Neyou parti pour rester à Leganés ?
26/06 07:31
Selon la dernière édition du quotidien sportif AS, Leganés (L2 espagnole) souhaite conserver Yyvan Neyou, qui fait partie des 14 joueurs actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2024.
"Leganés compte bien conserver Karrikaburu, Neyou et Jorge Sáenz, tous prêtés à Butarque la saison dernière. (...) Le milieu de terrain camerounais a encore un an de contrat à Saint-Etienne, mais au sud de la capitale, ils pensent que ce ne serait pas si difficile que les Français lui disent adieu. De plus, le joueur, également sous-utilisé par Idiakez en début de parcours, a fini par s'installer et montrer qu'il peut être un joueur clé avec de l'importance pour la saison à venir."
Un sentiment d’appartenance unique en France
26/06 06:58
Julien Sablé s'est confié à Denis Chaumier dans le livre AS Saint-Etienne, 90 ans de légende paru le 14 juin aux éditions Hugo & Cie. Extraits.
"On a été champion de France des 17 ans, puis vainqueurs de la Gambardella 1998. Trois jours après notre victoire, l’équipe professionnelle avait été tenue en échec à domicile par Martigues en Championnat. Dans le stade, les supporters avaient brandi des banderoles : « Faites jouer la Gambardella ! » Il restait un match à disputer, à Lille. Si le LOSC l’emporte par deux buts d’écart, il montait en D1. Si l’ASSE perdait par deux buts d’écart, elle tombait en National.
Gérard Fernandez m’a appelé un matin pour me dire : « Tu vas jouer à Lille, prends tes affaires pour t’entraîner avec les pros. » J’ai foncé sur le terrain annexe où se trouvaient Alain Bompard, qui avait racheté le club, Gérard Soler, Robert Herbin et Pierre Repellini, les coaches. A Grimonprez-Jooris, pour la première fois de ma vie, j’ai eu des crampes lors de l’échauffement. On avait perdu 2-1, les deux équipes restaient donc en D2.
L’année d’après a été celle de la remontée. Une année tragique pour moi : ma mère a été victime d’un accident de la route en novembre 1998, à 10 kilomètres de Geoffroy-Guichard. J’avais 18 ans. J’ai été pris en charge par l’ensemble du groupe. Ils ont tous été formidables, à commencer par Nouzaret. Avec les Fichaux, Guillou, Leclerc, Alonzo et les autres, j’avais des « papas » qui prenaient soin de moi. J’étais aussi le petit jeune de la formation, qui dans sa ville d’adoption, grimpait les marches.
Deux ans plus tard, l’affaire des faux passeports a plombé le club. On a changé plusieurs fois d’entraîneur jusqu’à l’arrivée d’Antonetti. C’est lui qui a fait de moi un joueur de L1. Un super entraîneur qui a posé de tels fondamentaux qu’on était devenus presque injouables ! La montée de 2004, contrairement à celle de 1999, je l’ai vraiment appréciée. On dégageait une telle maîtrise… Le public avait eu tellement peur que l'ASSE plonge définitivement ! Notre retour en D1 lui a redonné l'espoir et l'envie, notamment à une frange plus jeune.
A Bastia, je me suis retrouvé 5 mois au chômage. Lors du déplacement de Sainté en Corse en Championnat, j’avais vu Roland Romeyer avec lequel j’entretenais de très bonnes relations. Quelques semaines plus tard, il m’a appelé pour me dire que Batlles prenait en main l’équipe réserve et que la place de coach U15 se libérait. J’ai bondi sur l’occasion : j’avais toujours eu le projet d’entraîner, et l’ASSE était mon club de cœur, dans une ville où je comptais beaucoup d’amis. J’ai été promu co-entraîneur de la réserve en 2015, des U19 en 2016 puis directeur du centre de formation en 2017.
La formation, c’est l’ADN de Saint-Etienne. Elle doit y être renforcée et valorisée, en veillant à ce que les jeunes trouvent un débouché en équipe première. Elle doit aussi insister sur les valeurs fondamentales du club. Quand on dit que la ville souffre, ce n’est pas un slogan. Quand on dit que le cœur de la ville bat pour son club, ce n’est pas qu’une formule. A Saint-Etienne, il existe un sentiment d’appartenance unique en France.
Je suis stéphanois à vie, je le ressens. Je suis un exemple de réussite, car à Saint-Etienne on respecte les joueurs besogneux, les porteurs d’eau, ceux qui se donnent sur le terrain, qui font honneur au maillot et se battent pour lui. Je n’ai jamais été un super footballeur, mais je pense incarner les valeurs du club."
90 ans en vert et blanc
26/06 06:42
Vous avez raté 90 ans en vert et blanc en mars dernier à l’Hôtel de Ville de Sainté et ce week-end à la Salle du Lavoir de Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir) ? Quatre ans après De Vert en Fils, nous vous proposons de découvrir cette nouvelle expo de Guy et Yoann Lavaut avec l’aimable autorisation de ces passionnés de longue date par la photographie et les Verts. En ce jour du 90e anniversaire de l’ASSE, voici le premier de leurs 42 clichés, accompagné de sa légende.
Buste de Geoffroy Guichard, 2021
Fondateur de la société Casino, Geoffroy Guichard est à l’origine de l’Association Sportive de Saint-Etienne puisqu’il crée l’Amicale des Employés Casino dès juillet 1919. En 1927, Pierre Guichard, son fils, est nommé président du club omnisport qui s’appelle dorénavant l’Association Sportive Stéphanoise (ASS), terme encore parfois utilisé de nos jours, avant de devenir officiellement l’ASSE le 26 juin 1933.
Bajic a partagé le banc avec Nkounkou
25/06 22:52
Trois jours après avoir battu l'Italie 2-1, les Bleuets ont vaincu la Norvège 1-0 ce soir à Cluj au terme d'une rencontre guère emballante. Titulaire jeudi, Niels Nkounkou est resté ce dimanche sur le banc aux côtés de son habituel cireur Stefan Bajic, Sylvain Ripoll ayant aligné le Troyen Yasser Larouci au poste de latéral gauche. Leaders de leur groupe, les Français auront besoin d'un simple match nul mercredi contre la Suisse pour se qualifier pour les quarts de finale de cet Euro Espoirs.
L'ASSE un peu vache avec ses anciens Veauchois
25/06 19:39
L'ES Veauche a fêté ses 100 ans aujourd'hui en affrontant une équipe d'anciens Verts. La direction de l'ASSE ayant interdit à Etienne Green, Louis Mouton et Dylan Chambost de prendre part même très partiellement à ce match amical contre leur club pré-formateur par peur qu'ils se blessent, les trois jeunes hommes ont dû se contenter de donner le coup d'envoi en arborant un maillot jaune et noir comme l'atteste cette photo parue sur la page facebook de l'ESV.
Leur entraîneur Laurent Batlles a été autorisé à jouer, d'abord dans l'équipe des Verts, avant de finir la rencontre dans le camp d'en face car il a porté le maillot du club local en criterium. Pascal Feindouno, Geoffrey Dernis, Gilles Leclerc, Damien Bridonneau, Fred Mendy, Florent Guillaud, Rodolphe Douala, Mickaël Pontal, Adrien Ponsard ont pris part à cette rencontre remportée 4-2 par l'ESV malgré les buts de Pascal Feindouno et Geoffrey Dernis.
Mansouri vert
25/06 16:28
Ancien club partenaire de l'ASSE, l'AS Saint-Priest a indiqué cet après midi sur son compte twitter que son milieu offensif Ilyes Mansouri, venant de faire une très belle saison avec les U14, jouera sous le maillot vert dès la saison prochaine.
Romain Revelli a un vilain adjoint
25/06 15:37
Nouvel entraîneur du FC Villefranche Beaujolais (6e du dernier championnat de National 1), l'ancien joueur (des U15 à la réserve), formateur (en U17 nationaux) et entraîneur-adjoint (de Christophe Galtier chez les pros) de l'ASSE Romain Revelli s'est exprimé cette semaine sur la chaîne twitch du club caladois. Extraits.
"J’ai la volonté d’apporter mon expérience, mon expertise et mon style. J’attache de l’importance à la générosité. C’est la base. Il faut que tout le monde travaille pour l’équipe, défende et attaque de manière généreuse. L’aspect athlétique et généreux de l’équipe va être très important. Je veux apporter un peu plus de puissance. Je suis un entraîneur avec des équipes assez équilibrées, j’attache de l’importance à ne pas prendre trop de buts. Pour moi la possession doit être assez haute sur le terrain. Moi je suis plutôt quelqu’un qui sort les ballons au sol, qui demande à jouer. Je n’aime pas le redoublement de passes avec le gardien. Je veux que l’on aille vite au milieu de terrain à partir de sorties de balle très justes, très travaillées. Je veux que l’on recherche la profondeur.
Au début de ma carrière, je n’étais pas encore précis sur mes principes de jeu. Je suis désormais plus fort dans mes principes, mes systèmes de jeu. J’insiste auprès des joueurs pour qu’ils tournent leurs épaules vers l’avant. Je veux mettre un peu plus d’équilibre et d’intensité défensive et aller un peu plus vite dans le camp adverse. J’essaie de ne pas trop changer de principes et de système. Avant, je changeais un peu. Quand on est un jeune entraîneur, parfois on panique et on change en fonction des résultats et de l’adversaire. Pour qu’ils s’expriment, les joueurs ont besoin d‘un cadre, ça les rassure. J’aime bien jouer à 3 défenseurs. Il y a des coachs qui jouent avec des pistons très haut et des défenseurs très écartés dans la relance, moi j’ai tendance à les resserrer et à garder déjà un équilibre à la sortie de balle, de laisser les joueurs offensifs pas trop décrochés au ballon.
Le choix de Jérémy Berthod comme adjoint alors qu’on n’a pas de passé commun ? C’est mon esprit, moi je ne suis pas là pour faire plaisir, je ne suis pas dans le copinage ni avec les gens du club, ni avec les gens de l’extérieur, mes amis. C’est dur de trouver des postes, vous avez énormément de coups de fil. C’est une ouverture d’esprit de ne pas toujours dire « il me faut mon adjoint, c’est mon gars. » On a eu le temps d’échanger avec Jérémy. Je voulais quelqu’un qui a entraîné en National 3 ou en National 2. J’ai eu un bon feeling avec Jérémy, qui était entraîneur principal cette saison à Ain Sud maintenu en N3. Moi je donne la chance à des gens. Quand j’ai été adjoint pendant cinq ans, on m’a donné ma chance. J’étais formateur à l’ASSE, on a fait de la promotion interne j’ai basculé chez les pros. Je suis directif et sanguin, chaud mais quand même ouvert."
Ancien latéral gauche des vilains, Jérémy Berthod s'était distingué en savourant sur OL TV le tacle assassin de Corentin Tolisso sur Fabien Lemoine lors du derby remporté 2-0 par les Verts contre les banlieusards le 5 février 2017. Celui qui entraînait alors les U19 de Domtac (à l'époque club partenaire de l'ASSE) avait déclaré : "Un jour ou l'autre, Lemoine, faudrait qu'il prenne vraiment (...) Je ne suis même pas sûr que Corentin l'ait touché ! (rires) Ouais, c'est violent. Mais à un moment donné, c'est bon. Au moins, il tombe pour quelque chose." On aura noté que le président caladois Philppe Terrier, s'est amusé dans la même conférence de presse du nouvel attelage qui entraînra son équipe. "On a pris un Stéphanois. Vu que du côté de Villefranche ils sont ou verts ou rouges, il fallait qu’on prenne aussi un Lyonnais, sinon on allait se faire chambrer. Là on est au top !" (rires).
Dylan et Léo encadrés par Hugo
25/06 08:08
Sacré champion de France U13 (en 2010) et champion de la Ligue Rhône-Alpes U15 (en 2012) aux côtés de Dylan Chambost, l'actuel milieu de terrain de Hauts Lyonnais (N3) Hugo Di Piazza, ex-coéquipier de Léo Pétrot à Andrézieux (la saison 2019-2020), a bénéficié d'un coup de pouce de ses deux anciens coéquipiers, comme le rapporte le site altiligérien La Commère 43.
"Quand il jouait à Andrézieux, Hugo Di Piazza s'était offert l'Olympique de Marseille en Coupe de France à Goffroy-Guichard. De ce match mémorable, il a voulu garder le souvenir et a encadré le maillot collector de ce match. Puis un ami footballeur l'a sollicité par la suite pour en faire de même avec l'un de ses maillots pour l'offrir à son père.
Voilà comment est venu à ce milieu de terrain l'idée de créer sa petite entreprise Cadré by 10 Pizz spécialisée dans l'encadrement et la mise en valeur de maillots. Pour se lancer, Hugo Di Piazza a pu compter sur d'anciens coéquipiers qui lui ont fait profiter de leur notoriété et leur réseau, à l'image du Monistrolien de l'ASSE Léo Petrot ou encore de Dylan Chambost."
Bouanga retrouve le chemin des filets
25/06 06:48
Denis Bouanga, qui n'avait pas scoré ses 4 matches précédents, a claqué cette nuit son 18e pion de la saison (le 11e en MLS) en 24 matches officiels. Mais l'ancien attaquant gabonais des Verts n'a pas pu empêcher son équipe de se faire battre à domicile (2-3) par les Whitecaps de Vancouver.
🔥 Nuevo gol de Denis Bouanga #LAFC pic.twitter.com/CRBzVtxli5
— Rincón MLS (@RinconMLS) June 25, 2023
Un petit Bouchouari a gagné contre la Guinée
24/06 23:58
Pays organisateur, le Maroc a démarré sa CAN U23 par une victoire arrachée à la 98e minute contre la Guinée. Titularisé dans l'entrejeu, Benjamin Bouchouari a été très peu en vue après 10 premières minutes pourtant encourageantes. Alors que sa sélection avait concédé l'ouverture du score juste avant la mi-temps, le numéro 6 des Verts et des Lionceaux de l'Atlas a été le premier à céder sa place, dès la 55e minute, au profit d'Amir Richardson, sacré champion de France de L2 avec Le Havre. Longtemps en difficulté mais dominateur après la sortie du milieu de terrain stéphanois, le Maroc a marqué ses deux buts sur penalty. Il affrontera le Ghana mardi soir et le Congo vendredi.
Sauf à ce qu'on trouve du pétrole dans les mines
24/06 23:34
42 ans après offert le dernier titre de champion de France de D1 des Verts, Michel Platini évoque la situation de l'ASSE dans Le Progrès. Extraits.
"Que le club puisse revenir un jour au premier plan ? C’est compliqué. Sauf à ce qu’on trouve du pétrole dans les mines… La formation, la voie possible d’un retour au premier plan ? Là aussi, c’est compliqué. Maintenant, tu formes un gamin de 16 ans, à 17 ans il est parti. C’est l’argent qui fait la différence. Quand tu as de l’argent, tu as de bons joueurs. Le problème, c’est de savoir qui veut acheter le club et s’il met les moyens. Avec le trading, c’est bien pour les grands clubs de se constituer un réseau. Mais ça veut dire que c’est la fin des ambitions des clubs formateurs...
L'ASSE : un stade, un public, une équipe ? Je ne le mettrais pas dans cet ordre. Sans équipe, déjà, tu n’as pas de public. Et il est parfois compliqué à Saint-Etienne. Je dirais donc plutôt une équipe, un public, un stade. Mais j’ai vu qu’il y avait 39 000 personnes contre Valenciennes. Il y a une histoire à Saint-Etienne. Il faut donner un peu de joie aux spectateurs. On sent que les gens ont envie de vibrer. Et puis le stade est merveilleux. Il a su se moderniser tout en gardant ses caractéristiques."
Bafé s'est marié devant Romeyer
24/06 21:35
En fin de contrat à Galatasaray, Bafé Gomis, qui fêtera dans un mois et demi ses 38 ans, s'est marié cet après-midi en banlieue (à l'église de la Rédemption dans le quartier des Brotteaux). Selon Le Progrès, ses anciens présidents Roland Romeyer et Jean-Michel Aulas ainsi que plusieurs anciens joueurs dont Blaise Matuidi ont assisté à la cérémonie.
Curko le répète, tout est dans la tête
24/06 16:58
Ivan Curkovic s'est confié sans langue de bois à Denis Chaumier dans le livre AS Saint-Etienne, 90 ans de légende paru le 14 juin aux éditions Hugo & Cie. Droit dans ses bottes comme il était adroit dans ses buts, le mythique gardien de l'épopée des Verts n'épargne pas son ancien président et son ex-entraîneur. Extraits.
"En écartant le PSV Eindhoven en demi-finale, l’équipe avait suscité un courant de sympathie jamais vu en France pour une équipe de football et cette euphorie générale lui avait fait oublier l’enjeu premier : la finale n’était pas un but en soi, il fallait la gagner ! Mais une dimension nous a fait défaut. Sans qu’il soit forcément conscient, il y a eu un relâchement psychologique que subissent toutes les équipes novices à ce niveau. Ça n’a pas pardonné. Notre frustration a été d’autant plus grande que cette finale était vraiment à notre portée. Sur le plan national, la machine est repartie, avec le 10e titre de champion de France et une 6e Coupe de France, mais dans les compétitions européennes, nous n’avons jamais retrouvé nos dispositions de 1975 et 1976
Contre Manchester puis Liverpool, on n’a pas été à la hauteur. Chacun a son caractère, j’ai le mien. J’ai très vite compris la façon de vivre « à la française ». Il aurait fallu une mentalité plus accrocheuse, plus de détermination, car tout se passe dans la tête. On est battus en finale et on se retrouve à défiler sur les Champs-Elysées. On rentre bredouilles et on est célébrés comme jamais… Cette envie de gagner ne nous a jamais quittés, mais toute cette fièvre autour de nous, tous ces médias qui chantaient nos louanges… On ne pouvait pas se comporter comme si ça n’existait pas. Il a été parfois compliqué de refroidir les têtes. Et là, on a touché nos limites.
Quand je suis arrivé au club en 1972, la formule était idéale avec une équipe dirigeante de grande qualité, quelques joueurs cadres, des jeunes issus du centre de formation et deux étrangers, pas plus. On n’a jamais imaginé mieux pour réussir. Mais on a eu tendance à l’oublier en chemin. Platini et Rep ont été engagés. Ils étaient tous les deux de grands joueurs, c’est incontestable. J’ai souvent parlé avec Michel, avec lequel je suis resté très ami. Il me disait : Je ne me suis jamais senti chez moi à Saint-Etienne, contrairement à Nancy. »
Ce n’est pas que Michel a été mal adopté mais l’ambiance n’était plus la même. Je ne dirais pas que Michel et Johnny ont déséquilibré l’équipe mais plutôt que quelque chose avait changé : on s’éloignait de ce que l’on faisait auparavant, de la fameuse formule idéale. L’équipe était plus spectaculaire dans son expression mais aussi plus fragile sur ses bases. C’était aussi d’ordre mental. Je ne peux que me répéter : tout est dans la tête, qui précède et commande le comportement sur le terrain. En France, ça passait encore, mais au niveau international, ce n’était plus aussi évident.
En Yougoslavie, la tactique revêtait une importance particulière, pas trop en France, où les joueurs couraient beaucoup, à la différence des Yougoslaves. J’en ai souvent parlé avec Herbin : comme positionner une défense, comment associer Lopez et Piazza dans l’axe ? Comment rendre une équipe cohérente ? Comment assurer le lien entre les différentes lignes ? On cogitait ensemble, on cherchait à prolonger nos réflexions en les adaptant au terrain mais c’était lui, et lui seul, qui tenait le poste de commande. Les joueurs connaissaient notre mode de fonctionnement et ils l’acceptaient.
Mais peu à peu, tout le monde a pensé que je voulais prendre sa place. Herbin aussi. Entraîner, c’est être soumis en permanence à la critique du public, des médias, des dirigeants et même des joueurs. Je n’en voulais pas, je vous l’assure. Je lui ai dit en 1980 que je voulais arrêter ma carrière de joueur. Je sentais que mes coéquipiers m’écoutaient moins, qu’ils étaient moins réceptifs à mes conseils. Je me suis convaincu qu’il était temps d’arrêter. Avant un déplacement au mois d’août à Bastia, j’ai prévenu Herbin que j’allais disputer mon dernier match.
Je l’ai annoncé à Rocher, qui m’a regardé un peu interloqué. Après quelques secondes, il m’a lancé : «Bon, toi, tu veux une augmentation, hein ? » Il faisait fausse route. Mon choix était clair : c’était fini. J’avais de bons rapports avec lui, il m’a même proposé de devenir président délégué. Rien à voir avec Herbin, qui à force d’entendre que je voulais lui succéder, m’a tourné le dos, tout comme Garonnaire, qui était pourtant venu me chercher à Belgrade. Ils ont voulu mettre de la distance entre eux et moi.
J’ai pris une fois Herbin entre quatre yeux pour lui dire : « Ecoute-moi bien une fois pour toutes, je ne veux pas être entraîneur ! » J’ai eu beau lui dire qu’il ne voulait pas de son poste, il n’a pas voulu l’entendre. Il a été déstabilisé par un environnement qui ne l’a pas aidé. Et c’est ainsi que survient, souvent, le déchirement entre les hommes. J’ai toujours respecté les hommes, mais j’ai senti que le bateau tanguait et que j’étais devenu gênant. J’avais certes la capacité de devenir entraîneur, mais je ne le voulais pas. On ne m’a pas entendu.
En voulant recruter des stars, Rocher s’est exposé à leur demande : gagner plus. L’ouverture de la boutique des Verts l’a aidé à alimenter une caisse noire et à les rétribuer. Il a été la propre victime de son moment de faiblesse, d’autant plus incompréhensible qu’en France les institutions mènent l’Etat et qu’il est impossible de les tromper sous peine d’être rattrapé et sanctionné. On en connaît les conséquences. Je l’avais compris. Un jour, devant les enquêteurs, Rocher a été obligé de présenter un tableau où figuraient les noms de tous ceux qui avaient touché de l’argent illégalement. Le mien n’y figurait pas…"
Anto proche de la sortie ?
24/06 11:07
Après avoir maintenu Strasbourg sans trembler, Frédéric Antonetti serait menacé suite au rachat du club alsacien par les américains de BlueCo - détenteurs de Chelsea - comme le rapporte la Pravda :
"Le sujet de l'avenir à court terme de Frédéric Antonetti a été l'un de ceux traités dans le cadre des discussions entre Marc Keller et les représentants du consortium américain. Quelques heures après l'officialisation du rachat du RCSA, la question est désormais centrale : le technicien, qui dispose encore d'un an de contrat, peut-il encore résister à la « révolution » en cours ? Ces derniers jours, ce n'était pas la tendance. Les nouveaux boss américains s'interrogent sur la capacité du technicien français à incarner leur projet ambitieux, avec une volonté assumée de recruter des jeunes éléments de talent et les faire émerger au plus haut niveau. Signe de la fragilité du poste de l'ancien entraîneur de Nice, vendredi, Marc Keller apportait un soutien plutôt timide, à son coach : « Quand le deal a été signé, je l'ai appelé en premier. Il a fait un travail formidable en obtenant le maintien mais il a terminé la saison très éprouvé. Nous lui avons laissé le temps pour se reposer avant de retravailler sur un projet à partir de ce vendredi. Nous allons nous voir très vite pour discuter et faire le point. »
Frédéric Antonetti, qui a enregistré le départ de son précieux adjoint Benoît Tavenot, attend désormais d'être fixé alors qu'il assurait vendredi se sentir « de nouveau en pleine forme ». « La composition du staff fera partie de la discussion, tout comme le projet sportif ou les moyens mis à disposition, nous a-t-il expliqué, alors qu'il se voit poursuivre sa mission avec un effectif enrichi. Le but est toujours de chercher à s'améliorer » Le Corse aura-t-il la possibilité de le faire cette saison avec Strasbourg ? Le fait que le marché des entraîneurs soit sondé - des renseignements auraient déjà été pris, notamment, sur le très courtisé Belge Karel Geraerts (41 ans, ex-Union Saint-Gilloise) - invite à la prudence.''
Les Merlus démarrent leur marché avec Kaba ?
24/06 10:04
Alors que son nom avait été évoqué avec insistance chez nous en août dernier, le jeune milieu valenciennois Kaba, sous contrat jusqu'en 2024, pourrait filer à Lorient selon la Pravda du jour.
A 21 ans, Kaba vient d'enchaîner deux grosses saisons sous le maillot de VA avec à chaque fois 32 titularisations (agrémentées de 5 pions cette année).
Lopez a marié Veretout
24/06 07:29
Nice-Matin rapporte aujourd'hui aujourd'hui qu'un ancien Vert en a marié un autre hier.
"Le footballeur Jordan Veretout, milieu de terrain de l’OM et de l’équipe de France, a épousé sa compagne Sabrina ce vendredi matin à la mairie du Cannet. Il affichait les couleurs blanches et bleues de Marseille, lui qui est aussi passé par Nantes ou Saint-Etienne avant de s’illustrer en Italie (La Fiorentina puis l’AS Rome).
Pour officier dans la salle de mariages aux côtés de la députée Michèle Tabarot, encore un footballeur : l’adjoint municipal Christian Lopez, ancien capitaine des Bleus (39 sélections entre 1975 et 1982) et de la mythique équipe de Saint-Etienne finaliste de la Coupe d’Europe en 1976, avait lui aussi opté volontairement pour un costume vert !
"Jordan Veretout est comme sur le terrain, plutôt réservé, mais j’ai été agréablement surpris qu’il me connaisse, et il m’a dit que son père était un supporter des Verts", sourit l’ancien défenseur. "Jordan est un joueur qu’on n’entend pas, il ne se la ramène jamais et ne joue pas la star, alors qu’il a de grosses qualités athlétiques. Dans la vie, il a l’air pareil, assez réservé, mais il est très sympa."
Khoutri au GOAL FC
24/06 07:08
Ancien coéquipier de Saidou Sow, Louis Mouton, Yanis Lhéry, Mathys Saban et Maxence Rivera dans l'équipe des U17 nationaux entraînés à l'époque par Christophe Chaintreuil, Hichem Khoutri (21 ans) s'est engagé hier avec le GOAL FC, club basé à Chasselay et promu en National 1.
Capitaine de Feurs (N3) cette saison, ce défenseur avait fait une partie de la préparation estivale avec la réserve de l'ASSE l'été dernier. Il avait notamment défendu les couleurs des Verts de Razik Nedder au prestigieux tournoi européen U21 de Ploufragan (Côtes d'Armor).
Un 5e Mendy à l'ASSE ?
23/06 22:19
Selon RMC, "Caen a fait une offre de prolongation à Alexandre Mendy qui arrive en fin de contrat en juin 2024. Le joueur de 29 ans n'a pas donné suite pour le moment. En parallèle, Saint-Étienne est très intéressé par l'attaquant qui a marqué 19 buts et délivré 5 passes décisives en 37 matchs de Ligue 2. L'ASSE propose entre deux et trois ans de contrat et s'apprête à formuler une offre à Caen."
Né à Toulon, cet attaquant passé par Nice, Strasbourg, Nîmes, Guingamp, Bordeaux et Brest vient d'enchaîner 3 saisons chez les Malherbistes. La saison dernière, il a fini 3e meilleur buteur (16 pions) derrière Rhys Healey (20) et un certain Gaëtan Charbonnier (17). Cette saison, fort de ses 19 réalisations, il a fini à la 2e place derrière Georges Mikautadze (23), Jean-Philippe Krasso (17) complétant le podium.
A l'instar de ce dernier, Alexandre Mendy a transformé 7 pénos mais contrairement au nouvel attaquant de l'Etoile Rouge de Belgrade, qui s'était raté contre Niort, il n'en a pas raté un seul. Ayant toutfois délivré 10 passes décisives de moins que Zipé, celui qui a trompé sur péno Boubacar Fall à GG et mangé Anthony Briançon de la tête pour surprendre Gautier Larsonneur il y a un mois à d'Ornano deviendra-t-il le 5e Mendy à porter le maillot vert après Etienne, Bernard, Frédéric et l'ex-capitaine de l'équipe U19 Joris ?
Le 5e meilleur centre de formation de France
23/06 20:18
La DTN a dévoilé aujourd'hui le classement des centres de formation les plus efficaces de France. Si elle quitte le podium, l'ASSE reste dans le top 5 :
1. Rennes (4,2 étoiles)
2. Vilains (4,1)
3. Bordeaux (3,8)
4. Monaco (3,7)
5. Saint-Etienne (3,6)
Le classement a été établi sur la base de 5 critères.
1- professionnalisation (U16 à U23 sous contrat professionnel dans les deux premières divisions des dix premiers pays au classement UEFA et le National)
2- temps de jeu en équipe première du club formateur ;
3- sélections nationales (rencontres internationales disputées par le joueur, sans distinction de nation) ;
4- scolarité (diplômes obtenus lors de la saison précédente) ;
5- représentation européenne (joueurs de clubs ayant des points au classement UEFA, avec convention de formation d’au moins un an).
Pour rappel, le classement de l'ASSE sur les 15 dernières années :
2023 : 5e
2022 : 3e
2021 : 6e
2020 : 4e
2019 : 8e
2018 : 20e
2017 : 15e
2016 : 21e
2015 : 20e
2014 : 18e
2013 : 15e
2012 : 18e
2011 : 20e
2010 : 14e
2009 : 6e
2008 : 19e
Maçon, mûr pour s'en aller ?
23/06 14:12
Après avoir été prêté au Paris FC en deuxième partie de saison - et bavé sur le club en interview - Yvann Maçon devrait faire ses valises cet été selon la Pravda qui nous apprend que "le Maccabi Tel-Aviv est en discussions avancées avec le latéral droit de 24 ans, sous contrat avec l’AS Saint-Etienne jusqu’en 2025."
Les joueurs sont de plus en plus capricieux
23/06 13:25
Dans son livre AS Saint-Etienne, 90 ans de légende paru le 14 juin aux éditions Hugo & Cie, Denis Chaumier a recueilli les propos du directeur sportif Loïc Perrin. Extraits.
"Les générations changent, il faut s’y faire et s’adapter. Globalement, le collectif est moins mis en avant et l’individu prime sur le reste. Le sentiment d’appartenance à un club est beaucoup moins prononcé. En moyenne, un joueur reste deux ans dans un club, rarement plus. Les joueurs sont de plus en plus capricieux et pensent d’abord à eux, individuellement. Je n’ai connu qu’un seul club, c’est de plus en plus rare. Mais jamais je n’ai imaginé, en signant mon premier contrat pro à l’ASSE, que j’y resterai jusqu’à la fin de ma carrière.
Après le limogeage de Claude Puel, j’ai eu cette opportunité de reconversion et je l’ai saisie lorsqu’elle s’est présentée. Je savais dans quoi je m’embarquais, je n’ignorais rien de la situation. Quand j’ai pris mes fonctions, il existait à peu près 10% de chances de nous maintenir. On a tenté le coup. Je savais aussi qu’avec le nombre de joueurs en fin de contrat, la saison suivante serait l’occasion de repartir sur un nouveau projet. Malheureusement, il n’a pas pu être mis en œuvre en Ligue 1.
Le staff technique a été en très grande partie modifié, et seuls Sow, Nadé, Moueffek et Green aussi présents la saison précédente sont restés dans le groupe. C’est dire si les changements ont été radicaux. Notre opération reconstruction est d’abord passée par le mercato d’été. Sur le moment, une certaine satisfaction a entouré nos choix, et en début de saison, nous avons vu de bonnes choses. Puis les évènements nous ont été contraires.
On ne pensait pas autant souffrir, preuve qu’il faut procéder étape par étape avant de démarrer un cycle. Nous avons vécu une saison de transition, la prochaine devrait nous permettre de jouer la montée. Quand on parle de Saint-Etienne, il y a toujours un rapport aux mineurs, dont les valeurs fondamentales demeurent dans l’esprit des gens. Sur le terrain, cela veut dire tout donner, même quand il n’y a pas la victoire au bout.
C’est la raison pour laquelle Laurent Batlles, qui connait bien la ville et le club, a été choisi comme entraîneur principal. Courir, se donner à fond, lutter pied à pied : Geoffroy-Guichard n’attend pas autre chose. C’était déjà ce que la grande équipe des Verts de l’épopée des années 70 incarnait. Elle ressemblait au public et le public se reconnaissait entre elle. C’est ce que j’ai envie de voir : un football engagé où, lorsqu’un joueur perd le ballon, il réagit immédiatement pour le récupérer.
Je ne repousse pas du tout la notion de spectacle, mais pour bâtir l’équipe, j’ai souhaité qu’elle s’identifie à notre public et présente un comportement exemplaire. L’idée était de laisser de côté une certaine image du footballeur qui ne colle pas avec l’esprit de notre territoire. Et finalement, il est plus facile d’opérer cette mutation en Ligue 2 qu’en Ligue 1 : les joueurs savent d’où ils viennent et n’ont pas le même rapport à l’argent."
Les Canaris sur Honorat ?
23/06 12:19
Encore sous contrat avec le Stade Brestois mais bénéficiant d'un bon de sortie, Franck Honorat est pisté par les Canaris d'après Ouest-France.
"Auteur de six buts et cinq passes décisives cette saison, l’ancien ailier de Nice, Sochaux, Clermont puis Saint-Étienne fait partie des profils ciblés par le club nantais dans le secteur offensif. Pierre Aristouy, confirmé pour les deux prochaines saisons au poste d’entraîneur la semaine dernière, a même échangé avec Franck Honorat au téléphone.
L’attaquant, qui a inscrit 25 buts en Ligue 1 avec les Ti-Zefs ces trois dernières saisons, avait déjà attisé les convoitises lors du mercato d’été 2022. Ses dirigeants avaient alors refusé les offres successives du Borussia Mönchengladbach, dont la plus importante s’élevait à 10 millions d’euros. Le directeur sportif brestois Grégory Lorenzi en attendait à l’époque 15 millions."
Pour rappel, la Pravda avait indiqué le 13 juin 2020 que l'ASSE touchera 20% sur la revente du Varois, qui fêtera le 11 août ses 27 ans.
Pour Bout'chou les JO passent par Rabat
23/06 12:08
Alors que Niels Nkounkou a démarré hier victorieusement l'Euro espoirs, Benjamin Bouchouari va faire son entrée dans la compétition (la CAN U23) demain contre la Guinée.
Dans sa poule, Bout'chou affrontera ensuite le Ghana (27 juin) et le Congo (30 juin). Les trois matchs du Maroc auront lieu à Rabat.
S'ils terminent dans les 2 premiers de leur poule Bout'chou and co prolongeront l'aventure avec une demi-finale programmée le 4 juillet. La finale aura lieu le 8 juillet. Notons enfin que les 3 premiers de la compétition seront automatiquement qualifiés pour les JO 2024.
Le tandem Caïazzo-Romeyer ne risque plus d’exister
23/06 08:11
Roro s'est confié à Denis Chaumier dans le livre AS Saint-Etienne, 90 ans de légende paru le 14 juin aux éditions Hugo & Cie. Extraits.
"Je suis entré au club en 1996 comme actionnaire pour sauver le club de la liquidation judiciaire et j’ai intégré le directoire. En 2003 je suis devenu sponsor principal du maillot pour éviter la relégation en National, menace brandie par la DNCG. En juin 2004, Bernard m’a appelé. J’ai eu le sentiment d’avoir affaire à quelqu’un de curieux et d’intelligent. On a sympathisé malgré nos différences ou grâce à elles. Quand on est pareil, qu’on a des idées identiques sur tout, on ne peut pas avancer. Quand j’ai pris les commandes opérationnelles, on ne brillait pas. Nous passions devant la DNCG avec appréhension. Mais on a redressé la situation en deux saisons. Bernard à Paris, moi à Saint-Etienne, on a respecté le partage des tâches. Je suis avant tout supporter de mon club, j’ai l’ASSE dans la peau ! J’ai eu 16 entreprises dans ma vie, il existe 2 façons de les diriger : un président avec un conseil d’administration ou un président du conseil de surveillance avec un président. A l’ASSE, il n’y a pas deux présidents mais un seul. J’en suis donc le responsable opérationnel.
Mes meilleurs souvenirs depuis que je suis en fonction, c’est incontestablement la victoire il y a 10 ans en Coupe de la Ligue. Le 100e derby gagné à Gerland avec un but magnifique de Dimitri Payet. Les matches de Coupe d’Europe avec une ferveur exceptionnelle. On a créé ASSE Cœur Vert qui a déjà distribué 3 M€ à des associations caritatives. On a constitué 3 équipes de Foot Fauteuil. L’ASSE est devenue propriétaire de son site à l’Etrat, dénommé depuis Centre Sportif Robert Herbin qui s’étend sur 15 hectares. C’est un sacré patrimoine pour le club. Grâce au Département et à l’obstination de Philippe Gastal, nous avons inauguré le musée des Verts, premier musée de ce type en France. Encore une innovation forézienne maintenant copiée. Je sais ce que j’ai fait au club. Je peux me regarder chaque jour dans la glace. L’histoire jugera mon bilan.
Le 29 mai 2022, j’ai pris le plus gros coup de ma vie sur la tête. Autour de moi, ma famille, mes amis, tout le monde pleurait. La chute en L2, l’émeute au stade : une catastrophe. Ayant passé le relais au président exécutif Jean-François Soucasse depuis le 1er juillet 2021, je n’avais plus les manettes en mains et pourtant tout nous est tombé sur le dos. Le tandem Caïazzo-Romeyer ne risque plus d’exister. Le football a changé dans des proportions considérables. Une partie du public ne veut pas le comprendre. Si certains pensent qu’on peut, comme ça, retrouver notre lustre d’antan, ils se trompent. L’ASSE doit reprendre sa place en Ligue 1, bien sûr, mais plus pour la dominer. C’est pourquoi on nous insulte. Mais nous ne sommes pas des milliardaires. Je souhait vivement qu’un investisseur reprenne le club, avec une capacité financière qui permettra à l’ASSE de retrouver sa fierté et à ses supporters le bonheur, et bien sûr qu’il l’aime comme nous toutes et tous."
Mamade est resté proche de Bafé
23/06 07:33
Responsable de la start-up Eautours et coordinateur sportif de l’AS Dakar Sacré-Cœur (club partenaire des vilains), l'ancien latéral stéphanois Mouhamadou Dabo (36 ans) s'est confié cette semaine au Progrès. Extraits.
"J’ai quitté mon pays à 14 ans quand j’ai été pris par Saint-Etienne. J’ai été lancé par Elie Baup à Saint-Etienne. Tous les entraîneurs m’ont apporté. Joueur, il faut de la résilience, avoir confiance, écouter ceux qui ont eu du vécu. J’ai toujours été à l’écoute. Après Saint-Etienne, j’ai failli aller à Aston Villa car Gérard Houllier, qui était là-bas, me voulait. Mais je suis parti à Séville, un club énorme, on l’a encore vu en Ligue Europa.
Quand l’OL a voulu m’enrôler, c’était une grande opportunité. J’ai été intégré tout de suite, à Lyon, en venant de Saint-Etienne. Les matches de Coupe d’Europe, le 7-1 à Zagreb, c’était grand. Je me souviens des discussions avec le président Jean-Michel Aulas. Il a fait des choses extraordinaires, il allait vers l’avant. C’est toujours un bonheur de retrouver ce club et de collaborer. Il y a des hommes de valeur à l’OL.
Je pense souvent à cette coupe de France 2012 [dernier trophée soulevé par les banlieusards, ndp2]. Je suis allé voir le musée de l’OL, tout y est, c’est émouvant. Lisandro était un compétiteur impressionnant. Et puis il y avait mon ami Bafétimbi Gomis qui est toujours resté debout malgré les obstacles. Quand le Sénégal a battu la France en Coupe du monde en Corée en 2002, j’étais avec Bafé au centre de formation de Saint-Etienne. On partageait la chambre, on avait regardé le match à la télé. Il était à 13 h en France avec le décalage. Du coup avec Bafé on n’était pas allé en cours, on nous avait compris…"
Nanard tacle le recrutement
23/06 07:13
Alors qu'il ne s'était plus exprimé au sujet des Verts depuis plusieurs années, notre inénarrable Nanard parle de l'ASSE dans le bouquin de Denis Chaumier AS Saint-Etienne, 90 ans de légende paru il y a 8 jours aux éditions Hugo & Cie. Extraits.
"En 2008, nous avons confié la direction du club au trio Tong-Cuong-Comolli-Perrin. Mais après les matches allers, on avait un pied en L2 eu un trou financier de 14,5 M€. J’ai demandé à Roland de revenir à la direction du club en tant que président du directoire pendant que je m’occupais du travail dans les instances, du développement des ressources et des partenariats nationaux, au conseil de surveillance. Depuis, chacun est dans son rôle, je n’ai même pas de bureau à l’Etrat. Il fallait quelqu’un pour gérer le club au quotidien. 18 mois plus tard, on était revenus à l’équilibre financier. Depuis, l’ASSE n’a plus enregistré le moindre déficit. Il est le seul club français dans ce cas, on ne le dit pas assez !
Notre organisation, c’est un modèle fréquent en Allemagne. L’avantage, c’est que le conseil de surveillance, qui représente les actionnaires, a du recul sur le quotidien, dont s’occupe le président du directoire. L’originalité, c’est que Roland est aussi actionnaire. Ce système fonctionne dans un certain nombre d’entreprises en dehors du football. Je ne vois pas d’inconvénients à cette organisation. Le président du conseil de surveillance donne un avis consultatif sur les dossiers mais ne peut rien décider. Préfèrerait-on un système où un seul homme disposerait de tous les pouvoirs ?
Mes meilleurs souvenirs depuis que je suis en fonction, c’est la montée en L1 en 2004. J’étais nouveau dans le métier, je ne connaissais pas grand-chose et j’ai d’ailleurs commis quelques erreurs à ce moment-là. Mais c’est une période que j’ai beaucoup appréciée. J’étais un décideur que je ne suis plus depuis 2010. Mon plus mauvais souvenir, c’est incontestablement notre descente en L2. On ne peut pas vivre pire scénario. Il est la conséquence d’un recrutement défaillant pendant plusieurs années, qui a coûté des dizaines de millions d’euros. J’en suis la première victime, mais cela affecte tous ces jeunes qui souffrent d’une situation d’autant plus difficile à supporter que le but est de donner du bonheur, pas de la peine.
Le club rebondira, j’en suis convaincu ! Le football moderne réclame d’importants moyens financiers. Regardez l’évolution du PSG, de l’OM, Lyon, Monaco, Rennes ou Lille, qui sont aux mains de milliardaires. Je note qu’à l’étranger, des clubs peu fortunés comme AZ aux Pays-Bas, l’Atalanta en Italie ou Bilbao et la Real Sociedad en Espagne, savent tirer leur épingle du jeu en étant intelligents et malins dans le recrutement. Même un club comme Naples a su dénicher des talents en Corée ou en Géorgie.
L’ASSE doit emprunter ce chemin, car si son académie repose sur des fondations solides, son recrutement n’est pas toujours à la hauteur. Le club ne pourra pas s’offrir des joueurs payés une fortune, sauf à trouver un actionnaire hyper puissant. Mais est-ce qu’il correspondrait à la culture du club et de la ville ? Etre imaginatif, travailler d’arrache-pied, faire confiance à la jeunesse, c’est la voie à suivre.
Nkounkou bat l'Italie
22/06 23:13
Victorieux 2-1 contre l'Italie à Cluj (Roumanie), les Bleuets ont réussi leur entrée en lice à l'Euro Espoirs ce jeudi soir. Titularisé au poste de latéral gauche, Niels Nkounkou a joué l'intégralité de la rencontre. Averti au bout d'un quart d'heure pour une semelle sur Pietro Pellegri, le numéro 27 des Verts a été devancé par cet attaquant du Torino sur l'égalisation des Transalpins. Mais c'est grâce à sa bonne défense sur le joueur de l'Inter Raoul Bellanova que les Bleus ont amorcé leur contr victorieux à la 62e minute.
Les protégés de Sylvain Ripoll joueront leur prochain match dimanche soir contre la Norvège, qui a perdu 2-1 contre la Suisse.
Khazri jaune
22/06 14:08
Non, nous n'allons pas encore souligner la propension de Wahbi Khazri à manger des biscottes ! Cette fois, c'est son appétit pour les paris sportifs qui lui est reproché par la Ligue de Football Professionnel.
L'ancien Vert est condamné à une amende de 3 000€, tandis que les plus anciens Sylvain Monsoreau et Vincent Planté écopent d'un simple rappel à l'ordre, comme l'entraîneur adjoint de la réserve stéphanoise Aurélien Remoué.
Goodbye Lenny
22/06 14:01
Un an après son arrivée dans le Forez, Lenny Pintor devrait déjà plier bagages. Selon Foot Mercato, l'ancien troyen va quitter la France pour l'Autriche et s'engager avec le club de LASK où l'attend un contrat de 3 ans. Le journaliste du Progrès, Romain Colange, précise que l'ASSE ne recevra pas d'indemnité de transfert mais conservera un pourcentage à la revente, sur le modèle du transfert cet été entre les vilains et les Verts.
Welcome to Austria Bro ❤️ https://t.co/5WUkynNyE7
— Lucas Gourna Douath (@LGourna_off) June 22, 2023
A Sainté, Lenny aura joué 21 matchs de L2 et aura marqué un but (sur pénalty à Pau).
Ola Veauche !
22/06 13:57
A l'instar de leur entraîneur Laurent Batlles, qui a porté plusieurs saisons le maillot jaune et noir après avoir arrêté sa carrière de joueur professionnelle en 2012, Etienne Green, Louis Mouton et Dylan Chambost joueront au Complexe Irénée Laurent à Veauche ce dimanche à 16h30 avec des anciens Verts (dont Jérémie Janot, Jérémy Clément, Damien Bridonneau, Geoffrey Dernis) contre leur club (pré)formateur, qui fête ses 120 ans.
On aura noté que l'ES Veauche, dont est issu le capitaine des U19 stéphanois Jules Mouton et où l'ancien directeur juridique de l'ASSE Didier Lacombe entraîne les U13, a compté dans ses rangs d'autres membres ayant connu la maison verte : Robert Salen, Gilles Rodriguez, Christophe Landrin, Julien Sablé, Jeannot Dées, Jean Candel, Mickaël Pontal, Jean-Marc Alves, sans oublier Baptiste Gabard, qui vient de quitter l'ASSE après y avoir passé 14 ans !
Si Pascal Feindouno figure sur l'affiche, sa présence n'est pas garantie car l'artiste guinéen est attendu la veille à Poitiers, où il jouera aux côtés de Lamine Diatta dans l'équipe des Black Stars qui affrontera une sélection du département de la Vienne, comme l'indique La Nouvelle République.