Auteur de quatre buts contre l'équipe réserve cette saison en CFA et mis à l'essai par l'ASSE il y a trois semaines, l'athlétique attaquant de Drancy Oumare Tounkara s'est finalement engagé avec la Berrichonne de Châteauroux, reléguée en National malgré le renfort de Philippe Cuervo.

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Foot 30-48, Kader Ferhaoui annonce son départ du Pontet, qu'il avait rejoint en octobre dernier.

"On s'est maintenu en CFA, c'était le but de notre saison depuis le mois de janvier et le départ de cinq joueurs importants. On a réussi en gardant toujours le même cadre, fait de travail et de rigueur. Je ne vais pas rester. Je souhaite une bonne continuation au club. L'année a été difficile sportivement et moralement. La décision a été prise en accord avec les dirigeants. On ne savait pas trop où l'on allait. On ne connaît pas le projet, quinze jours après les élections. J'ai des contacts avec d'autres clubs, ils viennent d'équipes de CFA et de National. Ça ne concerne pas que la région. Les clubs sont encore un peu frileux pour le moment. Ils attendent leurs passages devant la DNCG. C'est la récompense du travail accompli. Maintenant, l'essentiel, c'est que les dirigeants vous laissent aller au bout de votre projet." 

Buteur avec Boulogne contre Sainté le 3 mars dernier, la recrue de Colmar Anthony Soubervie revient sur ce quart de finale de Coupe de France dans un entretien accordé au site Foot National. 

"On a fait une belle saison mais il nous a manqué quelques ingrédients pour aller au bout. Le match contre Saint-Etienne est et restera l'un des meilleurs souvenirs de toute ma carrière. Peu de joueurs ont la chance de disputer un quart de finale dans leur vie. En plus, j'ai marqué deux pénalties à Stéphane Ruffier : un dans le jeu, l'autre lors des tirs au but. C'est pas mal ! (rires)"

Jérémie Janot commente la prolongation du contrat de Christophe Galtier dans la dernière édition du Progrès.

"C’est une très bonne chose pour lui et pour l’ASSE. Il connaît bien le club, les joueurs et l’environnement. C’est l’homme de la situation et j’espère qu’il va le rester longtemps. Je l’ai vu arriver en tant qu’adjoint d’Alain Perrin. Il a franchi le palier pour passer numéro un. Depuis, chaque année, il a fait progresser le club, l’équipe et les joueurs individuellement. On a l’ambition d’avoir un top club ; avec Galtier, on a déjà un top entraîneur."

Auteur de 4 buts en 15 matches (dont 5 titularisations) lors de son unique saison verte (1985-1986), l'ancien attaquant stéphanois François Makita (52 ans) organise son jubilé qui se déroulera dans son Congo natal le 19 juillet à Brazzaville, le 19 juillet à Pointe-Noire et le 28 juillet à Dolisie. "Pour ce qui est des invités, j’ai mon grand, mon frère Roger Milla qui a donné déjà son accord" a confié l'ex-joueur des Crocos et de Louhans-Cuiseaux à l'agence d'information d'Afrique Centrale.

Selon La Tribune, le contrat entre l'ASSE et le Coq Sportif porte sur trois ans. Le quotidien économique précise que le club et son nouvel équipementier tiendront une conférence de presse le 2 juillet prochain au stade Geoffroy-Guichard pour présenter le nouveau maillot des Verts.

Non, l'ASSE ne vient pas d'enrôler un joueur de l'Equipe Nationale du Soudan (appelée Les Faucons de Jediane), mais dans le cadre de la rénovation de la pelouse du stade, Saint-Etienne Métropole vient d'engager un Fauconnier, afin de se prémunir contre les indésirables volatiles qui voudraient faire de Geoffroy-Guichard leur garde-manger. 

On en apprend également un peu plus, sur la toute nouvelle pelouse de notre fameux stade...

"C'est un mélange de fibres synthétiques ajoutées à du sable de qualité très très fine dans lequel est incorporé de 25 à 30% de copeaux de liège pour donner de la souplesse au terrain. Il n'y a pas de terre. L'herbe a besoin de soleil, d'eau et des nutriments qu'on lui apporte. c'est ce dont elle a besoin pour pouvoir pousser et donner une pelouse bien verte."

"On l'a réhaussée de 30 cm l'an dernier (en 2014) pour gagner de la visibilité en tribune. On apporte un confort de vison pour certains spectateurs qui avaient des gênes, soit parce qu'il y avait un garde-corps, soit parec que la courbe et l'inclinaison de la tribune faisaient qu'ils n'avaient pas de vue directe, donc ils gagnent en qualité de vue grâce à cette réhausse."

"On a des serpentins qui cheminent des cables électrques et puis on a aussi des tuyaux d'eau. On a 35 arroseurs qui sont dispatchés tout autours du terrain. C'est un nouveau concept d'arroseurs qui se lèvent pour pouvoir arroser sur une forme arrondie et qui se réintègrent automatiquement dès qu'il n'y a plus de pression d'eau."

"On a ajouté aussi un apport de luminothérapie. On recréé des phénomènes lumineux comme les effets solaires pour que la plante puisse se maintenir dans de bonnes conditions de vie."

Sauf (mauvaise) surprise, Christophe Galtier fêtera à Noël son sixième anniversaire à la tête de l'ASSE. Le site off annonce en effet aujourd'hui sa prolongation de contrat de 2 ans. Le coach le plus "installé" de L1 est dorénavant lié à l'ASSE jusqu'en 2018.

Arrivés jusqu'en demi-finale du championnat de France, les U17 de l'ASSE sont désormais fixés sur leur sort. Quatre joueurs ne seront plus stéphanois l'an prochain : le gardien Nestor Colin, le défenseur Quentin Vieira, le milieu de terrain Anis Aguir et l'attaquant Frédéric Thouez.

Laurent Paganelli encense l'ASSE dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Le club me plait. Il a quelque chose de particulier que les autres n’ont pas. L’ASSE est un vrai club de football basé sur des vraies valeurs. Cela n’enlève pas la rigueur, l’authenticité. Ils ont trouvé l’équilibre parfait. Il se dégage quelque chose de fort et sensé. Tous les éléments du club fonctionnent dans leurs propres domaines. Personne ne s’intercale ou n’interfère. Il n’y a que des hommes forts placés aux bons endroits. De la même manière, je trouve les joueurs heureux. Ils sont accessibles, abordables. Je fais partie d’une autre génération et pourtant, je "colle" facile avec eux. 

On voit bien qu’il y a une progression. Je trouve complètement aberrant qu’il y en ait qui critiquent le jeu, les résultats. C’est très difficile de l’intérieur de faire vivre un club, d’avoir toujours des résultats en alliant certaines valeurs. On ne peut pas faire tout et n’importe quoi. Tout le monde voudrait attaquer, marquer des buts. Mais ce n’est pas que ça le football. Il y a des bases à respecter et tu le fais avec ton collectif. On sent que l’entraîneur en place connaît vraiment son équipe. Il y a des étapes à respecter et je trouve que Christophe l’a très bien fait jusqu’à présent. Il a implanté des bases saines et intelligentes."

Le Dauphiné Libéré nous donne des nouvelles de l'ancienne capitaine stéphanoise Astrid Chazal, qui avait remporté la Coupe de France avec les Amazones en 2011. Contrainte de mettre un terme à sa carrière de footballeuse en 2013 après s'être pété les croisés pour la troisième fois, la sympathique kinésithérapeute s'est reconvertie avec succès dans le vélo. A 25 ans, la native de Montbrison a récemment bouclé à la deuxième place les 120 kilomètres du challenge "Vercors pour Elle". Devancée seulement par l'octuple championne de France de VTT Hélène Marcouyre, l'ex-libéro des Vertes a battu au sprint la Suissesse Berthod et Zambon, la championne de France de course aux points.

Ambassadeur de la ville de Saint-Etienne pour l'Euro 2016, Jérémie Janot attend avec impatience cet évènement, comme il l'a expliqué aujourd'hui au micro de BFM TV. 

"Ça va être un super moment. On a une équipe soudée, un gros sentiment de partage. Saint-Etienne pourrait accueillir l’équipe de France, si elle termine deuxième de son groupe, même si on ne le souhaite pas. Mais si elle termine deuxième, joue son huitième de finale à Geoffroy-Guichard, et devient championne d’Europe, on signe immédiatement. Au niveau de l’organisation, on va rentrer dans la partie pratique, en ciblant plusieurs événements dans la ville de Saint-Etienne. On va tout sigler Euro, pour faire monter la pression.

J’ai deux rôles bien distincts. Je suis ambassadeur pour la ville, avec un rôle de représentativité, notamment pour les événements comme aujourd’hui, ou lors du « One year to go », une fête qui se passera samedi à Saint-Etienne, un an avant la compétition. Mon second rôle est plus technique. Je dois m’occuper des bénévoles, échanger avec les partenaires. On a divisé cela en trois pôles : l’animation, le transport et la sécurité. La Sécurité et le transport ce sera surtout traité par l’Etat, même si de notre côté on aura un appui technique. Par contre sur la partie animation, on aura un gros travail.

Le résultat du stade rénové est magnifique. On l’appelait le Chaudron avant, avec la ferveur qui l’habitait, avec tout ce qu’il y avait autour. Il a été modifié, avec une plus grande capacité, mais il n’a pas perdu son âme. Ça reste toujours le stade le plus vibrant de France."

Après son top arrêt classant Stéphane Ruffier numéro 3 des plus beaux arrêts de la saison, la Ligue (qu'on adule) a sorti le classement des plus beaux buts de la saison. 
Côté Vert, c'est Romain Hamouma qui se classe 8e de ce classement avec son but... contre les vilains. 

On ne parle donc pas de ses buts contre Evian ou Reims, pas plus que de celui d'Erding contre Lens ou de Clément contre Nice... Heureusement que vous pouvez vous-même élire le plus beau but stéphanois de la saison dans les Poteaux d'Or 2014/2015

Alors qu'il était engagé avec le FC Metz jusqu'en juin 2016, Guirane N'Daw a résilié son contrat ce matin. L'ancien défenseur stéphanois aura joué trente matches toutes compétitions confondues lors de son unique saison sous le maillot grenat.

Invité de la chaine Eurosport, Bernard Caïazzo (Président du conseil de surveillance des Verts) a bien voulu répondre sur Twitter à certaines questions concernant le mercato de l'ASSE et sur la situation à la FIFA... résumé en 140 caractères maximum !

"Erding sera là l'année prochaine"

"Tabanou à Swansea, c'est dans les tuyaux"

"Gourcuff à l'ASSE ? C'est la 1ère fois que j'entends ça. Je n'étais pas au courant". "Est-il dans nos moyens ? Lequel? Celui de Bordeaux ou celui de Lyon ?

"La première année, on a refusé une offre de 22 millions de Chelsea pour Bafé Gomis"

"Les hommes politiques adorent aller voir du football, parfois même dans des beaux avions"

"La démission de Blatter, c'est une très bonne nouvelle . On ne peut pas être roi du football mondial à vie"

"Il faut des mandats plus courts et un système de contre-pouvoir à la FIFA"

"Je pense que Le Graet est un fidèle de Platini. Je crois qu'il a voté pour lui même s'il a dit avoir voté pour Blatter"

"Michel Platini, c'est la plus grande figure du foot français."

"Si j'étais Jean-Michel Aulas, j'abandonnerais les tweets"

Retrouvez l'intégralité de l'ITW mercato ici

Selon la dernière édition du Midi Libre, Montpellier a programmé des matches de préparation "dont un fin juillet probablement face à l'AS Saint-Etienne." Pour rappel, l'ASSE joue son premier match officiel de la saison le 30 juillet en tour préliminaire de l'Europa League.

Club partenaire de l'ASSE promu en L2, le FC Bourg-Péronnas a glissé une petite annonce aujourd'hui portant sur une rencontre amicale avec les Verts le mercredi 8 juillet à Aix-les-Bains (Savoie). Pour rappel, Sainté a déjà arrêté un autre match de préparation, le samedi 18 juillet à Niort contre Nantes.

Promu en L2, le Red Star a annoncé aujourd'hui la prolongation des contrats des anciens Verts Vincent Planté et Pierrick Cros.

Dans la dernière édition de France Football, Galette rêve à haute voix d'une nouvelle épopée des Verts.

"Comment faire progresser Saint-Etienne ? Il nous faut une épopée européenne. Ce sera plus compliqué que l'année dernière parce qu'on a le tour préliminaire et les barrages. Certes, ce seront peut-être des adversaires modestes, mais du 30 juillet au 31 août, il y aura huit matches. Ce qui veut dire que l'effectif doit être prêt dès la reprise. La progression passe par là. Il faut gagner des matches dans les poules et le grand regret de la saison, c'est celui-ci. On n'est pas arrivé à gagner un seul match, on a fait cinq nuls. J'espère qu'on disputera les poules de la Ligue Europa. Les matches de Coupe d'Europe apportent une intensité que tu n'as pas en championnat.

Quel que soit l'adversaire, ils te font gagner en maturité, en expérience, en efficacité. Moi je retiens ça de notre campagne européenne : on a eu beaucoup trop de situations avec trop peu d'efficacité. C'est drôle parce qu'après, en seconde partie de saison, on a dit qu'on était d'un terrible réalisme ! On l'était beaucoup moins pendant la campagne européenne. Ce vécu-là nous servira. Comment on gère l'effectif entre le jeudi et le dimanche ? Comment on respecte les temps de jeu ? C'était une découverte et on veut y revenir. Ça excite tout le monde, mon vestiaire, les dirigeants et ça m'excite aussi."

Comme (malheureusement) en Equipe de France, Stéphane Ruffier se classe troisième dans la hiérarchie des plus beaux arrêts de la saison 2014-2015 selon la page officielle de la Ligue (vous connaissez maintenant la chanson). Quoi de plus normal que l'une de ses parades face à Reims pour illustrer une nouvelle belle saison du portier stéphanois !

Dans France Football, Bernard Caïazzo est revenu sur le transfert de Vincent Pajot à l'AS Saint-Etienne. Pour président du conseil de surveillance des Verts, ce genre de transfert va devenir une marque de fabrication de l'ASSE...

"Avec l'Europe et les matchs qui devraient s'accumuler, on cherche à doubler les postes. Il arrive pour renforcer notre milieu de terrain. Nous sommes un club soucieux du bon état de nos finances. Parmis les joueurs libres, c'était l'une de nos priorités. Jusqu'à présent, on a eu la main heureuse sur les joueurs libres. Notre volonté est de signer des contrats longue durée pour inscrire les jeunes joueurs dans notre projet."

Dans le France Football de cette semaine, Galette revient sur le faux procès (selon lui) de ne pas faire jouer assez les jeunes du centre de formation, débat récurrent entre potonautes, réponse cinglante...

"J'aurais du faire jouer ceux qui sont descendus en CFA2 ?! C'est ma réponse. J'ai fait jouer Kurt Zouma à seize ans et trois mois, Allan Saint-Maximin à seize ans et quelques mois, Josuha Guilavogui à dix huit ans alors que l'on avait déjà Gelson Fernandes... Et Manu Rivière qui a pris la place d'Ilan. C'est un faux débat, un faux problème. J'ai laissé partir Carlos Bocanegra pour mettre Faouzi Ghoulam au poste de latéral gauche. Non je n'ai aucune crainte de ce côté-là. Kurt Zouma est venu s'entraîner avec les pros à quinze ans et huit mois, Saint-Maximin à seize ans à peine. Ils ont joué. Après, il y a l'exigence du haut niveau, il y a l'équipe, la concurrence. Ah non, cette critique n'est vraiment pas fondée !"

Dans la dernière édition de la Bible du Football, Omar Da Fonseca (ancien recruteur de l'AS Saint-Etienne entre 2005 et 2008) nous fait une petite comparaison entre les buteurs d'Amérique du Sud et les buteurs Européens (et certains Verts...). Extraits joyeux !

"En France, on a vu les Onnis, Bianchi, Yazalde, Curioni... L'Argentine a également produit des Batistuta, Crespo, Balbo... Le Brésil a engendré Careca, Romario ou Ronaldo, l'Uruguay des Sosa, des Forlan. En Argentine, il y a une réflexion spécifique sur le rôle de l'attaquant buteur qui est toujours mis en avant...

Aujourd'hui, les attaquants courent trop par rapport au nombre de buts qu'ils marquent. Le cas le plus flagrant, c'est Erding. Il va à droite, à gauche, il fait l'essuie-glace... C'est trop ! Après il y a le brouillard dans le geste final. En Amérique du Sud tu vois aussi rarement des gars comme Briand ou Rivière. Des gars auxquels on dit : "Tu dois peser sur les défenseurs en faisant des appels."

En Europe, on continue à aimer l'organisation. A la limite, on est plus critique quand le Barça a une position stérile que lorsque Der Zakarian ou Galtier mettent le bus, les placards et les arbres de leur jardin devant la cage. En Amérique du Sud, on aime avant tout la confrontation, y compris sur le plan défensif. Celle des Passarella, Mascherano..."

Dans un entretien à paraître demain dans France Football, Christophe Galtier revient sur sa reflexion de poursuivre ou pas l'aventure dans le Forez pour les prochaines saisons. Par la même occasion, il explique que le "peuple vert" à joué un rôle non négligeable dans sa prise de décision....

"L'année dernière je me posais la même question. Cela fait cinq ans et demi. On a progressé chaque saison. Est-ce qu'on peut mieux faire ? Je ne sais pas. Est-ce qu'on va pouvoir se maintenir là ? Les gens pensent que l'objectif sera de faire mieux. Mais si on peut se maintenir là où on est, ce sera déjà très bien. Et ensuite, est-ce que je ne vais pas me lasser ? Ai-je besoin de quelque chose de nouveau ? Est-ce que les gens autour de moi ne vont pas se lasser aussi ? De ce que je suis dans le travail ? Dans la vie ? Voilà, cet éternel questionnement que j'avais déjà l'an dernier, je l'ai eu aussi cette année.

C'est paradoxal mais le questionnement arrive au moment où le sprint se lance. Pour nous, c'était après notre demi-finale de Coupe de France (Défaite 4-1 à Paris le 8 avril). Dois-je continuer ici ou pas ? Dois-je chercher un autre projet, accepter d'en discuter ? Il faut vite effacer cela de sa tête et rester concentrer sur les matchs à jouer pour finir le plus haut possible. Mais il n'y a jamais eu chez moi une volonté de partir à tout prix ou de mettre une pseudo-pression sur le club pour qu'on me prolonge. Faux ! Archifaux ! Ce n'est pas la relation que j'ai avec mes dirigeants. Le dernier match, contre Guingamp (2-1). On dit au revoir à nos supporters et là, même si je n'ai pas voulu répondre aux questions de mes dirigeants, ce dernier match, la communion avec le public, cet au revoir, m'a conduit à me demander : "Où vais-je retrouver ça ?" Voilà. La reconnaissance du public..."

Dans son ouvrage "Comment je veux révolutionner la FIFA" paru aux éditions Hugo Sport, Jérôme Champagne revient sur ses vertes amours.

"Il me reste quelques images éparpillées de la Coupe du Monde 1966 en Angleterre, celles de Boby Charlton, d'Eusebio ou de Lev Yachine, mais j'avais tout juste huit ans et un certain flou enveloppe mes souvenirs.  En revanche, quatre ans plus tard, deux évènements me marquèrent profondément, au point d'entretenir encore aujourd'hui, chez moi, deux flammes intactes. Le premier concerne la finale de Coupe de France 1970 qui opposait Saint-Etienne à Nantes à Colombes, et que les Verts avaient emportée par cinq buts à zéro. C'était le jour de l'anniversaire de ma grand-mère, qui fêtait ses soixante-dix ans, et je me revois encore quitter la table familiale pour écouter la retransmission du match à la radio.  Ce fut mon premier choc, et ma première piqûre verte. L'autre évènement eut lieu quelques jours plus tard : la Coupe du Monde au Mexique.

D'une certaine façon, mon attachement à l'A.S. Saint-Etienne a été déterminé par une dimension sportive et aussi de nature politique. Saint-Étienne a permis à la France des années 1970 de relever la tête, à un moment où il existait une volonté collective, presque de folie, de décongestionner une société française très cadenassée. Il y avait le terrain, les matches, les buts, les exploits, la "fièvre", la jeunesse "conquérante" avec les cheveux longs bouclés de Dominique Rocheteau, comme symbole, mais je crois que le phénomène stéphanois allait bien au-delà du rectangle vert.  J'ai attrapé le virus vert le jour de la finale de Coupe de France 1970. Puis il y eut Hadjuk Split, Ruch Chorzow, Dynamo Kiev, PSV Eindhoven, et tant d'autres raisons de l'entretenir.

Des déclics se produisent dans la vie, sans que l'on puisse toujours les expliquer. Pourquoi aimer Saint-Etienne dans les années 1970 ? Personne, chez moi, n'avait la fibre verte. J'ai un copain journaliste anglais dont le grand-père détenait une place réservée à l'année derrière le but, à Everton. Il y a emmené son fils, puis son petit-fils, et c'est ainsi qu'ils sont devenus tous les deux des supporters des Toffees.  Moi je n'ai jamais bénéficié d'une telle "cooptation." Mais ma passion pour les Verts m'a conduit en 1976 à Glasgow pour assister à la finale de Coupe d'Europe des clubs champions contre le Bayern de Munich. J'y suis allé avec Philippe Rethacker et un de ses amis anglais à Manchester. Celui-ci nous a emmenés avec sa voiture en état de marche, quoique brinquebalante.

Avant de monter jusqu'à Glasgow par le Lake District, on avait rejoint Manchester pour une première halte. En Ecosse, on avait retrouvé 25 000 ou 30 000 supporters des Verts, dans une ambiance inouïe. Après le match, la ville s'est vidée peu à peu des Français, et on a entrepris, à plusieurs,  une vraie tournée des pubs, la plus mémorable de ma vie. Entièrement vêtus de vert, on a été accueillis les bras ouverts dans les zones catholiques tenues par les fans du Celtic, qui joue aussi en vert. Et dans les pubs contrôlés par les Bleus des Rangers, on nous a invités avec la même gentillesse bien que nous arborions les couleurs du Celtic car ils n'apprécient pas trop les Allemands.  On a passé une nuit complète à boire, boire pour oublier, bien sûr. Je me souviens que notre périple s'est achevé près de la gare de Glasgow avec des Ecossaises qui n'étaient pas farouches. Mais il demeure quelques "blancs" dans la nuit écossaise dont je ne me souviens pas."

Fatigué, Faouzi Ghoulam ne sèchera pas pour autant le match contre les Seychelles programmé ce samedi à Blida (Algérie) dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017. 

"Le temps ne sera jamais suffisant pour que je puisse récupérer. J'ai fait une Coupe du Monde, une Coupe d'Afrique, j'ai joué une cinquantaine de matches cette saison. Mais je suis professionnel et je me dois d'être bon. Je retrouve l'équipe nationale, ça me redonne de la fraîcheur" a déclaré hier l'enfant de Montreynaud au micro de DZ Foot.  "Il me reste encore trois ans de contrat à Naples. Le départ de Benitez ? C'est le lot des grands clubs, on change souvent d'entraîneur. C'est lui qui m'a fait venir à Naples, je lui en suis reconnaissant. Il m'a fait passer un cap, grâce à lui j'ai grandi, j'ai joué de grandes compétitions." 

Selon la dernière édition du Progrès, Roro n’a pas pu s’empêcher de montrer la manière dont ses joueurs ont fêté la victoire contre Lille, ville dont est originaire le ministre des Sports en visite hier à Geoffroy-Guichard. "La nouvelle enceinte lilloise, dotée d’un toit rétractable, est d'une toute autre fonctionnalité" a déclaré le Ch'ti Patrick Kanner à vif.  "Elle a bénéficié d’un tout autre investissement" lui a rétorqué Roro, avant d'ajouter : "Ici, même sans toit, cela fait plus de bruit !"

Le Ministre, qui s'est vu offrir un maillot de l'ASSE floqué à son nom avec le numéro 42, a évoqué les Jeux Olympiques. "Les dix stades seront prêts au plus tard vers la fin de l’année 2015. Ce sont des écrins exceptionnels qui seront utiles pour nos autres candidatures. J’ai une pensée particulière pour celle des JO 2024 qui est quasiment certaine. Le Chaudron pourrait être un des stades d’accueil de la compétition footballistique. Mais ce n’est pas moi qui décide."

Jamais apparu dans le groupe pro lors de ses trois saisons en vert, le mythique Damien Deom (34 ans) peut avoir le sourire : le club qu'il entraîne (US Alfortville) a été sacré ce week-end en championnat Excellence grâce à son écrasante victoire 4-0 contre l'Haÿ-les-Roses.  "C’est génial ! C’est la délivrance après une très longue saison. C’est la victoire d’un groupe sain qui a maintenant les armes et quelques certitudes pour bien figurer la saison prochaine" a déclaré au Parisien l'ancien milieu défensif des Verts.

Ce n'est pas parce qu'il n'y a plus de match qu'il ne faut pas écouter l'émission de radio de Poteaux Carrés ce mardi 9 juin à 21h00 sur notre chaine Youtube. Bien au contraire ! Soyez nombreux.

La Turquie a écrasé les Lions bulgares 4-0 ce soir lors en match amical disputé à Istambul. Peu en vue lors d'une première mi-temps nulle et vierge, Mevlut Erding a été remplacé à la pause. Pour rappel, l'avant-centre stéphanois n'avait plus joué depuis l'écrasante victoire contre Nice du 10 mai dernier.