Paris-Normandie a recueilli aujourd'hui les propos de Hervé Revelli. Affligé par le niveau des Verts, le meilleur buteur de l'histoire de l'ASSE tacle notre inénarrable Nanard, comme l'a fait récemment son ancien capitaine Jean-Michel Larqué. Extraits.

"La situation de l’ASSE est brûlante, comme pour Bordeaux et tous les clubs qui bataillent pour ne pas descendre. Ce serait catastrophique de descendre en L2. Le poids de l’histoire du club commence à être très difficile. L’épopée des Verts, ça pèse. Quand les gens me voient, ils me parlent toujours de cette époque. Mais l’équipe d’avant, ce n’est pas celle d’aujourd’hui. Il faut faire avec ce que l’on a...

Ils n’ont pas trouvé la bonne personne pour investir. Roland assume, il est là mais Caïazzo n’est pas là et met des bâtons dans les roues pour la vente. Le club a raté tous les virages sur cette situation ! A l’heure actuelle, on peut se poser beaucoup de questions. Mais je reste optimiste, je regarde tous les matches, il y a moins bon que nous. Le match à Bordeaux sera le tournant.

Mais nous avons ensuite un calendrier très difficile. Cela va se jouer à un point. J'exhorte les joueurs de Pascal Dupraz à se lâcher. On doit retrouver des guerriers comme à notre époque en Coupe d’Europe. On ne peut pas être plus mauvais. Mettez le maillot et le short, entrez sur le terrain ! On doit faire bloc, on attaque, on défend, et nous verrons bien !"

Pascal Dupraz a retenu un groupe sans surprise (avec le revenant Yvann Maçon et sans le suspendu Eliaquim Mangala) de 20 joueurs pour vaincre à Bordeaux ce mercredi 20 avril à 19h00 :

Bernardoni, Green - Maçon, Bakayoko, Moukoudi, Nadé, Kolodziejczak, Silva, Trauco - Neyou, Gourna, Camara, Diousse, Aouchiche, Boudebouz - Thioub, Nordin, Khazri, Bouanga, Sako.

Frédéric Antonetti, qui avait toujours pourfendu "le foot fiction" dans sa carrière, a fini par y céder aujourd'hui dans Le Républicain Lorrain tant la situation des Grenats semble désespérée... Extraits.

"J’ai dit la semaine dernière que je n’avais pas su tirer le meilleur de ce groupe. Après, je suis d'accord pour dire que je suis très intransigeant et que c'est difficile de travailler avec moi. C’est vrai, je l’admets. Ce n’est pas facile tous les jours, pour tout le monde, dans tous les secteurs. Mais je pense être professionnel. Avec une exigence extrême. Cela étant dit, j’ai connu des situations similaires ailleurs où, à un moment donné, les choses vous échappent un petit peu. C’est valable pour tous les entraîneurs au monde. Parfois, vous rattrapez le coup.

A Saint-Étienne par exemple : nous étions vingtièmes le 31 janvier 2003, on perd contre Gueugnon chez nous et je décide de faire des choix forts. On a ensuite été invaincu pendant seize matches. Mais j’avais pris des décisions fortes que je n’ai pas pu prendre ici. Je voulais le faire à un moment donné, restreindre le groupe par exemple. Dire à certains joueurs que je ne compte plus sur eux parce qu’ils ont la tête ailleurs, parce que les performances ne sont pas bonnes, etc. Mais je n’ai pas pu le faire parce que j’avais trop de blessés.

"Il nous reste une toute, toute petite chance de se maintenir. Il faut la jouer à fond. Mercredi il y a un Bordeaux-Saint-Etienne et un Troyes-Clermont. Si on gagne à Lorient, on aura peut-être la possibilité de combler un peu l'écart. C'est du football fiction, ça ne me plaît pas de calculer de cette manière. Mais ça arrive aux autres. Je ne vois pas pourquoi ça n'ariiverait pas au FC Metz ! Nous avons 95% de chance de descendre, mais il reste toujours 5% de chance de nous maintenir. Nous continuons donc à y croire  ! Je me suis toujours accroché et je continue à le faire, même dans la situation qui est la nôtre."

Pour rappel, le FC Metz, attendu au Mosutoir demain soir, compte 5 points de retard sur le barragiste clermontois et 6 sur le 17e stéphanois.

En conférence de presse, Pascal Dupraz a fait l'état des troupes avant le match à Bordeaux :

"Eliaquim Mangala est suspendu, il faut repenser une défense. Ce n'est pas simple. Hier, Romain Hamouma a fait du travail supplémentaire devant le but. Mais il ne sera pas là demain, c'est encore trop tôt En revanche, Yvann Maçon sera là et il faut féliciter tous ceux qui l'ont aidé à revenir. Quant à Enzo Crivelli, je suis optimiste, il jouera avant la fin de saison avec les Verts."

Le coach n'a en revanche rien dit sur la présence de Saïdou Sow, vu sur les récentes photos de l'entraînement

Dans la dernière édition de L'Est-Eclair, Jessy Moulin revient sur sa bonne prestation réussie ce week-end pascal à l'occasion de son 50e match de Ligue 1.

"Les deux occases de 2-0 pour Strasbourg ? Sur la première je suis bien placé et je vois le départ du ballon. Mais la seconde est plus compliquée car le ballon passe devant tout le monde et je suis surpris mais je parviens à à faire l'arrêt. Sur le premier but à Monaco, je m'en voulais. J'ai été fautif comme la presse l'a fait remarquer. Ce point du nul arraché à Strasbourg est donc important sur le plan collectif mais aussi pour moi. Sur un plan perso, ça fait longtemps que je n'avais pas enchaîné des matches mais je suis content d'avoir bien réagi. C'est dur de garder confiance en soi et de travailler seul. Toujours en étant très humble, je suis content d'avoir réussi à garder l'équipe dans le match. C'est parfait pour le collectif, qui prime avant tout.

On savait que Strasbourg allait pousser fort, avec un gros potentiel offensif, notamment avec l'entrée d'Ajorque qui amène de la taille et du danger sur les coups de pied arrêtés. Mais défensivement l'équipe a fait un bon match et c'est bien de prendre ce point. Mon objectif n'est pas d'être numéro deux mais simplement à la hauteur de mon équipe. Evidemment, je suis compétiteur alors j'ai envie de jouer donc je me prépare toute la semaine afin d'être prêt comme ça a été le cas une grande partie de ma carrière. J'essaie d'être compétitif et pro pour jouer chaque week-end. On sait qu'un maintien est difficile à aller chercher alors je suis content d'apporter ma pierre à l'édifice. Si on arrive à prendre des points à chaque fois, ce sera bien."

Samedi, Mahdi Camara a marqué son premier doublé sous le maillot Vert. Outre les 3pts salutaires, ses deux pions lui permettent d'égaler son total de buts en championnat de la saison dernière. Il a en effet claqué 3 fois pour ses deux premières saisons pleines avec Sainté.
Avec 6 buts en 79 matchs de Ligue 1 il rejoint d'autres milieux ayant récemment sévi à l'ASSE : Renaud Cohade (6 buts en 107 matchs de Ligue 1 en vert), Vincent Pajot (6 buts en 69 matchs), Josuha Guilavogui (6 buts en 103 matchs) et Valentin Eysseric (6 buts en 29 matchs).

Les prochaines étapes dans la progression de Camara au palmarès des milieux Verts du 21è siècle sont Landrin (7 buts) puis Batlles et Sablé (8 buts chacun). 

Ayant disputé 25 matches de L2 cette saison (23 comme titulaire) dans une équipe du VAFC actuellement 15e avec 3 points d'avance sur le barragiste (Rodez), l'ancien capitaine stéphanois Mathieu Debuchy s'est confié au site Le 11 Valenciennois avant de jouer ce soir chez un concurrent direct (Grenoble, 16e).

"On ne va pas le cacher, les nuits sont difficiles. Maintenant, on est focus sur ce match de Grenoble qui va être important. Après cette nouvelle défaite contre Le Havre, ce n’est quand même pas évident. On manque un peu de caractère, il faut en montrer davantage sur cette fin de saison. Après notre victoire à Dunkerque, il y a peut-être eu un relâchement. On s’est peut-être pensé maintenu, alors que ce n’est pas du tout le cas. On n’a pas su maintenir le cap après ce match, on s’est peut-être vu trop beau.

Honnêtement, je ne m'attendais pas à vivre une saison aussi difficile en venant à Valenciennes. Honnêtement, non. Quand on voit l’effectif, on se dit qu’on doit faire beaucoup mieux, prétendre à une meilleure place. On est Valenciennes, on travaille dans de top conditions, beaucoup de choses sont faites autour de l’équipe pour qu’on travaille bien, pour qu’on ait de bons résultats. Malheureusement, c’est une saison compliquée et je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi difficile jusqu’au bout.

On est mal embarqué, il faut se le dire. On ne doit pas pour autant avoir de la pression négative, à se mettre plus bas que terre. On peut se dire certaines choses, il y a des choses qui ne vont pas, mais il faut avant tout que le groupe reste solidaire. Le maintien passe par là. Il faut être conscient du danger, j’ai déjà vécu ce genre de situation la saison passée à Saint-Etienne. J’espère qu’on aura la même réussite, ce sont des moments importants, il ne faut pas s’énerver. Il ne faut pas attendre la dernière journée pour réagir."

En marge d'un match du Variétés Club de France auquel beaucoup d'anciens Verts ont participé, Osvaldo Piazza s'est confié au Dauphiné Libéré hier après-midi à Aubenas.

"Le manque de régularité des Verts ? Il y a des nouveaux joueurs, on change d'entraîneur en cours de saison. Il y a aussi beaucoup de choses qui font que le club tremble un peu. Il n'y a pas beaucoup de formation non plus dans le club, ça coûte une fortune. On a quand même sorti trois joueurs, au même poste : Zouma, Saliba et Fofana. On a touché un peu d'argent grâce à eux, heureusement car sinon on serait déjà en faillite et en deuxième division ! Il faut tout recommencer. Mais pas en deuxième division, hein ! Il faut recommencer à faire les choses sérieusement.

Mercredi on joue un match décisif. A ce stade du championnat, il n'y pas d'autre chose que des matches que tu dois gagner pour passer devant les autres. Il faut confirmer la victoire contre Brest. Il faut que les Verts deviennent réguliers. Il y a trop de hauts et de bas, ça ne permet pas d'être une équipe solide. Le maintien va se jouer à combien de points ? Moi je ne fais pas de calcul. Il faut que les Verts gagnent. Quand tu gagnes, tu ne regardes pas les autres."

S'ils ont grandement augmenté leurs chances de se maintenir, les Verts ont encaissé avant-hier leur 62e but de la saison. Seules 6 équipes sont encore moins hermétiques dans les 5 grands championnats européens : le Hertha Berlin (66), Norwich (66), Leeds (68), la Salernitana (69), Greuther Fürth (72)... et Bordeaux (77) qui recevra l'ASSE après-demain lors du perméabilico de la 33e journée de L1.

On aura noté qu'un petit club corse rêverait d'être aussi solide que toutes ces équipes : les U19 nationaux de Pieve Di Lota ont effet pris pas moins de 183 pions (en 24 matches), dont 18 face aux protégés de Jean-Luc Dogon (11 au match aller à L'Etrat le 29 août 2021 et seulement 7 en Corse le 5 décembre dernier.

Jamais le Variétés Club de France managé par Jacques Vendroux n'a été aussi vert ! Le jounaliste sportif a titularisé aujourd'hui  Claude Puel (capitaine), Loïc Perrin, Laurent Blanc, Mathieu Bodmer, Jérémy Clément et Florent Sinama Pongolle à Aubenas. Natif de cette commune ardéchoise, Laurent Paganelli est entré en jeu, à l'instar de Christophe Pignol et Laurent Batlles. Comme Tom Rocheteau (le fils de Dominique), l'ancien entraîneur de la réserve stéphanoise a marqué sous les yeux de Michel Platini, Hervé Revelli et Osvaldo Piazza lors de ce match nul 2-2 contre les pompiers d'Aubenas (la recette de cette rencontre sera versée profit à SOS Tracker 07, en hommage aux pilotes de canadairs disparus).

Cet après-midi, à Montaigu, les Verts ont inscrit leur nom pour la quatrième fois au palmarès du challenge clubs de ce prestigieux tournoi U16, en l'emportant par 8-7 aux tirs au but face à l'Olympique de Marseille.

Ce fut une finale très équilibrée sans de véritables occasions de but. La première période fut stéphanoise par la domination territoriale, les Verts obtenant 3 corners improductifs. Marseille aurait pu cependant ouvrir le score dès la 1ère minute, mais Matéo Houngbo-Civier s'interposait. 

L'OM sembla prendre un léger ascendant en début de seconde mi-temps, mais sans inquiéter des Verts qui peu à peu reprenaient la possession. Le score nul 0-0 reflétait bien un match sans grand relief où les deux équipes étaient restées très attentistes.

Ce fut finalement la séance de tirs au but qui allait déterminer le vainqueur de cette édition 2022. Et à ce jeu, comme hier contre Bordeaux, les Verts s'imposèrent par 8 à 7. Rayan Boukadida, Esteban Fernandes, Enzo Mayilla, Mathis Amougou, Moussa Sissoko, Meivyn Agesilas, Samy Achour, Prince N'Geleka réussissaient leur tir, tandis que Kevin Pedro et Ilan Solvery échouaient, mais Matéo Houngbo-Civier, une nouvelle fois, détournait deux tirs phocéens pour finalement donner la victoire à l'ASSE.

La composition : Houngbo-Civier - Achour, Pedro, Fernandes, Boukadida - Amougou, Sissoko, Mimoun (Solvery, 49ème) - N'Geleka, Mayilla, Agesilas.

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous sommes très heureux d'avoir pu participer à ce tournoi et très satisfaits de l'avoir emporté, face à de très belles équipes. Nous avons trouvé un niveau de confrontation intéressant avec des clubs qui font partie du top français de la formation. Cela nous a permis d'étalonner notre formation, d'évaluer le niveau de nos joueurs, leurs capacités à hausser ce niveau. Cette finale a été très serrée. C'était dur de trouver des espaces. Nous ne nous sommes jamais affolés. Nous avons globalement eu la maîtrise du ballon, et nous avons été très performants sur le plan défensif. Mais ce n'est pas simple de se créer des occasions. Plus le niveau monte, plus c'est difficile.
Cette victoire met également en exergue le travail effectué au quotidien durant la saison. C'est l'occasion de mettre en avant celui de tout un staff avec Patrick Moreau, Benjamin Petit et Corentin Mathevet qui était absent aujourd'hui, le travail aussi de tous les bénévoles représentés sur ce tournoi par le dirigeant Thierry Saniale. L'encadrement de ces bénévoles est primordial dans le fonctionnement du club. On ne les remerciera jamais assez. Cette victoire doit aussi mettre en lumière toute la compétence du centre de formation, à tous les niveaux. Ce n'est pas pour rien qu'il fait partie des tout meilleurs français. Il ne faut évidemment pas oublier le travail de qualité fait en amont, à l'école de foot, à la préformation, car, parmi le groupe vainqueur, il y a des garçons qui sont à l'ASSE depuis l'école de foot."    

A l'instar de son ancien club, Kévin Mirallas (34 ans) a remporté un match important dans l'optique du maintien de son équipe ce week-end lors de la 30e journée de L1 portugaise. Ayant claqué son premier pion sous son nouveau maillot vert et blanc, l'attaquant de 34 ans a permis à Moreirense de se hisser à l'antépénultième place de barragiste et de laisser l'avant-dernière à sa victime Tondela.

⚽ GOLO
K. Mirallas 47'
Liga Portugal bwin (#30) | Moreirense 2-0 Tondela#LigaPortugalbwin #MFCCDT https://t.co/4nMKW5nAEE pic.twitter.com/mWOTYqfMPr

— VSPORTS (@vsports_pt) April 16, 2022

Paul Bernardoni n'est pas le seul gardien à avoir contribué au bon résultat de son équipe lors de cette 32e journée de L1. Comme le souligne L'Est-Eclair, l'Estac doit une fière chandelle à son gardien Jessy Moulin, qui a sauvé deux balles de break avant que Troyes n'arrache le nul contre Strasbourg.

"Critiqué sur le premier but encaissé à Monaco, Jessy Moulin a remis les pendules à l'heure en réalisant une double parade décisive en deux minutes alors que l'Estac courait après le score. Une splendide envolée pour contrer une frappe de Prcic (72e) puis un arrêt réflexe devant Djiku (73e). Même s'il aurait pu se faire l'économie d'une sortie kamikaze mal maîtrisée à la 50e, l'ancien gardien stépahnois a laissé son équipe en vie. En enchaînant ce deuxième match, il est prêt pour jouer à Clermont si Gauthier Gallon devait encore rester aux soins."

Selon la dernière lettre hebdomadaire de l'Observatoire du Football du CIES, Ryad Boudebouz est le meilleur "distributeur créateur" de L1 cette saison. On aura noté que les deux anciens Verts de l'OM sont également mis à l'honneur : William Saliba est le meilleur "bloqueur sol distributeur" de l'élite française, Dimitri Payet le meilleur "percuteur créateur".

Capitaine d'une équipe girondine à la dérive hier au Cochonou Stadium, Josuha Guilavogui se fait tailler par Sud-Ouest à deux jours de ses retrouvailles avec son club formateur. Comme la Pravda, le quotidien régional lui colle un 2/10 et justifie cette note.

"Il a subi les évènements, incapable de gêner Paqueta dans l'entrejeu, ni d'empêcher le Brésilien d'inscrire le troisième but. Même constat de passivité ensuite pour le quatrième but où il regarde Dembélé se lancer vers l'avant depuis le rond central et pour le cinquième où Mendes se défait de lui sans forcer. Il a aussi lâché Toko Ekambi sur un corner. Des erreurs accablantes que ne compensent pas ses dix ballons récupérés."

Prochains adversaires des Verts (après-demain au Matmut Atlantique), les Girondins ont été corrigés (6-1) par les vilains hier en banlieue. En conférence de presse, David Guion a invité son équipe à vite réagir.

"On a sombré collectivement et individuellement. Je ne pensais pas qu'on retomberait aussi bas. Je suis surpris, déçu. Je m'interroge sur ces faiblesses et ce manque de remise en cause. Des comportements individuels nous ont mis en grosse difficulté, il y a eu de grosses erreurs. Pas un n'a été capable de relever ou de soutenir l'autre. Un vrai naufrage collectif !

On est désormais à 4 points du 17e Saint-Etienne, qu'on reçoit mercredi. A-t-on encore le moyen de revenir ? De toute façon, on n'a pas le choix. On s'est mis une pression supplémentaire pour cette fin de saison, on se doit de réagir. Dans notre situation, on ne peut pas se permettre de s'apitoyer sur notre sort.

On doit se projeter tout de suite sur ce match qui nous attend mercredi. C'est une bonne chose de rejouer tout de suite pour oublier et rebondir, même si on a un jour de récupération en moins que les Verts. On est dans la bagarre avec nos adversaires, on va l'être pour nos six derniers matches. On se doit de rebondir tout de suite, évidemment."

Son coach a toujours droit à 5 changements par match et il évolue dans un secteur du jeu qui a souvent été à la peine depuis le début du championnat. Mais pour la 10e fois d'affilée (record en L1 pour un joueur de champ) et pour la 16e fois de la saison, Assane Diousse n'est pas entré en jeu ce week-end. Le milieu de terrain sénégalais, qui n'a joué que 19 minutes cette saison dans l'élite (contre Lorient, Troyes, Angers et Lens) a fini par quitter le banc de lui-même avant-hier. On l'a vu en effet foncer vers Paul Bernardoni avec Julien Sablé et Bakary Sako pour féliciter le gardien pour sa parade extraordinaire de la 95e minute. Une image sympathique, montrant que le numéro 25 des Verts vit pleinement cette opération maintien !

"Ce n'est que du foot." pic.twitter.com/BMkooa4tSO

— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) April 17, 2022

Alors que les Verts avaient plus de deux chances sur trois de finir dans les trois derniers à l'issue de la 31e journée, les protégés de Pascal Dupraz ont désormais moins d'une chance sur deux de terminer dans cette zone rouge/orange.

Grâce à leur victoire contre Brest et aux mauvais résultats de leurs concurrents directs lors de la 32e journée, les Verts n'ont plus que 20% de chance d'être directement relégués et 28% de chance de finir barragistes selon les savants calculs  selon Fabien Torre, maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3

Sans surprise, le numéro 8 des Verts, auteur d'un doublé victorieux contre Brest, est dans l'équipe type de la 32e journée. On aura noté que le quotidien sportit récompense également son coach.

Mandrea (Angers) - Marquinhos (QSG), Danso (Lens), Thomas (Angers) - Tchouaméni (Monaco), Camara (ASSE), Vanderson (Monaco), Frankowski (Lens) - Delort (Nice), Dembele (Vilains), Toko Ekambi (vilains). Entraîneur : Dupraz (ASSE).

Valentin Depalle, auteur de la passe décisive sur le but stéphanois. (Photo de Thomas 99)

Les U15 de Jean-Philippe Primard sont assurés d'ores et déjà de terminer en tête de leur championnat Elite, un championnat qu'ils ont survolé de bout en bout. Alors est-ce un peu de décompression, ou est-ce le fait d'affronter une belle équipe d'Annecy, toujours est-il qu'ils ont subi hier leur deuxième défaite de la saison sur le score de 2 à 1.

Les Hauts-Savoyards attaquaient cette rencontre tambour battant et ont bougé les Stéphanois qui ont eu du mal à se créer des situations durant les vingt première minutes. Ils trouvaient même la barre transversale sur un de leurs tirs alors que les Verts voyaient le ballon glisser au ras du poteau à trois reprises. Les Stéphanois se reprenaient en fin de première mi-temps et retrouvaient un peu leur jeu habituel, ce qui allait se concrétiser par un but : Valentin Depalle remontait le terrain, servait Djylian N'Guessan, à l'entrée de la surface, qui, après une bonne prise de balle, croisait sa frappe dans le petit filet. (1-0, 35ème).  

Les Verts continuaient sur leur lancée après le repos, mais le jeu allait s'interrompre pendant 25 minutes, à la suite de la blessure d'un adversaire touché au dos en retombant, ce qui devait nécessiter l'intervention des pompiers. Cet arrêt faisait perdre un peu le fil aux Stéphanois qui concédaient l'égalisation consécutivement à une action côté droit, d'un centre et d'une reprise à la "Madjer". (1-1, 65ème).
Deux minutes plus tard, Mathis Grillot se faisait faucher dans la surface. Helmi Ben Tiba plaçait son penalty au ras du poteau mais le gardien annecien arrivait à détourner la frappe. C'était sûrement le tournant du match. En effet, peu après, les Hauts-Savoyards prenaient l'avantage suite à un coup de pied arrêté suivi d'un gros cafouillage à l'issue duquel le ballon pénétrait doucement dans le but stéphanois. (1-2, 72ème).
Les Verts poussaient, se créaient des situations mais n'arrivaient pas à recoller comme ils l'ont souvent fait dans la saison. Helmi Ben Tiba, lancé dans la profondeur, était à deux doigts d'égaliser, mais le gardien stoppait sa tentative;  

La composition : Ricignuolo - Gardant, Lunetta, Ben Rahem (Cros, 60ème ), Grillot - Depalle Tatuszka, Poble (Teillol, 60ème) - N'Guessan, Prud'homme (Guerroudj, 45ème), Ben Tiba. 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous sommes tombés sur une belle équipe d'Annecy qui a bien joué, avec l'envie évidente de faire un résultat. Après une entame difficile, nous avons retrouvé notre jeu et inscrit le premier but, ce qui nous donnait un avantage pas vraiment usurpé. Alors que nous menions, en deuxième mi-temps, une interruption du match due à la blessure d'un adversaire a coupé notre élan et changé la donne du match. Notre penalty détourné deux minutes après l'égalisation d'Annecy a été un des tournants du match. Mais, comme je l'ai dit aux garçons, nous avons perdu face à une équipe qui n'a pas volé sa victoire. Ce genre de match face à des équipes qui nous tiennent tête, nous donnent du fil à retordre est intéressant. Mais il faut rester positif, il ne faut pas que cette défaite occulte tout ce que nous avons fait auparavant. "

Les U17 de l'ASSE, qui ne jouaient pas ce week-end en championnat, ont rétrogradé provisoirement à la 3e place du classement ce dimanche. Ils comptent désormais 3 points de retard sur le leader ajaccien, qui a atomisé 6-0 Lyon La Duchère. L'OM, qui a pendant ce temps-là écrasé Saint-Priest 4-0, devance maintenant à la différence de buts les Stéphanois mais ces derniers comptent un match de moins que les Phocéens : un derby le 27 avril à Andrézieux, qui jouera dès mercredi prochain à Ajaccio un autre match en retard contre une équipe de l'ACA. Des Ajacciens que l'ASSE (défaite 3-1 à l'aller dans l'Ile de Beauté) recevra lors de l'avant-dernière journée.

Les Verts se sont qualifiés cet après-midi pour la finale du Mondial de Montaigu après un match très disputé contre les Girondins de Bordeaux, match qui s'est terminé par un score de parité (1-1) suivi d'une interminable séance de tirs au but remportée par 10 à 9. Les poulains de Kevin De Jesus, Patrick Moreau et Benjamin Petit vont donc tenter demain de rejoindre leurs aînés de 1997, 1998 et 2009 en inscrivant le nom de l'ASSE dans le palmarès de ce prestigieux tournoi. 

Les Stéphanois ont rapidement ouvert le score. A la suite d'un but refusé pour hors-jeu aux Girondins, les Verts, opportunistes, se projetaient rapidement vers l'avant et concluaient leur contre par Enzo Mayilla, d'un plat du pied au ras du poteau (5ème). Ils allaient conserver cet avantage jusqu'à la 40ème minute où les Bordelais allaient égaliser suite à un long dégagement de leur gardien, prolongé de la tête. Un attaquant lancé dans la profondeur adressait une frappe que Matéo Houngbo-Civier repoussait dans les pieds d'un adversaire qui avait suivi pour glisser le ballon au fond des filets stéphanois (40ème).

La séance de tirs au but fut interminable. Les Stéphanois la commençaient et les tentatives d'Enzo Mayilla et Thym Makengo, stoppées par le gardien bordelais, donnaient aux Girondins la possibilité de l'emporter, mais Matéo Houngbo-Civier réalisait deux arrêts qui laissaient les Verts dans la course. Chaque joueur ayant effectué sa tentative, il fallut entamer une nouvelle série. Rayan Boukadida scora pour la deuxième fois avant qu'un Bordelais n'expédie son tir sur la transversale, envoyant de ce fait les Verts en finale. Une finale qui les verra affronter l'Olympique de Marseille, difficile vainqueur d'une sélection vendéenne, grâce à un coup-franc à cinq minutes du terme du match.

La composition : Houngbo-Civier - Achour, Pedro, Gallo, Boukadida - Amougou, Fernandes, Mimoun - N'geleka, Mayilla, Agesilas.
Entrés en jeu : Sissoko, Makengo, Solvery.

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons réalisé une belle performance et présenté une qualité de jeu intéressante. Ce match a été très rythmé et plaisant avec des occasions de part et d'autre, des tirs sur la barre pour Bordeaux, des face-à-face et des centres non convertis pour nous. On apprend beaucoup à travers de telles rencontres. "

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : les U19 se sont imposés 4-2 à Montpellier sur le terrain synthéthique du MHSC sous un soleil énorme comme dirait Bernard Lavilliers.

Si les toutes premières minutes de la rencontre ont été à l'avantage de Pailladins très pressants, les Verts sont progressivement montés en puissance et ont ouvert le score à la 16e minute. Grâce à une remise astucieuse du numéro 10 Antoine Gauthier, Darnell Bile a placé une frappe croisée du droit imparable au ras du poteau. Les Héraultais ont égalisé à la 32e sur corner mais les Stéphanois ont repris l'avantage à la 44e de fort belle manière : ayant parfaitement combiné avec un Youssef Njoya Ngapout très percutant, Anthoine Gauthier a délivré un centre en retrait parfait pour Jibril Othman dont le tir n'a été qu'effleuré par le portier local. Juste avant la mi-temps, Darnell Bile et un Pailladin ont été sévèrement expulsés pour s'être alpagués.

Décidément peu inspriré, l'arbitre a mis un carton jaune à l'entraîneur Jean-Luc Dogon, jugé coupable d'avoir contesté un hors jeu imaginaire sifflé à la 51e à l'encontre du numéro 9 stéphanois Jibril Othman, toujours aussi intéressant dans ses appels de balle. Quelques minutes après avoir raté une grosse occase en écrasant une frappe, Youssef Njoya Ngapout s'est rattrapé en transformant un penalty qu'il a lui-même obtenu à la 62e. Après que Noah Raveyre a été sauvé par sa barre, Jibril Othman a réalisé le doublé à la 78e, grâce à la trosième passe décisive de l'après-midi du clairvoyant Antoine Gauthier. Les locaux ont réduit le score deux minutes plus tard sur un penalty repoussé par Noah Raveyre mais bien suivi par le tireur.

Auteur d'une bonne entrée en jeu à l'instar de Jules Mouton (petit frère de Louis), Kenzo Kies a failli corser l'addition en fin de match sur un bon coup franc d'Antoine Gauthier, décidément dans tous les bons coups ! A deux journées de la fin du championnat, les Verts peuvent encore espérer arracher leur place pour les plays-offs car ils sont revenus à deux points du deuxième Toulouse, battu par Istres (prochain adversaire des Verts, le 1er mai dans les Bouches-du-Rhône). S'il ne risque pas de se faire accrocher par les Corses de Pieve Di Lotta (0 points en 24 matches, -177 de différence de buts !), le TFC jouera son dernier match à Monaco, déjà assuré de finir premier.

La compo : Raveyre - Nzuzi (Lemb, 86'), Owusu, Kinunga, Makhloufi - Watel, Sahraoui (Mouton, 68'), Gauthier - Bile, Othman, Njoya Ngapout (Kies, 68')

La réaction de Jean-Luc Dogon :

"On est content d'avoir gagné car ce n'est jamais facile de s'imposer à Montpellier, même s'ils avaient mis certains de leurs meilleurs U17 justement dans leur équipe U17 contre Bordeaux. On a marqué 4 buts, on aurait pu en mettre plus car on a eu beaucoup de situations. Le match a été un peu haché. On ne va pas trop s'attarder sur l'arbitrage mais ça a gaché un peu la rencontre, des deux côtés. C'est dommage qu'on prenne encore ce carton rouge largement évitable. Cela nous fait encore un joueur en moins. Quand deux joueurs se chamaillent, dans un match correct comme celui, on a le droit de ne sortir qu'un jaune. L'arbitre a dégainé très vite sur cette action.

Je suis content pour les garçons car ils n'ont pas lâché. On reste encore mathématiquement dans le coup car Toulouse a perdu. On a de l'espoir. Bien sûr indépendamment du résultat du match de la dernière journée entre Monaco et Toulouse, il faudra gagner à Istres dans deux semaines et remporter notre dernier match à la maison contre Béziers. Il n'y a rien de fait. Mais c'est bien d'avoir encore un espoir, on s'accroche à ça. C'est bien pour le groupe.

Je trouve qu'on fait un match plutôt intéressant. On a bien maitrisé le milieu, on les a pressés assez haut donc ils ont mis pas mal de grands ballons devant car ils avaient des joueurs assez costauds devant, beaucoup de deuxième année. Nous, on était jeune mais on a fait de bonnes choses. A un moment donné on a fait un peu moins d'efforts dans l'entrejeu et c'est que Montpellier est revenu à 2-1. Mais à partir du moment où on a mis du mouvement, comme techniquement on est plutôt bien, on a refait la différence.

On a eu beaucoup de situations où l'on doit être encore meilleur sur la dernière passe en profondeur mais déjà on a su se créer des opportunités, on a fait de bons appels. On aurait pu mettre quelques autres buts, on aurait pu en prendre aussi un ou deux de plus. Je trouve qu'on a été plutôt sérieux. On a vu de beaux mouvements collectifs. Notre deuxième but est vraiment joli. Un bon appel, une bonne passe, un bon centre en retrait, un bon tir et ça finit au fond. Quand on voit ça, c'est plaisant !"

L'ancien parisien Marcos Ceara s'est confié à la Pravda et a rappelé qu'il a failli signer à Saint-Etienne en 2012 :

"Le joueur le plus religieux ? C'est moi, j'étais surnommé "le Pasteur" ! J'organisais des prêches à la maison. Giuly, Landreau, Armand, Pancrate, ils sont tous venus. Un jour, on a eu 200 invités. J'avais organisé un baptême dans le jardin avec une piscine gonflable. Sinon, parmi les musulmans, il y avait Sakho mais aussi Camara, qui étaient très respectueux de leur foi. "Papus", c'est un homme vraiment formidable, très professionnel, très attentionné. Il pratiquait sa religion avec beaucoup de conviction.

Mon plus grand regret ? D'avoir été poussé dehors quand QSI est arrivé (en 2011). J'étais capitaine du PSG et Leonardo m'avait téléphoné pour me prévenir de l'arrivée d'Ancelotti et me dire qu'il comptait sur moi pour ce projet. Mais il n'a pas été honnête car il cherchait à recruter Daniel Alves ou Maicon. Je le regrette car j'aurais pu contribuer à ce changement de mentalité. J'étais prêt, j'avais envie. J'aurais progressé en jouant avec des joueurs plus professionnels, plus performants... J'ai refusé une proposition de Saint-Étienne et je suis rentré au Brésil (à Cruzeiro, en 2012)."

Devant le refus de l'ancien parisien, les Verts se sont rabattus sur l'ancien vilain François Clerc à l'été 2012, avec le succès qu'on connaît !

Assisté de Karima Abed et William Lavis à la vidéo, Benoît Bastien sera au sifflet ce mercredi au Matmut Atlantique pour le match de la 33e journée qui opposera Bordeaux à Sainté. Si les Verts n'ont plus gagné depuis 11 matches avec ce Spinalien qui fête aujourd'hui ses 39 ans, c'est lui qui officiait quand Sainté s'était imposé 4-1 en Gironde le 7 février 2016. C'était l'époque où Paul Bernadoni avait encore des cheveux...

Presse-Océan a publié aujourd'hui une interview de l'ancien milieu de terrain nantais David de Freitas. Extraits.

"Hormis la Beaujoire, quel stade m'a marqué ? Il y en a deux qui me viennent directement à l’esprit : Geoffroy-Guichard Et Bollaert. J’aime beaucoup aussi le Parc des Princes mais quand j’ai joué contre eux, ce n’était pas encore le grand Paris. Donc je mets d'abord Sainté. On perd 2-1 là-bas [doublé d'Ilan, ndp2] alors qu’on mène 1-0. Je me souviens forcément de l’ambiance du Chaudron. Ensuite je mets Lens."

Selon la dernière édition de la Pravda, les vilains pensent à deux anciens Verts pour succéder à Peter Bosz.

"Dans le cas où la saison catastrophe de l'OL se prolongerait ces prochaines semaines, sans une très nette progression au classement, Bosz ne pourrait pas résister. Et JMA a déjà une idée du profil pour le remplacer : le boss lyonnais et son directeur du football Vincent Ponsot pensent à Julien Stéphan, l'entraîneur de Strasbourg.

Si le fils de Guy, ex-coach de l'OL (1995-96), est d'assez loin la piste la plus appréciée en cas de départ de Bosz, d'autres noms figurent également dans la shortlist de l'OL. Celui de Laurent Blanc revient toujours avec plus ou moins d'insistance, surtout depuis que Jean-Michel Aulas a publiquement parlé de lui au mois de janvier.

Laurent Batlles jouit d'une cote assez élevée, car son discours, sa philosophie et son management plaisent. Son début de carrière prometteur d'entraîneur dans l'Aube plaide en sa faveur ; son passé Stéphanois et sa faible expérience, beaucoup moins. En revanche, l'ex Toulousain couterait moins cher que Blanc ou Stéphan. Mais Batlles représente davantage une piste crédible pour... Strasbourg, si Stéphan venait à partir."

Comme le souligne Opta, l'ASSE n'a réussi que 69,3% de ses passes hier contre Brest. Son plus faible pourcentage lors d'une rencontre de L1 depuis le 14 février 2021 (60,6%). Ce jour-là, les Verts avaient gagné à Rennes 2-0 grâce à Denis Bouanga et Arnaud Nordin. On espère qu'ils en feront de même dans deux semaines.

Si le tir de son ancien coéquipier clermontois Franck Honorat n'était pas imparable sur la rapide ouverture du score brestoise hier après-midi, Paul Bernardoni s'est fort bien rattrapé en empêchant les Bretons d'égaliser dans les ultimes secondes du temps additionnel. Le gardien des Verts a brièvement livré sa réaction au Progrès à l'issue de la rencontre.

"Ça fait du bien. On est à 30 points, on avance. Ça fait plaisir surtout après la déconvenue de la semaine dernière. Des fois il faut prendre une bonne tarte pour repartir mais quand je vois les attitudes qu’on a cet après-midi, je me dis qu’on peut voyager. Il faut garder ça, on se maintiendra avec cette mentalité."

On saura s’en souvenir @paul_bernardoni 💚 pic.twitter.com/NiYNpqnnC9

— 𓃵 (@Aouchiste) April 16, 2022

Anthony Modeste a marqué ce soir le premier but de la victoire (3-1) de Cologne sur le terrain de Mönchengladbach lors de la 30e journée de Bundesliga. C'est le 16e pion claqué cette saison par le fils de Guy dans l'élite du football allemand. Seuls Lewandowski (32), Shick (20), Haaland (18) et Nkunku (17) ont fait mieux que l'ancien flop stéphanois, qui a fêté avant-hier ses 34 ans.