Matuidi a tout dit (9)

28/05 14:28
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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Neuvième extrait.

 

"Lors de notre huitième de finale aller de la Coupe UEFA contre le Werder, j'ai senti  le muscle ischio-jambier de l'une de mes cuisses me lâcher à cinq minutes de la fin. Dans les vestiaires, j'étais dépité. Le doc venait de m'apprendre que j'en aurais pour au moins quatre semaines d'indisponibilité, ce qui ne m'était encore jamais arrivé. De retour à L'Etrat, alors que je discutais avec le staff médical et que je me préparais à aller aux soins, Alain Perrin m'est tombé dessus : "J'en ai rien à foutre de ton IRM ! Tu vas enfiler tes chaussures et tu fonces immédiatement sur le terrain ! Tant que je n'aurais pas vu de mes yeux que tu ne peux pas jouer, tu travailleras comme les autres !"

 

Incroyable, mais vrai ! Alors que j'étais blessé, il m'a obligé à mettre mes crampons et à participer à la séance d'entraînement. Et moi, comme un grand dadais qui manquait encore de caractère, je me suis exécuté. Bien sûr, une fois sur le terrain, impossible de courir. J'étais incapable de quoi que ce soit mais il m'a laissé là, comme un con. Au bout d'un moment, c'est son adjoint Christophe Galtier qui a fini par arrêter le massacre en me disant de rentrer. Assis dans le vestiaire, je me suis pris la tête entre les mains en me répétant qu'il fallait être complètement fou pour me faire subir un truc pareil.

 

Pour autant, et ça va sans doute vous paraître tout aussi dingue, je me suis surpris à apprécier l'attitude atypique de notre coach durant la seconde partie de saison. A force de nous piquer au vif, il nous a obligés à réagir. D'une certaine  manière, ça a permis de redynamiser le groupe. Un jour, durant une opposition à l'entraînement, il a réprimandé Bayal Sall, et ce dernier lui a répondu. Aussitôt, le coach a vu rouge : "Quoi, tu veux te battre ? Allez, viens, on va régler ça tout de suite, entre hommes !" Je n'en croyais pas mes yeux, d'autant que Mouss était une montagne à côté d'Alain Perrin.

 

Bref, on était souvent sur le fil du rasoir avec lui, car il pouvait péter les plombs sans qu'on le sente venir. Son truc, c'était de nous pousser dans nos derniers retranchements afin d'aller puiser le meilleur de chacun au plus profond. Mais le groupe traversait une trop mauvaise passe pour que ça fonctionne. Trop peu de joueurs étaient expérimentés dans les opérations de maintien et les mauvais résultats s'enchaînaient. Nous avons ressenti de la peur à tous les niveaux, y compris en provenance des supporters.

 

De retour sur le terrain à Rennes après un mois d'absence, j'ai rechuté dès la journée suivante lors d'une victoire à domicile contre Lille. Déterminé à revenir au plus vite afin d'aider mes coéquipiers, je pensais être prêt. Mais c'était une erreur et je l'ai payée cash, puisque j'ai été contraint de suivre toute la fin de saison depuis les tribunes. Mentalement, c'était horrible ! Je me sentais complètement impuissant alors que l'équipe était au bord du précipite. Envahi par le stress, je faisais tout pour cacher mon anxiété et soutenir le club, qui ne parvenait pas à relever la tête.

 

On a concédé notre 20e défaite de la saison en championnat à Auxerre lors de l'avant-dernière journée. Sainté était alors 18e de L1 et n'avait plus son destin entre les mains. Pour être sauvé, il fallait absolument gagner à domicile contre Valenciennes lors de l'ultime journée et espérer en même temps un faux pas de l'un de nos concurrents directs. On a fait le boulot contre le VAFC et le soulagement a été intense quand on a appris que dans le même temps Caen s'était incliné contre Bordeaux. Le calvaire était terminé et l'issue fatale était évitée. Je n'avais dès lors qu'une idée en tête : partir au plus vite en vacances pour évacuer tout ça au maximum."

Priorité à la réserve !

28/05 10:29


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Comme il l'avait annoncé sur le plateau de TL7, Bernard David a décidé de donner la priorité au maintien en CFA2 alors que les U17 (contre Rennes à Feyzin aujourd'hui à 17h00) et les U19 (contre le QSG à Brive demain à 17h30) jouent ce week en demi-finale.

 

Anthony Maisonnial, Ronaël Pierre-Gabriel, Lamine Ghezali, Arnaud Nordin et Benjamin Aulagnier ont ainsi été mis à disposition de la réserve, qui accueillera Selongey aujourd'hui à 18h00. Remis de sa blessure, Hugo Roussey sera quant à lui du voyage en Corrèze, contrairement à Rayan Souici, suspendu et déjà en vacances.

Selnaes positive

28/05 09:15


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Dans un entretien accordé à la chaîne norvégienne TV2, Ole Selnaes évoque son expérience stéphanoise. Extraits.

 

"Mon premier semestre à Saint-Etienne a été bon, conforme à mes attentes. J'évolue dans un grand club, dans un bon championnat. Il y a plein de choses nouvelles pour moi. J'apprends tous les jours. Je n'ai joué que trois matches de Ligue 1, bien plus relevée que la Tippeliga. C'était planifié, j'ai un entraîneur qui sait ce qu'il fait. Mes premiers mois ici étant une période d'apprentissage, il m'a dit que je ne pouvais pas espérer obtenir rapidement beaucoup de temps de jeu. J'ai découvert un autre football, il y a eu une période d'adaptation. Mais je vais jouer rapidement dès le début de la prochaine saison. C'est ça le plan, on me l'a assuré. C'est la dernière chose qu'on m'a dite avant que je parte en vacances. C'est une grande opportunité, à moi de la saisir."

Galette à Téléfoot

28/05 08:44
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Le site de TF1 annonce que Galette sera l'invité de Téléfoot ce dimanche à 11h00. 

Pas de Pogba à Lobamba ?

28/05 08:10


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Sélectionné pour affronter le Swaziland le 3 juin à Lobamba (Jonathan, tu réponds ?) dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017, Florentin Pogba est porté disparu selon Foot224

 

"Ni blessé, ni suspendu, le joueur de Saint-Etienne ne devrait pas honorer sa sélection. Selon nos informations, il aurait exigé la présence de son frère jumeau Mathias avant de revenir en sélection. Une démarche inédite pour un joueur aperçu ce jeudi soir à un show de MHD à Paris" déplore le site de référence du football guinéen, qui l'inclut dans "la génération de la honte" dans un édito cinglant.

Les U15 sur le podium du Championnat de France UNSS

27/05 22:20

Debout de gauche à droite : Christophe Poyet (coach), Stefane Bajic, Yoann Greco, Maël Yazid, Kalkan Kiran, Stevens Leleux, Florian Dupord, Axel Gueton, Azdine Bellakhdar, Corentin Bariol, Clément Roubat, Frédéric Trapani (coach)

Accroupis : Rémi Chaigneau, Jules Bardel, Samy Messili, Alexis Ledoux, Louis Mouton, Hugo Bernocolo, Dylan Durivaux

 

Les U15 de l'ASSE sont tous scolarisés au collège Tézenas du Montcel, et c'est à ce titre qu'ils disputaient à Rodez, cette semaine, la phase finale du Championnat de France UNSS. Les coaches du collège, Frédéric Trapani et Christophe Poyet avaient emmené le groupe suivant : Bajic, Bariol - Gueton, Bardel, Leleux, Chaigneau, Roubat - Yazid, Kiran, Dupord, Mouton, Messili - Greco, Bellakhdar, Durivaux, Bernocolo, Ledoux.

 

Les matches de poule (La poule n'avait que 3 équipes au lieu de 4, une équipe ayant déclaré forfait) ne posèrent pas de gros problèmes à nos jeunes. Mardi, ils inauguraient ce tournoi par une large victoire sur la valeureuse équipe du collège de Salies du Salat (3-0). Axel Gueton, de la tête sur un coup-franc de Samy Messili,  un Haut-Garonnais contre son camp, et Azdine Bellakhdar sur un centre d'Alexis Ledoux meublèrent le score.

 

Les Stéphanois enchaînèrent, mercredi, par une victoire sur Valence (4-2). Ce fut un très bon match en terme de contenu et d'efficacité même s'il y eut un petit relâchement à chaque fois que l'écart avait été creusé. Clément Roubat ouvrit la marque de la tête sur un corner de Dylan Durivaux. Ce même Dylan fut passeur décisif pour Hugo Bernocolo auteur du second but. Sur l'engagement Valence revint à 2-1, score à la mi-temps. Yoann Greco, en percussion, porta le score à 3-1, avant que Halkan Kiran ne marque le 4eme but sur coup-franc, ce même Kiran qui permettra à Valence de réduire la marque après une hasardeuse passe en retrait à son gardien Corentin Bariol.

 

Jeudi, en quart de finale, c'est Auxerre qui se présentait face à nos jeunes, une équipe auxerroise très athlétique, mais, on allait rapidement s'en apercevoir, très empruntée et très pauvre dans son jeu. Les Stéphanois produisirent un jeu d'excellente facture, un jeu fait de passes redoublées, de jeu dans les intervalles. La défense, articulée autour d'une excellente charnière Rémi Chaigneau, Clément Roubat muselait facilement les vélléités adverses. Sur les côtés Stevens Leleux et Axel Gueton effectuaient des montées rageuses et Samy Messili orchestrait le jeu en milieu de terrain.  Le gardien auxerrois retardait l'échéance par une triple parade, mais les Verts trouvèrent la faille juste avant la mi-temps, une talonnade judicieuse de Yohan Greco permettait à Azdine Bellakhdar de transpercer en plein coeur l'arrière-garde icaunaise et de marquer d'une belle frappe, concluant une magnifique attaque placée. La seconde période fut une formalité et nos jeunes enfoncèrent le clou sur 2 magnifiques coups-francs qui nettoyèrent les lucarnes du but bourguignon : Yoann Greco, côté gauche, du pied droit et Halkan Kiran, côté droit, du pied gauche : 2 buts parfaitement symétriques qui scellèrent cette victoire sur le score de 3 à 0. Auxerre avait bien tenté de réagir mais Stefane Bajic, impérial, veillait au grain.  

 

En demi-finale, c'est Metz qui se présentait, des Messins impressionnants à l'échauffement avec leurs exercices au senseball, petit ballon tenu par une cordelette. Paradoxalement, les Stéphanois, rapidement menés au score, suite à une erreur défensive dans l'axe, cafouillèrent leur football et ne trouvèrent pas les ressources mentales pour se remettre dans le match, même s'ils commencèrent à mieux poser leur jeu en fin de première période, mais des excès d'individualisme, et des ballons trop dans la profondeur ne leur permirent pas de recoller au score. Pire, ce furent les Lorrains, qui, dès le début du second acte, profitèrent de l'élasticité du marquage stéphanois pour marquer à 2 reprises. Malgré tout, les Verts tentèrent de se rebeller : Stevens Leleux, après un déboulé côté gauche, décalait Samy Messili. Celui-ci alertait Yoann Greco, qui éliminait son adversaire et réduisait la marque. Les Verts se lancèrent alors à l'abordage, mais à l'ultime minute, une nouvelle erreur de marquage permit aux Messins de conclure au 2ème poteau, punissant sévèrement (1-4) les sautes de concentration stéphanoises. 

 

Vendredi, nos jeunes se remobilisèrent pour conquérir la 3ème place au détriment de Valence, qui avait été éliminé par Valenciennes au tirs au but. Hugo Bernocolo et Clément Roubat, sur pénalty, furent les auteurs des buts de cette victoire acquise sur le score de 2 à 0.

 

Ce podium récompense une équipe qui a laissé entrevoir un jeu séduisant et bien huilé techniquement, mais qui doit encore se forger un mental plus solide dans l'adversité. Il récompense aussi une équipe au comportement exemplaire. Pour terminer, précisons que c'est Valenciennes qui a conquis le titre en battant Metz aux tirs au but.

 

Coco : à Metz, c'est pas dit

27/05 11:34

C'était annoncé par le Progrès, c'est confirmé par le président messin en personne : Renaud Cohade en Lorraine, c'est possible mais ce n'est pas fait. Interrogé par mercato365, Bernard Serin déclare en effet :

" Renaud Cohade est sous contrat encore un an à Saint-Etienne. Les Stéphanois sont en phase de réflexion sur la constitution de leur effectif l’année prochaine. Quand ils auront pris position, on verra s’il y a une opportunité. "

Matuidi a tout dit (8)

27/05 06:56


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Huitième extrait.

 

"Trois jours après  l'arrivée d'Alain Perrin, notre déplacement à Lille s'est révélé catastrophique. Bousculés par Eden Hazard et sa bande, nous nous sommes fait gifler 3-0 alors que Jérémie Janot retrouvait sa place de gardien numéro un. En ce qui me concerne, j'ai été expulsé bêtement pour la première fois de ma carrière après avoir reçu deux cartons jaunes à cinq minutes d'intervalle. D'entrée, je me suis fait remarquer… Suspendu pour la journée suivante, j'ai assisté depuis les tribunes à notre septième défaite consécutive, la onzième en quinze matches de L1. Le Chaudron grondait, c'était l'enfer.

 

Nous sommes restés bloqués dans le stade un long moment après la rencontre, car les supporters nous empêchaient de sortir. Avec dix points pris sur quarante-cinq, nous étions derniers du championnat et nous nous demandions comment nous allions réussir à nous en sortir. Nous sommes tout de même parvenus à casser cette spirale infernale avec deux succès contre Nancy et Le Havre, avant que Loïc ne se blesse gravement et qu'il faille désigner un nouveau capitaine pour le reste de la saison. Et là, surprise : sans m'en avoir parlé au préalable, le coach a annoncé que j'étais l'heureux élu.

 

Du haut de mes 21 printemps et alors que je n'avais débarqué à Sainté que l'année précédente, je ne m'y attendais pas du tout. Placé devant le fait accompli, j'ai dû assumer ce rôle compliqué de capitaine par intérim. Mais je commençais à accepter son mode de fonctionnement. Et surtout, je respectais son extrême franchise. Certes, il pouvait être parfois maladroit, voire blessant. Mais, au moins, nous savions exactement ce qu'il pensait de nous. En me désignant capitaine, Alain Perrin ne signifiait implicitement qu'il avait une entière confiance en moi, ce qui m'a encouragé à m'investir toujours plus.

 

Pour un jeune joueur comme moi, c'était réconfortant de voir mon statut progresser, malgré un contexte général aussi délicat. Mais au sein de l'effectif, quelque chose était cassé. La plupart des joueurs les plus expérimentés ne jouaient plus beaucoup. Ils se montraient donc de moins en moins concernés par la saison. Pour les jeunes, c'était difficile de prendre les choses en main. J'avais beau être capitaine, je n'avais pas encore assez de légitimité à leurs yeux pour m'imposer et remettre tout le monde dans le droit chemin. J'avais le respect du groupe, mais je manquais encore d'expérience et d'écoute.

 

J'essayais tout de même d'organiser régulièrement des réunions pour discuter avec mes partenaires et trouver des solutions, mais il y avait des tensions que l'on ne parvenait pas à dissiper. Dans ce genre de situation, la moindre étincelle risque de faire exploser le vestiaire. Tavlaridis et Ilan, entre autres, ne pouvaient pas s'encadrer. Ils avaient failli se taper dessus à plusieurs reprises. Moi-mêm, j'avais réussi à m'embrouiller avec Bafé, alors que l'on s'adorait. Bref, c'était dur de mobiliser l'ensemble des troupes…

 

Nous avions tout de même un objectif commun : maintenir l'ASSE parmi l'élite. Nous avons donc fait notre possible dès l'entame de la seconde partie de saison. En 32e de finale de Coupe de France, nous avons fait une belle perf en sortant les Girondins, qui gagneront cette année-là les trois autres trophées nationaux. Ce match, c'est le seul de ma carrière que j'ai joué comme défenseur central. Pourtant, face à Jussié, Gouffran, Bellion ou encore Chamackh, j'ai bien assuré. Laurent Blanc a été surpris par la qualité de ma prestation et il l'a dit après la rencontre à Christophe Galtier, qu'il connaissait bien.

 

Entre les deux matches contre l'Olympiakos, c'est contre cette même équipe de Bordeaux que j'ai inscrit l'un de mes plus beaux buts  de ma carrière. Suite à un corner joué à deux avec Dimitri, j'ai ouvert le score grâce à une frappe enroulée du gauche dans la lucarne opposée de Carrasso… Magnifique ! Celui-là, j'en suis particulièrement fier. Le problème, c'est que Cavenaghi a égalisé à la 90e minute et que nous n'avons pris qu'un seul point, nous qui étions alors premiers relégables. Ce scénario était à l'image de notre saison en L1. Trop fragiles, nous ne parvenions pas à conserver les résultats et avons ainsi perdu un nombre de points considérable dans les dernières minutes."

Bamba mate les Tchèques

26/05 23:22


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L'équipe de France s'est qualifiéepour la finale du Festival Espoirs de Toulon qui se déroulera ce dimanche à Avignon, très probablement contre l'Angleterre. Les Bleuets se sont en effet imposés 2-0 ce soir. On fire, Jonathan Bamba a joué l'intégralité de la rencontre. Passeur puis buteur avant-hier contre le Mali, l'attaquant stéphanois a encore inscrit le second but tricolore d'une nouvelle frappe enroulée du droit.

 

Matuidi a tout dit (7)

26/05 22:33


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Septième extrait.

 

"Alors que tout se passait plutôt bien dans notre groupe en Coupe UEFA, ce fut la débandade complète en Ligue 1. Au passage, cette expérience continentale s'est révélée passionnante. Tout Sainté était heureux de sentir de nouveau le doux parfum européen.  Nous avons surfé sur cette ferveur contre Copenhague, Rosenborg et Bruges avant de conclure notre parcours en poule par un match costaud face à une belle équipe de Valence. Premiers de notre groupe, nous nous sommes montrés à la hauteur de l'évènement, en attendant l'adradaline encore plus forte des confrontations à élimination directe.

 

En championnat, en revanche, nous étions complètement à la ramasse. Les défaites se sont succédées à partir de la mi-octobre : à Nantes, contre Grenoble et Lorient à domicile, à Marseille, puis de nouveau à Geoffroy-Guichard face à Rennes. Cinq défaites d'affilée en championnat… L'ASSE n'avait pas connu ça depuis plus de 50 ans ! Dans le vestiaire, nous n'arrivions pas à expliquer le grand écart entre nos performances européennes et celles réalisées en L1.

 

Quant aux supporters, ils étaient au bord de la crise de nerfs. Toujours positive jusqu'alors, leur pression est devenue terriblement lourde et pesante. Le lendemain de la défaite à Marseille, un groupe d'ultras a débarqué à L'Etrat pour manifester sa colère. Après avoir forcé la sécurité, ils sont parvenus à pénétrer dans les locaux du centre d'entraînement. L'ambiance était électrique. Certains joueurs étaient dans leur collimateur : David Gigliotti, Daisuke Matsui et surtout Bafé Gomis, leur principale cible, qu'ils jugeait coupable d'avoir pris des kilos et la grosse tête.

 

Pour apaiser l'extrême tension qui régnait, Roland Romeyer s'est entretenu avec eux, suivi de Laurent Roussey et de quelques joueurs. Les jours suivants, nos séances d'entraînement sont devenues surréalistes. Des supporters nous menaçaient physiquement. Ils nous traitaient de chèvres, jetaient des boites de pizza sur Bafé… C'était vraiment moche, le mauvais côté des passions trop exacerbées. C'était dingue de voir à quel point ils avaient rapidement oublié tout le bonheur qu'on leur avait offert quelques mois plus tôt. Et le calvaire a continué… 

 

Le soir de notre nouvelle déroute à domicile contre le Stade Rennais, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont annoncé le retour de Damien Comolli au poste de directeur sportif. Dès le lendemain, Laurent Roussey était démis de ses fonctions. Pour tous les jeunes du groupe dont il avait favorisé l'émergence, cette éviction faisait mal au cœur. Il avait accordé tellement d'importance à l'humain que notre relation avec lui dépassait le simple cadre professionnel. Et ça, ça ne s'oublie jamais. Avec quelques-uns de mes coéquipiers, nous sommes allés chez lui afin de lui témoigner notre soutien et le remercier pour tout ce qu'il avait apporté.

 

Nous comprenions aussi l'attitude de la direction, qui se retrouvait dans l'obligation de changer la donne. Et, comme souvent dans pareil cas, c'est l'entraîneur qui paie pour tout le monde. Dans la foulée, Alain Perrin a été nommé à la tête de l'équipe avec Christophe Galtier pour adjoint. Ça n'a pas très bien démarré puisque, très vite, nous avons été accusés avec Bafé, Yohan et Mouhamadou de former un clan dans le vestiaire. Damien nous a dit qu'il fallait changer d'attitude, que ça nuisait à l'ambiance du vestiaire. Forcément, nous l'avons mal pris. Car, au fond, on nous reprochait surtout d'avoir été trop proches de Laurent Roussey, ce qui aurait généré certaines jalousies.

 

Honnêtement, c'était totalement infondé, car notre affection pour notre ancien coach n'avait en rien affecté nos rapports avec le reste de l'effectif. Mais il a fallu ravaler notre salive et digérer tout ça rapidement afin de repartir du bon pied. D'entrée, Alain Perrin a tenu à imposer son style, franc, froid et direct. Il n'était pas du genre à faire dans la dentelle. Quand il avait quelque chose à dire, il le balançait sèchement, sans retenue. Doté d'un fort caractère, il pouvait aller jusqu'aux insultes quand il était énervé contre quelqu'un. Niveau management, ses méthodes un peu militaires étaient radicalement différentes de celles de Laurent Roussey. J'ai été un peu déstabilisé par sa manière de faire."

Les frissons de Janvion

26/05 22:12


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Alors qu'il nous avait exprimé son amertume et sa tristesse il y a 18 mois, Gérard Janvion est aujourd'hui comblé et heureux, comme il l'a expliqué hier dans France-Antilles. Extraits.

 

"Les récentes commémorations de notre épopée, c'était formidable, c'était génial ! Tous les joueurs de l'époque ont répondu présent. Même Ivan Curkovic, qui est président du Partizan Belgrade et qui avait normalement des obligations avec son club, était là. Nous étions heureux de nous retrouver, la même complicité qu'à l'époque a prévalu. J'ai retrouvé mon club que j'avais un petit peu perdu, j'ai retrouvé la fibre verte. Nos retrouvailles ont été magnifiques, je remercie le président Romeyer qui nous a permis de renouer avec le club et de nous rendre compte que nous sommes toujours dans le coeur des gens.

 

Sur la place Jean-Jaurès, il y avait une chaleur incroyable, les gens ont applaudi à tout rompre. Il y a eu beaucoup d'émotion sur et devant le podium. Certains anciens coéquipiers n'ont pu retenir leurs larmes. Le surlendemain, on nous a rendu hommage à l'occasion du dernier match de la saison dans le Chaudron. Le public était en fusion, les supporters n'arrêtaient pas de nous applaudir. Des frissons m'ont traversé le corps, c'était une émotion indescriptible. Il y a eu un retour en arrière dans un stade magnifique, une pelouse comme un billard. Ça redonnait envie de rejouer au football dans ce stade !"

Calendar-dare

26/05 15:30

Comme de coutume, la Ligue qu'on adule ne fait pas lanterner le sup très longtemps à l'intersaison pour communiquer le calendrier de la prochaine saison.

Les milieux autorisés s'autorisent à donner des premiers éléments d'un calendar de la saison 2017 que la Ligue dévoilera officiellement le 1er juin.

Rappelons au passage que la Ligue 1 reprendra le 12 août.

Ça va bouger au milieu !

26/05 07:40


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Selon Le Progrès du jour, Renaud Cohade mais aussi Benjamin Corgnet sont sur les tablettes du FC Metz. Coco se serait même mis d'accord avec les Grenats ? "C'est faux" déclare Roro. Le quotidien régional évoque des contacts entre Fabien Lemoine et Norwich, l'ancien club de Ricky Van Wolfswinkel. La Pravda rappelle de son côté que l'ASSE s'intéresse toujours à Younousse Sankharé, mais le LOSC a aussi jeté son dévolu sur le milieu de terrain guingampais de 26 ans.

Des défenseurs dans le viseur

26/05 07:06


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Selon la dernière édition de la Pravda, l'ASSE, qui souhaite prolonger Benoît Assou-Ekotto, a plusieurs défenseurs dans le viseur. Moustapha Bayal Sall aspirant à une nouvelle aventure et un départ de Florentin Pogba étant envisageable, différents profils sont étudiés en défense centrale : Damien Da Silva (28 ans, Caen) Romain Thomas (27 ans, Angers), Marcel Tisserand (23 ans, Monaco). Au poste de latéral droit, Aïssa Mandi (24 ans, Reims) et l'international Espoirs Jean-Philippe Gbamin (20 ans, Lens) intéressent Sainté.

Matuidi a tout dit (6)

25/05 23:18


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue jeudi aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Sixième extrait.

 

"L'été 2008 a été marqué par les premières sollicitations sérieuses d'Arsenal. Pendant l'intersaison, mon agent m'a informé qu'il avait été contacté à mon sujet par les Gunners. Nous avions établi un principe avec Etienne Mendy : il ne devait me parler que des offres concrètes qu'il recevait. Et celle-ci en était une. Le club londonien et son entraîneur étaient très intéressés par mon profil et, forcément, je n'y étais pas insensible. J'ai toujours eu beaucoup d'estime pour Arsène Wenger et le travail formidable qu'il a accompli sur la durée.

 

Parmi les grands clubs européens, Arsenal demeure l'un de ceux qui accordent le plus de confiance à des jeunes joueurs à fort potentiel. Et ça, quand on a 21 ans et que l'on vise les sommets, c'est un atout majeur. Le souci, c'est que l'offre des Gunners est arrivée le 29 août, soit deux jours seulement avant la clôture du mercato estival. Même si elle semblait convenir sur le plan financier, elle avait été formulée trop tardivement. Dans l'impossibilité de me trouver un successeur en moins de 48 heures, l'ASSE a logiquement refusé la proposition.

 

Je l'ai parfaitement compris, ce qui ne m'a donc pas perturbé plus que ça. A cette période, je bataillais déjà dur sur le terrain. Je débutais ma deuxième saison à Saint-Etienne avec beaucoup d'ambitions, tant en championnat qu'en Coupe d'Europe.  J'ai eu la joie d'inscrire notre premier but officiel de la saison lors de la deuxième journée contre Sochaux, ce qui a confirmé d'entrée mon désir de progresser en termes d'efficacité offensive.

 

Toutefois, nous cumulions déjà quatre défaites après les cinq premières journées, dont une plus douloureuse que les autres à domicile contre l'OL, alors que le Chaudron avait revêtu ses habits de lumière. Comme l'année précédente à la même époque, c'est Karim qui a marqué l'unique but du derby. Heureusement, la coupe d'Europe nous a aidés à reprendre des couleurs puisque, aorès un premier tour victorieux contre l'Hapoel Tel-Aviv, nous nous sommes qualifiés pour la phase de groupe de l'UEFA.

 

En septembre, le départ tardif et inattendu de Pascal Feindouno au Qatar a fait beaucoup de mal au groupe, que ce soit dans le vestiaire ou sur le terrain. Après un début d'exercice difficile, nous voyions partir notre leader, celui qui savait fédérer tout le monde autour de lui. Nous avons tous été surpris par son choix, mais il nous a expliqué que pour lui, du haut des 27 ans, la proposition était trop alléchante sur le plan financier pour qu'il la refuse. Beaucoup de personnes gravitaient autour de lui, et même s'il adorait le football, il fallait aussi qu'il entretienne tout ce petit monde. Je me trompe peut-être, mais honnêtement, je pense que son entourage n'a pas été de bon conseil à ce moment-là. D'autant que par la suite, il n'a plus jamais évolué au haut niveau, lui qui était pourtant si fort.

 

L'autre élément qui expliquait en partie les difficultés du groupe, c'était la relégation sur le banc de Jérémie Janot, un autre poids lourd du vestiaire. Blessé lors de la saison précédente, il avait été parfaitement suppléé par Jody Viviani. Celui-ci a donc conservé sa place de gardien numéro un à l'entame de la saison. Un choix fort de Laurent Roussey, qui n'a pas vraiment renforcé la cohésion générale. J'ai le souvenir d'un Jérémie terriblement frustré après avoir appris lors d'une réunion qu'il resterait sur le banc. En sortant de la pièce, il a troué un mur d'un puissant coup de poing. Ce type de malaise avait forcément un ensemble négatif sur l'ensemble de l'effectif, même si Jérémie essayait tant bien que mal de préserver les autres.

 

Mon équipe ne tournait pas bien depuis le début de saison, mais sur le plan individuel, je me sentais dans la continuité de l'exercice précédent grâce à l'aide de Laurent Roussey. Souvent, il m'emmenait avec d'autres jeunes du groupe faire des séances de yoga. J'avais découvert cette pratique à Troyes, et ça me servait à mieux gérer le stress, la pression et le relâchement après l'effort. A l'entraînement, ses ateliers étaient très productifs. Mon point fort demeurait la récupération du ballon, mais avec lui, j'étoffais aussi mon jeu à tous les niveaux."

J'ai Feyzin rêve

25/05 15:40

Dimanche, nos u17 ont croqué les brillants Canaris (vainqueurs de leur poule avec 24 victoires et 2 défaites cette saison) en 1/4 de finale du Championnat de France.

Les deux demi-finales sont programmées ce samedi 28 mai en banlieue de la banlieue à Feyzin (son air vivifiant, ses raffineries en grève...).

Les Verts feront toujours dans le Breton, puisqu'ils affronteront à 17h Rennes qui a collé une fessée (et ce n'est pas une image) à Epinal (5-0) en 1/4 de finale.

Rennes, comme Nantes, avait fini la saison régulière en tête de son groupe avec un bilan légèrement moins flatteur (20 victoires, 3 nuls, 3 défaites).

 

Vous voulez envahir la banlieue ?

Pour accéder au complexe Jean Bouin, il vous en coûtera la modique somme de 3€, avec pièce d'identité requise, sachant que l'entrée vous permettra d'assister aux deux 1/2 finales (PSG-Troyes est programmé en hors d'oeuvre à 14h30).

Pour plus d'infos une seule adresse : http://rhone.fff.fr/cg/8605/www/index.shtml

Ciao Renaud ?

25/05 13:08

D'après un tweet du très bien informé Denis Balbir (Journaliste et supporter des Verts devant l'éternel), le FC Metz et l'ASSE seraient sur le point de trouver un accord pour le transfert de Renaud Cohade chez les Grenats...

 

 

Est-ce là, le début du renouvellement de notre millieu, souvent décrié cette saison...

Jérémie dépanne Fousseni (2)

25/05 09:05


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Avant de s'incliner face à Jonathan Bamba, Jérémie Janot s'est confié au site du Festival International Espoirs de Toulon. Extraits.

 

"J’ai eu un coup de fil de Fousseni qui m’a demandé de venir l’aider. C’est un plaisir pour moi d’intégrer un staff d’une équipe nationale pour un tournoi comme celui de Toulon que j’ai fait comme joueur. C’est une expérience formidable avec un très bon groupe. Il y a de la qualité chez les deux gardiens de la sélection Espoirs du Mali.Comme je leur ai dit, sur dix jours je ne vais pas mettre en place avec eux un projet. On fait surtout un travail psychologique, sur la mise en confiance. J’essaye aussi de travailler sur la gestion de la profondeur et le placement sur les coups de pied arrêtés. On essaye d’échanger beaucoup sur les séances de spécifiques. Je vais finir ma mission à l’Euro, je suis chef de projet à Saint-Étienne. Ensuite, on verra ce qui va se passer. Je suis ouvert à tout."

Bamba fait mal au Mali

24/05 22:21


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Entré en jeu à la 60e minute juste après l'ouverture du score du Mali de Fousseni et Jérémie, Jonathan Bamba a été le principal artisan du succès de l'équipe de France ce soir lors du festival espoirs de Toulon. Passeur décisif suite à un beau débordement côté gauche sur l'égalisiation, l'attaquant stéphanois a inscrit le but victorieux d'une superbe frappe enroulée du droit en pleine lucarne !

 

Le résumé vidéo de la rencontre :

 

 

La réaction de Jonathan Bamba :

 

Matuidi a tout dit (5)

24/05 21:51


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue jeudi aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Cinquième extrait.

 

"Après avoir peiné jusqu'en janvier 2008 et être descendus à la 16e place du championnat au sortir d'un cinglant revers à Strasbourg lors de la 24e journée, un déclic s'est produit avec deux belles victoires successives contre Nancy et Caen. A partir de la mi-mars, nous sommes devenus imbattables, avec une somptueuse série de dix matches sans défaite jusqu'à la dernière journée. L'équipe réussissait à peu près tout ce qu'elle voulait et, moi, j'avais le sentiment d'être au sommet de ma forme.

 

Comme Bafé, Pasky marchait sur l'eau. Lui, c'était l'artiste. Un pur virtuose du ballon, aussi insaisissable qu'imprévisible. Objectivement, il est sans doute le joueur le plus technique avec lequel j'ai joué. Et à Paris ou avec les Bleus, j'en ai quand même croisé quelques-uns ! C'est dire s'il était un phénomène. A l'entraînement, quand il commençait à s'amuser avec la balle, j'avais l'impression d'assister à un spectacle de magicien. A côté de ça, c'était toujours un vrai clown, toujours heureux de vivre.

 

Pasky n'avait pas son pareil pour animer le vestiaire et déclencher l'hilarité générale. Dès qu'il sortait un dribble déroutant à l'entraînement et mettait dans le vent un joueur, on criait tous "Alalongo !" Je crois bien que c'est Hérita Ilunga qui avait inventé ce mot. C'est devenu pour nous une façon de lui témoigner notre admiration. Il restera l'un des footballeurs qui m'aura le plus marqué dans ma carrière.

 

Si Pasky avait réussi à canaliser davantage son énergie et ses envies, lui qui était aussi un bon vivant, je suis sûr qu'il aurait porté les couleurs d'un ou de plusieurs des plus grands clubs du monde. Mais c'était sa façon d'être, on ne pouvait pas le changer. Et à Sainté, cette année-là, il était l'étoile lumineuse que nous devions suivre.

 

La dernière journée de cette saison 2007-2008, nous devions absolument l'emporter à domicile contre Monaco pour décrocher l'Europe. La première chose qui me revient à l'esprit lorsque je me remémore ce match, c'est l'ambiance de Geoffroy-Guichard. Une heure avant le match, le Chaudron était déjà en ébullition. C'était splendide ! J'en ai encore la chair de poule rien qu'en y repensant.

 

Tout au long de ma première saison à Sainté, j'ai à chaque fois été impressionné par la ferveur phénoménale qui se dégageait des tribunes. Lorsque nous avions reçu Lens, par exemple, le public avait repris en chœur avec les supporters Sang et Or Les Corons, de Pierre Bachelet, en hommage à l'histoire minière des deux villes. C'était poignant ! Et que dire des tifos géants qui recouvraient régulièrement les kops, littéralement grandioses !

 

Franchement, je n'avais jamais vu ça de ma vie. Non seulement c'était un régal pour les yeux et les oreilles, mais ça me galvanisait encore plus. Comme pression positive, il n'y a pas mieux qu'un stade enflammé, à 200% derrière son équipe. Jouant à fond leur rôle de douzième homme, les supporters stéphanois ont pleinement rempli leur mission durant le match contre Monaco. Sur le terrain, nous aussi, nous avons assuré le spectacle. Au final, les Monégasques en ont pris quatre…

 

Pour Saint-Etienne, c'était un événement historique. Les Verts n'avaient plus disputé une compétition européenne depuis un quart de siècle ! En quelques secondes, le terrain était noir de monde. Après avoir communié de longues minutes avec les supporters, nous avons eu droit à un feu d'artifice. C'était fabuleux ! Et la fête ne faisait que commencer… Nous avons prolongé les festivités dans le vestiaire avant de prendre la direction de l'hôtel de ville en car.

 

Sur le trajet, on voyait toute la ville en liesse. Si Saint-Etienne peut parfois ressembler à une cité morte, là, il y avait une incroyable marée verte qui remontait avec nous jusqu'au centre-ville. Une fois sur place, nous nous sommes mis au balcon de la mairie pour continuer à partager notre joie avec cette foule immense. Les uns après les autres, nous prenions le micro pour chanter avec les supporters. Ce type de sensation est tellement puissant que c'est presque impossible à décrire. Dans ces moments-là, on a vraiment le sentiment d'exercer le plus beau métier du monde.

 

Pouvoir offrir autant de bonheur à tous ces gens, c'est un privilège extraordinaire. Tout ça, l'ASSE le devait d'abord à un homme : notre coach Laurent Roussey, qui, pour sa première année à la tête des Verts, avait su faire naître l'alchimie parfaite, permettant de ramener ce club historique du football hexagonal sur le devant de la scène. Bravo à lui ! Et bravo à nous aussi, car la bande de potes que nous formions avait réussi à faire rejaillir sur le rectangle vert l'excellent état d'esprit qui nous unissait en dehors."

Il oublie Théophile avec une haltérophile

24/05 20:30

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Il l'avait annoncé il y a 15 jours à VG : Alexander Soderlund se ressource actuellement en Norvège dans sa ville natale Haugesund. S'il en profite pour se reposer, l'international norvégien passe malgré tout des vacances sportives. Associé à l'haltérophile Zekiye Nyland, le numéro 23 de l'ASSE donne des cours de fitness à des jeunes de tout âge, comme l'atteste cette vidéo diffusée aujourd'hui par la chaîne norvégienne TV Haugaland.

"Abonnez-vous, réabonnez-vous, qu'y disaient !!"

24/05 17:57

Juste avant l'euro 2016, l'ASSE vient de lancer officiellement sa campagne d'abonnement 2016-2017 en publiant sur son site officiel les conditions de vente du précieux sésame pour la saison prochaine.
Et celle-ci nous réserve quelques bonnes surprises...



Première d'entre elles: les tarifs sont inchangés par rapport à la saison écoulée, que ce soit pour les nouveaux abonnements ou les réabonnements, pour toutes les tribunes

Seconde d'entre elle: l'ASSE offre à ses abonnés le premier match à domicile de la campagne européenne (le 3e tour préliminaire) ainsi que l'entrée en lice en Coupe de la Ligue (à condition qu'il se joue à GG). L'occasion de découvrir un club exotique à la Targu Mures et d'assister à un énième match de Coupe contre le PSG gratuitement...

Enfin troisième bonne surprise: l'accès au stade Aimé-Jacquet de l'Étrat pour les matches de l'équipe réserve et de l'ASSE féminine sera gratuit pour les abonnés

Le service de billetterie sera ouvert le 1er juin mais délocalisé au 3 rue de la Robotique jusqu'à la fin de l'Euro. les abonnés ont leur place réservée jusqu'au 4 juillet 2016.

Vert play !

24/05 17:26

Si Sainté a perdu une place par rapport au 2015 au classement général, elle a fait de même au classement du fair play établi par la Ligue qu'on adule.

7èmes en 2015, les Verts finissent la saison à la 8ème place avec 72 cartons jaunes et 5 rouges.

Dans le détail c'est Kevin Malcuit qui remporte la palme avec 2 cartons rouges (Sall, Perrin et Tabanou complétant le tableau).

Côté biscottes, c'est Papy Lemoine qui d'une courte tête s'impose avec 10 cartons jaunes, devant Mouss (9 cartons jaunes).

 

Le classement du fair play a été remporté haut la main peau de lapin par le QSG.

Coupet redevient vilain (2)

24/05 07:02


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Jean-Michel Aulas a indiqué hier sur OL TV que Grégory Coupet allait intégrer le staff des vilains à l'issue du stage qu'il effectue actuellement chez les banlieusards. Ayant récemment décroché avec Jérémie Janot son certificat d'entraîneur de gardien de but, il n'avait pas caché à Sud Radio son souhait de redevenir rouge et bleu... Selon la Pravda du jour, le natif du Puy devrait être rattaché au groupe Pro 2 qui rassemble les jeunes joeuurs qui naviguent entre l'équipe première et la réserve, ceux de retour de blessure ou ceux qui jouent peu.

Nanard et les Norvégiens

24/05 06:43
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Dans la dernière édition du Progrès, Bernard Caïazzo évoque les cas Ole Selnaes et Alexander Soderlund.

 

"Nos deux Norvégiens n’ont pas été recrutés pour cette saison mais pour la suivante car déjà ils n’étaient pas qualifiés pour la Ligue Europa. Selnaes n’a que 21 ans. L’avenir nous donnera la réponse sur leur valeur mais il faut leur faire confiance. Avec mon accord, Roland a suivi les demandes du sportif qui a validé des choix forts pris à l’unanimité autant par le coach que par Dominique Rocheteau et David Wantier. Roland et moi nous validons toujours à condition de pouvoir financer les choix du sportif."

 

 

Matuidi a tout dit (4)

23/05 21:57


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue jeudi aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Quatrième extrait.

 

"J'ai fait ma première sortie officielle vêtu du maillot vert le 11 août 2007 contre Valenciennes. Un match remporté sans trop de difficultés grâce à l'efficacité de Bafé et Pasky, auteur d'un joli doublé. Par la suite, comme on se tenait dans un mouchoir de poche avec Loïc et Christophe, le coach nous a fait tourner pendant les trois premiers mois, même si j'ai eu pas mal de temps de jeu. Au passage, ces deux mecs m'ont vraiment obligé à aller puiser dans mes réserves, pour tenir la cadence d'abord, puis pour améliorer mes points forts. L'endurance et l'impact dans les duels étaient mes atouts majeurs.

 

Avec eux, j'avais de sacrés clients face à moi, déterminés à jouer leur carte à fond. Bref, on se tirait la bourre comme des furieux et c'est comme ça que l'on progressait. Plus tard, je suis tombé sur une interview de Thierry Cotte, le préparateur physique, qui expliquait avoir été impressionné par mes performances enregistrées à l'entraînement. Il précisait, à titre d'exemple, que la VMA d'un footballeur gravitait autour de 17 km/h, quand la mienne dépassait les 19 km/h. Ça peut paraître minime pour les néophytes, mais c'est ce qui me permettait de faire la différence. Plus je me sentais fort, plus j'avais envie de travailler comme un forcené pour aller encore plus loin.

 

Nos résultats, quant à eux, n'étaient pas fameux. Nous perdions un match sur deux, c'était difficile. Dès la fin août, nous avons perdu le derby à Gerland, le genre de mauvais coup qui vous casse les pattes d'entrée. Même si la réception de Marseille a été un beau moment de joie, avec une victoire arrachée grâce à un but de Geoffrey à la 93e minute, nous n'avons pas réussi à nous installer dans une dynamique positive avant la trêve hivernale.

 

Conscient qu'il fallait changer quelque chose pour redynamiser le groupe, Laurent Roussey a commencé à opérer des changements dans son équipe type, sans modifier son système de jeu. Un peu plus tôt, il avait installé Bayal Sall à la place de Nivaldo dans l'axe de la défense avec Stathis Tavlaridis. Un choix qui se révélera payant, puisque nous établirons un nouveau record cette année-là, avec seulement quatre petits buts encaissés à Geoffroy-Guichard en 19 matches.

 

Dans le même temps, Loïc a été repositionné latéral droit, avec Mouhamadou pour pendant à gauche, tandis que Christophe et moi étions confortés dans l'entrejeu. Tous les deux, nous étions très complémentaires. Quand l'un se projetait vers l'avant, l'autre faisait l'essuie-glace en couverture. Devant nous, on tenait un quatuor de feu avec Dimitri, Bafé, Ilan et Pasky, suppléés en cas de besoin par Geoffrey Dernis, Freddy Guarin, David Gigliotti voire Roudolphe Douala."

Galette arrête... le suspense

23/05 11:25


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Galette, (éric) cantonné au banc à Cassis (photo OM.net)

 


Présent au jubilé de Jean Tigana
, Galette n'a pas botté en touche lorsque La Provence l'a interrogé sur son avenir.

 

"Même en étant Marseillais, je ne pouvais pas être supporter de l'OM samedi soir, ça allait contre les intérêts de l'ASSE. Je suis entraîneur des Verts et je pense que cette qualification européenne est méritée sur l'ensemble de la saison. On va profiter de cette sixième place. Certaines personnes diront que c'est par défaut, que c'est grâce à Paris. Mais non, c'est surtout qu'il fallait terminer sixièmes, et nous on a su le faire au terme d'une saison très longue. On a joué 55 matches, seul Paris en a joué un de plus. A l’heure où je vous parle, je ne vois pas pourquoi je ne serais pas sur le banc de Saint-Etienne la saison prochaine. La reprise est prévue le 23 juin, pour un premier match officiel le 28 juillet en tour préliminaire de la Ligue Europa.

 

Quel regard je porte sur les difficultés actuelles de l'OM ? Je suis dans l'action avec mon équipe, avec mon club. J'ai cherché à terminer le plus haut possible avec Saint-Etienne, on a fini le plus haut possible et on n'a pas le temps de regarder ailleurs et d'analyser. Quand on est marseillais, qu'on a a joué à l’OM, qu’on a été formé à l'OM et qu’on a été entraîneur-adjoint à l'OM, on n’est pas insensible aux résultats de ce club-là. Mais par contre je n'ai pas d'état d'âme. L'OM est un adversaire comme un autre. Il paraît que c’est difficile d’entraîner l'OM en tant que Marseillais. Mais je vois que ce n’est pas plus facile pour ceux qui ne le sont pas…"

Matuidi a tout dit (3)

23/05 07:30


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue jeudi aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Troisième extrait.

 

"La première fois que j'ai pu m'entraîner avec le reste de l'effectif, c'est dans le vestiaire que je me suis présenté, en allant serrer la main de tout le monde. Comme la moyenne d'âge était assez basse, l'ambiance était très décontractée. Du haut de mes vingt ans, ça simplifiait mon intégration et j'en étais ravi. Durant l'intersaison, outre Stathis et moi, l'effectif a vu débarquer du monde : Dimitri Payet, que je fréquentais en Espoirs,  David Gigliotti, avec lequel j'avais joué la saison précédente à Troyes, mais aussi Cédric Varrault, Nivaldo, Lasse Nilsson ou encore Roudolphe Douala.

 

Le fait de connaître déjà quelques membres du groupe m'a évité de jouer le rôle de "l'étranger", ce qui aurait forcément compliqué été compliqué à vivre. Par ailleurs, Laurent Roussey avait été clair sur ses intentions. Il souhaitait faire confiance aux jeunes de son effectif, et particulièrement à ceux qui évoluaient avec les Espoirs, comme Dimitri, Mouhamadou, Bafé et moi. C'était un paramètre qui avait eu son importance lorsque j'avais choisi de porter le maillot des Verts, car l'effectif ne manquait pas de qualité.

 

Au milieu, j'étais bien accompagné, avec Christophe Landrin, Geoffrey Dernis et Loïc Perrin qui, malgré son jeune âge, était l'emblème du club. Devant, Pascal Feindouno, Ilan et Freddy Guarin, savaient caresser le cuir. C'était du haut niveau ! Et je l'ai senti dès la première séance collective.  Le ballon allait super vite, ça fusait de partout.  D'un coup, j'ai compris que j'avais franchi un cap en mettant les pieds à Sainté. Honnêtement, j'étais étonné par la maîtrise technique générale. Je me disais que, même si le coach semblait compter sur moi, il allait falloir mettre un bon coup de collier pour me démarquer de la concurrence te mériter ma place sur le terrain.

 

Il était prévu que je débute cette saison 2007-2008 avec Loïc Perrin au milieu, dans un 4-4-2 classique. Mais au fil des séances et de la préparation, j'ai vu que Christophe Landrin n'était vraiment pas loin. C'était une petite boule de muscles, tout en fibres et en nerfs. Doté d'une grosse caisse physique, il était increvable et toujours irréprochable dans son investissement. Alors j'ai mis les bouchées doubles. Arrivé après la mi-juillet, j'ai eu peu de temps pour faire mes preuves et m'adapter à un système de jeu qui était nouveau pour moi. Habitué à jouer seul devant la défense, en numéro six, je suis passé dans un schéma à deux milieux défensifs axiaux et deux excentrés.

 

A l'entraînement, Laurent Roussey a remarqué mes difficultés et m'a fait bosser mes déplacements. Je ne positionnais pas assez bien mon corps et, visiblement, ça me pénalisait. Ce que j'ai tout de suite adoré avec lui, c'est qu'il prenait le temps de nous faire travailler pour pallier nos défauts à travers des ateliers spécifiques à chaque poste, souvent ne plus de l'entraînement. Moi, je me focalisais sur ma manière de me tourner afin d'être toujours face à l'action. Bafé, lui, peaufinait la qualité de ses appels, de son timing. Yohan Benalouane, en bon défenseur central, affûtait sans relâche sa relance.

 

Le coach a ensuite axé mon travail sur mon jeu de passes, courtes ou longues. Assurer les phases de transition, chercher les ouvertures, trouver les angles… Plus qu'un entraîneur, Laurent Roussey était d'abord un vrai formateur dans l'âme. Pendant les six premiers mois, nous avons ainsi répété sans arrêt les mêmes exercices et les mêmes gestes. Grâce à lui, j'ai pu rapidement combler certaines de mes lacunes et m'améliorer sur tous les plans. Mais j'ai quand même souffert et mes prestations en match lors de la première partie de saison n'ont pas toujours été très bonnes."

Nacho claque à Orlando

23/05 07:24


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Orlando City a battu l'Impact de Montreal ce week-end malgré l'ouverture du score de l'anciej milieu offensif stéphanois Ignacio Piatti, qui a claqué son septième pion de la saison. Nacho est désormais quatrième au classement des buteurs derrière un trio de joueurs à huit réalisations (Fanendo Adi, Sebastian Giovinco et David Villa).

 

Galette s'est cassé à Cassis

23/05 07:08



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Alors que Roro sera à l'étranger toute la semaine selon Le Progrès, Galette est parti se ressourcer à Cassis, où il a assisté hier au jubilé de Jean Tigana dixit la Pravda.

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