Comme son homologue stéphanoise, la réserve troyenne a bouclé hier sa saison de N3 par une victoire et une 3e place. Ancien coach de la réserve de l'ASSE (de 2005 à 2007), Claude Robin aurait dû s'asseoir une dernière fois sur le banc de l'Estac mais il a été mis à pied quelques heures avant cette rencontre à moins d'un mois de la fin de son contrat pour avoir donné une interview à L'Est-Eclair dont voici quelques extraits.

"J'ai rencontré le directeur sportif François Vitali, il n'osait pas me dire que je n'étais pas prolongé. Mais je ne m'attendais à rien et de toute façon j'aurais refusé. Le deal qu'on m'avait proposé lorsque Bruno Irles a été démis de ses fonctions, c'était de continuer avec Patrick Kisnorbo et son staff ou de prendre la réserve. Mon choix a été vite fait. C'était impossible de travailler avec Kisnorbo et son staff. Je ne suis pas à l'aise avec la langue anglaise et ça me permettait aussi de marquer ma solidarité avec Bruno Irles. Adjoint, c'est un rôle que je n'avais jamais fait, je l'ai fait parce que c'était Troyes.

J'ai découvert le rôle d'adjoint, j'ai découvert que ce n'était pas fait pour moi. Mais malgré tout je me suis adapté. Je faisais le tampon, surtout avec les joueurs. L'homme Bruno Irles, je ne l'ai jamais vraiment connu, parce qu'il était introverti, il avait une carapace, mais c'est un bon mec. Il n'était pas parfait, mais c'est quelqu'un de très bien éduqué, très intelligent, très au-dessus de la moyenne. Si j'avais eu plus de temps, j'aurais pu mieux l'aider. J'ai eu un peu de scrupules quand il s'est fait virer. Il fallait un peu de temps mais ça venait, je suis sûr qu'avec lui on ne descendait pas en L2.

Ce qui s'est passé, c'est que les joueurs ont voulu sa tête. Bruno a mis de l'eau dans son vin, il a rencontré les joueurs et il s'est adapté. Les joueurs s'en sont aperçus, c'était un peux mieux. Quand tu gagnes, les joueurs te suivent, ça aurait pu s'améliorer. Seulement les dirigeants se sont engouffrés dans la brèche. Son successeur a pris 9 points en 22 matches, et ça, ce n'est pas possible. Si j'avais pris l'équipe, on ne m'aurait pas laissé en place aussi longtemps sans résultat. Il a de la chance, et tant mieux pour lui, d'être aussi bien protégé. Jamais on ne remet en cause sa méthode, sa tactique. En 22 matches, c'est énorme ! Il n'y a que là que tu vois ça. C'est un beau gâchis quand même.

Pour être franc, humblement, j'avais pensé que le club tenterait quelque chose et que peut-être là, on aurait fait appel à moi. Parce que je connais les joueurs. Ils ne l'ont pas fait, ça veut dire qu'ils n'ont pas une confiance totale en moi, qu'ils ont suivi leur logique. Je pense sincèrement que les choses pouvaient être rattrapées. Ils auraient pu penser à moi pour sauver ce qui pouvait être sauvable. Peut-être ai-je l'étiquette de quelqu'un de trop gentil ? Comme l'a dit Morgan Freeman, "ne sous-estimez jamais les gens gentils, ils ne sont pas faibles, ils sont simplement bien éduqués." Je me reconnais là-dedans.

Quand j'ai entendu le coach dire que la préparation physique estivale n'avait pas été bien faite, j'ai bondi ! Il faut se souvenir que Bruno Irles est parti avec 10 joueurs, plus les jeunes, faire la prépa l'été dernier. Il a demandé des joueurs, il ne les a jamais eus. Patrick Kisnorbo a eu bien plus de temps pour faire une préparation. Il a eu un mois ! En fait je suis arrivé à l'Estac et je pars d'un club dont je ne sais pas qui il est, comment il fonctionne. Quand j'ai été directeur du centre de formation ici, j'ai gardé mon équipe de formaters pendant des années. Ici, ça change toutes les 5 minutes...

Quand j'étais directeur du centre, les jeunes jouaint comme l'équipe première. C'était ma fierté. Sauf qu'en ce moment, c'est l'équipe première qui ne joue pas selon la méthodologie comme essaient de faire les jeunes. Ici, on te dit "on ne peut pas le faire parce qu'on n'a pas les joueurs pour l'appliquer." OK, vous n'avez pas les joueurs. Mais on peut très bien se maintenir et faire venir des joueurs qui correspondent. Vraiment, je ne comprends pas tout... Si on me propose ailleurs un projet qui me correspond, pourquoi pas continuer d'entraîner ? J'ai des références. Avec la N3 j'ai pris du plaisir et j'ai envie de me passionner à nouveau."

Dominique Rocheteau s'est confié hier sur le site du QSG, qui a dépassé l'ASSE au nombre de titres de champions de France.

"Les records sont faits pour être battus, il ne faut rien banaliser. Ce n’est jamais évident de remporter un tel titre. Cette année, des équipes comme Lens se sont accrochées quasiment jusqu’au bout. Et donc, si Paris est champion, c’est qu’il le mérite. On a tendance à oublier sa première partie de saison qui a été franchement magnifique. La Coupe du Monde a changé la donne.

Pour en avoir disputé trois, je peux confirmer que l’après-mondial n’est jamais simple pour un joueur. Je ne veux présager de rien mais je pense qu’il y en aura encore plein d’autres. C’est un beau titre, comme tous les autres. Et je suis aussi content pour Christophe Galtier. J’ai travaillé neuf ans avec lui à Saint-Étienne. Je sais qui il est. C’est son deuxième titre de champion de France et ça ne doit rien au hasard."

Sifflé par une partie du Parc des Princes hier lors des célébrations du titre, Galette appréciera ce soutien de l'Ange Vert....

Sur Activ Radio, l'entraîneur strasbourgeois Frédéric Antonetti est revenu sur sa dernière saison verte ponctuée d'une montée et d'un départ...

"Beaucoup de gars étaient partis, il a fallu purger un peu l’effectif. On était interdit de recruter à ce moment-là. On a pris deux joueurs prêtés : Nicolas Marin par Auxerre et un joueur libre de contrat : Ilunga. Puis on a pris trois chômeurs. Le tournant de la saison, c'est le match à Clermont. On gagne 3-0 là-bas et je pense que c’est un déclic. J’ai regretté qu'Alain Bompard parte. C’est lui qui m’avait fait venir et j’avais de bonnes relations avec lui et son fils Alexandre. Les nouveaux actionnaires ont promis monts et merveilles. En janvier, pour le mercato je n’ai rien vu. On s’est débrouillés tous seuls. Concernant la valeur qu’ils ont ramenée : zéro, rien du tout, que des difficultés.

L'extraodinaire reprise de volée de Damien Bridonneau ? C'’est le public qui a marqué le but. J'ai vécu certainement l'une des mes plus belles années.  Chaque fois que je croise un joueur de cette équipe-là, on se dit "c’est une des plus belles années de notre carrière." Les nouveaux dirigeants voulaient changer d’entraineur. "On arrive, merci pour le travail que vous avez fait, on veut mettre nos hommes" ça je le comprends... Mais pas de la façon dont ils l’ont fait ! Ils ont communiqué à leur façon mais ce ne sont que des mensonges. Ils ont trouvé l’excuse de dire on ne propose pas à Vilanova mais Antonetti refuse... Ce n’est que des bêtises, des mensonges !

La Voix du Nord revient sur la magnifique ambiance du Chaudron lors du dernier match de la saison.

"Comme prévu, Geoffroy-Guichard, plein comme un œuf et bruyant comme une bête folle, a rugi dans tous les sens. Dans un tel vacarme, que la plupart des Valenciennois n’avaient encore jamais connu, il fallait du cran pour ne pas céder à la pression. Alors, vu le contexte, on s’est plus d’une fois félicité des points pris au Havre et contre Grenoble pour ne pas avoir à mettre les pieds dans cet enfer avec la corde au cou.

Les Valenciennois auront même le droit d’y revenir la saison prochaine puisque c’est dans le cadre prestigieux du Chaudron stéphanois que le maintien a été acquis. Malgré cette défaite, VA rempile pour une nouvelle saison en Ligue 2 et l’histoire se termine bien. Pour cette dernière, entamée et conclue par les ovations monstres réservées à Mathieu Debuchy et Jérémie Janot, les Valenciennois auront tremblé."

Nathan Mouton, auteur du 3ème but stéphanois

C'était hier, sur le stade Aimé jacquet de l'Etrat, le dernier match du championnat U15 Elite. Certes ce derby n'allait pas remettre en cause le classement, les voisins étant déjà assurés de la première place, il s'agissait tout simplement d'une question de suprématie régionale. Les deux coachs ne s'y étaient pas trompés, Jean-Philippe Primard et Cyril Dolce alignant en effet leur effectif au complet. Les Verts avaient peut-être encore en travers de la gorge les circonstances de la défaite du match aller, le 26 février dernier (1-0 sur l'exécution d'un coup franc sujette à polémique). Toujours est-il que notre JPP a su trouver les ingrédients nécessaires pour les motiver et on a pu constater, à l'issue d'un match remporté de haute volée (4-1) que les scenarii échafaudés par nos voisins ont volé en éclats face au laminoir stéphanois. Certes les plus grincheux diront que trois des quatre buts verts ont été inscrits sur coup de pied arrêté, mais ce serait, d'une part, nier que cet exercice est désormais fondamental dans le football et, d'autre part, oublier que les Lyonnais ont été sauvés par leur poteau et ont repoussé in-extremis sur leur ligne un ballon qui prenait le chemin des filets. Ce qui, somme toute, donne un résultat que nul n'osera contester. 

Les Verts étaient les plus rapides en action et ouvraient rapidement la marque sur coup-franc : Brandon Nativoha, de la droite à 25 mètres des buts, plaçait une frappe du gauche à mi-hauteur, au ras du premier poteau, sur laquelle le gardien ne pouvait que constater les dégâts. (ASSE-OL : 1-0, 9ème).
Cinq minutes plus tard, sur une action venue du côté gauche, suivie d'un renversement dans la surface, un Lyonnais, un peu abandonné par la défense stéphanoise, pouvait placer une reprise de volée excentrée, au sol, qui ramenait le score à la parité. (ASSE-OL : 1-1, 14ème).
Mais les Verts ne s'en laisaient pas conter et réagissaient immédiatement : sur un coup-franc rentrant de Noah Moulin, Djylian N'Guessan devançait la sortie du gardien pour marquer de la tête. (ASSE-OL : 2-1, 17ème).
Peu avant le repos, ce même Noah Moulin frappait un corner au 2ème poteau et Nathan Mouton surgissait pour placer une superbe tête dans la lucarne opposée. (ASSE-OL : 3-1, 36ème). C'était le score à la mi-temps. 
Après un début de seconde période équilibré, les Verts subissaient un peu le jeu mais trouvaient les ressources pour placer des contres. Sur l'un d'eux, Brandon Nativoha, côté gauche, faisait un crochet intérieur et enroulait une frappe pied droit, au sol, qui trouvait le poteau. Plus tard, Djylian N'Guessan, héritait d'un ballon en profondeur, côté gauche. Il dribblait le gardien, et, excentré, plaçait une frappe au sol qui était repoussée sur la ligne de but par un défenseur revenu du diable vauvert. N'ayant pas mis ce 4ème but, les Verts restaient toujours à portée de leur adversaire, mais ils restaient solides jusqu'au bout et trouvaient en fin de match la récompense de leur générosité sur une belle attaque placée. Jules Patry, côté droit, rentrait sur l'intérieur, décalait Sonny Yvars, côté gauche, qui lui aussi, rentrait intérieur, dribblait et glissait le ballon au fond des filets, du bout du pied en devançant la sortie du gardien adverse. (ASSE-OL : 4-1, 79ème). 

La composition : Colombet - Cros (Lengi, 54ème), Mical, N.Mouton, Teillol - Eymard, N.Moulin (Patry, 54ème), Poyet (Chakroun, 67ème) - Yvars (Poyet, 80ème), N'Guessan, Nativoha. 

Le onze lyonnais : Barreau - Alioui (Buka Lekila, 61ème), Otobo, Doganay, Garcia - Bouabdellah, Ben Baibeche, Moulot - Ahtaf (Domingos, 61ème), Soumah, Metral (Kabuya, 78ème).
Ces joueurs ne pourront affirmer, dans quelques années, qu'ils n'ont jamais perdu un derby

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Ce résultat fait plaisir d'autant plus que nous avons fait un bon match. Nous avons été solides défensivement. La maîtrise était certes un peu plus lyonnaise, mais on n'était vraiment pas loin de l'équilibre. Nous menons 3-1 à la mi-temps en ayant montré du réalisme et de l'efficacité sur trois coups de pied arrêtés, mais même si nos adversaires étaient dangereux, ils ne sont pas créés de grosses occasions. La deuxième mi-temps a été équilibrée mais nous avons eu un quart d'heure de flottement où nous avons peut-être un peu trop reculé. Nous avons cependant placé des contres qui auraient pu faire mouche et nous parachevons notre succès en fin de match. Au final, je pense que la victoire est logique et c'est une bonne clôture de la saison. Le match a été engagé, c'est normal, mais disputé dans un très bon état d'esprit. "   

Hamidou Keyta (28 ans), qui avait marqué 1 but (contre Croix en Coupe de France) en 6 matches joués sous le maillot vert lors de l'hiver 2017, s'est engagé hier pour trois ans avec Qarabag, ex-club d'Ibrahima Wadji sacré pour la 10e fois de son histoire champion d'Azerbaïdjan. Le natif de Montivilliers (Seine-Maritime) évoluait déjà depuis 18 mois dans ce pays où il défendait les couleurs de Zira. Cetta saison, il a claqué 8 pions et délivré 11 passes décisives.

Alors qu'il était relégable à la mi-temps de son dernier match de la saison disputé hier à Bourges, l'Andrézieux-Bouthéon FC s'est maintenu en N2 grâce à ses deux buts victorieux inscrits après la pause. "Je suis satisfait de l'état d'esprit montré par les garçons et ce maintien est un véritable soulagement" savoure son entraîneur Jérémy Clément dans Le Progrès.

Lors du barrage retour d'accession en L1 roumaine, Lamine "Messi" Ghezali dixit Gazeta Sporturilor a marqué hier son 13e et dernier but de la saison en 30 matches officiels joués avec le Dinamo Bucarest. S'il s'est incliné 4-2 sur le terrain d'Arges, l'ancien attaquant stéphanois est promu grâce à son écrasante victoire 6-1 du match aller. Un succès dont il avait été le principal artisan (2 buts et 2 passes décisives).

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— Eastern Uprising (@UprisingEastern) June 3, 2023

Nantes ayant battu Angers 1-0 à la Beaujoire malgré l'entrée en jeu de l'ancien Canari Loïs Diony, l'AJ Auxerre, logoquement battue à domicile par Lens (1-3), retrouvera la saison prochaine les Verts, qu'ils avaient envoyés en L2 il y a un an au terme d'un barrage de funeste mémoire...

Cette dernière journée de L1 a été marquée par une Schadenfreude (les vilains battus, à Nice, ne seront pas européens), par la piteuse défaite à domicile du QSG de Christophe Galtier et par le 9e pion claqué cette saison par Arnaud Nordin pour Montpellier, qui a renversé Reims en Champagne.

Déjà assurée de finir 3e au coup d'envoi, la réserve a bouclé ce soir son championnat de N3 par une victoire (4-2 à Aix-les-Bains) la 5e consécutive et la 14e de la saison. Sur leurs 3 derniers matches, les Verts auront claqué pas moins de 16 pions ! On espère qu'ils en ont gardé quelques uns pour l'an prochain contre les vilains, relégués en N3 suite à leur défaite à domicile contre Fréjus.

Sur un centre de Darling Bladi, les Verts ont ouvert le score sur un tir d'Antoine Gauthier dévié par un Aixois dans ses popres filets à la 12e minute de jeu. Abdoulaye Sidibé a inscrit le but du break à la 20e grâce à une passe décisive de Karim Cissé, qui a alourdi le score à la 42e. Si les locaux l'ont réduit le score avant la pause, Mathys Saban l'a aggravé à la 84e. Les Savoyards, déjà relégués, ont inscrit dans la foulée le dernier but de cette rencontre.

La compo :  Ouennas (Cenatiempo, 83') - Makhloufi (Tenniche, 83’), Maïga, Ah.Sidibé, Bladi - Sahraoui (J.Mouton 54’), Gauthier, N'Joya (N'Gongolo, 83')- Cissé (Mayilla, 70') - Saban, Ab.Sidibé.

La réaction de Razik Nedder :

"Je ne suis pas un partisan des fins de saison, où l’on est moins impliqué. On aura joué à fond jusqu’au dernier match sans rien laisser. Je pense qu’en tant que formateur il est important d’inculquer ça à nos jeunes, ce plaisir de jouer au foot, de battre son adversaire en championnat, en finale au stade de France ou dans un cinq contre cinq en bas de chez toi…Cette passion, on doit la garder et l’animer.

Aujourd’hui; on mène rapidement 3-0 sur de belles actions. On a fait preuve de maîtrise technique, on a été dur à rattraper pour nos adversaires. J’ai trouvé la seconde mi-temps de bonne facture, dans la maîtrise mais nous étions moins tranchants dans le déséquilibre. On est fier de finir la saison sur une série de 7 matchs sans défaite. Ce n’est pas anodin. On a mis les ingrédients pour.

On voit que de beaux centres de formations vont tomber en Régional, Nice, Bordeaux, Amiens, Paris FC et Brest. Cette réforme est un réel piège pour les réserves pros. L’an prochain cela va encore se resserrer avec un niveau qui va augmenter en N3. Plus que trois réserves pro en N2, Guingamp, Angers Auxerre. Cela montre la difficulté de ces championnats amateurs. Pour les équipes réserves qui jouent jeunes comme nous, il faut arrêter avec les "nous à notre époque". Les temps et le football amateur ont changé, on a moins d’équipes et plus de joueurs passés par des centres de formation.

On est satisfait de cette saison avec des garçons qui ont passé un cap dans le jeu et c’est le plus important.. Je tiens à remercier les membres de mon staff avec qui je me régale au quotidien, pour leurs compétences. Cela nous permet de performer. Remercier également tous les différents interlocuteurs des sites suiveurs du club pour leur collaboration et leur bienveillance dans le suivi de notre équipe réserve. On ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait, mais dans une saison éprouvante, j’ai pris beaucoup de plaisir pour ma 12e année en vert. Bonne vacances à tous !"

Le Paris FC, qui a fini juste devant Saint-Etienne cette saison de L2 avec Yvann Maçon (encore sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2025), a officialisé aujourd'hui le départ de Thierry Laurey et annoncé le nom de celui qui succédera à l'ancien joueur et recruteur stéphanois : Stéphane Gilli.  Ce dernier connaît très bien Laurent Batlles pour l'avoir entraîné au GF38 quand il était l'adjoint de Mécha Bazdarevic.

La capacité des supporters à se mobiliser avec ferveur pour un match sans enjeu est un très bon indicateur de la valeur d'un public. Force est de constater qu'à cette aune Sainté et Lens sont vraiment au-dessus du lot ! Alors que 39 873 spectateurs ont fait bouillir le Chaudron hier, le Stade Bollaert va réussir le tour de force d'être à guichets fermés ce samedi pour la 20e fois de la saison de L1. Le ch'ti club a en effet pris l'initiative de diffuser dans son enceinte sur écrans géants le match que ses protégés jouent à l'Abbé-Deschamps. Les 38 223 places sont parties en à peine 24h00 !

Ayant joué un match de N3 avec la réserve de Razik Nedder cette saison à Rumilly-Vallières, le jeune gardien Gabin Sabathié (16 ans) explique à Midi Libre pourquoi il a décidé de quitter l'ASSE pour le Racing Club de Strasbourg. Extraits.

"C'est une fierté, j'arrive à signer dans un très gros club français. Strasbourg a une belle histoire, le club a connu la CFA et a réussi à remonter au plus haut niveau. J'étais très heureux à l'AS Saint-Etienne. Si je suis parti c'est avant tout pour le projet sportif. J'avais la possibilité de rester à Saint-Etienne mais on me proposait mieux ailleurs. 

Ce que je retiens de mes deux saisons à Sainté ? Ils m'ont appris le football de haut niveau. C'est ici que j'ai tout appris, que j'ai joué mon premier match avec l'équipe réserve, en U19 nationaux, U17 nationaux. Je remercie les coachs et tout le staff de l'ASSE qui m'ont aidé à évoluer dans ma carrière.

J'ai énormément grandi depuis mon départ de Millau il y a deux ans. J'ai pris en maturité, j'ai évolué footballistiquement. L'entraînement cinq jours sur sept, je le pratiquais déjà au Pôle Espoirs de Castelmorou mais là j'évoluais avec de très bons joueurs tous les jours et forcément, on apprend plus vite.

Mes objectifs à Starsbourg sont les même que ceux que j'avais à Saint-Etienne : jouer au plus haut niveau possible à chaque fois. Je vais essayer de gratter des entraînements avec l'équipe professionnelle, d'intégrer le groupe de l'équipe réserve, jouer avec elle. J'espère pouvoir signer un contrat professionnel."

Après une première tentative infructueuse il y a 3 ans, l'ancien défenseur stéphanois Damien Bridonneau a expliqué hier dans Le Courrier de l'Ouest pourquoi il porte à nouveau un projet de reprise des Chamois Niortais, qui auront fini bons derniers de L2 avec Bernard Simondi, Dylan Durivaux et Tyrone Tormin sans avoir gagné le moindre match ce printemps.

"Même si je me suis épanoui dans tous les clubs où j’ai joué, je porte les Chamois dans mon cœur. Gamin, je venais à l’entraînement du Clou Bouchet à pied ou à vélo. Lorsque j’étais en sport études et plus tard au centre de formation, les Chamois payaient ma cantine, ma famille avait très peu de moyens. C’est ce club qui a fait l’homme que je suis devenu aujourd’hui, je lui suis redevable. J’ai été l’exemple même de la réussite de la préformation à Niort et de la formation. Mon premier contrat professionnel en découle.

Le train est passé il y a trois ans, à l'époque les dés étaient pipés, je l'ai dit à Karim Fradin. J’ai la chance, une deuxième fois, de représenter des investisseurs sérieux et motivés. Nous sommes prêts à reprendre le club, à travailler avec des acteurs locaux, à ouvrir le capital à des partenaires du Niortais et à renouer le contact avec la Mairie. On souhaite que le club retrouve son ADN. L’annonce de la perte de l’agrément du centre de formation pour la saison prochaine n’est pas une bonne nouvelle. Mais on peut infléchir la décision de la Fédération, à condition d’agir vite. On peut encore sauver le centre de formation.

Je suis peiné par ce qu’il se passe actuellement, en particulier sur le plan humain. Il est important que tout le monde garde son job et prenne conscience de la situation et de ce qui peut en découler. Nous sommes prêts à rédiger une lettre d’intention avec une proposition d’achat. Nous sommes ouverts à la discussion, on peut trouver un accord. Plus vite nous serons positionnés et plus vite nous pourrons agir dans l’intérêt de tous. Je supplie les frères Hanouna d’étudier sérieusement notre offre et que l’on puisse aboutir à un accord positif. Je leur dis simplement : "Ouvrez nous la porte et discutons en bonne intelligence".

Le club est dans une situation plus que délicate aujourd’hui, il faut certainement arrêter de se voiler la face, il faut vraiment agir dans l’intérêt du club et des amoureux du club. Le chantier est immense mais ne nous effraye pas. On repartirait d’une page blanche. On souhaite travailler avec les anciens, les Azzopardi, les Tourenne qui sont indispensables au bon fonctionnement du club et qui le connaissent parfaitement. On ne sera pas tout de suite ambitieux mais l’idée est de restructurer et de présenter un projet cohérent pour les années à venir."

Sortant d'une saison anglaise nettement moins convaincante que les précédentes, l'ancien attaquant stéphanois Neal Maupay (26 ans) explique à Nice-Matin qu'il n'avait pas fait exprès de casser la jambe de Claude Puel. Extraits.

"Claude Puel m'a lancé en pro alors que j'avais à peine 16 ans. J'ai marqué très tôt, je suis fier d'avoir réussi à percer aussi tôt dans l'équipe professionnelle à Nice. Personnellement, avec lui, ça ne s'est pas mal passé, mais après il a pris une direction opposée, il ne comptait plus sur moi. Il y a son fils Paulin qui est arrivé dans l'équipe première. On joue au même poste et le choix a été fait, tout simplement. Moi j'ai été écarté pour cette raison [Paulin Puel n'aura pas claqué le moindre pion lors de ses 16 matches en pro et n'a mis qu'un seul but cette saison de N2 avec Grasse, ndp2]. Moi je ne voulais pas partir mais j'ai rejoint Saint-Etienne quelques jours avant de fêter mes 19 ans.

C'est la première fois que je partais de Nice, que je partais de chez mes parents. J'avais le sentiment de ne pas avoir commencé. J'ai commencé très tôt, j'ai joué quelques matches, après je me suis blessé. Après je ne suis jamais vraiment revenu dans l'équipe. J'ai l'impression d'être parti de Nice alors que pour moi mon histoire n'avait pas encore commencé. C'était un regret de partir mais je n'avais pas le choix. Le coach m'avait dit clairement : "Je ne compte pas sur toi. Si tu restes, tu joueras avec la CFA." Alors que j'avais déjà joué en L1 depuis 2 ou 3 saisons, je me devais de trouver une porte de sortie pour ma carrière.

Je n'ai pas fait exprès de péter la jambe de Claude Puel à l'entraînement. Il faut savoir qu'il adore s'entraîner avec ses joueurs. Il était dans l'équipe adverse, tout simplement. Je me souviens de l'action, forcément ça m'a marqué. Je fais un crochet extérieur, je tire et il tacle un peu en retard. En finissant ma frappe, je tape son tibia. Je me souviens qu'il avait crié de douleur mais il n'avait pas voulu quitter l'entraînement. Il s'était relevé et m'avait lancé : "ah tu veux jouer comme ça ? OK !" Et il boîtait. Au bout de 30 secondes il a demandé à Lionel Letizi de venir le remplacer.

Le lendemain il est arrivé avec des béquilles et une botte. Il avait une fracture. Du coup ça m'a suivi car tous les joueurs ont dit : "ah, t'as fait exprès !". Je ne jouais pas beaucoup mais je n'ai pas fait exprès. Le coach Puel s'était aussi blessé lors d'un contact avec Pejcinovic ou Palun. Un des deux est passé devant lui en vitesse en courant. Il a pris un coup de coude et a fini le nez en sang. Après, c'est les risques du métier quand on veut s'entraîner et qu'on n'a plus l'âge...

Rejouer à l'OGC Nice, ça m'intéresserait, forcément ! Nice, c'est ma vie. J'ai grandi ici. Mes parents habitent toujours à Valbonne, moi j'habite à Nice. Dès que j'ai un week-end, dès que je suis en vacances, je reviens à Nice. Là je suis en vacances, je ne pars pas, je reste ici. C'est chez moi, j'adore le club, j'adore la ville."

Acclamé lors de son retour à Geoffroy-Guichard, Jérémie Janot s'est offert un bain de foule au sein de Magic Fans en fin de match. Mais il est arrivé une petite mésaventure à l'ancien portier stéphanois comme il l'a raconté sur Twitter : 

"Obligé de vous raconter l’annecdote : les historiques des Magics m’ont chambré hier quand je suis monté dans le kop en me disant : eh ben tu as viellis tu galère … c’est juste que je me suis déboîté l’épaule en montant et le samu de GG me l’a remise …  tout va bien"

obligé de vous raconter l’annecdote : les historiques des magics m’ont chambré hier quand je suis monté dans le kop en me disant : eh ben tu as viellis tu galère … c’est juste que je me suis déboîté l’épaule en montant et le samu de GG me l’a remise … 😂😂😂 tout va bien 😉 pic.twitter.com/FjBlgrUzpY

— Jérémie Janot (@jeremiejanot) June 3, 2023

A l'instar des Angevins Paul Bernardoni et Sada Thioub et de l'Ajaccien Romain Hamouma, le Dijonnais Pascal Dupraz aura connu les affres d'une relégation cette saison un an après avoir pris part à la descente de l'ASSE. A l'issue de sa défaite concédée hier sur le terrain du champion havrais, l'ancien coach stéphanois a exprimé sa rage envers l'arbitrage en conférence de presse et expliqué pourquoi son club avait porté réclamation.

"L’arbitre était-il là pendant le match ? C’était une pantalonnade. Combien de temps de jeu effectif ? Des ballons qui ne sont pas renvoyés dès les débuts de match. C'est ça le football ? L'arbitre ? Quel arbitre ?  Je suis peiné pour les joueurs et les administratifs. Depuis deux mois, je me suis pris d’amour pour cette équipe. On se demande ce qu’elle fout au fin fond de la classe. Ils nous ont régalés pendant neuf matches. On a manqué de mordant, encore eût-il fallu que l’on puisse jouer ! Je n'ai jamais vu ça, moi ! Des adversaires qui prennent le ballon, qui le jettent dix fois dans la partie.

Je veux bien que Le Havre attend impatiemment de remonter en Ligue 1 mais bon... C'est à l'image de notre société en fait. L'arbitrage est à l'image de notre société, on fait comme on veut en toute impunité. Quand je me suis fait reprendre en début de match par le 4e arbitre fort logiquement car je suis sorti de la zone. Luka Elsner n'a fait que ça toute la mi-temps, jamais le 4e arbitre n'est allé le voir. Un peu de probité, c'est la moindre des choses que l'on puisse espérer de l'arbitrage. L'arbitrage n'a pas été impartial ce soir.

L'arbitre siffle la fin du match sans l'équipe adverse. De toute façon il ne nous a pas respectés de la première à la dernbière minute. Qu'on soit sur le terrain ou pas, ça ne change rien. Nous ne sommes pas habitués à jouer au football avec des centaines de personnes au milieu de nous, quoi ! Ça me paraît tomber sous le sens. Les joueurs sont choqués. Pensez-vous que notre sécurité était assurée à la fin ? On a réussi à s’échapper du terrain, tant mieux. Mon avenir ? On n’a pas encore discuté avec le président. On va tranquillement le faire. Effectivement, j’ai envie de rentrer chez moi et le football me fatigue."

Fêté comme il se devait pour son retour à Geoffroy-Guichard deux ans après son départ, Mathieu Debuchy s'est livré au site officiel :

"Je ne pouvais pas imaginer mieux comme fin. L'ASSE est un club qui a une place à part dans mon coeur. J'ai vécu 3 ans et demi incroyables ici, les supporters me l'ont rendu et je tiens à les remercier du fond du coeur. En plus, l'issue est favorable pour nous car on reste en L2 donc c'est une soirée parfaite.

Je garde de bons souvenirs de mon passage à Sainté. D'abord mon premier but à Amiens pour mon premier match. La qualification pour la finale de la Coupe de France aussi. Honnêtement, je n'ai que des bons souvenirs dans ce club.

Maintenant, je vais me reposer un peu et profiter de ma famille. Je passe les diplomes d'entraîneur donc il y aura du boulot la saison prochaine. Je vais intégrer un club amateur de la région et petit à petit je verrai pour la suite. Je souhaite d'être heureux et en bonne santé, c'est le principal !"

Les Verts en ont vu de toutes les couleurs lors de cette saison 2022 - 2023. Surtout du jaune et du rouge ! Avec 87 avertissements (plus de 2 par match en moyenne) et 8 expulsions (record de la saison), les Stéphanois sont avant-derniers du classement du fair play. Seul Bastia fait pire avec 97 jaunes et 8 rouges. Tout en haut du classement, Amiens récolte la palme du plus sympa avec seulement 56 cartons jaunes et 2 rouges.

Membre du conseil d'administration de l'ASSE depuis 2004, Guy Bidorini est mort à l'âge de 98 ans le 31 mai. Une minute d'applaudissements a été observée lors du dernier match de la saison. 

En 2017, il confiait au Parisien vouloir rester à l'ASSE jusqu'à ses 100 ans et assister aux JO 2024 avec des matchs à Geoffroy-Guichard.

Décidément, le Haut Savoyard n'aime pas le pile ou face ! Alors que - comme avec Sainté - il clamait avoir 1 chance sur 2 de se maintenir avec Dijon, Pascal Dupraz a une nouvelle fois échoué dans sa mission sauvetage.

Echoué ? Que nenni mon bon monsieur répond-il à la Pravda. Le club dijonnais a en effet déposé une réserve technique après la défaite sur la pelouse du Havre. Le match ayant été interrompu à 10 secondes de la fin par un envahissement précoce.

"On n'a pas de joueur à l'hôpital (comme Rodez à Bordeaux) mais on a des joueurs choqués », a déclaré le technicien en conférence de presse, évoquant aussi de la « peur » et estimant que le scénario ressemblait à « pantalonnade ». « On ne nous a pas respectés de la première à la dernière minute, qu'on soit sur le terrain ou pas ça ne change rien"

La LFP va se réunir lundi pour examiner la réserve de Dijon et trancher le sort du match Bordeaux - Rodez. Il faudrait que les Dijonnais l'emportent sur tapis vert pour se sauver, au détriment d'Annecy ou Valenciennes - voire les 2 si Rodez venait aussi à l'emporter sur ce même tapis de belle couleur.

C'est le nombre de spectateurs qui ont assisté à la victoire de Sainté contre le VAFC. Une affluence formidable, la 2e de l'histoire du Chaudron en L2, d'autant plus remarquable que ce match n'avait aucun enjeu pour les Verts, que l'adversaire n'était pas prestigieux ou voisin, et que la rencontre se déroulait un vendredi.

Le top 10 des meilleures affluences de L2 à GG 

1. ASSE 2- Le Puy 0 (23/08/1985) : 42 584
2. ASSE 2 - Valenciennes 0 (02/06/2023)
3. ASSE 2 - Ajaccio 2 (01/05/1999) : 35 550
4. ASSE 0 - Nice 2 (14/04/1999) : 35 187
5. ASSE 2 - Châteauroux 1 (22/05/2004) : 34 792
6. ASSE 1 - Laval 1 (11/11/1998) : 33 925
7. ASSE 0 - Angers 0 (01/05/2004) : 33 457
8. ASSE 0 - Troyes 0 (12/12/1998) : 33 104
9. ASSE 0 - Châteauroux 0 (21/05/1999) : 33 011
10. ASSE 1 - Metz 3 (22/04/2023) : 33 008

Comme l'atteste cette photo prise par notre fidèle potonaute Pat42, les Green Angels ont rendu un bel hommage à Nanard et Roro hier soir dans le Chaudron en détournant une phrase prononcée par le soldat Pithiver (Jean Lefebvre) dans "On a retrouvé la 7e compagnie", film réalisé en 1975 par Robert Lamoureux.

Meilleur buteur de son équipe (17 pions) et meilleur passeur de la Ligue 2 (12 offrandes), Jean-Philippe Krasso est également le joueur stéphanois qui aura eu de loin le plus de temps de jeu cette saison. Léo Pétrot est son solide dauphin, Benjamin Bouchouari complétant le podium.

1. Krasso : 2 985 minutes
2. Pétrot : 2 509
3. Bouchouari : 2 190
4. Lobry : 2 167
5. Wadji : 2 146
6. Briançon : 2095
7. Cafaro : 2076
8. Sow : 1905
9. Larsonneur : 1890
10. Nkounkou : 1682
11. Appiah : 1677
12. Monconduit : 1615
13. Giraudon : 1312
14. Chambost : 1298
15. Moueffek : 1121
16. Fomba : 899
17. Maçon : 886
18. Dreyer : 837
19. Nadé : 845
20. Mouton : 760
21. Pintor : 732
22. Green : 668
23. Palencia : 607
24. Bamba : 582
25. Charbonnier : 504
26. Bakayoko : 502
27. Namri : 372
28. Camara : 360
29. Silva : 292
30. Aiki : 213
31. Neyou : 139
32. Saban : 128
33. B.Fall : 90
34. Bouanga : 89
35. Aouchiche : 85
36. Rivera : 60
37. Youssouf : 45
38. Othman : 42
39. Sidibe : 34
40. Raveyre : 25
41. Bile : 19
42. Gauthier : 10
43. C.Fall : 6
44. Lhery : 1
45. Calodat, Pavlovic : 0

Comme il l'avait dit il y a une semaine sur France Bleu, Niels Nkounkou a envie de jouer au-dessus, quand bien même l'ASSE a levé avant-hier son option d'achat. "J'ai envie d'une stabilité pour commencer, parce que j'ai beaucoup bougé (...) Rester à Saint-Étienne, cela peut être une très bonne solution aussi. Il ne faut pas négliger ce club de l’ASSE" avait certes déclaré le piston dans un entretien publié en début de semaine par Onze Mondial. Mais celui qui a délivré 7 passes décisives et claqué 6 pions en 20 matches joués sous le maillot vert a dit hier soir au Progrès : "Il y a plein d'endroits où se poser et trouver de la stabilité. Je veux jouer dans une première division".

Comme le rapporte Le Progrès, Loïc Perrin a évoqué le prochain mercato en zone mixte à l'issue de la victoire contre Valenciennes. Extraits.

"On va peut-être perdre un ou deux éléments, être attaqué sur certains joueurs qu’on n’avait pas prévus, mais on se renforcera. On regarde sur les postes offensifs car on a l’interrogation de Krasso et on a perdu Charbonnier, qui est en fin de contrat même si on discute toujours avec lui. On sait aussi que certains ont des envies d’ailleurs car ils jouent peu. À nous d’anticiper et de les remplacer. Est-ce que les actionnaires nous donneront les moyens de bâtir une équipe pour monter ? Oui, on aura de quoi."

TL7 a recueilli les propos de Loïc Perrin ce vendredi soir à l'issue de la 15e et dernière victoire de la saison stéphanoise.

"Cela fait un moment que c'est la prochaine priorité JP. Le problème, c'est qu'il a du mal encore à prendre une décision. Après, c'est son droit aussi, il attend d'autres propositions, ce que je peux comprendre avec la belle saison qu'il a faite. On espère toujours malgré tout le convaincre même s'il y a peut-être peu de chance. On a décidé aussi de lever les options de Niels et Mathieur parce que clairement l'objectif ça va être de monter l'année prochaine. Ils nous ont donné satisfaction, on se projette avec eux. Cela reste dans l'idée de garder l'ossature de l'équipe, pour gagner du temps.

Ce n'a pas été le cas en début de saison où il a fallu tout reconstruire. Là on a réussi à construire quelque chose donc on va essayer de faire une belle saison et de monte avec au moins cette ossature d'équipe qui se dégage. après, on va essayer de renforcer aussi bien sûr. Peut-être que d'autres projets vont se présenter à Niels cet été mais en tout cas on l'a rencontré avec le coach et nous on lui a dit qu'on voulait qu'il reste. Je pense que faire une montée avec Saint-Etienne, c'est un beau projet pour lui. Je pense qu'il en a conscience."

Le milieu de terrain sénégalais Cheikh Fall étant entré en jeu à la 83e minute ce soir à la place de Jean-Philippe Krasso, Laurent Batlles aura fait jouer 44 garçons cette saison de L2. Un record pas prêt d'être battu !

Les 44 joueurs

Gardiens : Dreyer, Fall, Green, Larsonneur, Raveyre

Défenseurs : Appiah, Bakayoko, Briançon, Giraudon, Maçon, Nadé, Namri, Nkounkou, Palencia, Pétrot, Silva, Sow

Milieux : Aouchiche, Bouchouari, Cafaro, Camara, Chambost, Fall, Fomba, Gauthier, Lobry, Monconduit, Moueffek, Mouton, Neyou, Youssouf

Attaquants : Aiki, Bamba, Bile, Bouanga, Charbonnier, Krasso, Lhery, Othman, Pintor, Rivera, Saban, Sidibé, Wadji

Si les Grenats ont passé 3 buts à Bastia, les Verts finissent meilleure attaque du championnat avec 63 pions, notamment grâce aux 17 réalisations et aux 12 offrandes de Jean-Philippe Krasso, sacré meilleur passeur du championnat. Pour la 10e fois de la saison, l'ASSE a gardé sa cage inviolée ce soir mais Sainté achève malgré tout sa saison avec l'antépénultième défense (57 buts encaissés).

Ce fut une dernière balade pour du beurre dans un Geoffroy-Guichard plein comme un oeuf. Et au terme d'une rencontre peu passionnante, les Verts de Laurent Batlles auront terminé la saison de la plus belle des façons : en vert et blanc et avec 3 points de plus au compteur !

Une victoire que les Verts ont construit en 2e période. Après un premier acte assez soporiphique, ils ont su accélérer en deuxième mi-temps. C'est d'abord le meilleur passeur du championnat, Jean-Philippe Krasso, qui s'est mué en buteur d'une frappe limpide à 25 mètres (1-0, 48e).

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— Vids ASSE (@asse_vids) June 2, 2023

Puis en fin de match, c'est Kader Bamba sur un contre orchestré par Anthony Briançon, qui s'est offert le dernier but de la saison (2-0, 81e).

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— Vids ASSE (@asse_vids) June 2, 2023

Au classement, les Stéphanois - derniers de L2 après la 16e journée avec 7 points de retard sur le premier relégable - termine 8e de ce championnat remporté par Le Havre. Sans les 3 points de pénalité, les Verts auraient pu accrocher la 6e place du classement.