The Magnificent Seven
04/11 10:03
Invité ce soir au Canal Football Club, Aubame a marqué hier son septième pion de la saison en L1. A l'issue de la rencontre, le numéro 7 des Verts s'est confié au site Sport24. "Je ne savais pas si j’allais commencer ou pas. Le coach a fait son choix. J’étais un peu fâché (sourire). C’est normal, je suis un compétiteur. J’ai essayé de rester concentré et de donner le maximum quand le coach ferait appel à moi. Et ça c’est bien passé." Dès hier soir, Aubame a d'ailleurs rendu hommage à son entraîneur via son compte twitter : "Bien sûr un grand MERCI au coach Galtier qui me comprend et me connaît mieux que personne".
Le bourreau des Parisiens a également livré sa réaction au Progrès : "Sur le premier but, je veux centrer fort, le ballon est dévié sinon il ne rentre pas. Sur le second, je ne me suis pas précipité ce qui n’aurait sans doute pas été le cas il y a quelque temps. J’étais confiant lors de ce duel. Rattraper Ibra au classement des buteurs ? (Rires). Non, mon objectif est de faire mieux que la saison dernière."
Pour rappel, PEA avait claqué 16 pions et n'en avait "que" 4 à son compteur au même stade de la saison.
Néry repart du bon pied
04/11 09:53
Malgré son exploit au Parc, l'ASSE est désormais devancée au classement par le VAFC, qui a conforté son statut de meilleure attaque du championnat en collant à son tour trois pions aux Lionceaux. Eloigné des terrains pendant trois semaines à cause d'une déchirure au mollet, Loris Néry a été titularisé pour la première fois de la saison sur le côté droit de la défense alors qu'il avait joué à gauche les huit premières journées. L'ancien latéral stéphanois évoque ce repositionnement, sa blessure et ses ambitions dans un court entretien publié dans La Voix du Nord.
"Normalement, c'est plus facile pour moi à droite, même si j'aime bien aussi jouer à gauche. J'essaye d'apporter un maximum de centres, de me montrer sur le côté droit. Matthieu Dossevi joue plus dans la profondeur. Gaël Danic aime avoir le ballon et percuter balle au pied. On a moins d'automatismes, mais je sais comment Matthieu aime avoir les ballons. Et de ce côté-là, je suis sur mon bon pied. Ça me permet de jouer plus vite, en première intention. À gauche, l'adversaire s'attend à ce que je revienne sur mon pied droit. Ma blessure ? Ça a été un peu dur. J'étais bien, j'enchaînais les matchs, j'avais le rythme. Ça a été un vrai coup d'arrêt. Bon, ça m'a aussi permis de souffler un peu, mais j'aurais préféré être sur le terrain. On essaye de jouer au ballon, on produit du beau foot et on parvient à rester costauds défensivement. Ça confirme ce que j'avais vu avant de venir. Il y a un bon état d'esprit et un effectif travailleur. Il est trop tôt pour dire que nos ambitions sont revues à la hausse. L'objectif, c'est de gagner, et de rester dans la première partie de tableau. On veut se sauver le plus tôt possible. Après, bien sûr, il faudra être ambitieux."
Bauthéac prend son Pied au Ray
03/11 22:39
Comme il y a deux semaines contre les Verts, Eric Bauthéac a marqué ce soir au stade du Ray sur un centre côté droit du vilain Jérémy Pied. Mais cette fois-ci l'ancien pensionnaire de l'Etrat a donné la victoire à son équipe contre Nancy. C'est le quatrième pion claqué cette saison par l'ailier gauche des Aiglons.
Machado nouveau dieu de l'Olympe
03/11 21:36
Bayal est plus fort que Zlatan
03/11 20:52
"J'avais des consignes pour énerver Zlatan et casser ses appels en profondeur, a déclaré Bayal Sall à Eurosport à l'issue de la retentissante victoire des Verts au Parc des Princes. "Je l'ai senti énervé. Il m'a mis des coups de coude. Il ne parle pas français. Il insulte et il dit tout ce qu'il veut" a ajouté le colosse stéphanois, dont la dernière titularisation avec les Verts en L1 remontait au 29 mai 2011 (contre... le PSG).
Sainté gagne son Paris
03/11 19:12
La vidéo des buts : QSG 1 - ASSE 2
Brandao, un guerrier philosophe et poète
03/11 16:34
Avant d’affronter le QSG, Brandao s’est longuement confié dans la Pravda du jour. Un entretien trop puissant, beau comme du Paulo Coelho. Extraits.
"J’ai besoin de travailler pour ma famille. Que je sache, la vie n’est facile pour personne. Vous aussi, vous êtes un guerrier. Tous les gens qui sont en vie et en bonne santé sont des guerriers. Car chaque jour, tu dois lever la tête, suivre ton chemin et continuer à avancer. C’est le destin de l’homme de parvenir à surmonter la difficulté. Je l’ai encore vérifié lors de ma dernière histoire. Cette affaire a duré deux ans. Les gens m’ont critiqué sans savoir que, pendant ce temps-là, je souffrais. Mais je savais depuis le début que j’étais innocent. La justice l’a prouvé. Ça a été une expérience très amère à vivre. Aujourd’hui la vie à un goût de miel.
Je sais qu’on me reproche de ne pas être assez technique. Je fais mon travail et je dors tranquille, après avoir donné mon maximum. Parler, c’est facile. Ça ne m’a jamais préoccupé. Moi, je montre sur le terrain. Les gens se moquent trop des autres. Ils feraient mieux de parler moins et de travailler plus. Chacun a son talent et sa façon de se mettre en avant. Je ne veux être comparé à personne car je suis unique. Regardez mes doigts. Vos voyez mes empreintes digitales ? Personne ne possède les mêmes. Pourquoi ? Parce qu’elles sont uniques. Cela prouve que chaque homme l’est aussi.
Je suis resté en France pour prouver ce que je vaux. Pas aux autres, à moi. Pour continuer à avancer. Saint-Etienne a été le seul club à me tendre la main. C’est un grand club, dans lequel a évolué Michel Platini, très connu au Brésil, ainsi que des compatriotes comme Alex et Aloisio. J’ai consenti des efforts financiers pour les Verts. Nous avons trouvé un accord mutuel [ndp2 : selon la Pravda, il touche 67.500 € bruts mensuels de salaire fixe, plus une part variable en fonction des résultats]. Ma fin de carrière rêvée, ce serait de gagner un titre avec Saint-Etienne. Peu importe lequel. Après, je retournerai au Brésil vivre auprès de ma famille. Du moins, je l’espère. Car la vie change toujours de direction. Elle est comme les nuages : un jour ici, un autre ailleurs."
Laurey grave
03/11 13:44
Croqué 4-1 par les Crocos hier soir aux Costières, Arles-Avignon a concédé sa sixième défaite d'affilée. "Il semble désormais ne faire guère de doute que l'entraîneur Thierry Laurey, sous contrat jusqu'en juin prochain, devrait être débarqué durant le week-end" peut-on lire aujourd'hui dans La Provence.
Un Ange passe dans le Figaro
03/11 11:24
L'objectif cette saison est d'atteindre le Top 5. Puis se stabiliser à ce niveau-là. On n’a pas les mêmes moyens que Marseille, Lyon ou Lille. Mais, avec notre politique qui mise sur la stabilité, on peut atteindre cet objectif. Christophe Galtier sait fédérer un groupe autour de lui, se faire respecter par celui-ci. C’est déjà un grand entraîneur. On travaille en confiance. C’est primordial pour moi. On développe avec Laurent Batlles et Thierry Oleksiak notre cellule de recrutement. On se doit de recruter malin. François Clerc et Renaud Cohade, par exemple, sont arrivés libres. On a su aussi attitrer Romain Hamouma, de Caen qui était sollicité par des grands clubs.
Le fait que le PSG attire des joueurs de classe mondiale est quelque chose de positif. J’aime cette équipe. C’est mon club de cœur avec Saint-Étienne. Mon club préféré est celui avec lequel je suis actuellement ! Je ne me voyais pas ailleurs qu’à Paris ou à Saint-Étienne. J’ai fait sept ans avec les Verts, huit ans avec Paris. L’image qui reste, pour les gens, c’est plus le Rocheteau de Saint-Étienne. Pourtant, j’ai aussi gagné des titres avec le PSG. J’ai vécu de grands moments pendant la présidence de Francis Borelli. J’ai côtoyé des très grands, comme Susic. J’ai failli ensuite aller à Paris à l’époque de Denisot. Cela ne s’est pas fait, puis j’ai eu l’opportunité il y a deux ans et demi de rejoindre les dirigeants de Saint-Étienne."
Surface à face
03/11 09:40
Le QSG/Sainté de cette fin d'après-midi sera l'occasion d'assister à un match dans le match entre Zlatan et Aubame. Selon une statistique d'Opta relayée aujourd'hui par Eurosport, le meilleur buteur des Verts est le joueur de Ligue 1 à avoir touché le plus grand nombre de ballons dans la surface de réparation adverse (63) devant le géant suédois (59).
Priorité au quart !
03/11 09:06
Dans la dernière édition du Parisien, Christophe Galtier évoque la double confrontation avec le QSG.
"J'espère gagner ces chocs contre Paris. On joue pour ça. Après, ce sera difficile, on y va avec humilité. Pour nous, la priorité, c’est ce quart de finale. En Coupe, tu ne peux pas rattraper, en championnat, si..."
Galette est toujours vert mais il a mûri ! (2)
03/11 08:55
La première tranche de Galette vous a plu ? On vous en ressert une autre ! Suite et fin des meilleurs extraits de son interview parue hier dans France Football.
"Je n’aime pas le sentiment de fierté. J’essaie juste de combattre cette image d’entraîneur défensif qu’on a voulu me donner à un certain moment. Parce que les chiffres prouvent le contraire. Et parce que j’essaie toujours, quand je prépare un match, de savoir quel problème je vais pouvoir poser à l’adversaire pour lui marquer des buts. Ça a été mon leitmotiv dès que j’ai pris l’équipe en décembre 2009, parce que je savais que, pour se sauver, on devrait gagner des matches et donc marquer des buts. J’ai alors rajouté un attaquant, Manu Rivière, pour évoluer en 4-4-2. Et c’est lui qui nous marque le but du maintien, à Boulogne.
Existe-t-il un style Galtier ? Je ne suis pas le mieux placé pour répondre. Ce qui est sûr, c’est que je m’adapte moins qu’auparavant à l’adversaire. Plus du tout, même. C’est le fruit de l’expérience. Plus tu fais de matches, plus tu prends confiance. J’aimerais rapporter un trophée ici. Mais c’est très difficile, parce que tout le monde veut ramener un titre. Et parce que le fait d’avoir failli descendre l’année où on a joué la Coupe d’Europe m’incite à la prudence. Or, quand on est très prudent, on est un peu moins dans l’ambition. Mais on grappille des points au fils des saisons. On a fini septièmes la saison dernière et on espère faire encore mieux cette saison. Y compris dans le jeu. On a fait un meilleur début de saison que l’an dernier. Dans le jeu, c’est sûr et certain. On se crée plus d’occasions. On joue. Quitte à prendre trop de risques. Cela ne nous a pas souri contre Sochaux ou Reims, mais c’est quelque chose que je ne veux plus perdre. C’est le résultat d’une remise en question totale opérée après le non-match à Toulouse. J’ai pris douze joueurs en tête à tête à l’Etrat, à l’extérieur de mon bureau, et je les ai écoutés. Parce que je pars du principe que, si un joueur important te dit qu’il est plus à l’aise à un poste précis ou dans une façon de jouer, tu dois lui donner satisfaction. Ça, je l’ai appris de mon passage pas loin d’ici. C’est comme ça, à travers ces entretiens, que j’ai su qu’on ne pouvait pas continuer en 4-2-3-1 parce que Renaud Cohade est plus à l’aise dans un triangle avec une base défensive. C’est pour ça que je suis passé en 4-3-3. J’en ai déduit aussi que Loïc Perrin serait plus à l’aise en défense centrale que sur le côté droit.
Mes enfants ont l’âge de mes joueurs. Je vois comment ils réagissent quand je leur dis que tel joueur a acheté une voiture ou telle sacoche Vuitton : « Mais papa, si j’avais leur argent, je me paierais les mêmes choses pour me faire plaisir ! » Là, t’es obligé d’en conclure que tes joueurs sont normaux. Ils profitent de ce qu’ils gagnent. Ils font aussi des conneries, c’est vrai, mais mes gosses en font aussi. Et mes joueurs ne devraient pas en faire parce qu’ils sont médiatisés ? Alors qu’ils sont dans la compétition depuis l’âge de quatorze ans et donc sujets au stress tous les jours ? Pas d’accord ! Mes joueurs, je les aime. Mais je ne suis pas naïf. S’ils enfreignent les règles de vie du groupe, ou s’ils persistent dans leurs conneries, je les sanctionne lourdement. Même si c’est le meilleur joueur !
J’adore préparer une saison. Refaire un vestiaire juste après la fin du championnat, pendant que les joueurs sont en vacances. Comme un puzzle à construire. Qui on va faire partir, qui on va garder, qui on va faire rentrer, etc. J’aime cette période. Elle m’excite. J’adore la mise en place d’une stratégie pour convaincre un joueur de venir, alors que tu as moins d’argent que les autres ou que tu ne veux pas sortir de la grille des salaires que tu as mise en place il y a deux ans. L’exemple, c’est Romain Hamouma. Quand je le rencontre avec les gens du directoire, je sais que je dois être convaincant parce qu’on n’est pas les seuls sur le coup. Je dois vendre mon projet sportif et l’état d’esprit des joueurs qui composeront l’effectif en me servant d’exemples récents, comme Matuidi ou Payet, qui sont devenus internationaux sous le maillot vert. Et ça, ça se prépare. Parce qu’il faut être bon. Et je trouve que je m’améliore.
Il y a deux choses que je déteste. La première, c’est que la presse a beaucoup changé. Aujourd’hui, tu ne sais plus à qui tu as affaire. Tu as parfois un mec de vingt-cinq ans qui te fracasse sans connaître les tenants et les aboutissants d’une décision que tu as prise. Ça, ça me gêne. Pas pour moi mais pour mes proches. La seconde, c’est que je suis devenu un homme public et que j’appartiens aux gens. Et là, il n’y a plus d’intimité. Aujourd’hui, avec le téléphone, on te filme pendant tes vacances et tu retrouves le soir même les images sur les réseaux sociaux avec un commentaire du style : « Tiens, Christophe Galtier est à tel endroit. » Et si je ne souhaite pas que mes dirigeants sachent où je suis ? Je l’ai vécu l’été dernier au Club Med. Je suis entraîneur de foot, quoi, pas une star !"
Un vendredi chez Fouss
02/11 21:46
Pour la 5ème fois de la saison (!), les Verts joueront un vendredi à 20h45 le 30 novembre à Ajaccio en match d'ouverture de la 15ème journée. Ils retrouveront à cette occasion Fousseni Diawara, complimenté par Carl Medjani comme par Jérémie Janot dans la dernière édition de France Football.
"C'est une très bonne année pour lui" analyse son coéquipier de la défense ajaccienne. "Fouss, je ne le vois pas comme les autres. On s'est connus à Saint-Etienne, il était pro alors que j'étais encore au centre de formation. Je me souviens que je prenais le bus pour aller l'encourager. Je suis fier de jouer avec lui. C'est un vrai défenseur, avec une grosse capacité à répéter les efforts. Mais pas seulement. Il est aussi un vrai renard des surfaces. Il a le sens du but. Vous pouvez être sûr qu'il n'est jamais bien loin des ballons qui retombent dans la surface. C'est inné, il attire la balle. Fouss nous apporte son calme, son expérience, ses buts, mais aussi sa musique. C'est le DJ de l'ACA."
"C'était mon soldat chez les Verts" se souvient le gardien manceau. "Un mec sur lequel tu peux compter de la première à la trente-huitième journée et de la première à la quatre-vingt-dixième minute. Tu sais qu'il va défendre, qu'il va imposer un défi physique à son attaquant. Je me sentais rassuré quand il était sur le terrain, c'était un régal. En plus il marque des buts. Il est redoutable sur les coups de pied arrêtés."
Un Ange passe sur RMC
02/11 18:09
Dans une interview accordée cet après-midi à RMC, Dominique Rocheteau a évoqué le match que les Verts joueront au Parc des Princes demain à 17h00. Extraits.
Galette est toujours vert mais il a mûri !
02/11 17:46
Christophe Galtier va enchaîner demain son 109ème match de L1 en tant qu'entraîneur de l'ASSE. Depuis Robert Herbin (114 matches da'ffilée de 1987 à 1990), aucun entraîneur n'avait réalisé une série aussi longue à la tête de l'ASSE. Avant un déplacement au Parc qu'il qualifie d'"excitant", Galette a accordé à à France Football une longue interview dont nous vous proposons les meilleurs extraits.
"Le 15 décembre, ça fera trois ans que j’entraîne les Verts ? Encore faut-il que je tienne jusque là ! (rires) Ça signifiera que j’ai trois ans d’expérience dans cette fonction-là. Or ce n’est pas rien de rester autant de temps dans un club aussi exposé que l’ASSE. Je ne suis pas fier, c’est juste un plaisir. Je suis content d’être là et de progresser au fil des saisons. La plupart des entraîneurs estiment qu’on ne peut plus rester deux ou trois saisons dans un même club. On me le dit, ou plutôt on me le rappelle, parce qu’on ne m’apprend rien. Mais n’est-on pas plutôt entrain de se tourner vers ce qui se fait à l’étranger, notamment en Angleterre, où les entraîneurs restent très longtemps en place pour développer un réel projet ? On a de nombreux exemples en France avec Christian Gourcuff à Lorient, Jean Fernandez qui a fait cinq ans à Auxerre, Fred Antonetti qui en est à sa quatrième année à Rennes, Casanova à Toulouse… Peut-être que les clubs n’ont plus les moyens de virer un entraîneur avant la fin de son contrat, ça fait sans doute partie de la réflexion des dirigeants. Mais… Quand un chef d’entreprise dispose d’un bon élément qu’il a lui-même formé et qui donne entière satisfaction, il ne cherche pas à le remplacer sous prétexte qu’il est là depuis longtemps. Pourquoi ne raisonnerait-on pas pareil dans le football ? Je ne m’estime pas bientôt en fin de cycle (…) Comme joueur puis comme entraîneur adjoint, j’ai beaucoup bougé. J’ai beaucoup observé et écouté. Quand j’ai pris la succession d’Alain Perrin il y a trois ans, j’avais déjà eu ma dose d’expériences. Alors aujourd’hui, pourquoi bouger ? Si on est content de moi et si le projet du club me correspond parfaitement, pourquoi irais-je voir ailleurs ? Je rappelle que je suis à l’A .S. Saint-Etienne ? Pas n’importe où.
Pour renouveler mon discours au fil des saisons, j’échange beaucoup au téléphone avec Didier Deschamps, Alain Perrin, Gérard Gili et aussi Jean-Pierre Bernès, qui est très important pour moi. J’essaie aussi, depuis la saison dernière, d’aller voir ce qui se passe dans d’autres clubs. L’an dernier je me suis rendu à Liverpool dans le cadre de mon DEPF, et j’ai énormément échangé avec Steve Clarke, l’adjoint de Dalglish, qui était celui de Mourinho à Chelsea. Cette saison, je rêve de passer trois jours au Real pour observer Mourihno et dialoguer avec lui. C’est précieux pour mes causeries. Mais il n’y a pas que le discours. Il y a tout ce que tu peux amener au quotidien. Quand j’ai démarré, je faisais une semaine d’entraînement classique calquée sur ce que j’avais connu avec Gérard Gili et Alain Perrin. J’ai rompu ce classicisme en imposant une journée de repos après chaque match. Le décrassage, c’est désormais le lundi après-midi. Le dimanche, je veux que mes joueurs et mon staff soient en famille. En semaine, j’ai aussi demandé aux joueurs de venir prendre leur petit-déjeuner en commun de 8h30 à 9h00, avant chaque entraînement. Je n’ai rien inventé. C’est un moment de convivialité qui me laisse le temps, puisque l’entraînement ne commence qu’à 10h00, de réajuster ma séance de travail si je constate qu’un joueur est un peu malade ou fatigué. Du coup, comme on est ensemble tous les matins, je ne fais plus de mises au vert, sauf si le match est à 14h00 le dimanche.
Ibrahim Ba a déclaré « qui aurait cru que Christophe Galtier réussirait à Saint-Etienne ? » C’est normal. J’ai été adjoint pendant dix ans. Quand j’ai pris le poste, l’ASSE était 17ème avec 15 points. Alors, forcément, je trouve assez logique que les gens se soient interrogés sur le choix du club de confier la mission de sauver l’équipe à un adjoint. Je ne me suis jamais offusqué d’entendre ou de lire ce genre de truc. C’est sûr que, derrière, il y a aussi mon passé d’adjoint à Marseille et cette suspension de six mois écopée dans l’affaire Gallardo. Les gens se sont sans doute dit : « Tiens, c’est un bagarreur, un sanguin. » On me collait, et on me colle encore parfois une étiquette que je ne pense pas mériter. Dans cette histoire, j’ai été attaqué assez durement, alors que personne n’était au courant de ce qui s’est passé. C’est devenu ma source principale de motivation. Je me suis juré de montrer que je ne suis pas celui que l’on décrit. J’essaie de bien me faire comprendre. Je ne suis plus l’adjoint de 33 ans qui vient juste d’arrêter sa carrière. Treize ans ont passé depuis ce moment, pendant lesquels j’ai beaucoup mûri. Gérard Gili me disait toujours : « Avant de prendre une décision, pèse le pour et le contre et évalue toujours l’incidence qu’elle pourrait avoir. » Je me suis aperçu qu’à chaque fois que je sortais de mes gonds, que je régissais à chaud, j’étais nul. La dernière fois, c’est quand j’ai estimé qu’il n’y avait pas carton rouge sur le tacle de Brison sur le Sochalien Camara. Dans ces cas-là, il faudrait que quelqu’un m’empêche de sortir de la pièce."
Infirmerie pleine ? Pas de problème !
02/11 16:46
Néanmoins, le 11 parisien pourrait ressembler à ça :
Sirigu - Van der Wiel (ou Jallet), Thiago Silva, Alex (ou Sakho), Maxwell - Verratti, Matuidi, Sissoko (ou Chantôme) - Pastore, Menez, Ibrahimovic. Y a pas à dire, les pétrodollars, c'est pas inutile.
Le groupe complet : Sirigu, Douchez - Alex, Sakho, Silva, Camara, Tiéné, Van der Wiel, Jallet, Maxwell, Sissoko, Verratti, Chantôme, Matuidi, Bodmer, Pastore - Hoareau, Ibrahimovic, Menez, Luyindula.
Aubame embarque pour le Parc
02/11 16:20
Remis de sa béquille, Aubame fait partie du groupe stéphanois qui affrontera le QSG demain à 17h00 au Parc des Princes.
Ruffier, Moulin - Clerc, Mignot, Perrin, Sall, Brison, Ghoulam - Clement, Cohade, Guilavogui, Lemoine, Alonso - Gradel, Brandao, Hamouma, Aubameyang.
La défense serait-elle la clé ?
02/11 13:46
Ce qu'on a tendance à oublier en revanche, c'est que PSG et Sainté sont les deux meilleures défenses du championnat. La solidité des blocs défensifs sera-t-elle la principale clé du match de demain ? Peut-être bien. La Pravda rappelle au passage que le PSG n'a plus concédé le moindre but au Parc en championnat depuis la première journée de championnat, il y a bientôt trois mois...
Il porte bien le maillot au coq, Dekoke ! (2)
02/11 13:35
Après avoir honoré sa première sélection en équipe de France U17 par une victoire mardi, Nathan Dekoké a remis ça hier à Lons (Pyrénées-Atlantique). A nouveau titulaire, le défenseur stéphanois a battu la Roumanie 2-0 et donné satisfaction à son sélectionneur Patrick Gonfalone, interrogé par la FFF : "Nous avons été capables de produire du jeu, mais aussi de changer de rythme. L'autre satisfaction, c'est que quelques joueurs ont profité de ces deux matches pour pointer le bout de leur nez."
Et un hommage de plus pour Platini
02/11 11:38
Petite douceur, quand même : "C’est ça qu’il y avait de vraiment sensationnel chez Platini en Bleu : il a grandi en faisant grandir l’équipe de France. Il l’a surtout aussi fait revenir de l’enfer. Saint-Michel, aidé aussi de Saint-Étienne, faut bien insister !"
Ca nous aidera certes pas à ramener un titre dans le Forez, mais ça fait toujours plaisir.
Sainté ne perd pas le Nordin
02/11 10:19
Auteur d'un doublé contre Liverpool en avril dernier et courtisé par de nombreux clubs pros, Arnaud Nordin a signé le 9 septembre un ANS (accord de non sollicitation) avec l'ASSE.
Evoluant au sein du Créteil Lusitanos en U15 DH cette saison et membre de l'INF Clairefontaine, ce garçon né le 17 juin 1998 fait partie des meilleurs attaquants franciliens de sa génération. Il a un profil d'attaquant/ailier proche de celui de Kevin Mayi.
"Avec mes parents, on a rempli l'ANS dans un restaurant. On a fêté ça en prenant une photo avec le maillot des Verts. Maintenant, je suis plus serein, plus sûr de mes qualités" déclare le futur Stéphanois dans un article sur les jeunes de l'INF paru aujourd'hui dans Le Monde.
"Ceux qui ont paraphé un ANS ont une maturité athlétique avancée" souligne le patron de l'INF Gérard Prêcheur. "Les clubs sont attentifs à ce critère. Avant de s'engager, les formateurs suivent donc l'évolution athlétique des joueurs. Les dirigeants des centres de formation n'ont plus vraiment le droit à l'erreur lorsqu'ils choisissent un élément."
22, v'la le peuple vert !
02/11 10:10
Après 10 journées de championnat, les positions au classement des affluences par club sont bien établies. L'ASSE affiche une moyenne de 22 401 spectateurs dans le chaudron (oh hisse) amputé, soit une progression de 923 par rapport à la saison dernière.
Nous avons la 5ème moyenne de spectateurs de France derrière Lyon, 4ème avec 27 434 spectateurs (- 5 633 par rapport à l'an dernier), Marseille 3ème avec 35 236 (-5 209), Lille 2ème avec 41 077 (+ 24 106) et le PSG qui garde sa première place avec 42510 spectateurs (- 372).
Un classement d'où il ressort l'effet très dopant du grand stade lillois d'une part et la lassitude des publics lyonnais et marseillais d'autre part.
En Avant Mazure !
02/11 09:35
Entraîné par Sébastien Mazure, Courseulles (DH) recevra l'En-Avant Guingamp de Vincent Planté le 18 novembre lors du 7ème tour de la Coupe de France. "L’objectif est atteint" se réjouit l'ancien attaquant stéphanois dans le journal bajocasse La Renaissance. “Je suis fier de mes garçons. On voulait tomber sur un gros, ce sera une super fête. C’est ce qui pouvait arriver de mieux. Ils ont fait les efforts pour obtenir ce prestige là."
Mission impossible ?
02/11 09:08
Relayant des stats de l'agence de statistiques sportives Opta, Eurosport considère qu'une victoire stéphanoise est "quasiment impossible" demain au Parc des Princes.
"Les Verts n’ont gagné qu’un seul de leurs six derniers matches à l’extérieur en L1. L'histoire ne devrait pas les rassurer. Saint-Etienne reste sur quatre revers d’affilée au Parc des Princes en L1 et n’a gagné que deux de ses 31 déplacements contre le PSG en L1. De son côté, le PSG est invaincu lors de ses 16 derniers matches joués au Parc des Princes en L1."
Oui mais voilà, impossible n'est pas stéphanois ! On r'met ça ?
Zouma il suit les plâtres
01/11 20:47
Selon la dernière édition du Progrès, Kurt Zouma a été déplâtré hier afin de voir s’il pouvait entamer sa rééducation après son entorse à une cheville. La réponse étant hélas négative, le staff médical a décidé de plâtrer le jeune défenseur central pour dix jours supplémentaires.
Nilsson, le réveil
01/11 20:32
Alors que son dernier pion en championnat suédois remontait au 22 juillet, Lasse Nilsson s'est réveillé cette semaine. De la tête, l'ancien attaquant stéphanois a marqué le premier but de la victoire d'Elfsborg lundi contre Gelfe. Il a récidivé ce soir sur le terrain de Mjälllby.
Aubame plein cadre
01/11 18:14
3ème meilleur réalisateur du championnat (avec 6 pions l'Africain), Aubame est le joueur qui a cadré le plus de tirs depuis le début de saison (23). Dans un entretien accordé à RFI, le numéro 7 des Verts explique que Galette n'est pas étranger à cette performance.
"Christophe Galtier m'a aidé à devenir un buteur par le travail et par la parole ! Le travail se fait sur le terrain et à l’entraînement où je reste un peu plus pour bosser devant le but. Et puis quand je suis arrivé à Saint-Etienne, il m’a demandé une chose : cadrer mes tirs. Il me disait de cadrer quoiqu’il arrive, qu’après le ballon pouvait rentrer grâce à un faux rebond par exemple. Depuis ce jour-là, je garde en tête l’idée qu’il faut tenter sa chance mais cadrer.
Ça me ferait vraiment plaisir si on se qualifie pour une coupe d’Europe. J’aimerais vraiment qu’on fasse une bonne saison pour atteindre cet objectif. Après, on ne sait pas ce qui peut se passer. Si je suis amené à partir, j’espère rester sur une bonne performance et de bons souvenirs. Et si je reste, ce sera tant mieux parce que jouerai une coupe d’Europe.
Cette équipe du PSG impressionne, c’est sûr. C’est une équipe costaude et ils ont mis les moyens pour avoir de grands joueurs. Mais on se sent capable de faire quelque chose à Paris parce qu’on est sur une bonne dynamique et parce qu’il faut croire en nos qualités. Je suis persuadé qu’on peut réussir un résultat là-bas."
Elle est Mistral perdant
01/11 16:38
Blanchi le 28 septembre dernier dans une affaire de viol présumé, Brandao aurait été victime d'une manipulation de son accusatrice, rencontrée au Mistral, une boîte de nuit aixoise. Selon la dernière édition de La Provence, des SMS effacés confondent la plaignante dans une tentative de chantage. Extraits.
"L'expertise de son iPhone a convaincu la justice de la fragilité de l'accusation. Sur les 1 300 messages conservés depuis janvier 2011, pas un n'était daté de cette nuit-là et vingt photos prises dans ce créneau horaire avaient été supprimées. Les experts ont retrouvé les textos effacés, écrits dans les jours précédant le dépôt de plainte le 4 mars. Plusieurs évoquaient la nécessité d'entrer en contact avec Brandao et de le piéger : "On lui dit fais un chèque ou on porte plainte pour viol et voiture cassée lol". Un autre texto évoque la somme de 5 000 € en contrepartie d'un non-dépôt de plainte. Un certificat médical du 4 mars à 22 h 30 évoquant une fissure anale en voie de cicatrisation avait semblé accréditer les dires de la plaignante. Mais l'interne qui l'avait examinée une heure seulement après le présumé viol n'avait pas constaté de plaie. "Et vues les déclarations de viol de la patiente, j'ai fait très attention à mon examen", a insisté l'interne. Le pantalon que la plaignante disait déchiré lors de l'agression ne l'a jamais été.
Des SMS échangés entre les deux jeunes femmes et avec un ami à Paris ont jeté le trouble. À un moment où les échanges entre le joueur et R. sont unanimement reconnus comme sensuels et consentis, la jeune femme expédie : "je t'apl en rentrant c horrible". Un autre, "Brandao et son cousin ns ont pris en otage", est accompagné d'un smiley souriant. "L'instruction n'a pas permis de résoudre la contradiction résultant de la distorsion entre le ressenti négatif renvoyé par la plaignante à son ami au moyen de textos et le ressenti apparemment positif renvoyé à Brandao, lequel a pu comprendre la pratique d'une nouvelle fellation et l'échange des numéros de téléphone comme autant de signes favorables à la poursuite de la relation sexuelle". Tous les témoins, joueurs de l'OM ou videurs de boîte, ont présenté Brandao comme un garçon calme et réservé à la personnalité aux antipodes des faits reprochés."
Pour Guarin, quand y'a Gênes y'a du plaisir !
01/11 16:03
Fredy Guarin a enfin claqué son premier pion en championnat italien à l'occasion de sa 15ème apparition en Série A. D'une frappe imparable du droit, l'ancien milieu de terrain stéphanois a marqué le troisième but de la victoire de l'Inter de Milan contre la Sampdoria de Gênes lors de la 10ème journée.