Si grâce à son indéniable apport (déjà 4 buts et 2 passes décisives), l'AC Ajaccio (2e avec 4 points d'avance sur le 3e) a désormais plus de chances de monter en L1 que l'ASSE n'en a de rester dans l'élite, Jean-Philippe Krasso croit au maintien des Verts, comme il l'a indiqué ce soir sur France Bleu RCFM. Extraits.

"Individuellement, je me suis vite fondu au groupe jaccien. L'équipe se connait déjà, et du coup quand j'arrive, c'est facile, j'ai juste à amener ma pièce à l'édifice. Dans la vie en général, j'arrive à bien me sociabiliser, à bien communiquer avec la personne que j'ai en face de moi. J'essaie de varier. Mon jeu est entre la profondeur et le décrochage. J'aime beaucoup décrocher, pour aussi servir mes partenaires.

Si on monte et que les Verts descendent, comment je réagirai ? Au début je ferai la fête avec l'ACA, et bien sûr, si Saint-Etienne descend, je serai malheureux. J'ai aussi des très bons amis là-bas. Je ne leur souhaite pas et je pense qu'il vont se maintenir, parce que je connais leurs capacités. Si l'opportunité de rester à Ajaccio, qui plus est en Ligue 1 se présente ? Je n'ai pas eu d'offre sur le papier. Je pense que ce sera vu en été, pour l'instant je me concentre sur le terrain."

Les U17, qui avaient perdu la veille à domicile contre l'OM et le cours du jeu, ont perdu la tête du championnat hier. Mais l'AC Ajaccio, qui n'a pu faire mieux qu'un match nul à Toulon pourtant lanterne rouge au coup d'envoi, ne devance l'ASSE qu'à la faveur de sa victoire (3-1) au match aller, les deux équipes comptant le même nombre de points (47) et la même différence de buts (+20).

Si les Verts ont un match en retard à Andrézieux (le 27 avril), les Corses auront joué entretemps leurs deux matches en retard à domicile, contre Lyon La Duchère le 17 avril et contre Andrézieux le 20 avril. Quatre jours après son derby ligérien, l'ASSE recevra l'ACA lors du match au sommet de l'avant-dernière journée le 1er mai.

Si les Corses sont en ballotage favorable pour finir premiers, les Stéphanois pourraient malgré tout se qualifier pour les plays-offs. Pour rappel, la phase finale réunit les clubs classés premiers de chacun des six groupes mais aussi les deux meilleurs deuxièmes issus des six groupes, les clubs classés deuxièmes étant départagés selon les points obtenus pour chacun d’eux dans les rencontres aller et retour qui les ont opposés aux cinq autres clubs les mieux classés de leur groupe.

De la tête, Pierre-Emerick Aubameyang a marqué hier son 8e but en 9 matches de Liga. Alors qu'il n'avait claqué que 4 pions en 14 matches de Premier League cette saison, l'ancien attaquant stéphanois est redevenu un redoutable buteur au Barça !

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— MPAGM (@Mpagm2014) April 11, 2022

Abandonné par sa défense avant-hier à Ajaccio, Stefan Bajic a fini par s'incliner à deux reprises face à Jean-Philippe Krasso. Parti de Sainté en tant que gardien numéro 3 des Verts, celui qui est devenu en quelques semaines le meilleur portier de Ligue 2 a encore brillé, comme l'atteste cet extrait d'un article paru ce jour dans La République des Pyrénées.

"Mal entrés dans le match, les hommes de Didier Tholot ont pris l'eau dès les premières minutes et ont vécu une première période à sens unique. En fait, ils sont parvenus à repousser l'échéance grâce aux multiples sorties de Stefan Bajic. Le gardien palois est en effet intervenu solidement sur El Idrissy à trois reprises dès le premier quart d'heure : un tir repoussé, une tête détournée du bout des doigts sur un corner et une talonnade bloquée devant sa ligne.

"Sur les vingt premières minutes, on est chanceux car Stefan nous fait encore de gros arrêts. Arriver à passer cette période sans rien encaisser était un peu miraculeux" a avoué Didier Tholot. Ajaccio a beaucoup poussé mais Pau a tenu et Bajic est encore intervenu avec brio à deux reprises suite aux tentatives de la tête de Krasso et Bayala, juste avant la mi-temps.

Il a fallu attendre l'heure de jeu pour voir le tableau d'affichage se débloquer. Lancé par Bayala plein axe, Krasso s'y est quand même pris à deux fois après une énième intrevention de Bajic pour mettre le ballon dans les filets. L'attaquant de pointe d'Ajaccio a même corsé l'addition dix minutes plus tard en ayant été à la réception d'un centre en retrait cette fois imparable pour le valeureux gardien palois."

S’ils se sont relancés dans la course au maintien hier, les Bordelais y ont laissé quelques plumes.

Outre Hwang (24 titularisations, 11 buts) buteur hier mais averti et suspendu pour la réception des Verts dans 9 jours, les Girondins seront privés de leur 2^ème meilleur buteur Elis (16 titularisations, 9 buts), blessé au genou et déjà absent hier contre Metz. L’attaquant hondurien va subir une arthroscopie.

Autres joueurs importants, les défenseur Pembele (17 titularisations) et Gregersen (21 titularisations) titulaires hier sont sortis en cours de match pour une blessure au genou. A ce stade seul le forfait de Pembele semble se dessiner contre nous.

Par ailleurs hier, Ni Oudin (19 titularisations, 4 buts) blessé aux adducteurs la veille du match, ni Marcelo n’étaient dans le groupe.

On croise les doigts pour que l'absence des meilleurs buteurs bordelais coïncide avec le retour de nos attaquants (Khazri, Hamouma) pour ce match capital pour le maintien (mercredi 20 avril, 19h) que les Verts disputeront avec une journée de récupération en plus (Sainté-Brest ayant lieu samedi, et Bordeaux se déplaçant à Lyon dimanche).

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023, Jean-Philippe Krasso revient aujourd'hui dans Corse-Matin sur son doublé réalisé avant-hier pour l'AC Ajaccio contre le Pau FC d'un Stefan Bajic qui aura longtemps retardé l'échéance.

"Nous avions eu beaucoup d'occasions en première période. Malheureusement, nous n'avions pas su être assez tueurs devant leur cage et nous sommes tombés sur un bon gardien. C'est la frustration qui dominait dans le vestiaire à la pause mais il n'y avait pas d'abattement. On a réussi à faire la différence en seconde période. C'est clair que ça fait du bien de réaliser un doublé. Marquer, c'est le boulot d'un attaquant, mais pas que. J'essaye d'être décisif à chaque match. Contre Pau comme à Nancy, il y a les trois points au bout et c'est le plus important."

Sergi Palencia, qui a joué hier son 30e match de L2 espagnole (le 24e en tant que titulaire), s'est incliné 1-0 sur le terrain du Real Oviedo. Averti dans le temps additionnel, le latéral catalan sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023 a mangé sa 8e biscotte de la saison. 16e suite à sa 12e défaite, Leganés devrait se maintenir car il compte 14 points d'avance sur le premier relégable.

A 7 journées du terme du championnat, l'ASSE n'a plus que 32% de chance de ne pas finir dans les trois derniers selon Fabien Torre. D'après les savants calculs de ce maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3, Sainté a 41% de "chance" d'être directement relégué. On aura noté que l'ASSE a toujours 27% de chance d'être barragiste.

13 mois après son dernier match de L1, remporté 1-0 avec les Verts à Angers, Jessy Moulin a rejoué un match dans l'élite cet après-midi à Monaco avec Troyes suite au forfait pour blessure au dos de Gauthier Gallon. Surpris par un joli coup franc plein axe sous la barre de Caio Henrique à la 19e minute, l'ancien gardien stéphanois n'a rien pu faire sur le but victorieux des Monégasques marqué par Kévin Volland à la 57e. L'Estac, qui reste donc à la 15e place avec 5 petits points d'avance sur le barragiste stéphanois, jouera ses deux prochains matches à domicile, contre Strasbourg puis contre Clermont.

M'Baye Niang, que l'ASSE a tenté d'enrôler lors des trois précédents mercatos, s'est projeté sur la réception des Verts après avoir marqué aujourd'hui son deuxième but de la saison de L1, comme le rapporte le site girondins4ever.

"Quels sont les matches à viser et à cibler particulièrement ? Je reste pragmatique, je ne vais pas cibler de matches… Mais la réception de Saint-Etienne, ce sera le même style de match qu'aujourd'hui face à Metz. On a aussi un beau match contre Nice d’ici la fin de la saison. Nice reste une belle équipe, cela sera un match ouvert, avec de très bons joueurs, des joueurs techniques. Maintenant, Nice aura aussi la pression parce qu’ils ont envie d’aller chercher cette place européenne. Ce sont des matches à enjeux, c’est excitant. Après, on sait qu’à deux journées de la fin, on a aussi deux matches contre Lorient et Brest. Si on doit aller jusqu’au bout…"

Pour rappel, les Girondins iront en banlieue dimanche prochain avant de recevoir Sainté le 20 avril. Allez les vilains ? Nous ne donnerons pas de consigne de vote mais il faut faire barrage à la L2...

Prochain adversaire des Verts (samedi prochain à 17h00 dans le Chaudron), le Stade Brestois a fait match nul contre les Canaris cet après-midi à Francis Le Blé, et compte désormais 39 points, soit 12 de plus que le barragiste stéphanois à 7 journées de la fin du championnat. Auteur du but égalisateur, le capitaine breton Brendan Chardonnet espère l'emporter dans le Chaudron pour assurer le maintien de son équipe, comme le rapporte Ouest-France.

" On ne crache sur aucun point, on est Brest. On avance, petit à petit, il faut aller gagner à Saint-Étienne pour aller valider concrètement cet objectif de maintien. On a un peu plus de mal à domicile parce qu’il faut prendre le jeu à notre compte et ça, on a un peu plus de mal même si c’est de mieux en mieux. À Montpellier c’était déjà pas mal, là contre Nantes en deuxième mi-temps on a réussi à avoir des possessions de balle, c’est intéressant. 

On est en position très favorable pour se maintenir, on va pas se le cacher, je pense que les équipes du bas préfèrent être dans notre situation plutôt que dans la leur. Mais tant que ce n’est pas fait… Par contre si on gagne contre Saint-Étienne, on pourra dire qu’on est maintenu. On veut au moins finir 12e et si on peut aller chercher la 11e ou 10e place… Même si ce n’est qu’une place, le club gagnera un peu plus d’argent, nous aussi !"

Un triplé pour Jawad Bouderbane

Après un léger passage à vide, les U18 de Kevin De Jesus ont renoué avec la victoire, et avec la manière puisqu'ils ont, cet après-midi, atomisé Grenoble sur le score de 5 à 0. Ils accentuent leur avance au classement, comptant maintenant cinq points d'avance sur leur dauphin Misérieux Trevoux.

C'est en deuxième mi-temps que les Verts ont construit leur succès puisque le score était nul et vierge au repos. Un triplé de Jawad Bouderbane (51ème, 81ème et 90ème) et un doublé de Karim Cissé (75ème et 85ème), qui confirme son retour en forme après une longue blessure, ont meublé le score. A noter trois passes décisives de Maxime Gaudry.

La composition : Sabathié - Achour, Gonnet, Benramdane (Ramirez, 60ème), Makengo - Fernandes (Mimoun, 60ème), K.Cissé, Gaudry - Bouderbane, Pérard (N'Geleka, 60ème), Germany.

La réaction de Kevin De Jesus : "La victoire s'est dessinée en deuxième période, même si nous nous nous sommes créés de belles occasions en première mi-temps, gâchées par un manque de justesse etune finition approximative. Je suis néanmoins satisfait car l'équipe a retrouvé sa belle dynamique et n'a pas lâché dans la période délicate que nous avons vécue."

Ancien entraîneur de Cannes, Toulouse, Guingamp, Sochaux, Paris, Rennes et Monaco, Guy Lacombe (66 ans) a accordé une intéressante interview au Télégramme. Extraits.

"Le stade le plus chaud dans lequel j'ai évolué ? À Saint-Étienne, en demi-finale de Coupe de la Ligue avec Sochaux, j’ai ressenti le tremblement du stade sous mes pieds. Le mur jaune de Dortmund, aussi, ce n’est pas une légende, il attire le football. Le clasico avec Paris contre Marseille en finale de Coupe de France, c’était beau ! Rennes-Guingamp, avec un Stade de France en rouge et noir, c’est pas mal non plus.

Le joueur le plus fort que j'ai entraîné ? Il y a Yaz’ [Zinédine Zidane, ndp2], bien sûr, à 17 ans, il jouait déjà en réserve ! Patrick Vieira, à Cannes. Il jouait n°10 à Tours. Quand je le prends, je le vois n°6, et je m’aperçois que je ne peux plus le sortir de l’équipe. Je pense que tous les coachs ont eu ce ressenti avec lui. Je ne vous parle pas de Drogba… Aubameyang, on l’a eu six mois avec Monaco, avec une option d‘achat. Au bout de deux mois, je dis au président : "Il faut la lever !" Le président me répond : "Vous plaisantez, il raterait une vache dans un couloir !" Deux ans après, Saint-Étienne le vend 17 millions d’euros à Dortmund. On voyait que ce garçon confondait vitesse et précipitation, mais le jour où il a compris…

Le joueur qui m'a le plus marqué ? Beaucoup de joueurs m’ont marqué ! De celui que vous connaissez peu aux plus connus. Par exemple, David Bettoni, adjoint de Yaz, à Madrid, fait partie de ces joueurs devenus professionnels par un amour incommensurable du football. Fabien Lemoine, aussi. Il ne lâche pas grand-chose, on est dans le vrai Breton là (rires) ! Je suis très sensible à ce type de joueurs, je prenais beaucoup de plaisir à les coacher. J’ai cessé d’être entraîneur pour ma femme. Ça devenait trop dur sur le plan médiatique pour elle. Des choses injustes ont été dites. Ma femme Christine, je l’ai perdue. C’était une Malouine, j’avais des attaches fortes en Bretagne. Elle me manque beaucoup."

Vainqueur 3-1 en début d'après-midi contre des Grenats désormais lanterne rouge, Bordeaux remonte à la 19e place à un petit point du barragiste stéphanois. Cinq minutes avant de claquer son 11e but de la saison, le meilleur buteur girondin Hwang a mangé une biscotte qui le privera de la réception des Verts dans 10 jours. Une bonne nouvelle quand on sait que le Coréen a marqué 4 buts lors de ses 3 derniers matches contre Sainté (notamment un doublé victorieux au match aller). Mais Sainté devra se méfier de son ex-futur attaquant Mbaye Niang, qui a lui aussi scoré contre le FC Metz...

Les U19 ont difficilement obtenu un match nul et vierge face au Toulouse FC aujourd'hui à l'Etrat.

Les Verts ont connu un début de rencontre compliqué avec la blessure de Darling Bladi (photo) dès la 3e minute à la suite d'une  faute qui a échappé à l'arbitre et l'expulsion sévère de Noham Abdellaoui à la 18e. Les Toulousains qui validaient pratiquement leur qualification pour les phases finales en cas de match nul, sont restés prudents même en supériorité numérique. Ils se sont néanmoins procurés les meilleures occasions de cette première période en touchant en particulier les montants à deux reprises.

En deuxième période les Stéphanois, dans la quasi-obligation de gagner, ont tenté de forcer leur destin en prenant plus de risques. Les deux équipes ont eu des situations intéressantes sans parvenir à les concrétiser.

Si un match nul dans ces conditions particulières, face à une très forte équipe toulousaine, est un bon résultat, les Verts voient les phases finales s'éloigner puisqu'ils restent à 5 points de la deuxième place du Groupe D occupée par leurs adversaires du jour. Ils se déplaceront dimanche 17 avril dans l'Hérault pour y affronter le Montpellier HSC à 15h00.

La composition : Raveyre - Nzuzi, Abdellaoui, Kinunga, Bladi (Haon, 3e) - Owusu, Watel, Gauthier - Aiki, Othman (Njoya, 81e), Bile.

La réaction de Jean-Luc Dogon : "Ce fut un match un peu bizarre avec la sortie sur blessure très rapide de Darling Bladi et l'expulsion de Noham Abdellaoui pour une faute peu évidente en position de dernier défenseur. Toulouse a joué plutôt bas, il y avait peu d'espace. Ca se comprend puisqu'un match nul était intéressant pour eux. Ils se sont quand même créés plusieurs grosses occasions. On a été mieux après la pause, on a essayé de gagner, on s'est un peu découvert et on a réussi à avoir quelques opportunités intéressantes. Avec beaucoup de réussite on aurait pu l'emporter mais il faut être logique, sur l'ensemble du match on s'en sort bien." 

Comme le rapporte le site altiligérien La Commère 43, Osvaldo Piazza a fêté avant-hier ses 75 ans en compagnie de nombreux anciens coéquipiers stéphanois au Bel'Ô, hôtel-restaurant du Chambon-sur-Lignon géré par Guillaume Chazot.

"Ils sont venus, ils étaient presque tous là. Il ne manquait qu'Ivan Curkovic, Christian Lopez et Jean-Michel Larqué. Vendredi, la grande équipe de l'épopée des Verts de 1976 était rassemblée pour fêter les 75 ans d'Osvaldo Piazza. L'Argentin, qui vient régulièrement sur le Haut-Lignon, n'était pas revenu en France depuis le Covid.

Ce défenseur central s'était fait un nom pour ses talents défensifs mais aussi pour sa capacité à mener des contre-attaques. Une rétrospective de sa carrière a été affichée, Mario Kempes lui a envoyé un message vidéo pour lui fêter ce 75e anniversaire. Et Gilou, l'accordéonniste de Pierre Perret et de "Viens boire un petit coup à la maison", a animé la soirée."

So Foot a interrogé les candidats à la présidentielle sur leurs préférences et leur programme en matière de football. Sur les six réponses reçues (Arthaud, Jadot, Macron, Dupont Aignan, Hidalgo, Pécresse), au sujet de leur club préféré, Sainté est en ballotage favorable. Extraits :

Nathalie Arthaud : "Mon père était supporter des « Verts » de Saint-Étienne. Et j’ai collectionné les étiquettes Panini des joueurs de cette équipe : Rocheteau, etc."

Valérie Pécresse : "En tant que Francilienne, je suis bien sûr supportrice du PSG ! Mais je suis également avec bienveillance le parcours des autres clubs français en Coupe d’Europe, et du Red Star de Saint-Ouen où j’ai installé le siège de la Région Île-de-France."

Emmanuel Macron : "L’OM. À jamais les premiers."

Nicolas Dupont Aignan : "Le Club Val Yerres Crosne car c’est le club de ma ville et je sais le dévouement de tous ceux qui donnent de leur temps et de leur passion pour le faire vivre. Il faut bien être un peu chauvin !"

Anne Hidalgo : "Le PSG évidemment ! Pour ses joueurs emblématiques, pour son ambition et la patience qu’il nous invite à avoir (mais tout vient à point !) Saint-Étienne, pour les matchs que j’ai vu avec mon père. Le Paris FC, qui a de grande chance d’arriver en Ligue 1 l’an prochain. Et aussi le club de La Duchère, à Lyon, pour les premières émotions sportives !"

Yannick Jadot : "L’AS Saint-Étienne. Parce que c’était les Verts ! Et parce que c’était Platini, Rocheteau, Keïta et une certaine idée du football populaire, des équipes qui faisaient la fierté de villes ouvrières."

Pour en savoir plus sur leurs projets pour le foot : https://www.sofoot.com/le-programme-foot-des-candidats-a-l-election-presidentielle-512768.html

Le contraste est saisissant et met une nouvelle fois en exergue les lacunes du recrutement stéphanois : alors qu'Enzo Crivelli, blessé à l'échauffement, a suivi depuis le banc la déroute des Verts au Moustoir, l'avant-centre recruté par le FC Lorient au mercato d'hiver a réalisé un doublé avant-hier soir (et s'est vu auparavant refuser un but pour un infime hors jeu).

Arrivé dans le Morbihan en provenance de Sparsborg (Norvège), Ibrahima Koné (22 ans) a déjà inscrit 5 buts en 9 matchs avec les Merlus, dont seulement 3 titularisations ! Coéquipier de Falaye Sacko en sélection malienne, l'ancien partenaire de Ben Karamoko à Haugesund est d'une redoutable efficacité, comme le souligne la dernière édition du Télégramme.

"Il affiche un taux presque indécent de 78 % de tirs cadrés, soit le meilleur taux de réussite en Ligue 1, largement devant les Wissam Ben Yedder (60 %), Jonathan David (54 %), Moussa Dembélé (52 %) ou Kylian Mbappé (40 %)… Ses chiffres, dans ce domaine, se résument à : 9 tirs, 7 cadrés, 5 buts.

Sur sept tirs cadrés, le Merlu a fait mouche cinq fois ! Ce qui donne un taux de conversion de 71 %. Bien devant les Wissam Ben Yedder (62 %, 18 buts sur 29 tirs cadrés), Martin Terrier (46 %, 17 sur 37), Jonathan David (43 %, 13 sur 30), Kylian Mbappé (43 %, 17 sur 44) et Gaëtan Laborde (36 %, 14 sur 39)."

Ghislain Printant, qui a déjeuné avec Rémy Cabella la semaine dernière, ne tarit pas d'éloges sur la dernière recrue pailladine dans Le Midi Libre.

"Il est instinctif, créatif et frais car il a un amour surdimensionné du jeu. Il affaiche aujourd'hui la même fraîcheur qu'à l'âge de 15 ans. Il peut déséqulibrer un bloc bas par sa qualité de passes ou de dribbles. Rémy est un joueur dans l'âme. Il aime tellement toucher le ballon qu'il faut lui laisser une certaine liberté. Il est capable de décrocher très bas, jouer sur un côté ou se positionner plus haut. A Saint-Etienne, cela s'est très, très bien passé. Il apprécie les gens et sait se faire apprécier. Il aime faire partager son bonheur de jouer."

Olivier Dall'Oglio se réjouit d'avoir un tel renfort dans le groupe qui affrontera l'OM ce dimlanche au Vélodrome. "Il est très motivé, pourquoi ne pas l'intégrer rapidement ? Il est plutôt bien voire très bien après avoir passé tous les tests physiques. Il n'a plus de blessure au mollet. C'est un joueur offensif, à la fois décisif et polyvalent capable de jouer aux divers postes de l'attaque."

Dans le même quotidien régional, Téji Savanier évoque ses retrouvailles avec CR7. "Quand on a gagné la Gambardella, il était titulaire et j'étais sur le banc. On n'a jamais joué ensemble en pro mais ça peut très bien fonctionner entre nous. Rémy est n'aura pas de mal à s'intégrer car c'est un très bon joueur de foot et qu'on est une équipe joueuse. Dans sa folie, on connaît tous Rémy, il peut nous faire du bien."

Nicolas Cozza est ravi et fier d'évoluer avec Rémy Cabella : "Quand Montpellier est devenu champion de France, j’étais au centre de formation. Cabella, Belhanda, Stambouli, Giroud étaient en quelque sorte des idoles. Jouer avec Rémy, qui est un super gars, est une sorte de rêve de gosse que j’accomplis. Aujourd’hui, je peux me permettre de le tutoyer et de l’appeler par son prénom. Feintes, crochets, passement de jambes : il est toujours aussi fort techniquement et aime le beau jeu. C’est un régal de le voir."

"Ceux qui étaient au Moustoir et devant Amazon Prime Video ont vécu un moment MAGIQUE dont on parlera peut être encore dans 20 ans. Communion avec un public EXTRAORDINAIRE. Scénario exceptionnel (0/2 puis 6/2). Merci !" a twitté hier Loïc Féry. Le président des Merlus n'est pas le seul Lorientais à boire du petit lait (ribot).

"Le Moustoir, un vrai chaudron !" ose titrer le quotidien Ouest-France, qui publie les réactions des supporters de Fabien Lemoine, Léo Pétrot and co.

"Pour certains, comme Stéphane, il y a peu de précédents : "Un des plus beaux matchs que j’ai vus à Lorient." "Il y a longtemps que l’on n’a pas eu une telle ambiance. 5 minutes de ola, merci les Merlus. Ça fait du bien et en plus 6 buts", confirme Joël. "C’est ça le foot, l’impression d’être champion du monde quand t’as juste battu le 18^e, mais putain c’est trop bon !", commente Moranig.

Guy livre une analyse de la victoire : "Depuis plus d’une vingtaine d’années que je vais voir les matchs des Merlus à domicile, je ne crois pas avoir vécu une telle ambiance. Un très mauvais début où nous regardions Saint-Etienne jouer avec de la réussite dans leur collectif. La deuxième mi-temps, la folie, quand Le Fée marque son premier but, tout le stade brandit les bras en l’air scandant l’homme qui vient de scorer. Ensuite, les Verts ont vu l’empilage des buts. Que d’émotion dans le stade !  Du jamais vu à Lorient. Bravo les Merlus !"

Trois jours après avoir fêté ses 35 ans, Benjamin Corgnet a marqué hier dès la 5e minute et de fort belle manière le premier but de la victoire (3-1) de Bourg-Péronnas contre Boulogne-sur-Mer. Lui aussi titulaire, Anthony Maisonnial a encaissé lors de cette rencontre son 29e but de la saison de National 1 (en 29 matches). Les deux anciens Verts sont toujours en course pour la montée en L2 car leur équipe est 4e, certes à 9 longueurs du leader Laval et à 4 du 2e Annecy mais à égalité de points avec l'actuel barragiste Concarneau, qui joue demain à Sedan.

La Pichenette de Benjamin Corgnet pour Bourg-en-Bresse

Suivez le match en direct sur https://t.co/nqxOy8CVIp#NationalFFF pic.twitter.com/ANyPJ1EeKw

— Championnat National (@NationalFFF) April 9, 2022

Dans la dernière édition du Progrès, le gardien et l'entraîneur de Limonest contestent le but accordé hier à Yanis Lhery lors du match de nul de la réserve de l'ASSE.

"J’ai peut-être un pied derrière la ligne mais je repousse le ballon devant et ensuite deux autres frappes. Il n’y a pas but. Aucun adversaire ne réclame quoi que ce soit. Je suis dégoûté", a déploré Joseph Ostrowski. "Cette décision est incompréhensible et les Stéphanois n’ont pas cherché à tricher et ont eu l’honnêteté de le dire. C’est un scandale. je suis fier de mes joueurs qui ont livré un match d’hommes. C’est avec cet état d’esprit que l’on va s’en sortir", a réagi l’entraîneur limonois, Nicolas Pinard."

Malo Poble (ici contre Montpellier au tournoi de l'Arbresle le 22 août 2021), auteur du premier but.

Les U15 de Jean-Philippe Primard recevaient,  à la mi-journée, sur le synthétique Georges Bereta, leur dauphin, l'AS Saint-Priest, un dauphin relégué à la distance respectable de onze points. Et, comme il restait à chacune des deux équipes, quatre rencontre à jouer, un nul suffisait aux Verts pour conquérir ce titre de Champion U15 Elite de la Ligue Rhône-Alpes Auvergne. C'est exactement ce qu'ils ont réalisé à l'issue d'un match à deux visages qui a démontré une nouvelle fois la capacité de réaction des Stéphanois lesquels ont survolé ce championnat. Ce titre est certes honorofique, comme le soulignait en toute humilité Jean-Philippe Primard, préférant retenir le volet formation mais il n'en est pas moins révélateur d'une génération intéressante.

Les Verts entraient bien dans cette rencontre et avaient la mainmise sur le jeu jusqu'à la 14ème minute, mais sans se créer de grosses occasions. A cette 14ème minute, le match était interrompu sur décision préalable de la Ligue (minute à laquelle un arbitre officiel de la ligue a été violemment agressé lors d’un match de R2 du 27 mars dernier), les arbitres rentrant au vestiaire pour cinq minutes. Dès la reprise, les Verts allaient se faire surprendre : suite à une passe en retrait pas assez appuyée, l'attaquant san-priod récupérait le ballon et, seul face au gardien, ouvrait le score. (0-1, 20ème). 
Saint-Priest prenait confiance, les Verts perdaient pied, manquant de présence dans les duels, n'affichant pas la maîtrise technique habituelle, si bien qu'ils allaient encaisser un nouveau but. Après un coup-franc dans la boîte pour les San-Priods, le ballon était mal dégagé. Suivait un cafouillage à l'issue duquel le ballon roulait devant la ligne, frappait le poteau et entrait dans la cage stéphanoise. (0-2, 27ème). C'était le score au repos.
Une équipe stéphanoise transfigurée allait revenir pour cette deuxième mi-temps qui allait ressembler à une attaque-défense, avec une très grosse possession de balle. Les Verts marquaient dès la reprise. Djylian N'Guessan avançait vers le but aux 30 mètres, servait Malo Poble (entré à la mi-temps), qui, après un crochet, se remettait dans le sens du jeu et décochait de l'intérieur du pied gauche, une frappe victorieuse sous la barre. (1-2, 41ème).
Par la suite, les Stéphanois se créaient des occasions mais n'arrivaient pas à conclure, butant sur un adversaire volontaire. C'est à l'ultime minute qu'ils allaient trouver la récompense de leur opiniatreté. Un coup-franc de Maxence Tatuszka, au point de penalty, était repris par Rayan Boukadida, dos au but, qui plaçait une tête en arrière sous la barre. (2-2, 80ème+1). Cette égalisation donnait le titre de Champion de Ligue aux jeunes de Jean-Philippe Primard qui ajoutait un nouveau titre amplement mérité à une collection déjà fournie. 

La composition : Ricignuolo - Gardant, Boukadida, Lunetta, Grillot (Ben Rahem, 65ème) - Depalle, Tatuszka, Guerroudj (Poble, 40ème) - N'Guessan, Prud'homme, Ben Tiba (Ploton, 40ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous savions que nous allions affronter une belle équipe qui n'était pas deuxième par hasard. Nous avons fait une belle entame, prenant le jeu à notre compte, Saint-Priest ne se contentant que de contre-attaques. L'interruption de la 14ème minute, pour marquer le coup contre les violences et agressions envers les arbitres, sera un tournant dans ce match. Dès la reprise, nous encaissons un but sur une faute de notre défense. Par la suite, Saint-Priest a pris confiance et nous, nous avons perdu notre football, au point d'encaisser rapidement un deuxième but, sur une nouvelle hésitation de la défense. Pendant le repos, j'ai demandé à mes joueurs de revenir à ce que nous avions fait dans le premier quart d'heure, de se reprendre techniquement, d'être plus présents dans les duels. C'est ce qu'ils ont fait et leur domination a été totale, mais il n'a pas été facile de trouver la faille face à un adversaire bien organisé. Nous avons eu le mérite de marquer dès la reprise. Mais il a fallu, malgré une nette domination de notre part, attendre le temps additionnel pour égaliser. Je suis satisfait de cette deuxième mi-temps. Je regrette cette absence de vingt minutes en première période qui a plombé notre match, mais sur l'ensemble du match, le nul me semble logique, chaque équipe ayant eu sa période." 

Quant aux U14 de Frédéric Dugand, ils ont concédé également le nul (1-1) ratant deux penaltys. Au classement, ils conservent cinq points d'avance sur leur adversaire du jour, avec un match de retard.

Alors qu'il avait été retenu pour le déplacement à Lorient, Aïmen Moueffek n'était pas du voyage dans le Morbihan. Fêtant aujourd'hui ses 21 ans, le très fragile milieu de terrain stéphanois s'est de nouveau blessé à l'ischio-jambier selon la Pravda.

La Pravda évoque ce soir les retours des numéros 10 et 21 de l'ASSE.

"Le jeu, set et match subi à Lorient (2-6) a provoqué une réunion de crise entre les dirigeants dès 10 heures du matin, samedi. Puis, via le groupe WhatsApp qui leur est dédié, ils ont réquisitionné tous les joueurs au centre sportif Robert-Herbin, une heure après. Hamouma et Khazri ne sont pas venus.

Leur retour dans l'équipe sera pourtant bienvenu. Ce pourrait être, enfin, le cas pour Khazri lors de la réception de Brest, samedi. Hamouma, lui, se fera retirer la vis de son poignet droit mercredi. Il pourrait être opérationnel à Bordeaux, le 20 avril. Les Verts n'ont plus que sept matches pour arracher les trois victoires qui leur assureraient de rester, au moins, barragistes."

Razik Nedder revient pour nous sur le match nul (1-1) concédée par son équipe  en début de soirée à Limonest lors de la 20e journée de N3.

"C'est un match qu'on doit se rendre facile avec plus d'efficacité offensive notamment. Avec le contenu qu'il y a eu, dominer le match comme on l'a dominé, les occasions qu'on s'est créées, on doit se faciliter le match et mener au score plus largement. Mais quand tu ne fais pas le break dans ce genre de match, avec des jeunes équipes... Encore une fois, il y a eu beaucoup d'animosité sur le terrain car les adversaires savent que ça perturbe les jeunes joueurs. Tant que tu n'es pas à l'abri, tu laisses à l'adversaire la possibilité de te te punir.

Comment souvent dans ce genre de match, la seule fois où ils viennent chez toi, ils marquent. On a un peu manqué d'agressivité sur le but. Un adversaire arrive à s'emmener le ballon au milieu de deux ou trois de nos joueurs, déclenche une frappe, Banga repousse [Bangaly Sylla, titularisé dans les buts en l'absence du blessé Boubacar Fall, ndp2] mais un joueur de Limonest est à l'affût pour la mettre au fond des filets. C'est dommage car on a pas mal mis cette équipe adverse en difficulté.

Tous nous attaquants ont eu des occasions de marquer, ils ont tous eu une ou deux occasions franches. Des occases vraiment nettes où on est dans la surface, on doit tuer et on ne le fait pas. Ce n'était pas un match facile. Comme dans 95% des cas, on a encore joué un adversaire qui a plus ou moins refusé le jeu aujourd'hui, avec deux lignes défensives très basses. Une fois qu'ils se sont retrouvés à dix, c'était encore pire. Malgré ça, on a su créer des déséquilibres, des décalages, et se créer des occases.

C'est rageant car on avait le plus dur en ouvrant le score et on aurait mérité dans le contenu de mettre ce deuxième but qui nous aurait mis à l'abri. On marque sur une belle action : Victor Petit renverse et trouve Lucas llort, qui adresse un super centre pour Yanis Lhery. Yanis marque de la tête. Leur gardien a repoussé le ballon mais le ballon avait déjà franchi la ligne de but, comme l'a indiqué le juge de touche. Mine de rien ça a été le tournant du match, Limonest a beaucoup râlé, on a mis cinq minutes à reprendre le match qui s'est déroulé dans l'animosité.

Il y a eu des échauffourées, ils ont pris un carton rouge après avoir asséné un coup à Louis Mouton. Cela a rendu cette équipe encore plus revancharde qu'elle ne l'était déjà. Cette amosphère, ce climat ont été pesants pour nous. On aurait dû continuer à mettre du rythme pour plier le match mais on n'a pas sur le faire. Automatiquement, on s'est exposé à cette égalisation. C'est un peu un hold-up pour eux, ils méritaient d'être menés du début jusqu'à la fin."

Après avoir retardé l'échéance grâce à quatre parades décisives, le gardien palois Stefan Bajic a fini par s'incliner deux fois face à son ancien coéquipier stéphanois Jean-Philippe Krasso. Victorieux 2-1, l'AC Ajaccio conforte sa deuxième place de L2 derrière le TFC, qui a battu une équipe de Guingamp encore privée de Charles Abi (forfait pour blessure).

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Comme on pouvait s'y attendre et comme l'explique RMC, l'humiliation d'hier soir au Moustoir a fait réagir aujourd'hui du côté de L'Etrat. Extraits.

"Une réunion de crise a été organisée ce samedi matin au centre d’entraînement Robert-Herbin. Tous les membres de l’effectif professionnel ont répondu présent à cette initiative insufflée par Jean-Francois Soucasse. Le président exécutif du club a pris la parole pour remobiliser les troupes et mettre les joueurs devant leurs responsabilités. Cette réunion a été bien accueillie par les protagonistes, notamment par les cadres.

Le coordinateur sportif, Loïc Perrin, a ensuite passé du temps collectivement et individuellement avec les joueurs. L’ancien capitaine des Verts a demandé une réaction en termes de comportement et d’attitude de la part du groupe stéphanois. Par ailleurs, il a également été convenu d’un objectif chiffré sur les deux prochains matchs avec la réception de Brest et le déplacement à Bordeaux. Face à l’urgence, le club prône l’union sacrée."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute paps1976 : la réserve a été tenue en échec par Limonest dans la banlieue de la banlieue.

Yanis Lhery, qui fêtera dans un mois ses 19 ans, a ouvert le score au quart d'heure de jeu. Réduits à 10 dès la 42e minute suite à un coup de coude sur Louis Mouton, les locaux ont quand même réussi à égaliser à la 72e.

Dans un secteur de jeu où l'on peut s'attendre à des changements chez les pros vu la calamiteuse prestation d'hier soir à Lorient, on aura noté la titularisation de Saidou Sow et l'absence d'Abdoulaye Bakayoko (suspendu pour abus de biscottes).

La compo : Bangali - Sow (Ghezali, 68'), Petit, Leleux - Nokoue, Ah.Sidibe, L. Mouton, Llort - Ab. Sidibe Lhery (Correia, 80') , Dieye

Comme les pros le week-end dernier, les U17 se sont inclinés à la maison contre l'OM cet après-midi. Corrigés à l'aller, eux aussi n'auront pris aucun point contre les Phocéens cette saison... Mais si les hommes de Pascal Dupraz se sont fait manger à Geoffroy, les protégés de Patrick Moreau ont dominé à Aimé-Jacquet et pourront nourrir de gros regrets.

Après que Meivyn Agésilas puis Abderraouf Guechi se sont vu logiquement refuser un but pour hors jeu, les visiteurs ont inscrit l'unique but de la rencontre à la 40e sur un penalty concédé par Maedine Makloufi. Sur un penalty obtenu par Louis Pama Djobo, Jebryl Sahraoui (photo) a eu l'opportunité d'égaliser à la 69e. Mais le poteau a repoussé le tir du milieu marseillais des Verts. Ce revers risque de coûter très cher aux Verts car leurs dauphins ajacciens, seulement à un point avec deux matches de moins, se déplacent demain sur le terrain de la lanterne rouge (Toulon)...

La compo : Houngbo-Civier - Meyer, Gallo, Lemb, Makhloufi - J. Mouton, Sahraoui (Jestishi, 77'), Amougou - Agesilas (Pama Djobo, 56'), Guechi, Kies (Mayilla, 62').

La réaction de Patrick Moreau : "C'est frustrant car Marseille marque quasiment sur sa seule occase du match. De notre côté, on a manqué de justesse dans le dernier geste, on ne s'est pas créé assez d'occasions. C'est dommage de perdre comme ça mais ça fait partie du jeu, on essaiera de renouer avec le succès lors de notre prochain match contre Andrézieux."