A l'occasion de l'arrivée de l'ex-vert Philippe Montanier à la tête de l'équipe, le président du Stade Rennais Frédéric de Saint-Sernin a rendu hommage à l'autre ex-Vert Frédéric Antonetti la semaine dernière : « Je voudrais saluer Frédéric Antonetti qui a été notre coach pendant quatre ans. Nous avons vécu quatre saisons pleines, avec beaucoup réussites sur le plan sportif mais aussi sur le plan de la relation au club. Avec aussi malheureusement quelques déboires et en particulier les six derniers mois qui ont noirci le tableau d'une saison qui promettait d'être belle et même exceptionnelle avec cette finale de la coupe de la Ligue.
Frédéric Antonetti est un garçon que nous avons appris à connaître, à apprécier, extrêmement entier, très convaincant. Pour ma part, j'ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec lui. Il nous a emmenés en Coupe d'Europe il y a deux ans, en finale de la coupe de la Ligue cette année."
Evoquant l'espoir de gagner enfin un trophée, il précise "En tout cas, nous étions très près de cette performance et je tenais à rendre hommage à Frédéric Antonetti. Quatre ans dans le monde complexe du football, quatre ans de fidélité, de présence, cela reste une performance et je tenais à la saluer."

Ponctuée par une finale en Coupe de France, la belle deuxième partie de saison des Vertes a vu l'éclosion de trois jeunes talents que l'entraîneur Hervé Didier nous a présenté dans la Pravda de samedi.

Candice Gherbi (17 ans) : "Bien qu'elle soit axiale de formation, je l'ai installée dans le couloir gauche pour son intelligence de jeu. Elle permet de compenser le déplacement des autres milieux. Et c'est indispensable face à des équipes comme Lyon. Si elle n'est pas très rapide, elle peut rentrer sur son pied droit et libérer le couloir pour sa latérale. Petite, grosse travailleuse, elle va également au duel et à l'impact comme Blaise Matuidi."

Léonie Fleury (16 ans) : "Elle peut jouer dans le couloir gauche ou en pointe, pour aller chercher la profondeur. Si elle est la moins mâture et la plus fluette des trois, elle possède une frappe du gauche de folie. Elle va très vite, elle est capable d'orienter et de frapper instinctivement. Mais elle ne va pas "gicler". Ce n'est pas une grande dribbleuse. Elle a besoin de prendre de l'élan. Mais elle mange ses défenseuses. C'est notre Thierry Henry."

Audrey Chaumette (16 ans) : "Elle a traîné une entorse à une cheville. Et quand elle a débuté en D1 en mars, elle m'a époustouflé. Elle a joué comme une joueuse expérimentée. Elle n'a pas une grosse capacité de percussion car elle ne va pas très vite. Mais grâce à sa taille, elle est capable de servir de point d'appui, de dévier les ballons comme de les garder. Un profil à la Olivier Giroud. Chez elle, il n'y a pas que les jambes, il y a aussi la tête. Elle veut faire Sciences-Po."

Dans la dernière édition du Progrès, Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant présentent les U17 sacrés champions de France samedi dernier à Canet-en-Roussillon. Parmi eux, quatre internationaux promis à un bel avenir.

Joris Mendy : "Le boss de la défense. Il est arrivé cette saison de Toulon. C’est un U17 première année et c’est le garçon qui a le plus de temps de jeu. Une énorme agressivité. Bon dans les duels. C’est un chien sur l’adversaire. L’une des grosses satisfactions de la saison."

Nathan Dekoké : "Un gaucher qu’on a installé au poste de latéral droit. Il s’est parfois entraîné avec les pros, a joué contre Lyon en CFA. Un colosse. Comme il est un peu lymphatique, il est parfois en retard mais il rattrape les coups grâce à sa puissance."

Jonathan Bamba :  "Un exemple sur le terrain et dans le vestiaire. Que ce soit avec les pros, en CFA, chez les U19 ou en U17, il est toujours resté la même personne, il a toujours bossé. Ça force, c’est la percussion. Sur les côtés, il fait mal."

Allan Saint-Maximin : "Le phénomène. Ses dribbles déroutants lui permettent de casser les reins des défenseurs adverses. Dans cette catégorie d’âge, il est vraiment au-dessus. Il doit encore faire la part des choses pour savoir quand il doit dribbler ou passer le ballon. Mais il est tellement facile."

La FFF nous propose un résumé vidéo de 5 minutes de la finale du championnat de France U17 remportée samedi dernier par l'ASSE contre Guingamp (3-0).

Pour l'association K net (aide aux enfants handicapés), Eric Bauthéac organise un match caritatif ce vendredi à 19h00 au stade du Clos Bon-Aure de Pont-Saint-Esprit (Gard).

Outre le milieu de terrain niçois formé à Sainté, de nombreux anciens Verts participeront à cette rencontre : Gilles Leclerc, Fabien Boudarène, Christophe Chaintreuil, Julien Gensel, Adrien Ponsard et Franck Priou.

Ancien attaquant de l'ASSE (de 1996 à 1998), Christophe Lagrange (46 ans) commente aujourd'hui sur le site Foot-Hérault sa nomination au poste d'entraîneur de la DHR de Béziers.

"C'est un nouveau challenge pour moi puisque j'ai toujours entraîné des jeunes. C'est une belle opportunité qui se présente à moi. Je vais m'appuyer sur le très bon travail qui a été fait par Mathieu Chabert. J'ai déjà rencontré les joueurs et je suis impatient de commencer la saison. On va essayer de former les jeunes de la meilleure des manières, pour qu'éventuellement, ils puissent frapper à la porte de la CFA."

Kurt Zouma continue sa préparation pour la Coupe du Monde des moins de 20 ans (qui aura lieu Turquie du 21 juin au 13 juillet). Les Bleuets affrontent la Grèce ce soir à Romorantin en match de préparation à 20h45 (Eurosport) où on attend environ 2.500 spectateurs. Kurt sera certainement titulaire au coté du vilain Umtiti en charnière centrale alors que de son coté, Pierre-Yves Polomat devrait s'asseoir sur le banc des remplaçants.

Roland Romeyer ne tarit pas d'éloges sur le Josuha Guilavogui dans la dernière édition du Progrès.

"Sa prestation contre le Brésil est dans la lignée de sa fin de saison. Il a été bon. Je lui ai dit que son comportement faisait honneur au club. Il a donné une bonne image de l’ASSE. Et ça, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux.  C’est un gamin très sérieux. Il sait où il veut aller (...) Nous n’avons pas formé seulement un joueur. On a formé un homme respectueux, poli, très bien élevé (...) C’est un exemple, comme Gomis l’a été avant lui. Ce sont des gamins adorables, travailleurs. Josuha est vraiment quelqu’un d’extraordinaire. Aujourd’hui, il est récompensé.

(...)

Je lui prédis un grand avenir (...) Jo est l’un des joueurs les plus supervisés. Il a de la qualité et surtout il a une marge de progression importante. Ce sera un grand joueur. Mais je crois qu’il a intérêt à rester encore au moins une saison chez nous. Josuha est très respectueux du club. Il sait ce que l’ASSE lui a apporté (...) Christophe Galtier a déjà beaucoup travaillé sur le futur. Il compte sur Jo. La saison qui arrive sera d’ailleurs importante pour lui. Elle va lui permettre de monter encore en puissance."

Accompagné de l'Ange Vert et de Jojo de Montreynaud, Roland Romeyer signera ce soir au château de Cour-Cheverny (Loir-et-Cher) une convention de partenariat entre l'ASSE et Blois, club de DH dont le directeur sportif est l'ancien Vert Maurice Bouquet.

Dans la Pravda du jour, Josuha Guilavogui nous fait partager sa découverte de l'équipe de France. Extraits.

Samedi 1er juin

"J'arrive au Bourget avec Alexandre Lacazette et Clément Grenier. La première personne sur laquelle je tombe est Stéphane Ruffier. Je ne l'avais pas vu depuis la fin du championnat. Manu Di Faria, l'intendant, me donne mon paquetage. Plusieurs joueurs arrivent, notamment ceux qui ont participé à l'émission Master Chef. Il y a aussi la belle accolade de Bafé Gomis. On est du même quartier, à la Beaucaire (…) Le vol se passe bien. Je regarde une série, Arrow, que Loïc Perrin m'a conseillé."

Dimanche 2 juin

"L'hôtel à Montevideo, est magnifique. Je suis seul dans ma chambre. A côté il y a celle de Bafé. Un pur hasard. Le premier entraînement est intense, avec beaucoup de conservation du ballon. Je finis fatigué, mais je préfère ça au jogging."

Lundi 3 juin

"Jour de bizutage, dans un restaurant de viande de Montevideo. Ma chanson ? Parce qu'on vient de loin, de Corneille. Quand vous écoutez son album après un match que vous avez terminé frustré, vous prenez beaucoup de recul."

Mardi 4 juin

"Je passe beaucoup de temps avec Bafé et Mangala. On se raconte nos petites histoires, on parle de notre saison mais aussi de nos avenirs… C'est la veille de premier match. Il y a la mise en place tactique. Je ne suis pas avec les titulaires."

Mercredi 5 juin

"Le jour du match. Je ne sais pas si je vais entrer en jeu. Quand vous voyez dans les vestiaires, à votre place, le maillot avec le numéro 19 et votre nom… C'est beau comme toutes les premières fois : votre premier entraînement en pro, votre premier match en pro, votre premier contrat… En me voyant, je pense que mon père a dû laisser couler une petite larme. A la pause, d'une manière très calme, le coach nous dit qu'on joue de manière trop latérale. Le coach Galtier a une voix qui porte plus. Quand il vous rentre dedans, Geoffroy-Guichard tremble un peu… Après le match, j'ai beaucoup de messages. Mon téléphone est resté dans le bus. Je n'ai pas fait exprès, mais c'est mieux. Ça ne se fait pas trop, pour sa première sélection, de sortir le téléphone dans le vestiaire."

Jeudi 6 juin

"J'ai hâte d'être à dimanche, de sentir la ferveur. Brandao m'en a beaucoup parlé. Il a prévu de venir au match. Il m'a demandé quelques places. Je n'ai pas encore revu le match mais j'aime le faire. Cette démarche m'aide. J'ai fait aussi beaucoup de vidéos avec coach Galtier lorsque je me suis repositionné devant la défense. La défaite est désagréable. L'après-midi, c'est tennis-ballon. Bacaray me prend. Eliaquim est avec nous. Je n'aime pas ça, je perds souvent. Là, pas question car les derniers auront des gages. On gagne notre premier match. Ouf…"

Vendredi 7 juin

"C'est la deuxième sortie. Ça fait du bien. On se retrouve à nouveau dans un restaurant de viandes. Les perdants du tennis-ballon ont été les serveurs lors d'une bonne partie du repas. Les vainqueurs, Giroud et Koscielny, reçoivent des petits cadeaux et ont également eu le droit de danser avec des Brésiliennes. C'était très sympa, on a bien rigolé."

Samedi 8 juin

"On découvre le stade du match, il est magnifique. Je ne sais pas encore que je vais jouer. Mais lors de l'entraînement, j'ai la même chasuble que les possibles titulaires… A la fin de la séance, Didier Deschamps est venu me parler, il m'a demandé si j'avais peur de débuter contre le Brésil. J'ai dit non. Il m'a parlé du poste, de la manière de tourner les épaules pour être bien positionné."

Dimanche 9 juin

"J'ai plutôt bien dormi. Je me suis quand même réveillé vers 2 ou 3 heures du matin, avec deux ou trois images du match en tête. La journée se passe plutôt bien. Je suis pressé d'y arriver. Mon début de match ne se passe pas très bien. Je suis un peu crispé mais au fil des minutes, je me libère. Je respecte les consignes, j'essaye de bien rester devant la défense (…) Au final on perd 3-0. Ça fait mal. J'ai deux sélections et deux défaites. Je ne peux pas rester là-dessus."

... que Sainté. Dans Ouest France en fin de semaine dernière, on apprenait que le jeune milieu offensif du Mans Morgan Sanson (18 ans, 20 titularisations cette saison, 3 buts) allait signer à Montpellier. Dans son article Ouest France précise : "Saint-Etienne voulait enrôler Sanson dès le mois de janvier, c'est finalement à Montpellier qu'il sera transféré. Un accord a été trouvé entre les deux clubs, sur la base d'un transfert de 700 000€".

Après avoir salué le "très bon match de Guilavogui contre le Brésil" sur son compte twitter, le maire de Sainté Maurice Vincent a publié aujourd'hui sur son compte Facebook un message de félicitations à l'ASSE.

"Les footballeuses stéphanoises, à l'issue d'un match valeureux et d'un grand niveau technique, ont malheureusement laissé la victoire et la Coupe de France féminine à une très forte équipe lyonnaise.

Dans le même temps, les jeunes joueurs de l'ASSE, en remportant brillamment le Championnat de France U17, nous envoient un message fort pour les prochaines années : la flamme verte n'est pas prête de s'éteindre !

Ces performances concluent une remarquable saison pour l'ensemble des équipes de l'ASSE que j'ai suivi avec le plus grand intérêt. J'adresse aux joueuses et joueurs, à l'équipe technique et aux dirigeants mes chaleureuses félicitations. L'année prochaine je serai encore leur premier et fidèle supporter."

Après avoir tapé les vilains 2-0 en finale du tournoi international de Marcy-l'Etoile, les U9 ont chanté "Qui c'est les plus forts, évidemment c'est les Verts" à la remise du trophée devant un parterre de banlieusards médusés. Le potonaute arkange a filmé la scène. A voir et à revoir ! 

A peine rentré de son séjour à Tahiti, Roland Romeyer s'est rendu samedi au petit trot à Feurs avant de cravacher pour voir les Vertes contre les vilaines à Clermont. Le lendemain, il est passé à Côte-Chaude pour montrer la Coupe de la Ligue aux participants du tounoi U13 des clubs partenaires (les U12 de l'ASSE ont été éliminés en demi aux tirs au but par les  Chamois Niortais, futurs vainqueurs).

Le président du directoire de l'ASSE a également participé hier comme l'an dernier à Velocio (montée à vélo du Col de la République). En tandem avec son ami aveugle Yves Chaintreuil, Roro a bouclé les 12,788km d’ascension en 1h01min24sec avant de se confier au Progrès.

"Vélocio c’est une course emblématique. Je l’ai faite trois ou quatre fois en solo et mon meilleur temps tourne autour de 46 minutes. J’ai toujours fait du vélo pour le plaisir. Vélocio a perdu en notoriété mais l’état d’esprit est toujours le même. Le plus dur c’est le début du col et en tandem c’est encore plus difficile. Je suis rentré de Tahiti samedi, j’ai enchaîné avec Feurs et avec le décalage horaire, j’étais vraiment fatigué. Tahiti, c’était trois jours merveilleux où l’on retrouve des valeurs que l’on avait ici."

A bientôt 68 ans, l'increvable patron des Verts enfourchera encore son vélo le week-end prochain pour participer à l'Ardéchoise.