Dans sa dernière édition, France Football affirme que Pape Sarr (32 ans) intéresserait Arles-Avignon.  "Ah bon ? Je n'ai pas eu le moindre contact avec ce club, mon agent a juste des pistes au Qatar et aux Etats-Unis" s'étonne ce soir notre ancien consultant. "Mais c'est clair que ça m'intéresserait de trouver un club de L1 ou de L2. Ça fait maintenant plus d'un an que je n'ai pas joué. Depuis mon départ du Paris FC en fait... Mais je continue de m'entraîner, je suis actuellement un programme concocté par mon préparateur physique. Depuis quelques mois, je vis à Arras. Récemment, j'ai assisté au match amical Lens-Valencinnes. J'ai pu revoir Jean-Guy Wallemme et Philippe Montanier, deux entraîneurs que j'apprécie beaucoup pour leurs qualités humaines et leur droiture. C'est tellement rare dans ce milieu..."

Dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2011 des moins de 20 ans qui se jouera en Libye, les Ecureuils du Bénin ont été tenus en échec par les Etalons du Burkina Faso à Cotonou (0-0). Impérial, le gardien stéphanois Germain Sanou "a dû faire une détente spectaculaire pour dévier en corner une balle de Nestor qui allait dans la lucarne" précise le quotidien burkinabé Sidwaya. Sanou bouche un coin !

En fin de contrat à l'ASSE, Cédric Varrault est parti sur un coup de tête effectuer un essai dans l'équipe d'Ankaragücü. Vendredi, lors d'un stage de préparation aux Pays-Bas, il a joué l'intégralité d'un match amical aux cotés de Robert Vittek, nouvelle recrue de ce club de L1 turque. 

on t'...aime pas. Vraiment pas.

L'info est passée totalement inaperçue, elle a pourtant de quoi faire partir en vrille nimporte quel sup stéphanois : comme chaque saison, les clubs européens sont exemptés du 1er tour de la Coupe de la Ligue, prévu le 22 Septembre pour les clubs de L1, soit trois jours avant le derby, prévu à Lyon le 25 Septembre.

Allez, pour se consoler, on va dire que pour une fois on aura une bonne raison de faire l'impasse sur cette "con-pétition."...

"La porte d'un départ est donc définitivement fermée". Le communiqué du site off concernant Loïc Perrin date du 21 Juillet.

Jurisprudence "ferme et irrévocable" oblige, on a appris à se méfier du caractère réellement définitif de certaines décisions prises par Heckl et Jeckel. La déclaration de Loïc samedi soir à la mi-temps de Sainté-Nice nous incite aussi à la méfiance ("Le mercato se termine le 31 Août, on verra...").

Du côté des milieux autorisés (en l'occurrence les journalistes d'Orange Sport samedi soir) on s'autorise à penser que Romeyer rencontrerait aujourd'hui l'agent de Perrin pour évoquer sa prolongation en vert.

L'occasion de mettre un terme à l'un des feuilletons de l'Eté ?

Dans un entretien publié aujourd'hui sur le site de So Foot, l'entraîneur castelroussin Didier Tholot revient sur son départ du FC Sion.

"J’étais à Sion en Suisse la saison dernière. J’avais deux ans de contrat, nous venions de terminer cinquièmes du championnat. Nous étions invaincus depuis le 27 septembre. Mais nous avions un président omniprésent qui voulait changer certaines choses... Ce président souhaitait tout gérer. Je n’étais plus en accord avec ce qu’il voulait faire. Donc j’ai démissionné, contrairement à ce qui a été écrit en France. Je précise que je n’ai pas été viré.  

Le président a licencié deux joueurs parce qu’ils se se sont rendus au casino la veille d’un match. Ces choses-là ne me plaisaient pas. C’était difficilement gérable pour un entraîneur. Et pendant une réunion, j’ai décidé de m’en aller et je lui ai dit qu’il pouvait garder ma dernière année de contrat. Ce type de pratiques ne correspondait plus à mes valeurs sportives.

Sion, c’était quand même très sympa. Je connaissais le club pour y avoir déjà joué. Et j’ai également entraîné une année, en 2003-2004. Mais j’ai passé une saison correcte, les ambitions étaient de se maintenir rapidement et de ramener du monde au stade de Tourbillon. Nous avons rempli l’objectif en nous maintenant à la trêve. Après je sentais que quelque chose pouvait se dégrader très vite donc je n’ai pas pris le risque de continuer un an de plus. J"ai eu les cartes en main pendant un an et demi et je savais qu’elles allaient m’échapper pour la saison 2010-2011 donc j’ai préféré ne pas continuer."

Surprenant buteur contre Dijon avec les pros, Jessim Mahaya a participé ce week-end au trophée des centres de formation à Ploufragan. S'il n'a pas fait trembler les filets en Bretagne, le jeune attaquant stéphanois s'est confié à Ouest-France : "Le niveau est élevé, c'est physique, technique, il y a vraiment du niveau. C'est un moment important dans la préparation physique, un bon challenge pour trouver les automatismes afin d'être prêt pour le championnat."  

Yoann Folly (25 ans) s'est engagé ce matin avec Aberdeen (L1 écossaise). Formé à l'ASSE, ce milieu défensif évoluait depuis 18 mois à Plymouth (L2 anglaise).

De bon augure pour le 7 août ? "Cela commence très fort, et cela ressemble à une vraie claque, merci Saint-Etienne !"  C'est en ces termes que le site Street Generation présente la prestation du groupe Arpad Flynn samedi au festival Indétendances de Paris Plage. "Un son puissant et hypnotique, sur des morceaux pop ou plus industriels, la formule est parfaitement maitrisée par les Stéphanois. Ils occupent le festival, leur festival, avec une  énergie et une animalité peu commune, ça sent le rock, c’est du rock, et la foule devant la scène en redemande !"

Un groupe à (re)découvrir ici : http://www.myspace.com/arpadflynn

Selon la Pravda de dimanche, à 33 ans, Lilian Compan pourrait boucler la boucle en signant à l'AS Cannes, club de ses débuts avec lequel il avait gagné la Gambardella en 1995 et effectué ses premiers pas en L1. Seulement trois fois titulaire l'an dernier avec Montpellier, il a su trouver le chemin des filets à trois reprises en championnat. Il lui reste un an de contrat avec les Héraultais.

Joint hier soir par notre rédaction, Lilian nous a informé qu'il allait prendre sa décision dans les prochains jours. "Je n'ai pas encore arrêté mon choix. J'ai fait une bonne préparation mais je ne suis pas convaincu que l'entraîneur compte sur moi cette saison. Je n'ai pas beaucoup joué lors des matches de préparation."

Auteur du second but stéphanois contre Nice quelques minutes après son entré en jeu, Dimitri Payet se livre aujourd'hui dans France Soir.

"J'ai pris des vacances et j’ai essayé d’en profiter. Je me suis détendu, complètement détendu. J’en avais besoin. Aujourd’hui, je suis heureux de retrouver le chemin des terrains. Comme je suis heureux d’être ici à Saint-Etienne. L'effet Galtier est incontestable. Quand il a repris l’équipe, nous étions en perdition. Il a su redonner confiance à l’ensemble de l’effectif, trouver les mots pour nous faire prendre conscience que nous avions du potentiel et que nous méritions une autre place que celle que nous occupions. Même si tout n’a pas été parfait par la suite, on termine tout de même huitièmes des matches retour, preuve que nous valions mieux que la 17e place. Ce qui s’est passé contre Toulouse est tout simplement inacceptable. Je n’aurai pas dû réagir de la sorte. Je me suis excusé auprès de Blaise, du groupe du club et des supporteurs. Et j’ai été logiquement sanctionné par mes dirigeants. J’ai accepté la sanction. Mais aujourd’hui, tout cela est du passé. Il faut regarder devant nous et nous concentrer sur la saison qui arrive.

Tout va bien. On travaille bien, le groupe vit bien ensemble. Les nouveaux, comme Laurent Batlles et Sylvain Marchal, se sont bien intégrés au groupe. Sans parler du travail lors des différents stages, nous avons la satisfaction d’avoir remporté, pour l’instant, tous nos matches amicaux, notamment contre Monaco. Je sais très bien qu’il ne faut pas tirer de grandes conclusions sur ce type de rencontre mais c’est toujours mieux pour le moral des troupes. On se construit dans le succès. Et nous en avons besoin.

Sincèrement, le groupe me semble meilleur que l'an dernier. Il était déjà très bon, mais comme certains l’ont justement noté depuis deux ans, notre équipe très jeune manquait de joueurs d’expérience. Or c’est chose faite. Avec des garçons comme Marchal et Batlles, que j’ai déjà cités, nous devrions combler cette lacune. Sachant que l’ASSE a su conserver ses cadres, il y a tout lieu de croire en nous. On va viser mieux que la 17e place (sourire). Non, très franchement, je crois que l’idée est de se stabiliser dans le ventre mou du Championnat avant d’envisager ensuite pourquoi pas autre chose. Mais il faut être clair et honnête ; après ce que l’on vient de vivre depuis deux ans, on ne peut pas dire comme ça que l’on ambitionne une place en UEFA. Ce serait utopique.

Le club doit retrouver avant tout une certaine stabilité sportive. C’est sans doute le plus grand objectif de l’année qui s’ouvre dans quelques semaines. A titre personnel, je préfère garder pour moi les objectifs que je me suis fixés. L’idée est de faire beaucoup mieux que la saison dernière. Donc cela signifie que je désire marquer des buts et aussi réussir pas mal de passes décisives. A la fin, on verra les stats et on fera le bilan. Les chiffres ne trompent pas."

Même si le Portugal a été éliminé par l'Espagne en Afrique du Sud, Paulo Machado révèle aujourd'hui son amour pour les champions du monde dans La Dépêche du Midi.

"Je me suis régalé avec la Roja qui me fait toujours rêver. Les passes dans les périmètres réduits, les appels dans les espaces, dédoublements et «dézonages» : c'est le foot que j'aime ! Il fait la gloire aux petits. A part Piqué (1m85) ou Llorente (1m93), ça ne culmine pas ; ça me plaît, ces gabarits. Sinon, il faut bien reconnaître qu'il n'y a pas eu de match extraordinaire : toutes les équipes pensent d'abord à ne pas perdre. Les Bleus n'étaient pas assez costauds, mais le mal datait d'avant la compétition. Coentrão, le latéral gauche de notre Selecção qui, en plus, est un milieu, a été très bon. Après, il n'y a pas vraiment eu de joueurs qui m'ont tapé dans l'œil - un peu Ozil mais ce n'est pas un inconnu non plus, puis il a eu du mal à terminer. Même le Brésil s'est «européanisé». Finalement, je parlerais davantage d'une équipe comme l'Uruguay. La Celeste a joué avec son cœur, jusqu'au bout, c'est beau. Tous à l'unisson : ne pas prendre de buts et d'un coup en planter un."

Replacé par Casanova milieu excentré lors des matches amicaux contre l'OM et Montpellier, l'ancien joueur stéphanois commente son poste et dévoile ses ambitions pour la prochaine saison.

"Côté gauche ou droit, je peux rentrer pour frapper ou faire des passes décisives. Je suis peut-être plus à l'aise dans l'axe où c'est mon vrai poste, mais le coach a besoin de faire des tests ; ça ne me pose pas souci. Le but est d'aider l'équipe. Défendre n'a jamais été vraiment mon fort. J'aime à me faufiler entre les lignes, c'est cela ma panoplie. à l'image - toute modestie gardée - d'Iniesta, mon modèle. Pour ma première saison au TFC, j'avais promis que je marquerai 10 buts, je n'y suis pas parvenu (NDLR : 7 dont 2 en Coupe de France et de la Ligue). Je repars avec ce même objectif, en y ajoutant la moitié de passes décisives. Si j'inscris 10 buts, j'aurais toutes mes chances d'aller en sélection. J'y crois plus que jamais. Deco arrête, Thiago sûrement aussi : ça va ouvrir des portes. Je vais venir les après-midi pour des séances spécifiques coup franc. Toujours avec un mur et sûrement un gardien du centre. C'est un geste technique qui revêt de plus en plus d'importance dans le foot moderne, une phase arrêtée peut débloquer un match. Surtout avec le nouveau ballon du championnat (toujours Puma, mais plus rond et plus rapide). Il ressemble au Jabulani : il part dans tous les sens… Pour un peu, tu n'as pas besoin de mettre de l'effet. ça risque d'être terrible pour les gardiens !"

Pour son premier match officiel sous les couleurs de l'Etoile Sportive du Sahel, Adel Chedli (33 ans) s'est fait exclure vendredi contre l'Espérance de Tunis. Ce match comptant pour la première journée du championnat s'est achevé sur un score nul et vierge.

S'il a cette fois épargné Loïc Perrin* (entré par précaution lors du dernier quart d'heure), Renato Civelli vient de perdre son deuxième match de préparation en trois jours. Incapable de préserver sa cage inviolée, le défenseur niçois ne s'affole pas au micro de RMC : "Ce ne sont que des matches amicaux. Ils ne sont pas très importants. Mais c’est vrai que la rencontre face à Saint-Etienne n’a pas été bonne. On peut même dire mauvaise. On était fatigué. On s’était entraîné deux fois la veille et le matin avant la rencontre. Mais depuis un mois, on se prépare pour le premier match de championnat face à Valenciennes."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B2920100314150559-Pour-Perrin,-ca-craint-!.html

Alain Perrin a débuté son mandat à la tête du club qatari d'Al-Khor par une défaite (1-0) contre la modeste équipe de Sénart-Moissy (CFA). En stage dans la région parisienne pour encore une quinzaine de jours, l'ancien entraineur stéphanois s'était confié dans les colonnes du Parisien quelques jours auparavant. Morceaux choisis.

"Les équipes comme la mienne viennent souvent en Europe à cette période. On recherche la fraîcheur. Même s’il fait chaud en France, c’est toujours mieux qu’au Qatar où il fait 46°C. Nous sommes hébergés dans un hôtel pas loin. On cherchait un stade avec de bonnes installations. Nous avons contacté Moissy qui a accepté gentiment de nous recevoir. La raison pour laquelle je suis là-bas est très simple: sur le marché en France en ce moment, il n'y a pas d'opportunité. Alors plutôt que de rester à ne rien faire, je me suis dit que diriger cette équipe est une belle occasion

En France, Al Khor jouerait au niveau du championnat national (la 3e division française). Dans mon équipe, j'ai un peu de tout. J’ai un international du Barhein, un autre d’Irak. J’ai aussi un Brésilien. On recherche encore au moins deux bons pros, des joueurs européens de préférence pour aguerrir un peu l’ensemble. Le 20 août en rentrant au Qatar, nous disputerons la Coupe Sheik Jasssem, un sorte de Coupe de la Ligue de là-bas. Le 12 septembre, nous recommencerons le championnat qui comprend 12 équipes."

Au trophée de Ploufragan, l'équipe réserve de l'ASSE a remporté cet après-midi le match pour la troisième place contre Lorient (2-1). Romain Russier a ouvert le score en première mi-temps suit à un coup franc de Bilel Sebahi repris par Zaven Bulut. Les Merlus ont égalisé en début de seconde période mais Bilel Sebahi a transformé un pénalty qu'il a lui-même obtenu en fin de match : http://www.dailymotion.com/video/xe5gmh_as-saint-etienne-fc-lorient_sport.

La compo de l'ASSE : Martinet - Pellet, Balp, Russier, Albert - Bencheikh, Nze M'Baba, Sebahi, Bulut - Mahaya, Salabiakou. Sont entrés en jeu : Diomandé, Argaud, Maouche.

La réaction de Gilbert Ceccarelli : "Contre une belle équipe de Lorient, on termine sur une bonne note en finissant à la troisième place. Contre Toulouse, on avait dû aligner une équipe assez jeune. Aujourd'hui, l'équipe était un peu plus mature. On a mérité notre victoire. Le bilan du tournoi est satisfaisant compte tenu de la jeunesse de notre effectif. C'est une bonne préparation en vue du championnat."

Sous le maillot vert et blanc d'Al-Ahly (Qatar), Pascal Feindouno a joué et perdu 3-0 hier à Cambrai un match de préparation contre le LOSC de Rudi Garcia.

Alex (America-RJ) a marqué hier contre Camaçari son premier but  sous ses nouvelles couleurs (2-1) : https://www.youtube.com/watch?v=EqwCJqsXwaI. A 38 ans, il permet  au club carioca de glaner ses trois premiers points dans le championnat de Serie D (4 ème division brésilienne).

D'un coup franc direct bien enroulé, Eric Bauthéac a trompé Jody Viviani hier juste avant la mi-temps. Marquant trois nouveaux buts après la pause, l'équipe de Patrice Carteron a cartonné le GF38 4-0.

Après avoir gagné ses deux premiers matches de poule contre Guingamp (2-1) et Rennes (victoire aux tirs au but), l'équipe réserve de l'ASSE a perdu le troisième  samedi après-midi contre Toulouse : http://www.dailymotion.com/video/xe55ss_toulouse-fc-as-saint-etienne_sport. Terminant à la deuxième place de leur poule derrière les pitchounes, les Verts joueront demain à 14h00 le match pour la 3ème place contre le FC Lorient.

La compo de l'ASSE : Coulibaly - Muroni, Russier, Albert, Djeridi - Diomandé, Bencheikh, Sebahi, Salabiak - Argaud, Maouche. Sont entrés en jeu : Bulut, Nze M'Baba, Mahaya, Garric.

La réaction de Gilbert Ceccarelli : "On a fait un peu tourner lors de ce troisième match car certains garçons éprouvaient le besoin de souffler. La victoire de Toulouse est logique. On a essayé de réagir en seconde période mais on n'a pas réussi à revenir au score. Maintenant on va essayer d'aller chercher le trosième place."

Vous avez encore été très nombreux à suivre ce match en direct sur notre forum grâce à titigreenfan et pascal, nos envoyés spéciaux à Chambéry : l'ASSE a remporté son quatrième succès consécutif contre Nice (2-0). Loris Néry a profité d'une tête de Manu Rivière repoussée par la barre pour ouvrir le score dès la 10ème minute. Dimitri Payet a exploité un tir dévié de Christophe Landrin pour doubler la mise à la 63ème.

La compo de l'ASSE communiquée par le site officiel : Moulin - Néry (Cros, 75'), Monsoreau (Benalouane, 75^'), Marchal (Bayal 70^'), Matuidi (Mansaly 75^'), Landrin (Perrin 75^'), Guilavogui (Ghoulam, 67^'), Batlles (Payet 60'), Sako (Gelson, 75^'), Bergessio (Saadi, 75'), Rivière (puis N'Daw 75^').

Après avoir réussi son entame hier contre Guingamp (2-1), l'équipe réserve de l'ASSE a battu le Stade Rennais aux tirs au but (0-0 à l'issue du temps réglementaire) grâce à un arrêt décisif de Coulibaly. En tête de leur groupe, les Verts joueront leur troisième match de poule contre Toulouse cet après-midi à 16h00 pour décrocher une place en finale.

La compo de l'ASSE : Coulibaly - Pellet, Balp, Albert, Muroni - Garric, Diomandé, Chergui, Bulut - Mayaha, Argaud. Sont entrés en jeu : Salabiakou, Sebahi, Nze M'Baba.

La réaction de Gilbert Ceccarelli : "On a  eu du mal à rentrer le match, Rennes a dominé la première mi-temps et tiré sur le poteau. En seconde période, on a eu la mainmise sur le jeu sans nous procurer d'occasion très franche."

Président de la JSK, Hannachi explique aujourd'hui dans La Dépêche de Kabylie pourquoi il a viré Idriss Ech Chergui. "La situation avec Ech Chergui est devenue insupportable. A chaque fois, le joueur nous sort un bobard. J’ai senti depuis quelque temps qu’il voulait partir. D’ailleurs, lorsqu’on était à Casablanca, le joueur a tout fait pour éviter le voyage en Egypte. Il a même déclaré à certains de ses coéquipiers qu’il n’allait pas prendre part au match face à Ismailia. Avant-hier, il m’a annoncé que son père et sa mère ont divorcé et qu’il fallait qu’il rentre chez lui et m’a demandé la résiliation de son contrat. Ce que j’ai accepté sur le champ en le renvoyant. C’était une occasion pour mettre fin à cette situation qui n’a fait que trop durer avec ce joueur qui ne cesse de mentir. La preuve, quelques heures après m’avoir annoncé le divorce de ses parents voilà qu’il dit qu’il sera attendu à son arrivée en France par son père et sa mère. Avec ce nouveau mensonge, j’ai décidé de résilier son contrat avec la JSK. Son départ ne pèsera pas sur l’équipe et il peut-être remplacé facilement par le jeune Lamhene qui est un produit du club auquel on donnera sa chance.”

Dans la dernière édition du Progrès, Galette évoque le cas Loïc Perrin. "Ce ne sont pas les agents qui dictent la loi dans le club. La décision est définitive.  Il y avait une date limite pour une transaction. C'était au terme du troisième match de préparation. Le délai est passé. Nous avons conservé Loïc pour ce qu'il représente, pour son rôle dans le vestiaire, sur le terrain bien évidemment et parce que Monaco ne s'est pas aligné sur ce que nous demandions. Monaco pensait récupérer Loïc Perrin à 50 % de sa valeur."

Anthony Le Tallec tacle l'ancien entraîneur des Reds dans Le 10 Sport : "Je ne regrette pas mon départ à Liverpool, soutient-il. Gérard Houllier me voulait et je jouais. Ce que je regrette, c'est l'arrivée de Benitez. Il a mis un frein à ma carrière. Il voulait virer tous les Français de Liverpool. Ça s'est très mal passé. J'ai tiré un trait dessus mais je ne le porte pas en haute estime." 

Interrogé par Le Progrès de ce jour, Damien Comolli se montre optimiste concernant les départs de Guirane N'Daw et Helton Dos Reis "Wolverhampton et Guirane ont finalisé leurs négociations. Je me rends en Angleterre en début de semaine afin de discuter l'indemnité de transfert". Quant à l'ex-gueugnonnais, là encore, le directeur sportif  se veut confiant : "Nous sommes en discussion avec Grenoble. Il a disputé deux rencontres amicales avec ce club de L2. Cela s'est visiblement bien passé, un accord devrait rapidement intervenir."

Capitaine des Aiglons lors des premiers matches de préparation, Julien Sablé retrouvera le club de son coeur demain à Chambéry. Avant ce match amical, Juju s'est confié au site sports.fr.

"Le staff qui a terminé la saison a été reconduit. Pour moi, c'est une très bonne nouvelle, parce que ça s'est bien passé au niveau du groupe et que la stabilité est quelque chose d'important dans un club, notamment au niveau des dirigeants et du staff. Ce staff là avait répondu présent, nous a bien aidé à atteindre l'objectif du maintien. On repart sur une saison complète en espérant que ça se passe mieux que la saison dernière. On perd de très, très bons joueurs, importants pour le groupe. Maintenant, ce sont les aléas du football. Ces joueurs vont être remplacés ou l'ont été. L'an dernier, on a prouvé qu'on pouvait répondre présent même quand il y avait des joueurs importants absents, en y mettant du collectif, un état d'esprit. Aujourd'hui, c'est sur cela que l'on va s'appuyer. On ne va pas pleurer parce que tel ou tel joueur est parti. On a de très bons joueurs et une réelle force collective. C'est ce que l'on avait montré la saison dernière en se sauvant. Maintenant, il faut le faire sur toute une saison, même si ça va être une saison difficile comme toutes les années, car on est dans une situation financière un peu délicate. Mais, on s'est prouvé qu'on avait un beau collectif. Il va falloir désormais monter en puissance.

On sait déjà qu'il va falloir se sauver, c'est important sur le plan financier pour le club. Il ne faut pas se fixer de très, très haut objectifs pour l'instant, mais s'appuyer et se concentrer sur le jeu et, produire autre chose que ce que l'on a produit cette année. On ne veut pas revivre ce que l'on a vécu : la lutte pour le maintien jusqu'à la fin. On a envie d'être beaucoup plus portés vers le jeu, avoir une identité de jeu, un collectif qui soit agréable à voir et aussi gagner beaucoup plus de matches, devenir souverains au Stade du Ray. Il y a plusieurs petits objectifs qui sont importants. On espère tous être dans la première partie du championnat, mais, les places, il faut aller les chercher. Aujourd'hui, ce qu'on nous a demandé, c'est d'être surtout concentrés sur le jeu. Si on produit du jeu, que l'on prend beaucoup moins de buts, il y aura des victoires à la fin et on pourra prétendre à une meilleure place.

Mentalement, le groupe a mûri. On a de jeunes joueurs qui ont beaucoup appris dans la difficulté la saison dernière, puisque ça a été vraiment une saison éprouvante. On a trouvé les ressources pour renverser une situation qui était mal barrée. La force de cette équipe, c'est en partie ce qu'elle a vécu la saison dernière et qu'elle n'a pas envie de revivre. Il y a vraiment un bon groupe, qui vit bien ensemble. On n'a peut-être pas les individualités qui pourront faire seules la différence, mais si on a un collectif qui est conquérant, on a des individualités qui se bonifieront sans que cela se fasse au détriment du groupe.

Mon brassard, ça n'est pas encore officiel. Maintenant, devenir un cadre, je l'ai déjà été pendant de nombreuses années à Saint-Etienne. On sera beaucoup à avoir une importance dans le groupe. Mais ce sera le groupe le plus important, même s'il faut qu'il y ait des individualités qui se dégagent au niveau charisme, technique, tactique. De mon côté, je n'ai jamais eu peur de cette pression là. Je l'assumerai si on me désigne. J'ai bien fini la saison. Ce que j'attends, c'est d'être au service de l'équipe. Quand on fait appel à moi, d'être performant comme je l'ai été sur la fin de saison. Me battre pour ce club dans lequel je me sens bien. J'ai besoin de stabilité, je l'ai trouvée à Nice, un club avec des valeurs, qui sont les miennes: l'humilité, le combat, de l'engouement. J'ai envie d'incarner ça. Ça ressemble à ce que j'ai vécu à Saint-Etienne. J'ai vécu aussi des années difficiles. Je me suis relancé l'année dernière, ça demande à être confirmé. Je dois prendre mes responsabilités, c'est ce dont j'ai envie."

Willy Sagnol a adressé un violent tacle à la direction de l'ASSE dans un entretien publié aujourd'hui dans Le Progrès. Morceaux choisis.

"Bernard Caïazzo a déclaré qu'il ne me sentait pas suffisamment motivé pour rejoindre l'ASSE ? (Rires). C'est sa déclaration, il doit l'assumer tout en sachant que c'est tout sauf la vérité. J'ai reçu de la part de Bernard Caïazzo et Roland Romeyer une proposition pour devenir manager général du club. Nous nous étions entendus sur les conditions financières (...) Les deux étaient d'accord pour ma venue puisqu'ils m'ont fait une offre. Mais je ne pouvais accepter un poste de manager général alors qu'il y a déjà un directeur sportif, qui prend normalement les décisions sportives, un directeur des services et un président décisionnaire en dernier ressort. Quel aurait été mon champ d'action? Dominique Rocheteau va un jour se poser la même question. Je l'adore mais il va se heurter aux personnes qui m'ont poussé à refuser le poste de manager général. Dominique est très gentil mais il va se rendre compte rapidement où il a mis les pieds. Le poste de vice-président du conseil de surveillance est totalement flou. Il ne se dit pas grand-chose lors des réunions. Trois personnes parlent, les autres, sont contents d'être là et écoutent.

Christophe Galtier faisait partie intégrante de mon projet. Les personnes qui auraient perdu leur pouvoir si j'acceptais le poste, ont dit à Galtier que je venais avec un nouvel entraîneur. Ce qui était faux.Ces personnes sont celles qui ont un peu de pouvoir au niveau sportif ou de la gestion. Tous les jours, elles font le pied de grue dans le bureau de Roland Romeyer pour lui expliquer qu'il est le meilleur président de l'ASSE depuis Roger Rocher et qu'il ne faut surtout pas changer les choses. Et si on ne change rien, je ne vois pas trop dans quelle direction se dirige le club.

On ne peut qu'être inquiet pour l'avenir. Financièrement, l'ASSE est dans une situation compliquée. Lors d'une réunion, début mai, il avait été dit que la seule mission du directeur sportif, Damien Comolli, était de faire partir des joueurs. En un an ou un an et demi, la masse salariale doit passer de 33 millions d'euros à 22. Pour l'heure il n'y a que des arrivées, aucun départ. Dans le football actuel, si on n'a pas de réseau, c'est de l'incompétence. Il faut se poser les bonnes questions. Mes seules revendications portaient sur l'organisation du club. Mais, je le redis, des personnes auraient perdu leur pouvoir. J'ai préféré renoncer. On peut donc effectivement parler d'un manque de motivation. Mais pour quelles raisons aurais-je été motivé pour un projet qui n'était plus le mien ? S'il n'y a pas un vrai changement, je ne vois pas comment le club va s'en sortir. Galtier et les joueurs peuvent réussir une bonne saison, je le leur souhaite, mais, sur la durée, cela ne peut pas marcher. Il n'y a pas besoin de connaître le football, d'être énarque, pour comprendre cela.

Pour que je vienne, il aurait fallu que tout soit réuni. Les grands clubs sont dirigés par des grands dirigeants qui savent prendre les décisions au bon moment. À Saint-Etienne, pour des problèmes de pouvoir, de gloriole, les dirigeants ne veulent pas prendre les décisions qui s'imposent. Déjà, il y a deux têtes. Deux présidents qui n'ont pas de points communs, qui ne sont pas amis, qui n'ont pas les mêmes intérêts. Mon but était de réduire les différences. J'aurai pu être le point central. Si cela avait mal fonctionné, il n'y aurait pas eu à taper sur l'un ou l'autre mais uniquement sur moi. J'appécie énormément  Roland Romeyer mais il a une cour autour de lui très très néfaste. Et il ne s'en rend pas compte. Il n'a pas le recul nécessaire. Quand j'entends Roland ou d'autres me dire qu'ils travaillent quinze heures par jour. Je réponds simplement que pour travailler 15 heures par jour, il faut être incompétent ou mal comprendre les choses. Je vais prendre une métaphore pour évoquer Roland Romeyer. Il a une superbe voiture, il veut gagner une course et il prend Michaël Schumacher comme copilote. La première chose que ce dernier va lui dire c'est : « tu as une bonne voiture, tu veux qu'elle gagne alors passe moi le volant. »"

D'un petit air mutin, il a annoncé sa décision de se passer des mutins : Laurent Blanc ne sélectionnera aucun des 23 mondialistes pour le match amical des Bleus en Norvège. Reste à savoir si des Verts profiteront de cette grande lessive le 11 août à Oslo.