme et de changement de rythme. Mais c'est quelqu'un qui manie très bien le ballon, il sait attendre le bon moment pour distiller ses passes. Il est très intelligent et très agréable à diriger."
Cette 25e journée de L2 a été marquée par la nouvelle clean-sheet de Stefan Bajic. Impeccable le week-end précédent à Dijon pour ses débuts victorieux, le nouveau gardien palois s'est encore imposé 1-0 contre Caen. La République des Pyrénées a souligné aujourd'hui la solide prestation de l'ancien portier stéphanois.
"Encore décisif, Stefan Bajic (20 ans) a démontré contre les Malherbistes pourquoi il fait partie des grands espoirs du foot français à son poste. Le gardien palois a boxé à plusieurs reprises les centres caennais de Zady Sery, Abdi ou Vandermersch, tout au long de la rencontre."
Nelson Alpha Sissoko a fait ses débuts en tant que titulaire avec QRM. Remplacé peu après l'heure de jeu, il a été tenu en échec à domiicile par le VAFC de Mathieu Debuchy, averti dès la 27e minute. Entré en juste après la pause, Tyrone Tormin n'a pas pu empêcher la défaite à domicile de Niort face à Auxerre.
Dans un match du ventre mou, le milieu de terrain Nassim Ouammou a joué le dernier quart d'heure du match nul (1-1) de Rodez contre Amiens. Malgré l'entrée en jeu d'Idriss Saadi à la 68e minute, le SC Bastia a lui auss été tenu en échec à domicile par le DFCO de Patrice Garande.
En bas de tableau, la lanterne rouge nancéienne a battu l'avant-dernier Dunkerque 2-0. Baptiste Valette et ses coéquipiers ne comptent plus que 4 points de retard sur Jérémy Vachoux et 5 sur le barragiste grenoblois. Malgré la titularisation de Yoric Ravet (remplacé à la mi-temps par Loris Néry), le GF38 de Vincent Hognon s'est en effet incliné 3-1 face aux Crocodiles aux Costières.
Nadé roi du duel
21/02 20:03
Pour sa première saison pleine en L1, Mickaël Nadé confirme qu'il est un roc dans les duels. Selon le site de la Ligue, il a remporté près de 65% de ses duels. Ce chiffre le place en 2e position des joueurs de L1 derrière Aurélien Tchouaméni le monégasque.
Sainté a plus d'une chance sur deux de se maintenir ! (2)
21/02 19:40
Suite à son précieux nul contre Strasbourg et aux défaites de Troyes et Lorient, l'ASSE a 48% de chance de ne pas finir dans les trois derniers selon Fabien Torre. D'après les savants calculs de ce maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3, Sainté n'a que 34% de "chance" d'être directement relégué et 18% de "chance" d'être barragiste. Comme l'ASSE aurait une chance sur deux de franchir ce barrage, on peut considérer que les Verts ont 57% de chance de se maintenir.
Quand Comolli recrutait Sako
21/02 18:38
Bakary Sako est revenu pour le magazine Parlons Sports Loire sur son arrivée à Saint-Etienne en 2009 :
"C’est une anecdote assez insolite en réalité. J’étais en stage avec Châteauroux au Chambon-sur-Lignon, là où l’ASSE a l’habitude d’aller. Un jour, je vais aux toilettes et Damien Comolli, qui était au club à l’époque, me suit. On discute brièvement et je signe un peu plus tard chez les Verts. Et je me retrouve à disputer mon premier match avec Saint-Etienne, au Chambon-sur-Lignon, contre Châteauroux. C’est sûr que j’avais de la pression. C’est un très grand club avec une grande histoire. J’avais un peu d’expérience puisque j’étais à ce moment-là international espoir en équipe de France. J’ai pu rapidement m’adapter ici et m’aguerrir au championnat de Ligue 1.”