Selon la dernière édition de L'Est-Eclair, "le sort de Patrick Kisnorbo serait déjà scellé en interne, quel que soit le résultat contre Saint-Etienne samedi". Malgré son effroyable bilan troyen (19 défaites, 11 nuls, 2 victoires), l'entraîneur australien affiche sa détermination à poursuivre sa mission dans le quotidien aubois. Extraits.

"On doit se concentrer sur la rencontre contre Saint-Etienne. Bien sûr, je reste serein, confiant. Il y a des signes qui montrent que l’on va vers du mieux. Mais un coach ne peut pas tout maîtriser. Que Jaurès manque son duel, je n’y peux pas grand-chose. Que le gardien fasse une erreur de main, je ne peux pas non plus intervenir. Je dois continuer d’être positif avec ce groupe et ces joueurs. Je sais qu’un entraîneur n’est jugé que sur ses résultats. Mais nous avançons. Par rapport à la saison dernière, nous proposons quelque chose de différent, un système de jeu différent. On a une équipe qui est jeune. Je cherche à la faire progresser, dans un environnement favorable. Je suis convaincu que nous avançons dans la bonne direction. Malheureusement, même si je ne veux pas me réfugier derrière ça, les erreurs individuelles masquent nos progrès.

Si j’avais songé à rendre mon tablier, je ne serais pas là à répondre à vos questions. Bien sûr que la situation est compliquée, évidemment que c’est compliqué de ne pas gagner. Mais j’ai accepté la mission que l’on m’a confié. Je sais que cela vous irrite mais nous sommes dans un processus et nous suivons la voie que l’on a définie avec la direction. L’idée est de faire progresser chaque semaine des jeunes de 18, 19, 20, 21 ans. C’est difficile, c’est sûr. Mais sachez que je n’abandonnerai jamais. Jamais ! Je serai là pour accompagner ces jeunes-là. J’irai à la guerre avec eux. Je ne sais pas si la roue va tourner. On ne dominera pas tous les matches mais si on persévère, on persévère, on ira vers des joueurs meilleurs.

On est dans une bonne direction pour obtenir à l’avenir des résultats probants. Si j’étais président, je laisserai la chance au coach Kisnorbo de poursuivre sa mission. Parce que nous sommes sur la même longueur d’ondes et savons quelle direction nous devons prendre. Il y a parfois des hauts et des bas pour atteindre l’objectif mais il faut garder le cap. Si j’étais président, j’assurerais le groupe de mon soutien, le staff de mon soutien. Parce que nous avons pris une direction ensemble, direction que nous avons définie ensemble. Pour connaître ensuite des jours heureux."

Un an après celui qu'il avait réalisé contre les Verts, Henri Saivet a réussi le deuxième doublé de sa carrière avant-hier aux dépens de Bastia.

Henri Saivet vs Bastia pic.twitter.com/CbaW3LAkvM

— Pau FC Comps (@PauFcComps) September 27, 2023

Dans la dernière édition de Sud-Ouest, le capitaine de Louis Mouton commente son second pion claqué à Furiani lors de cette 8e journée de L2.

"J'ai vu que le gardien bastiais était très avancé et le staff en avait parlé à la causerie. Ils avaient repéré qu’il aimait bien s’intercaler entre ses deux défenseurs centraux et jouer des ballons longs. Quand je tire, on est à 2 – 1 et ils poussent pour revenir dans la partie donc ils étaient un peu plus hauts. La passe qu’il a voulu faire était un peu plus osée, surtout dans la position d’un gardien. Après, le joueur bastiais n’a pas le temps de bien contrôler, j’arrive, je récupère la balle et le reste se fait tout seul. Mon idée, c’est de le tirer par-dessus parce que je sais qu’il ne pourrait pas mettre les mains. ça a marché, tant mieux, je suis content. Il sort souvent loin de ses cages. Je crois que Wahbi Khazri en avait mis un de plus loin encore avec Saint-Etienne contre Metz."

Sonny Yvars, auteur d'un doublé 

En fin d'après-midi, les U16 de Kevin De Jesus se déplaçaient en banlieue pour une rencontre amicale certes, mais qui pour leurs hôtes lyonnais revêtait une certaine importance. En effet, pour la première fois, les vilains ont fait le choix de ne pas engager d'équipe U16 en championnat régional. Ils ont donc mis en place une série de matchs amicaux dans le but de donner du temps de jeu aux jeunes nés en 2008 qui ne jouent pas ou très peu avec les U17 nationaux. Après une rencontre sans intérêt en août contre une trop faible académie de Singapour, la venue des Verts avait valeur de test pour les Lyonnais, d'autant plus qu'un derby, même amical, n'a d'amical que le nom.  

Nicolas Munda, le coach lyonnais avait donc aligné une équipe à majorité U16, mais il avait intégré deux U17 et quelques U15 habituellement surclassés, tels Issiaga Soumah, déjà 7 buts avec les U15. Kevin de Jesus, lui, n'avait pas eu à se torturer l'esprit : il avait emmené uniquement son groupe U16. Pas de U15 surclassés, ces derniers étant en sélection de district.

A l'issue d'un match très animé et prolifique en buts, les Verts l'ont emporté par 4 à 3. Les locaux ouvraient la marque dès la 8ème minute, par Mohamed Camara (un joueur de DOMTAC à l'essai) profitant d'une erreur stéphanoise sur une sortie de balle et d'une transmission approximative. (OL-ASSE : 1-0, 8ème) 
Un quart plus tard, à la 22ème minute, les Verts recollaient au score sur une frappe, en dehors de la surface, de Sonny Yvars, bien servi par Loevan Charros. (OL-ASSE : 1-1, 22ème)
Egalité de courte durée, puisque les Lyonnais profitaient de l'attentisme et du manque d'agressivité de la défense stéphanoise pour reprendre l'avantage, le but étant inscrit par le U17 Nourdine El Azzouzi. (OL-ASSE : 2-1, 25ème).
Les Stéphanois ne s'en laissaient pas conter et, à la suite d'une touche, Medhi Lutin Zidee obtenait un penalty que Brandon Nativoha transformait. (OL-ASSE : 2-2, 38ème). C'était le score au repos.
Les Verts prenaient ensuite l'avantage pour la première fois dans le match. Sonny Yvars, servi par Noham Aïni, arrivait lancé dans la surface et battait le gardien. (OL-ASSE : 2-3, 60ème).
Cinq minutes plus tard, Noham Aïni, toujours lui, alertait Medhi Lutin Zidee qui pénétrait dans la surface et inscrivait le but du break. (OL-ASSE : 2-4, 65ème).
Enfin, à dix minutes de la fin, un penalty, plutôt généreux, permettait à Issiaga Soumah (U15 surclassé) de réduire le score. (OL-ASSE : 3-4, 81ème).

La composition : Colombet - Teillol, Mnemoi (Mical, 60ème), N.Mouton, Lengue Lenou - Charros (Eymard, 60ème), Aït-Amer (Poyet, 65ème), Yvars (Ploton, 75ème) - Nativoha, Aïni, Lutin Zidee.

La réaction de Kevin De Jesus : "Ce n'était pas vraiment un match amical, les deux équipes ayant à coeur de l'emporter. Les U16 de l'Olympique lyonnais ne sont pas engagés en championnat et pour eux, leur championnat, il est dans ces matchs amicaux. C'est leur compétition. Pour en revenir au contenu du match, je pense que nous avons fait une belle prestation collective. Nous avons été intéressants dans nos phases de possession. Je regrette un peu la façon dont nous avons encaissé les buts. C'est un domaine à travailler et un axe de progression. Nous avons été présents dans l'aspect offensif en inscrivant quatre buts.  Dans l'ensemble, nous faisons un bon match, et je note une amélioration de match en match. C'est la victoire d'un groupe qui prend forme." 

Enfin, n'oublions pas la composition de nos voisins d'outre A47 afin que, dans quelques années, ces jeunes ne puissent, sans vergogne, affirmer qu'ils n'ont jamais perdu un derby :
Barreau - Buka Lekila, Negri, Doganay, Garcia - Baghdag, Bouadbellah, Ben Baibeche - Camara, Himbert, El Azzouzi.
Entrés en jeu: Tirault, Soumah, Pampi, Ahtaf, Moulot. 

Titulaire avec les U19 nationaux de Patrick Moreau le week-end dernier contre Marignane alors qu'il a fêté ses 15 ans il n'y a même pas un mois, le prometteur attaquant stéphanois Djylian N'Guessan fait partie des 23 joueurs sélectionnés en équipe de France U16 pour une double confrontation amicale avec le Pays de Galles à Clairefontaine le mercredi 4 octobre (à 15h30) et le vendredi 6 octobre (à 10h00).

Titulaire ce week end avec Leganes, Yvan Neyou s’est imposé 3-1 sur la pelouse de Mirandes lors de la 7^ème journée du championnat de deuxième division espagnole.

S’il n’a été titularisé qu’à 3 reprises cette saison, il est rentré en jeu lors des 4 autres matchs d’une équipe de Leganes qui joue la montée (2^nde du championnat à un point du leader, Saragosse).

Une perf loin d'être anodine puisque As rappelle en ce début de semaine que dans son histoire, Leganes n'est monté qu'une fois en Liga, en mai 2016, il y a 7 ans.

Contacté pour succéder à l'intérimaire Pancho Abardonado suite à la démission de Marcelino, Christophe Galtier a décliné la proposition de l'OM selon la Pravda. Pierre-Emerick Aubameyang et Jordan Veretout ne rejoueront donc pas sous les ordres de leur ancien entraîneur stéphanois mais de Gennarro Gattuso d'après La Provence.

Dans la dernière édition de Nice-Matin, l'ancien vilain Jérémy Pied se remémore une victoire des Aiglons contre les Verts.

"Je serai à l'Allianz Riviera ce dimanche pour fêter les 10 ans du stade à l'occasion de ce match au sommet contre Brest. Ma plus belle émotion à l'Allianz, c'est indéniablement notre 2-0 contre Saint-Etienne en mai 2016. A l'époque l'entraîneur était Claude Puel et on jouait notre qualification en Coupe d'Europe. Il y avait beaucoup d'attente, de pression. On avait beaucoup à perdre.

On fait un super match mais malgré ça on ne maîtrise pas tout. Heureusement, les Verts prennent deux cartons rouges [Kévin Malcuit à la 56e et Franck Tabanou à la 75e, ndp2]. Valère Germain nous délivre et à cet instant-là, le stade est entré en fusion. Il y avait un bruit énorme. J'en ai encore des acouphènes ! Quand je recroise les supporters, ils me reparlent tous de ce match !"

Adjoint d'Eric Roy, Bruno Grougi se remémore dans Ouest France que Brest avait déjà été en tête de la Ligue il y a 13 ans après une victoire 2-0 contre l'ASSE à Francis Le Blé.

"Ce Brest-Sainté, c’était l’apothéose, le bout du bout d’une aventure commencée en Ligue 2. Un groupe de potes. On s’entraînait à Pen Helen, on n’avait qu’un seul terrain d’entraînement. Et l’hiver, car le terrain était pourri, on s’entraînait sur le synthétique, mais sur un demi-terrain, car il fallait le partager avec les jeunes du club. C’était un autre temps ! On avait fait un cri de guerre un peu plus fort après notre victoire contre les Verts, mais on n’était pas descendu sur les Champs-Élysées non plus ! À part Brendan Chardonnet, je ne pense pas que les joueurs actuels soient au courant que j'étais dans l’équipe.

La L1 n’a rien à voir maintenant. Les gars, aujourd’hui, ils sont devant le PSG 2023, et ce n’est pas celui de 2010. On est aussi devant le Stade Rennais, qui n’est pas le même qu’il y a 13 ans. Ça, c’est une grande fierté. Si les gars ont plus d’expérience que l’équipe de ma génération, ils ont plus de mérite que nous je pense. Nous voir en tête actuellement est une anomalie ? Peut-être, car les gros ne sont pas au rendez-vous. Mais nous concernant, il y a eu beaucoup de travail. On garde les pieds sur terre, mais les joueurs n’ont rien volé à personne : ces points, ils sont allés les chercher."

N'ayant gagné qu'un seul match cette saison (il y a un mois et demi, contre l'actuel leader lavallois), Troyes a encore été défait hier à Rodez. L'Est Eclair revient aujourd'hui sur ce nouveau revers des Aubois, qui ont glissé à la 16e place avant de défier les Verts dans trois jours en ouverture de la 9e journée de L2.

"Battue sur la pelouse de Rodez, par une formation pourtant quelconque, l'Estac a aggravé son cas. Les Troyens ont clairement la tête dans le sac. Comment Patrick Kisnorbo, incapable d'inverser la tendance et de donner une identité à ce groupe, peut-il continuer sa mission dans ce contexte ?

En s'appuyant sur un groupe jeune, Patrick Kisnorbo prend le risque de manquer d'impact et de caractère. Son équipe a joué à sa main, sans donner l'impression de jouer sa vie ou sa survie. Comme contre Auxerre, on a parfois eu l'impression de voir des U19 réciter leur partition dans un championnat sans enjeu.

Mais en face, Buades et consorts avaient les crocs. Ils sont peut-être intrinsèquement moins forts mais ils ont grapillé trois nouveaux points ce mardi, qui leur permettent de repousser l'Estac à sept longueurs. Comment cela peut-il être possible après seulement huit journées ? Dans le petit stade Paul-Lignon, l'Estac a perdu trop de duels, manqué de percussion, ouvert les vannes en défense et offert bien trop de cadeaux pour espérer quoi que ce soit.

Cette équipe, c'est une certitude, manque de leaders. Et certains joueurs, annoncés comme de vraies promesses (on pense notamment à Diop), déçoivent journée après journée. "On manque clairement de confiance" a déclaré Thierno Baldé à l'issue de la rencontre. "Il faut se remobiliser. C'est dur d'enchaîner ces mauvais résultats."

Les Verts, qui clôtureront cette 8e journée de L2 mercredi prochain dans le Chaudron contre Dunkerque, ont passé plutôt une bonne soirée devant leur télé. Ils n'ont reculé en effet que d'une place (de la 8e à la 9e) et ne sont devancés qu'à la différence de buts par Guingamp, tenu en echec à domicile par les Girondins de David Guion.

Le Pau FC de Henri Saivet (auteur d'un doublé) et Louis Mouton (titulaire à ses côtés) a désormais le même nombre de points que l'ASSE suite à son écrasante victoire à Bastia (4-1). Sainté compte actuellement 8 points de retard sur le surprenant leader tango (vainqueur contre le Paris FC) et 5 sur le GF 38 de Vincent Hognon (victorieux 2-1 à Caen).

Les Verts sont à 4 longueurs du 3e Auxerre (qui a écrasé 4-0 le FC Annecy de Vincent Pajot et Zakaria Bengueddoudj, tous les 2 titulaires) et seulement à 3 points d'un trio composé de Rodez (victorieux 2-1 contre Troyes), Angers (vainqueur contre QRM grâce au 4e pion de la saison de Loïs Diony) et d'Amiens (tenu en échec par Ajaccio).

Impliqué dans l'affaire des faux passeports qui avait précipité la relégation des Verts en L2 en 2001, Gérard Soler (69 ans) avait été condamné le 20 juin 2002 à 2 ans de prison avec sursis, 50 000 € d'amende et un an d'interdiction d'exercer toute fonction sportive.

L'ex-président délégué de l'ASSE aura vécu une nouvelle descente aux enfers avec Chartres (désormais entraîné par Laurent Fournier), dont il vient tout juste de quitter la présidence 5 ans après son arrivée dans l'Eure-et-Loir comme l'a annoncé aujourd'hui L'Echo Républicain.

Déjà rélégué sportivement en N3 début mai, l'ancien club de Jean-Philippe Krasso a été rétrogradé deux semaines plus tard en Régional 1 par la DNCG en raison de la très mauvaise gestion financière de l'ancien acolyte d'Alain Bompard et Robet Nouzaret.

Mateo Pavlovic (33 ans), qui n'aura joué qu'un match de N3 à Aimé-Jacquet contre Ain Sud (0-0) lors de son dispensable prêt à l'ASSE, n'entrait plus dans les plans de Rijeka, qui l'a discrètement prêté le 8 septembre dernier pour quelques mois à Rudes, lanterne rouge du championnat croate. 315 jours après son dernier match officiel professionnel, l'ancien Angevin a joué le 15 septembre la seconde période d'un match perdu contre le Lokomotiva Zagreb. Avant-hier, il est resté sur le banc lors de la nouvelle déroute de son équipe à domicile contre le Dinamo Zagreb (1-5). Rudes n'a pris qu'un petit point en neuf journées de championnat...

Ils ont 21 ans tous les deux.

Adil Aouchiche et Stefan Bajic ont déja tous les deux connu 4 clubs professionnels (PSG, Sainté, Lorient et Sunderland pour l'un, Sainté, Pau, Bristol et Valenciennes pour l'autre).

Ils se retrouvent aujourd'hui tous les deux en d2 anglaise, l'un (Aouchiche) à Sunderland (5è du championship), l'autre (Bajic) à Bristol.

Leur 4ème point commun est de n'avoir pas encore connu les joies d'une titularisation après 8 journées de championnat.

Il faut se creuser, dans ces destins communs, pour trouver une petite différence. L'ex-pépite arrachée au PSG au nez et à la barbe des grands d'Europe est sorti 3 fois du banc pour un total de 57 minutes de jeu, alors que Bajic est, lui, resté scotché sur ce même banc les 6  fois où il s'est assis dessus.

Question : lequel des deux s'impatientera le premier et connaîtra avant l'autre un 5ème club professionnel ?

Auteur de son 3e but de la saison, l'ancien attaquant stéphanois Hamidou Keyta a claqué hier le premier pion de la victoire (2-1) de Qarabagh contre Qabala, club de Bilel Aouacheria, lui aussi né en 1994 et titulaire lors de ce match de la 7e journée du championnat qatari.

La série "Une nuit avec" s'est arrêtée près de Saint-Etienne et a parlé avec Jessy Moulin :

"Les deux dernières années de ma carrière, loin de ma famille, ont été compliquées. J'étais content d'aller jusqu'à 37 ans, je ne pensais pas aller si loin. Mais c'était devenu trop difficile d'être éloigné de ma femme et de mes enfants. Si j'avais eu une proposition exotique avec une aventure humaine à vivre, peut-être que j'aurais continué, mais ça ne s'est pas présenté.

Je suis arrivé à 13 ans au centre, c'était tôt. Tu avais des gars de 17 ans, c'était la guerre parfois (rires). 40 mecs au même étage, de 13 à 17 ans, tu apprends le respect. Il n'y avait pas de téléphone, rien, tu te tenais à carreau.

Sainté c'est mon club de coeur. Quand on m'a proposé d'être numéro 2 en 2010, ça faisait 11 ans que j'étais au club. J'avais toujours l'espoir de m'imposer. J'étais d'abord numéro 3, je suis parti en prêt, puis revenu numéro 2. Quand Ruff est arrivé, j'ai été prêté 1 an puis quand je suis revenu, Steph était installé. Les premières années ont été compliquées. Le club a toujours été clair : si tu as une proposition on te laisse partir mais sinon on est content, on te prolonge. J'avais des propositions en L2 mais quand tu as un bon contrat dans ton club de coeur, il y avait la Coupe d'Europe ... J'ai fait des derbys, des supers matchs. Je me suis pas dit "je ferai une carrière de second" mais ça s'est fait comme ça. Je n'ai pas de regret. Si ce n'est d'avoir joué à Geoffroy en plein Covid sans spectateur ... mais à titre perso, non. Je voulais rester dans ce club."

Si les Verts sont sortis vainqueurs samedi dernier d'un stade (Le Moustoir) qui ne leur réussit traditionnellement pas (3 victoires en 19 déplacements dans les matchs contre Lorient), ils s'apprêtent à retrouver samedi une pelouse qui leur réussit nettement plus.

Ainsi au stade de l'Aube, ils se sont imposés à 10 reprises en 26 déplacements (pour 9 nuls et 7 défaites).

En ligue/division 2, les Verts y sont même invaincus. Lors de leur dernière visite, ils s'y sont imposés le 8 février 2004 (1-0, grâce à un but de renard des surfaces de Compan https://www.youtube.com/watch?v=AC9yVuwVWKQ ), quelques mois avant de remonter dans l'élite.

Auparavant, ils en avaient ramené un nul 1-1 (le 29 août 1998, but de Ponsard https://www.youtube.com/watch?v=ARbDnVuTadI ), encore une fois dans une saison qui a vu Sainté remonter. Quelques mois plus tôt, par un froid glacial, ils s'étaient imposés 2-1 (buts de Fichaux et Thimothée le 21 janvier 1998 https://www.youtube.com/watch?v=ptS5jjGZyOE ). Et on se souvient des grillages de la butte lors du nul 2-2 obtenu sur des buts de Lagrange et N'Diaye, transformé en victoire sur tapis vert, le 11 août 1996 pour la première journée de championnat, juste après la descente, https://www.youtube.com/watch?v=xDHGERpT730 .

Le site officiel de la Ligue a mis hier à l'honneur le numéro 9 des Verts. Ibrahim Sissoko a marqué ses 2 derniers buts en débutant le match comme remplaçant en L2 (contre Caen et Concarneau). Aucun joueur n'a plus souvent marqué en sortie de banc cette saison. Trois autres joueurs ont marqué deux buts après être entrés en jeu : Pierre-Yves Hamel (Paris FC), Facinet Conte (Bastia) et Jean-Mattéo Bahoya (Angers). L'ASSE est l'équipe qui a pris le plus de points (4) grâce à ses remplaçants devant Bastia (3).

Comme le souligne France Bleu, l'ASSE est un club vert à tous les niveaux. Extraits.

"Le club a déjà supprimé l'utilisation des bouteilles plastiques dans toutes les équipes : des enfants aux professionnels, désormais la gourde est obligatoire. Cela représente une économie de 120 000 bouteilles plastiques par an. Toujours concernant le plastique, un maillot de l'ASSE est fabriqué avec 8 bouteilles recyclées.

Au self du club, à l'Étrat, il y a désormais un compost et une méthanisation des déchets. La pelouse du centre sportif est hybride pour moins consommer d'eau. La pompe a été changée pour un arrosage plus optimal et puis en dehors des terrains les pelouses sont tondues moins régulièrement pour favoriser la biodiversité. 

Dans les salons VIP du stade Geoffroy Guichard, il n'y a plus de thon (c'est une espèce en voie d'extinction) et de façon générale moins de viande. Enfin, le club réfléchit au déplacement des pros en train, même si ce sont les déplacements des supporters qui représentent 89% du bilan carbone de l'ASSE.

"La saison dernière, les joueurs pros ont fait des déplacements avec des moyens alternatifs à l'avion notamment, explique Lionel Potillon le directeur d'ASSE cœur vert. Pour un déplacement à Paris, ils sont partis en train. Il faut réserver une rame de TGV, ce qui n'est pas simple parce que les programmations télé évoluent en permanence, sachant qu'à la SNCF, ils ont des programmations qui sont faites quasiment six mois ou un an à l'avance. Il y a eu une réunion à Paris pour justement avoir des engagements assez importants et fermes de la part de la SNCF pour permettre aux clubs de beaucoup plus voyager en train pour ceux qui le peuvent".

Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2012 à 2018) et désormais coéquipier d'Yvan Neyou, Naïs Djouahra (23 ans) a marqué avant-hier son premier but sous les couleurs de Leganés (ex-club de Sergi Palencia), qui s'est imposé 3-1 sur le terrain de Mirandés lors de la 7e journée de L2 espagnole.

Titularisé les six premières journées mais ayant dû céder sa place sur blessure à la pause il y a 10 jours à Annecy, le gardien turc Dogan Alemdar n'est pas dans le groupe troyen qui affrontera Rodez ce soir dans l'Aveyron. "Blessé à la cuisse, il devrait également manquer la réception de Saint-Etienne samedi" indique L'Est-Eclair dans sa dernière édition. le quotidien aubois ajoute qu'Abdu Conté et Andreas Bruus sont en réathlétisation. Ces deux défenseurs sont absents du groupe de l'Estac depuis le début de saison.

S'il a oublié la Marie, le gars Pierre est reste fidèle aux Verts. Arbitre ayant eu l'honneur de diriger le plus de matches de Sainté la saison dernière (le 2-2 à Pau, le 0-2 contre Rodez, le 2-0 à Grenoble et le 4-2 contre QRM), Legat avait retrouvé  l'ASSE le 5 août dernier dans le Chaudron dès la première journée de cette noiuvelle saison (0-1 contre Grenoble). Le Francilien de 32 ans sera encore au sifflet ce samedi dès 15h00 pour le match d'ouverture de la 9e journée qui opposera l'ESTAC à l'ASSE au Stade de l'Aube.

Selon RMC, les dirigeants de Marseille, l'ex-démissionnaire Pablo Longoria en tête, auraient contacté Christophe Galtier.

A la recherche d'un remplaçant à Marcelino, l'OM trouve beaucoup de qualités à Galette : notamment son expérience de la Ligue 1 et sa connaissance du contexte marseillais. Par ailleurs, la présence dans le club d'anciens Verts (PEA, Stephane Tessier, David Friio) joue forcément en sa faveur.

Il y a quelques jours, Galtier s'était confié sur son avenir dans une interview accordée à Canal+ :

"Ma place est sur le banc de touche, pas devant le télé. Je n'ai pas souhaité reprendre rapidement. J'avais besoin de me poser, d'analyser. Deux mois et demi, trois mois après, on a envie d'y retourner. Je suis jeune, je suis en forme."

Et si le seul obstacle à son arrivée sur la Canebière était son futur procès à Nice en décembre ?

Libre de tout contrat après la fin de son contrat à Wolfsburg, Joshua Guilavogui a retrouvé un club. Il va rester en Allemagne selon la Pravda et va s'engager avec Mayence, dernier de Bundesliga. Il s'agirait d'un contrat d'un an + un an en option :

"Le milieu français, qui s'entraînait seul dans le sud de la France, a longuement hésité entre les propositions dont il disposait, notamment le Vissel Kobe (D1 japonaise) et des destinations exotiques, mais il souhaitait privilégier un nouveau projet en Europe."

Averti face à Concarneau, Dylan Batubinsika entre dans le cercle de moins en moins fermé des Steph’ en sursis : comme Sissoko, Fomba, Bouchouari et Appiah, il compte déja deux cartons jaunes au compteur.

Compte tenu du calendrier (3 matchs en 7 jours à partir de samedi), chacun de ces 5 joueurs serait suspendu pour le déplacement à Laval (23 octobre) en cas de jaune à Troyes, contre Dunkerque ou contre Ajaccio.

Sortant d'une défaite à domicile contre l'AJA donc n'ayant pris que 3 points lors des 5 derniers matches avant de se déplacer demain soir à Rodez tandis que Sainté ne jouera que le 4 octobre son match de la 8e journée contre Dunkerque, Troyes ne sera pas favori contre Sainté au Stade de l'Aube ce samedi après-midi en ouverture de la 9e journée. Nostalgique de l'époque Laurent Batlles, L'Est-Eclair défonce aujourd'hui l'actuel entraîneur des Troyens. Extraits.

"Quand la direction de City Football Group montera-t-elle au créneau pour défendre le bilan du coach qu'elle a nommé, un entraîneur qui a de loin les plus mauvais résultats des coaches ayant entraîné le club aubois (hormis ceux qui ont fait des remplacements de quelques matches) ? Samedi, dans un derby qui pour le public compte bien plus que pour un Australien, Patrick Kisnorbo a lancé des jeunes sans grande expérience face à une formation auxerroise dont la moitié des cadres jouait déjà la saison dernière en L1.

Sûr de ses choix, convaincu de bien faire, "PK" dit "assumer de jouer avec cette jeunesse" car "le projet est basé sur cette jeunesse." Il dit "ne pas regarder le classement." On a l'impression d'avoir face à nous un entraîneur de U11 qui lutterait contre la championnite, un coach qui se comporte d'ailleurs au bord du terrain avec des pros comme un éducateur le ferait avec des U9. PK harangue (en anglais), replace (en anglais), gesticule. Dans le vent.

Il n'y a qu'à Troyes, en ce début de saison, qu'on attend des plombes qu'un joueur soit prêt pour le lancer. A l'image de Florian Tardieu, à qui on n'a plus fait confiance. Ce même Tardieu qui, pas prêt pour Kisnorbo, enchaîne les matches depuis qu'il a rejoint Saint-Etienne en même temps que les bons résultats (7 points sur les 3 derniers matches). Il a retrouvé dans le Forez Laurent Batlles, l'un des entraîneurs les plus performants de l'histoire de l'Estac.

1. Patrick Rémy : 1,83 point par match (43 matches dirigés)
2. Rui Almeida : 1,82 (44)
3. Laurent Batlles : 1,63 (89)
4. Denis Troch : 1,46 (41)
5. Alain Perrin : 1,45 (263)
6. Jean-Marc Furlan : 1,35 (350)
7. Jean-Louis Garcia : 1,30 (84)
8. Faruk Hadzibegic : 1,20 (61)
9. Ludovic Batelli : 1,11 (38)
10. Bruno Irles : 1,06 (33)
11. Jacky Bonnevay : 0,76 (21)
12. Patrick Kisnorbo : 0,57 (30)

Titularisé avant-hier par Patrice Carteron, Oussama Tannane (29 ans) a marqué 2 des 3 buts victorieux d'Umm Salal contre Al Ahli lors de la 4e journée du championnat qatari.

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le défenseur central concarnois Julien Célestine revient sur la récente défaite de son équipe au Moustoir.

"Les Verts ont été plus cliniques que convaincants ? C'est Saint-Etienne. Ils n'ont pas besoin de 10 000 occasions pour la mettre au fond. C'est sur une transition qu'on prend ce but. C'est très frustrant parce qu'en dehors de ça, ils n'ont pas eu beaucoup d'occasions franches, de tirs cadrés. Charbonnier, il est sorti à l'heure de jeu sans toucher de ballons..."

A son tour atteint par la maladie de Charcot qui a emporté Fofo (en juillet 2014) et Jojo (le 4 juillet dernier), le médecin bordelais Antoine Mesnier a révélé avant-hier dans Sud-Ouest qu'il avait mis fin aux jours de son ami Patrice Lestage (champion de France avec les Verts en 1981) le 29 novembre 2010. Extraits.

" J’ai appris que j’avais la maladie de Charcot le 23 février 2022. Le jour de mes 65 ans ! Alors que le gouvernement annonce imminent un projet de loi sur la fin de vie, j’espère contribuer à faire tomber le dernier tabou. C’est devenu le but de ma vie.  Toubib à l’ancienne pendant 40 ans, j'ai soigné les Zidane, Dugarry, Lizarazu de la bonne époque des Girondins. J’y suis entré grâce à mes grands copains Patrick Battiston et Patrice Lestage.

C’est moi qui ai annoncé à Patrice son Charcot. Il m’a fait promettre de le faire partir quand il le désirerait. Je connais ce qui m'attend, j'ai vécu le traumatisme d’accompagner Patrice jusqu’au bout du bout. J'ai dit à Serge Simon que je comptais sur lui pour m'envoyer dans les étoiles quand je ne serai même plus capable de me gratter. Je sais qu'il le fera, mais j'aimerais que ce soit dans la légalité. C'est pour ça que je me bats pour faire évoluer la loi.

J'ai eu à faire passer l'amitié avant la loi. Un jour Patrice m'a demandé de tenir sa promesse. Je ne me sentais pas capable de lui faire juste une piqûre et adieu. Je lui ai dit que j'allais continuer à venir tous les jours pour ses soins et puis un de ces jours, sans dire lequel, je mettrai une dose plus forte. Mais j'ai reçu l'appel d'un magistrat du parquet de Bordeaux. Il m'a dit : "je sais ce que vous êtes en train de faire." Il m'a dit que sa femme était morte de Charcot, qu'il aurait aimé qu'un médecin agisse comme moi, mais qu'il y avait la loi. J'étais dans la merde.

La loi Leonetti de 2005 proscrit l'obstination déraisonnable sans prescrire d'aide active à mourir. Mais le malade refuse tout traitement, ne s'alimente plus, n'a plus d'oxygène.... La réalité, c'est une agonie. La maison de mon ami sentait le pus, des mouches sortaient de ses escarres. j'étais à un match France-Irlande. Je me voyais dans un moment de plaisir et je pensais à Patrice. J'ai pris le premier train, à 6 heures. Je suis allé directement chez lui. Et j'ai tenu ma promesse...

En 2016, la loi est devenue Claeys-Leonetti. Elle a introduit la notion de "sédation profonde et continue." On est encore dans l'hypocrisie ! On peut mourir en 8 jours comme en 24 heures. Il faut autoriser une injection létale pour les maladies incurables, dans la collégialité médicale, avec le consentement du patient. L'engagement de Serge envers moi, c'est inestimable. J'y trouve de la sérénité pour vivre. Je ne veux pas que ce soit un risque pour lui. Et chacun devrait pouvoir décider.

Le 31 juillet dernier, j'ai ressenti une douleur foudroyante. Je sais que j'ai fait un infarctus du myocarde. Je l'espère depuis le 23 février 2022, celui-là ! Je vais pouvoir partir dignement, Charcot ne m'aura pas et je n'embêterai pas Serge. L'occasion de rêve, quoi ! Je me suis allongé sur mon lit pour me laisser partir. J'ai pensé à mes fils, les gens que j'aime, Baigorri. Alors j'ai eu envie de vivre encore. Ce n'était pas le moment. Je veux décider du moment. C'est tout l'enjeu de la loi."

Prochaine équipe attendue dans le Chaudron (le 4 octobre à 18h45), l'USL Dunkerque a annoncé hier que Mathieu Chabert avait été suspendu de ses fonctions d'entraîneur. Ayant succédé en mars dernier à son ancien coéquipier stéphanois Romain Revelli, l'ex-coach biterrois d'Ibrahim Sissoko avait pourtant réussi à faire monter le club nordiste en prenant 31 points sur 36. Mais l'ex-gardien n'a gagné qu'un seul match en 7 journées de L2 cette saison. Il vient de se faire virer alors que la situation comptable de Dunkerque n'a rien de dramatique. Comptant 6 points en 7 matches, le club de Samy Baghdadi (bientôt de retour sur les terrains) est 17e, à égalité de points avec le premier non relégable (le Paris FC).

De la tête, Robert Beric (32 ans) a marqué hier l'unique but de la victoire de Tianjin Teda sur le terrain de Wuhan Three Towns hier lors de la 26e journée du championnat chinois. C'est le 8e pion claqué cette saison par l'ancien avant-centre slovène des Verts.