En fin de contrat avec l'ASSE, Axel Kacou (19 ans) a participé au festival international espoirs de Toulon. Titularisé le 28 mai contre le Mexique (1-1), le 30 mai contre l'Angleterre (1-2), le gardien ivoirien est resté sur le banc le 1er juin contre le Maroc (0-0) et hier contre la Chine (3-0) lors du quatrième et dernier match des Eléphanteaux.

En poste depuis janvier 2013, Vincent Hognon (40 ans) a prolongé son contrat d'entraîneur-adjoint de l'ASNL jusqu'en juin 2018. Eliminé par Sainté en 32e de finale de Coupe de France, Nancy a terminé cinquième de L2 cette saison.

Auteur du premier but du succès (2-1) de l'Impact de Montréal contre Dallas le 24 mai, Ignacio Piatti s'est imposé sur le même score la nuit dernière contre Vancouver. Auteur de son troisème pion de la saison en Major Soccer League, l'ancien milieu offensif stéphanois a marqué le but de la victoire d'un tranquille plat du pied droit.

Viré de l'ASSE en septembre 2012, Albert Rust revit avec les filles, comme il l'explique dans la dernière édition du quotidien L'Alsace.

"En novembre, Philippe Bergeroo m’a contacté pour intégrer le staff des Bleues en tant qu’entraîneur des gardiennes. Je n’ai pas hésité. J’avais déjà vécu cette expérience à Saint-Etienne durant plus de deux ans. Le challenge me plaisait, tout comme cette perspective de la Coupe du monde. J’ai été adopté très rapidement et je suis ravi de vivre cette expérience. C’est une véritable aventure humaine. Ces filles me rappellent mon époque. Elles ont le même état esprit. On les sent passionnées, elles aiment réellement le foot. Elles n’ont pas peur de faire des efforts, sont également à l’écoute, très concentrées et elles veulent comprendre les exercices. Elles sont ouvertes au débat et appliquent rapidement nos demandes. Exactement ce que j’aime.

Je ressens une vraie différence avec le foot masculin, surtout dans l’état d’esprit. Les filles n’ont pas peur de bosser, l’argent n’est pas leur priorité. Ce n’est pas le cas ailleurs. J’ai eu la chance de connaître une carrière de football longue et même à 38 ans, je m’entraînais et je jouais toujours pour le plaisir. Le meilleur exemple, c’est David Beckham. Il était blindé, mais jouait comme un gamin de 18 ans. Il se régalait sur le terrain. Voir ça avec les filles me plaît. Je vis cette expérience comme un bain de jouvence.

D’une manière générale, le foot masculin a changé. Aujourd’hui, c’est chacun pour soi. Il y a des réticences à vouloir se faire mal. Ils ont l’argent facile, on leur donne tout sans avoir encore rien prouvé. C’est dommage et c’est un problème chez nous. Des entraîneurs et joueurs étrangers l’ont déjà dit : certains ne sont pas prêts à faire des efforts. C’est embêtant. Lorsqu’ils vont à l’étranger, ils se plient à la discipline, mais le font beaucoup moins dans nos clubs. On s’en rend compte ensuite en coupe d’Europe, on en « chie », même si ce n’est pas l’unique raison. On a beau avoir du talent, pour franchir un palier, il faut travailler et ne pas faire preuve de suffisance."

Dans la dernière édition du Progrès, Frédéric Antonetti commente le transfert de son ancien joueur Vincent Pajot à l'ASSE.

"C’est une bonne affaire pour Saint-Etienne mais pour lui aussi, ça va lui permettre de connaître autre chose. C’est un garçon qui a une mentalité exemplaire, qui correspond bien à un club comme Saint-Etienne. Il a des qualités qui peuvent l’amener très haut. Il peut enfin franchir un cap dans sa carrière. C’est un très bon choix. Il doit beaucoup à Laurent Huard qui croyait beaucoup en lui. Il a beaucoup contribué à son éclosion puis j’ai pris le relais. C’est un garçon qui a un gros volume de jeu, qui est un guerrier, un box to box comme on dit en Angleterre. Il est bon à la récupération du ballon, il est aussi capable de marquer des buts. Parfois, il fallait le canaliser mais aujourd’hui il a plus d’expérience après quatre ans en Ligue 1. Je pense que Saint-Etienne a réalisé une bonne affaire comme l’an dernier avec Théophile-Catherine."

Comme l'annonce le site officiel de la Samp', Gonzalo Bergessio a résilié son contrat avec le club italien à l'issue d'une toute petite saison : 2 buts en 844 minutes disputées, soit moins de 10 matches pleins...

Dans la dernière édition de la bible du Football, Oswaldo Piazza (célèbre défenseur central des Verts entre 1972 et 1979) revient sur son inconditionel amour pour Saint-Etienne, le Forez et ses amis Stéphanois :

Plusieurs fois par an, il revient dans le Forez pour y revoir ses amis. "J'ai quand même passé sept ans à Saint-Etienne", souligne le natif de Buenos Aires. Les boucles ont disparu, mais les souvenirs restent intacts. Et le club se charge d'entretenir la flamme. "Il y a toujours quelque chose à fêter. Avec les anciens, on se retrouve pour jouer au golf. Je revois Georges Bereta, les frères Revelli, Jean-Michel Larqué, Ivan Curkovic, Jacques Santini, et d'autres". Un moyen de se rappeler aux bons souvenirs avec ses anciens coéquipiers.

Oswaldo Piazza chez les verts c'est :

- 7 ans dans le Forez de 1972 à 1979 (244 matchs et 17 buts en championnat)

- 3 titres de champion de France (1974, 1975, 1976).

- 3 Coupe de France (1974, 1975, 1977).

- Finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs champions (1976).

Sacré champion de France de Jorkyball avec Saint-Etienne le week-end dernier, l'international italien Fabrice Professo (alias Virgo sur Poteaux Carrés) s'exprime dans la dernière édition de l'hebdomadaire L'Essor.

"Le Jorkyball, c’est à la fois la base du football classique, du squash pour l’intensité mais aussi du billard, car nous utilisons toutes les parois pour faire rebondir la balle. Lors de la finale de la Ligue des Champions 2011 au Portugal, notre partie a duré plus de 2 h 30. A la base je suis un "footeux". Au fil des années, j’ai été particulièrement déçu par l’évolution du football, notamment par une vraie dégradation de l’état d’esprit des joueurs.  On est parti vraiment de rien mais on réussit à accumuler les titres. On pratique un jeu à la stéphanoise dont bon nombre d’équipes se sont par la suite inspirées, avec beaucoup de technique et de tactique."

Première recrue du mercato estival, Vincent Pajot s'est confié au Progrès. Extraits.

"J'avais des contacts avec Bordeaux, Lille et Udinese. Ce qui a fait la grosse différence, c’est le coach. J’ai senti qu’il voulait me faire progresser. C’est ce que je recherche. C’est aussi un club mythique. J’ai vu l’engouement qu’il y a ici en venant avec Rennes dans le Chaudron. Ca ne peut pas laisser indifférent. Je connais très bien Kevin Théophile Catherine. J’ai beaucoup discuté avec lui et il m’a orienté. Je connais aussi Mevlüt et Fabien, mais plus de vue. Avec lui, on s’est croisé. Le joueur qui m'impressionne le plus dans cette équipe ? Quand j’ai joué Saint-Etienne, c’est Loïc Perrin. Devant la télé, on ne sent pas tout ce qu’il dégage, mais c’est vraiment un patron. C’est sa capacité à gagner tous ses duels de la tête qui m’a impressionné aussi."

Trois jours après avoir été réélu à la présidence de la FIFA, Sepp Blatter a annoncé aujourd'hui sa démission. Invité du "Grand Journal" sur Canal Plus, Bernard Caïazzo espère que Michel Platini succèdera à l'homme d'affaires suisse. 

Dès sa première saison sur le banc du Club Africain, l'ancien attaquant puis entraîneur adjoint des Verts Daniel Sanchez (61 ans) a été sacré ce soir champion de Tunisie grâce à sa victoire 2-1 acquise sur le terrain de Zarzis lors de la dernière journée.

Abattu par la défaite des U17 en demi-finale du championnat de France avant-hier à Ploufragan, le milieu offensif des Verts Adrien Fleury a retrouvé le sourire aujourd'hui en apprenant qu'il faisait partie des 18 joueurs U16 sélectionnés pour participer à la Dream Cup qui se déroulera au début de l'été à Osaka. Les petits Bleus affronteront le Chili (24 juin) et le Costa Rica (26 juin) avant de défier le pays hôte (28 juin).

Alors que Vincent P. de Rennes a signé aujourd'hui à Sainté, Vincent G. de Privas a écrit à la psy de Fémina Hebdo.

"Je suis depuis l'enfance un fervent supporter de l'ASSE, le club de football de Saint-Etienne. Mes collègues de bureau me taquinent à ce sujet, surtout après une défaite, ce qui me rend bougon pour la journée. C'est systématique. De toute façon, mes collègues ne comprennent pas à quel point ce club est formidable ! Je ne trouve pas de solution pour prendre moins les choses à coeur, pouvez-vois m'aider ?"

La réponse parue dans la dernière édition du supplément féminin du JDD :

"Plus vous montrez à vos collègues que leurs moqueries vous touchent et plus ils vont vous taquiner. Ils ont compris qu'ils peuvent utiliser ce levier contre vous. La solution n'est pas de ne plus prendre à coeur les défaites de votre club. En revanche, vous pouvez parfaitement leur couper l'herbe sous le pied en jouant sur l'outrance. Le lendemain d'une défaite, venez au travail vêtu de noir, le maillot de foot en deuil. Plutôt qu'un visage grognon, affichez un visage triste, troquez votre mine courroucée contre une expression figée, neutre, absente, bref, ne donnez plus prise à ce qui les amuse, c'est-à-dire titiller votre mauvais humeur. Et dès qu'un de vos collègues se livre à une allusion, dites de façon calme et posée que vous ne goûtez pas son humour. Votre absence de réaction va les lasser et désamorcer le plaisir qu'ils ont à se moquer de vous, puisqu'ils se retrouveront à jouer tout seuls".

En poste depuis février 2013 et auteur de deux montées consécutives avec le Gazelec Ajaccio, Thierry Laurey continuera d'entraîner le promu corse en L1. L'ancien milieu de terrain stéphanois a en effet prolongé aujourd'hui son contrat jusqu'en juin 2017. 

Selon France Football à paraître demain, Roro réclame minimum 10 millions d'euros pour ouvrir les discussions au sujet de Max-Alain Gradel, actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2017.

C'était dans l'air du temps, c'est désormais officiel : Vincent Pajot est la première recrue stéphanoise de l'été 2015. L'ancien rennais a signé aujourd'hui un contrat de 4 ans avec l'ASSE ; on lui souhaite un aussi bon parcours que son ex (et nouveau)-coéquipier Fabien Lemoine avec les Verts. Voici sa première réaction, disponible sur le site officiel du club :

"Je suis très heureux de rejoindre l’ASSE car cela faisait longtemps que je voulais venir dans ce club historique. L'ASSE était ma priorité ! J’ai à cœur de faire de belles choses ici. Pour moi l’ASSE c’est le Chaudron, des supporters très présents et une superbe ambiance. J’espère enchaîner les matchs à un meilleur niveau qu’à Rennes pour réussir une belle saison. Je connais déjà Kévin Théophile-Catherine, Mevlüt Erding et Fabien Lemoine. La présence d’anciens joueurs rennais devrait faciliter mon intégration. J’ai beaucoup échangé avec Christophe Galtier sur mon rôle et sur ce qu’il attendait de moi. Je suis très content d’être dirigé par cet entraîneur."

Selon la dernière édition du quotidien Ouest-France, le match de préparation Sainté-Nantes du 18 juillet prochain aura lieu sur le terrain de Niort, club partenaire de l'ASSE.

Ancien entraîneur niçois et actuel consultatnt sur beIN Sport, Eric Roy tacle l'attaque stéphanoise dans un entretien accordé à France Football. 

"Autant le coach a une vraie influence sur l’organisation globale de l’équipe, sa rigueur défensive, les replacements, les lancements de jeu, autant dans les trente derniers mètres, on est dépendant du talent individuel dont on dispose. Le meilleur exemple c’est Séville. Franchement, la différence avec Saint-Etienne, elle se fait où ? Séville a des attaquants de grande classe, l’ASSE beaucoup moins." 

N'ayant pas touché son salaire à Bastia, Brandao attaque le Sporting au prud'hommes et réclame près de 600 000 euros selon Julien Argenti, journaliste à Corse-Matin.

Selon la dernière édition de la Pravda, Vincent Pajot a visité la semaine dernière les installations de l'Udinese mais il devrait s'engager pour quatre ans avec l'ASSE dans les prochaines heures. Le quotidien sportif précise que le milieu de terrain rennais était également convoité par le LOSC.

Comme Christophe Galtier, Dominique Rocheteau et César Arghirudis, Bernard Caïazzo a profité de l'intersaison pour se rendre comme chaque année à Roland-Garros. Comme le relève 20 Minutes, Nanard s'est fait huer hier par les spectateurs du court Suzanne-Lenglen pour avoir déambulé en plein échange entre Andy Murray et Jérémy Chardy.

Le Progrès a exercé son droit de réponse ce lundi soir suite à l'entretien de Laurent Roussey paru sur Poteaux Carrés il y a trois semaines. 

Suite à l’interview donnée sur votre site par Laurent Roussey, nous souhaitons rétablir une vérité après les allégations faites par ce dernier concernant la rubrique de Robert Herbin, dans notre journal La Tribune-Le Progrès . Le passage visé est celui-ci :

Tu respectes Robert Herbin comme entraîneur. Mais comme chroniqueur ? Il ne t'avait pas épargné dans la rubrique qu'il tient toujours dans un célèbre quotidien régional… (José)

Ses chroniques, je pense que ce n'est pas lui qui les fait. En tout cas j'ai ouï dire qu'il ne les faisait pas toutes. Ce qui tendrait à prouver que d'autres les font à sa place et qu'elles sont peut-être orientées. 

Tu vises La Tribune - Le Progrès ? (Aloisio)

Je ne vise personne : ce sont des faits qu'on me rapporte. Il suffit d'écouter, et j'écoute, sans porter de jugement. 

Parce que nous avons un grand respect de nos lecteurs, de notre métier et de Robert Herbin, nous ne pouvons pas laisser passer cela sans réagir. Robert Herbin n’a besoin de personne pour donner son avis, qu’il nous communique par téléphone après chaque match. S’y ajoutent cette saison les notes des joueurs et là encore, il a son libre arbitre. Qui pourrait en douter ? Qui l’oserait ? Les très rares fois où l’entraîneur de l’équipe de la grande époque verte n’a pu visionné un match, pour des problèmes techniques, ou qu’il n’a pu le suivre dans de bonnes conditions pour cette même raison, nous avons supprimé sa rubrique. Robert Herbin peut être parfois dur dans ses commentaires, au goût de certains, mais il est juste et honnête, respecte les hommes et le football. Laurent Roussey devrait le savoir.

Didier Bigard

Chef de la Rédaction sportive

La Tribune Le Progrès

Vous avez pu suivre son évolution sur notre site, de son pion contre Oullins Cascol en U15 jusqu'à sa récente défaite à Mulhouse en CFA : l'attaquant Dylan Saint-Louis (20 ans) entre officiellement dans les ordres de Galette puisqu'il a signé aujourd'hui un premier contrat pro de trois ans avec son club formateur. Meilleur buteur stéphanois la saison précédente avec les U19 (12 pions), le natif de Gonesse (Val d'Oise) a récidivé cette saison avec la réserve même s'il n'a claqué que 7 pions en 25 matches dont un triplé contre Raon-L'Etape.

Comme chaque année, le potonaute Jolan42 a compilé les plus beaux moments de la saison des Verts, magnifique !

On ne parle ici pas de Stéphane Ruffier et de nos portiers, mais bien des jardiniers qui s'activent sur le terrain. Le site zoomdici nous apprend que des travaux d'entretien de la pelouse de Geoffroy-Guichard sont actuellement en cours.

Le premier centimètre est éliminé, et un nouveau semis sera réalisé. Cette opération permet d'améliorer les évacuations d'eau, de renforcer la résistance aux arrachements lors des matchs, mais aussi d'obtenir un sol plus résistant et un aspect visuel plus esthétique.

Ce procédé est utilisé à Nantes, Troyes ou encore Manchester.

Le Chaudron devrait donc posséder un billard pour la reprise de la compétition européenne fin Juillet.

Venant de metrre fin à sa carrière, Zoumana Camara (36 ans) cite les deux coéquipiers qui l'ont le plus marqué dans la dernière édition du Parisien.

"A 19 ans à l'Inter Milan, j'ai côtoyé Ronaldo, un attaquant exceptionnel, facile à vivre. Il y a aussi Jérémie Janot. On était ensemble au centre de formation à Saint-Etienne et on se disait : "Tu as plus de chance que moi d'être pro. Non, non, c'est toi." Et on a joué trois saisons tous les deux chez les Verts."

Papus évoque également sa reconversion.

"Je dois encore finaliser le projet avec les dirigeants du Paris-Saint-Germain. Mais je vais intégrer le staff technique et avoir un peu le rôle de Claude Makelele : faire le lien entre le staff et les joueurs. Ce que je faisais déjà un peu cette saison."

Dans la dernière édition de la Pravda, Roro s'amuse des interrogations sur l'avenir de Galette. 

"On n'est pas pressé d'officialiser la prolongation du contrat de Christophe Galtier. On a reçu tellement de sollicitations qu'on aura trois entraîneurs la saison prochaine ! Je plaisante. Pour moi, Christophe reste avec nous. Il ne nous donnera sa réponse que cette semaine car il a voulu couper un peu. Mais on est d'accord sur tout, la durée du contrat comme le salaire. Si une offre d'un grand club lui parvenait finalement ? Dans ma vie, je n'ai jamais retenu un cadre de force. Même s'il est honnête, le type va ensuite faire un management de merde. Et s'il est malhonnête, il va te tuer ton équipe. Christophe veut un effectif homogène de vingt-deux joueurs à la reprise de l'entraînement le 29 juin. Il y a deux ans, il s'était avéré trop juste. Nous devons donc travailler en amont dans ce marché des transferts."

Après une pige de quelques mois au FC Rhône Vallées (club de DH partenaire de l'ASSE), l'ancien capitaine de l'équipe réserve stéphanoise Thibault Balp s'est engagé avec le FC Sète (CFA) où il retrouvera son ancien coéquipier valentinois Julien Gensel, autre ancien pensionnaire du centre de formation de l'Etrat.

Dans la lignée de son entretien paru il y a trois jours dans Le Progrès, Roro cause finances dans la Pravda du jour. Extraits.

"Le plus important, c'est l'équipe pro. Quatre-vingts pourcents de notre budget lui sont consacrés en salaires, charges et investissements. On a dépensé 600 000 euros pour installer un nouveau terrain synthétique d'entraînement et 3.2 millions d'euros pour doter le terrain Aimé-Jacquet d'une tribune afin de lui permettre d'accueillir les rencontres de l'équipe réserve. Nous avions prévu d'autofinancer ces travaux. Mais il a fallu contracter un nouvel emprunt, sans que cela ne se répercute sur le prix de nos services. Les abonnements par exemple passeront seulement de 135 à 145 euros dans les kops. Si on répercute la TVA de 5,5% désormais applicable sur les billets et l'augmentation de la location du stade Geoffroy-Guichard, ils seront moins chers que l'an passé. Le nouveau stade va nous permettre de développer l'hospitalité grâce aux 2800 places VIP. J'espère vendre tout ce que l'on a à vendre.

Le fait que la DNCG nous convoque dans les derniers, le 23 juin à 14h30, est plutôt bon signe. Cela montre que l'on fait partie des bons élèves. Le budget est passé à 65 millions d'euros cette saison et beaucoup de clubs aimeraient se trouver à notre place. On est en train d'arrêter les comptes. Ils devraient être légèrement déficitaires. L'ASSE reste structurellement déficitaire à hauteur de sept à dix millions d'euros chaque saison. Comme avec Bernard, nous sommes deux actionnaires au club, pas des mécènes comme Margarita Louis-Dreyfus, je me montre plus fourmi que cigale. J'essaie de dépenser un peu moins que ce que l'on a. Depuis cinq ans, notre objectif est de réduire nos charges et d'augmenter nos ressources pour arriver à un budget équilibré sans trading de joueurs. C'est le projet qui sera présenté au conseil de surveillance le 24 juin. Ne plus être obligés de vendre nos meilleurs joueurs devrait être possible à partir de la saison 2016-2017 grâce aux droits télé, à un marketing et un merchandising plus développés.

La suppression du droit à l'image nous a coûté 3,5 millions d'euros. Le paiement des frais de police 2,5 millions d'euros, dont 150 000 rien que pour le derby. A cela vous ajoutez la fameuse taxe rétroactive de 75% sur les hauts revenus et vous obtenez 10,3 millions de charges en plus. Un club allemand ou espagnol n'a pas toutes ces charges. C'est pour ça que nous sommes obligés de vendre un joueur. On a dégagé une enveloppe pour le recrutement, mais je ne me rappelle plus le montant. Elle peut évoluer en fonction des départs, donc des ventes, ou des prêts qui peuvent venir bonifier notre effectif. Seuls Franck Tabanou et Max-Alain Gradel auront un bon de sortie. Les autres ne partiront pas sans notre accord. Et si ça se trouve, à part un joueur, ils seront tous là à la reprise. Une qualification pour la phase de groupes pourrait nous inciter à investir davantage. Il pourrait y avoir de bonnes surprises fin août. L'appétit vient en mangeant."