





Alors que Léo Lacroix est resté sur le banc lors de la victoire (3-2) arrachée par la Suisse en Hongrie, la France a écrasé la Bulgarie 4-1 ce soir au Stade de France. Titulaire comme Blaise Matuidi, Dimitri Payet a permis aux Bleus de prendre l'avantage d'une frappe enveloppée du droit.
Il y a Leicester, le champion d'Angleterre surprise, qui joue la Ligue des Champions, et qui essaye tant bien que mal de défendre son titre. Il y a Mahrez, il y a Vardy.
Et puis il y a l'équipe réserve de Leicester. Transféré à Leicester à l'été 2015 et très peu utilisé (4 matchs) par Ranieri, Yohan Benalouane avait été prêté à la Fiorentina l'hiver dernier. De retour en Angleterre, il est (éric) cantonné à l'équipe réserve.
Il a brillé lors de son dernier match en marquant le but de Leicester sur la pelouse de Manchester City (nul 1-1) ... devant 553 spectateurs.
A 29 ans, notre ex-spécialiste es-amorties de la poitrine qui a fait le tour de la série A (Cesena, Atalanta, Parme, Fiorentina), est dans une sérieuse impasse. Comme d'autres il a été bluffé par le mirage Anglais. Il a un profil, et il faut lui souhaiter, à revenir dans l'Hexagone l'hiver prochain.
Dans un très long entretien paru sur le site de l'UEFA, Christophe Galtier, en européen convaincu, nous parle de la saison européenne des Verts et de l'histoire de l'ASSE.
Le dernier match nul a permis de rester au contact d'Anderlecht. Si Anderlecht l'avait emporté, ils avaient deux fois trois points. Le fait d'avoir égalisé à la dernière minute nous évite un écart plus important. On est à la fois à deux points de Mayence et à deux points d'Anderlecht. Nous allons avoir une double confrontation avec la réception de Gabala et puis nous allons jouer à Gabala.
Je pense que la double confrontation va être déterminante dans cette compétition. Après, le match en lui-même n'était pas un match de très haut niveau. On a fait une bonne première période mais en second on a souffert. Il y'avait tellement d'absences dans le groupe que c'était difficile de faire un très bon match. On est très satisfait de pouvoir arracher le point de match nul à la dernière minute.
Même si Gabala sera une équipe difficile à jouer, elle n'a pas encore gagné un match mais sur ce que j'ai vu et ce que nous avons observé, ils ont de la qualité. Ils ne lâchent rien. Ils marquent des buts. Cette équipe-là a éliminé dans les tours préliminaires une équipe française, Lille
. Il faut évidemment les prendre au sérieux, mais sur cette double confrontation, l'idéal serait de faire un maximum de points. Comme la saison dernière, après deux journées on n'avait qu'un point, un match nul face à Rosenborg, on avait perdu face à Lazio de Rome. On a gagné la double confrontation contre Dnipro. Si on arrive à faire la même chose on aura fait un grand pas pour envisager la qualification.
Il y a deux saisons on est allé à Qarabag. On a joué dans un stade où il y'avait du monde. Là on ne joue pas dans le même stade mais dans un stade plus petit ou il y a aussi une grosse ambiance. On est prêt dans l'organisation parce qu'on a eu cette expérience-là, ce vécu. Il y a un voyage et un peu de décalage horaire. On joue bien de l'expérience acquise depuis deux saisons. On va se déplacer dans les meilleures conditions pour permettre à l'équipe de faire un résultat là-bas.
À défaut d'avoir la qualité dans le jeu, parce qu'il y a beaucoup de mouvement dans l'équipe à cause de blessures... Avec l'absence des joueurs c'est difficile de trouver des automatismes. On a cette qualité là, cette force mentale. J'ai un groupe qui est irréprochable dans la détermination, la mentalité. Chacun joue pour l'autre, chacun joue pour l'équipe. C'est une satisfaction pour moi. Il faudra avoir dans les prochains matches de Coupe d'Europe, j'espère retrouver l'intégralité de l'effectif, garder cet état d'esprit, cette force collective, mais aussi améliorer notre jeu pour être plus efficace.
Je ne peux pas dire qu'il y ait un travail spécifique, mais le fait d'avoir arraché dans les matches de championnat les victoires ou des matches nuls, je pense à Paris à la dernière minute pour un match nul, contre Bastia à la dernière minute pour le gagner, ça permet de toujours y croire. Cela nous permet de croire qu'on peut toujours gagner un match sur la fin. Tant qu'il n y a pas un écart de buts important on peut toujours revenir au score. On est arrivé à le faire deux fois en Coupe d'Europe et c'est très important, c'est significatif. Mais il n'y a pas un travail spécifique là-dessus. C'est une prise de conscience collective et ça il faut l'entretenir, il faut faire en sort de le développer. On essaie de le faire tous les jours par le dialogue qu'on a avec le groupe.
L'approche européenne à changé par rapport à la première campagne, nous avions perdu, je crois, qu'un match et on a fait cinq matches nuls. On s'est aperçu que, finalement, sans gagner c'est très difficile de se qualifier. On croit toujours qu'on peut mais l'analyse et ce que j'avais retenu de la première campagne, c'était qu'il fallait prendre beaucoup plus de risques dans le jeu pour gagner. C'était important de gagner. C'est ce que nous avons réussi à faire la saison dernière. On est arrivé à gagner des matches, ce qui nous a permis de se qualifier. Et là, même si on a égalisé contre Mayence et contre Anderlecht avec une équipe très diminuée, il faut prendre beaucoup plus de risques dans le jeu pour aller chercher la victoire.
Il y a quelques années en arrière, il y avait beaucoup d'usines, beaucoup d'activités professionnelles, il y avait la mine à Saint-Etienne. Dans les usines on fabriquait beaucoup ici. Ce temps-là est révolu et aujourd'hui il reste de cette époque-là les Verts. Déjà à l'époque c'était la fierté de tous les habitants du département ou la ville. Aujourd'hui il n y a plus cette activité professionnelle mais le club fait toujours la fierté des habitants, des supporters.
Cela se transmet de génération en génération. On voit souvent au stade le grand-père avec son petit-fils. Cela commence automatiquement. Quand le petit-fils a son enfant il va l'emmener au stade. Je trouve qu'il y a une grande similitude avec Liverpool. J'ai passé un peu de temps à Liverpool et je connais l'histoire de Liverpool. On se ressemble – pas avec les mêmes moyens – mais dans l'esprit et dans les valeurs on ressemble énormément à Liverpool.
Déjà on est la seule équipe qu'on appelle par sa couleur. On dit rarement Saint-Étienne, on dit les Verts. Les médias, les gens, je me rends compte quand je les croise, pour eux nous sommes les Verts. C'est la même chose à Liverpool. On dit les Reds. On est une des rares équipes en Europe qu'on appelle par sa couleur. La couleur verte est très importante, et on a une responsabilité, un devoir, quand on défend cette couleur, qu'on porte cette couleur
Les exploits, c'est l'histoire qui a fait ça. La grande épopée européene, les grandes épopées, dans les années 70 et 80. C'était évidemment la qualité des joueurs dans l'équipe, la qualité d'entraîneur, mais aussi la grande qualité de son public avec les gens qui étaient omniprésents, qui encourageaient, pour que son équipe ne baisse jamais les bras. Ils ont renversé des situations incroyables ici. On retrouve ça aujourd'hui, 40 ans après. Le même comportement, la même ferveur, la même passion dans les tribunes. Quand vous parlez avec les joueurs qui sont passés par ici, qui ont pu faire des grandes carrières après, ils disent toujours qu'ils n'oublieront jamais la passion, la ferveur qu'il y a dans Le Chaudron.
Même si il y a 40 ans, personne n'était né sauf moi. Bien sûr il y a aussi la volonté de la part du club et l'entraîneur de transmettre l'histoire "ici les gens ont fait ça". Il y a un devoir de mémoire important sur lequel on travaille aussi avec les joueurs qui arrivent qui ont entendu parler automatiquement des Verts. Ils n'ont pas vu les matches, mais ils ont la possibilité d'aller au musée. On transmet l'histoire et les joueurs sont très curieux de voir ce qu'il y avait avant.
On a fait une campagne européenne avec Lyon et on est allés en 8es de finale de Champions League face à Manchester. J'ai eu aussi une campagne européenne avec Marseille en Champions League en 1999, et ce vécu-là, à la fois Marseille, Lyon et la première campagne donne plus de lucidité sur les analyses et les choix à faire.
C'est difficile de dire que c'est une importance pour le foot français parce que Saint-Etienne a été dépassé depuis des années par d'autres clubs, des clubs hyper-médiatisés. On peut parler de la mondialisation du PSG avec un pouvoir financier extraordinaire.
Il y a Lyon, un voisin qui est aussi un concurrent énorme pour les Verts. Les Lyonnais qui depuis 20 ans ont fait des campagnes européennes. Et il y a Marseille, ce club très populaire en France, mais pour voyager assez souvent à titre professionnel ou en famille, quand vous parlez de Saint-Étienne on parle automatiquement du football et Les Verts.
Saint-Étienne c'est les Verts. Les Verts c'est Saint-Étienne.
Christophe Galtier a appelé Bertrand Reuzeau en fin de saison dernière pour tenter de le faire revenir à la tête du centre de formation, qu'il avait dirigé de 2000 à 2003. Mais l'ancien boss de la formation du QSG venait de donner son accord à Monaco, qui a officialisé sa venue le 8 juin dernier.
Interrogé hier par la chaîne ONZEO, Kévin Malcuit dresse un bilan de la défaite lors du dernier derby, des différentes blessures et du jeu stéphanois en général, extraits.
Perdre un derby, cela fait toujours mal. On avait à coeur d'aller faire un résultat là-bas. On savait que ce serait très compliqué, mais on est une équipe accrocheuse, on y a cru jusqu'au bout. Cette défaite nous fait mal. On a très bien joué, Dans l'ensemble c'est positif après il y a des choses à revoir. On va voir à la vidéo ce qui n'a pas été et le rectifier pour le week-end prochain.
Les supporters ici ne vivent que pour le club, on peut toujours compter sur eux, ils savent qu'il y a un match retour contre Lyon, on tachera de leur apporter la victoire.
Pour les blessures, le groupe le vit un peu mal, parce que perdre des joueurs comme ça par blessure, des joueurs très importants, On ne le vit pas bien. On essaie de bien récupérer pour éviter au maximum les blessures. On va essayer de récupérer des cadres durant la trêve, comme Florentin Pogba ou Loïc Perrin. Petit à petit, les joueurs vont revenir, Ca va faire beaucoup de bien à l'équipe.
Moi je m'adapte à tous les systèmes de jeu, ça ne change pas mon rôle de prendre mon couloir. Le 3-5-2 est plus porté vers l'avant, mais avant d'attaquer, je doit songer à bien défendre. A quatre défenseurs, on monte moins, mais cela ne me change pas beaucoup.
Cette année on a une qualité, celle de marquer dans les dernières secondes. Nous sommes un goupe très solidaire, qui ne lâche rien. On y croit jusqu'à la fin et je pense que toute la saison va se passer comme ça. Après, il faudra être capable de marquer les premiers pour ne plus courrir après le score car ça ne va pas forcément sourire tout le temps en fin de partie.
Pour l'Europa League, c'est bien d'avoir pris ce point en fin de match contre Anderlecht, mais on sait très bien qu'il faudra aussi gagner. Contre Quabala, il faudra gagner à la maison si on veut exister dans ce mini-championnat.
L'Europa League demande de l'énergie, qui forcément s'en ressent sur le championnat, mais c'est un réel plaisir de la jouer pour chaque joueur, on se donne à fond.
Malgré leur début de saison décevant à la maison (2 nuls et une défaite lors des 3 premiers matches de L2 à Bollaert), les Sang et Or devancent les Verts au classement des affluences moyennes mis en ligne par le site lensois.
1. QSG : 44 443
2. Vilains : 42 848
3. Sardines : 30 290
4. Sang et Or : 26 709
5. Dogues : 25 991
6. Verts : 23 598
Selon la dernière édition du Progrès, Cheikh M’Bengue, Pierre-Yves Polomat, Loïc Perrin, Florentin Pogba, Kevin Théophile-Catherine et Henri Saivet ont participé hier matin à différents ateliers durant une heure. Ils devraient reprendre l’entraînement collectif ce lundi pour préparer la réception de Dijon programmée le dimanche 15 octobre à 17h00. En Slovénie pour faire constater sa blessure à une cuisse au staff médical de la sélection nationale, Robert Beric devrait rejoindre Sainté lundi. Il ne sera pas en mesure de s’entraîner mais, selon Christophe Galtier, son indisponibilité ne devrait pas être trop longue.
Après deux saisons à Beauvais, Germain Sanou (24 ans) n'avait pas souhaité prolonger son aventure dans l'Oise en mai dernier. Mais ne supportant plus d'être devenu oisif, le gardien finaliste de la Coupe Gambardella 2011 a décidé de revenir dans ce club évoluant en CFA. L'international burkinabé refoulera donc cette maudite pelouse du stade Pierre-Brisson.
Pour leur entrée dans le premier tour de qualification pour l'Euro 2017 en République Tchèque, l'équipe de France U19 n'est pas passée loin de la défaite face à la Slovénie, ne devant son salut qu'à un but de la tête sur corner de Rayan Souici à la 91ème minute, suivant ainsi l'exemple de ses aînés stéphanois. Il honore ainsi brillamment sa première cape et titularisation en match officiel dans cette catégorie. Arnaud Nordin était également titulaire et a été remplacé à la 63ème minute. Anthony Maisonnial s'est lui vu préférer Zidane junior et a dû suivre ce match nul inaugural depuis le banc.
Prochain rendez-vous samedi face à l'Estonie puis mardi face au pays hôte. Rappelons qu'il faudra finir parmi les 2 premiers de ce mini-tournoi pour s'assurer une qualification au prochain tour de ces éliminatoires.
Activ-Radio nous annonce que l'ASSE a trouvé une solution innovante pour trouver un débouché aux jeunes pousses qui ne finiront pas professionnels : un partenariat avec l'Armée de Terre. Concrètement, la Grande Muette "s'engage à proposer une information présentant les carrières" aux petits Verts en sortie de parcours.
On vous laisse à ce lien écouter Roland Romeyer se déclarer "pour la rigueur et l'autorité", évoquer sa nostalgie de son éducation "chez les Frères", et affirmer l'importance de "la patrie".
En forme internationale depuis le début de saison et enchaînant les "clean sheet", notre gardien du temple, Stéphane Ruffier, fait parti de l'équipe type Européenne de la semaine (nominé par le site Whoscored avec une note moyenne de 7.3) après la défaite contre les vilains.
"Ayant acquis la conviction, malheureusement, que l'UCPF ne respecterait pas l'accord signé le 14 avril entre les deux parties, qui stipulait qu'en échange d'une garantie financière de dix ans, elle voterait pour les candidats au Conseil d'administration désignés par les clubs de Ligue 1, Première Ligue a refusé de participer à l'AG de la LFP" a déclaré hier Nanard en tant que président de Première Ligue. Comme le souligne la Pravda, les "petits" clubs avaient prévu d'empêcher l'élection du président des vilains au sein du conseil d'administration.
Capitaine du promu dijonnais (15e avec 8 points en 8 journées), l'ancien latéral stéphanois Cédric Varrault (36 ans) évoque sur le site officiel du DFCO ses retrouvailles avec les Verts, programmées le dimanche 16 octobre à 17h00.
"Forcément, ça fait envie. Je suis resté trois ans dans ce club, j’en garde des bons souvenirs. C’est avec plaisir de revenir voir des gens que l’on connait. C’est un bon club, une belle ambiance dans un beau stade : tout est réuni pour prendre du plaisir. On va tenter de ramener du positif contre une équipe qui, normalement, ne lutte pas dans la même catégorie que nous. Un petit but sur corner ?… Ouais, on verra !"
L'ASSE a souvent eu de grands gardiens de but, venus d'ailleurs tels Claude Abbes (1952-1962), Pierre Bernard (1963-1967), Georges Carnus (1967-1971), Yvan Curkovic (1972-1981), Joseph-Antoine Bell (1991-1994), Stéphane Ruffier (2011-...), ou formés au club comme Jean Castaneda (1977-1989), Grégory Coupet (1993-1997), Jérémy Janot (1996-2012). Depuis quelques années, la formation des gardiens à l'ASSE monte en puissance : les gardiens numéros 2, 3 et 4 (Jessy Moulin, Anthony Maisonnial, Alexis Guendouz dans le désordre) ont été formés au club, et 3 gardiens de la formation stéphanoise ont conquis leurs galons d'international : Anthony Maisonnial en U19, Nathan Crémillieux en U17, et, tout récemment Stefan Bajic en U16.
Les coaches, anciens ou actuels, de Stefan Bajic sont unanimes pour louer ses qualités.
Jérémie Janot (coach des gardiens du Centre de Formation) : "Stefan Bajic est un gardien ultra-complet, tant sur les plans mental, que technique ou athlétique. Il a la mentalité et l'exigence d'un joueur de très haut niveau. C'est un bourreau de travail. Il faut presque le freiner à l'entraînement."
Mickaël Dumas (coach des gardiens de la préformation) : "Stefan Bajic est un bon garçon, né à Saint-Etienne. C'est un garçon humble, attachant, bien éduqué, dans une bonne famille. Il est très travailleur, toujours à l'écoute des consignes. j'ai éprouvé un vrai plaisir à travailler avec lui. En plus de son talent, il a su développer ses qualités, se perfectionner. Il excelle sur sa ligne, dans son jeu au pied, et dans les un contre un."
Razik Nedder (son coach actuel en U16) : " Stefan Bajic est un joueur très agréable à entraîner. Il est complet, travailleur. Il a la capacité à retranscrire ce qu'on lui enseigne. Il a une maturité rare pour son âge et a compris les exigences que son poste demande. C'est un vrai joueur d'équipe, qui sait être décisif. Je dirais aussi que c'est un joueur moderne, bon dans son jeu au pied, sur la ligne, dans les sorties. Il a la chance d'être entouré d'autres gardiens de qualité, ce qui lui permet d'avancer plus vite."
Philippe Guillemet (son coach en U15): "Stefan est un garçon que l'on a depuis ses débuts. Il n'a connu que l'ASSE : à l'école de foot jusqu'en U11, en préformation durant 4 ans, de U11 à U15 et, depuis cette année, il a intégré le centre de formation en U16. Il est très attaché à son club et aux valeurs de l'ASSE. Depuis ses débuts, il est sans cesse en progrès. Nous nous sommes rapidement aperçus de son sérieux et de sa motivation, cela dans tous les domaines. Bien soutenu par une très bonne structure familiale, il suit au collège Tézenas, une excellente scolarité. Il a toujours une grande exigence envers lui-même. Dans sa catégorie, c'est un jeune joueur puisqu'il est né le 23 décembre : malgré cela, il fait preuve d'une grande maturité et il a des qualités au-dessus de la moyenne. C'est un gardien complet, très rigoureux, mais, malgré toutes ces qualités, il a encore une bonne marge de progression, notamment au niveau de la concentration sur certaines frappes. Cette première sélection en équipe nationale vient récompenser son travail, mais aussi tous les éducateurs qui l'ont formé."
Club partenaire de l'ASSE dont l'équipe première domine son groupe de CFA avec les anciens Verts David Douline et Elian Tack, Le Puy Foot 43 a annoncé aujourd'hui sur son site officiel la venue de Jérémie Janot le 17 octobre prochain. Il animera une séance d'entraînement destinée aux gardiens de but et ouverte au public dès 18h00 au stade Massot.
Pour avoir mangé des biscottes contre les Dogues et les vilains, Léo Lacroix est sous la menace d'une suspension comme Ole Selnaes, Kévin Malcuit et Oussama Tannane. Merci à ozzy pour son incontournable tableau des cartons mis à jour avant la réception de Dijon !
quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure
C'est la trêve internationale, 7 matches dans les pattes, des blessures à gogo et un derby perdu mais une rage de chaque instant : le temps de faire un bilan de trois grosses semaines qui resteront dans les mémoires.
Avec 2 victoires, 4 nuls et 1 seule défaite, le nombre de points obtenus toutes compétitions confondues (10) est dans la lignée exacte des deux dernières saisons à poule d'Europe. En effet, en 2015/16, les Verts ont commencé cette deuxième phase de la saison par 3 victoires et 1 nul, engrangeant donc 10 points, avant de s'effondrer avec 3 défaites consécutives (Nice, Lazio, Caen). L'année d'avant, les stéphanois avaient culminé à 9 points.
Côté temps de jeu, on remarquera - forcément ! - un gros déséquilibre entre plusieurs catégories de joueurs :
- 5 joueurs surutilisés, soit l'équivalent de 5 matches ou plus en temps cumulé : Lacroix et Malcuit pour les défenseurs, Veretout et Selnaes au milieu, KMP sur le côté.
- 8 joueurs utilisés "normalement", soit entre 3 et 5 matches en temps de jeu cumulé : Perrin et KTC en défense ; Pajot et Dabo au milieu ; Roux, Hamouma, Tannane et Beric en attaque.
- 10 autres, c'est-à-dire les jeunes (Nordin, RPG, Karamoko), les réservistes (Clément et Corgnet) et enfin Pogba, MBengué, Lemoine, Saivet et Söderlund - dont on peut être sûrs qu'ils auraient bien plus enchaîné sans blessure. Positivons : ces 5 joueurs seront frais lorsqu'ils auront bien récupéré.
Contrairement au premier round, il est impossible de conclure à une hiérarchie claire sur aucune ligne, du fait des blessures et des bricolages. On remarquera néanmoins la relative disgrâce d'Oussama Tannane : alors qu'il n'a pas été blessé, il a significativement moins joué que lors du premier round (104' en moins, plus d'un match, et ç'aurait été pire sans la blessure d'Hamouma en banlieue !).
Courtisé par le Burkina Faso, Bryan Dabo n'est pas insensible aux Etalons. Mais le numéro 7 de l'ASSE veut encore se laisser le temps de la réflexion comme l'attestent ses propos tenus dans Talents d'Afrique sur Canal Plus et relayés par le site Africa Top Sports.
"Je connais mes origines et je discute souvent avec mon père. Mais je suis focalisé sur mon club pour l’instant. On verra la meilleure période pour décider. Pour l’instant, Saint-Etienne est dans les esprits. Je me donne encore cette saison."
Au lendemain de la défaite dans le derby, Robert Beric s'est envolé lundi vers la Slovénie pour y rejoindre sa sélection. Dans la foulée, l'avant-centre des Verts, touché à la cuisse gauche, a dû déclarer forfait pour les deux matches de qualification pour la Coupe du Monde 2018 contre la Slovaquie et l'Angleterre.
"Je n'aurais peut-être pas dû jouer contre l'OL" a regretté hier le numéro 27 de l'ASSE. "Je voulais vraiment jouer. C'était un derby dans un nouveau stade" déclare-t-il dans la Pravda, qui annonce une indisponibilité de 10 à 14 jours. Actuellement dans les mains du staff médical slovène, il rentrera dimanche à Sainté.
Comme le rapporte aujourd'hui Le Progrès, Guy Roux s'est exprimé avant-hier sur L'Equipe 21 au sujet des nombreuses blessures stéphanoises.
"Ces équipes qui sont obligées de commencer tôt la saison pour se qualifier en Ligue Europa, ne peuvent pas faire de préparation foncière. Leur préparation est assez courte. L’ASSE a d’autant plus de mérite qu’elle joue cette compétition à fond pour aller loin. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Et puis, comme leur stade est plein, les Verts se donnent toujours à fond.
Comme ils n’ont pas des qualités techniques exceptionnelles et nombreuses, ils sont obligés de courir plus. Il est normal qu’il y ait des blessés. Les footballeurs sont généralement beaucoup moins rigoureux que les nageurs qui font 6 heures de piscine par jour ou les sportifs qui préparent les JO. Ils n’ont pas tous l’impression qu’il est important de bien dormir 365 nuits par an. Cela fait partie aussi de la vie d’un athlète."
Hors du coup, Franck Tabanou a été remplacé à la mi-temps lors des deux seuls matches qu'il a joués depuis le début de saison sous ses nouvelles couleurs de Grenade, lanterne rouge de Liga avec 2 petits points pris en 7 matches. Histoire d'imiter ses anciens coéquipiers, le joueur prêté par Swansea s'est blessé à la cuisse droite il y a huit jours à l'entraînement. Souffrant d'une lésion aux ischio-jambiers, l'ex-latéral gauche des Verts sera encore indisponible pendant trois semaines selon Marca.
Joueur le plus utilisé avec la réserve la saison dernière derrière Cazim Suljic et Anthony Maisonnial, Jérémy Mellot n'avait pas réussi à transformé son essai à Tubize (D2 belge) en juillet dernier. Mais le site footpy nous apprend que l'ancien milieu de terrain stéphanois vient de retrouver un club. Le natif de Montluçon s'est engagé aujourd'hui avec Rodez, 4e de son groupe de CFA à deux points du leader Fréjus-Saint-Raphaël.
Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Football365, Lilian Compan se réjouit de travailler au centre de formation de l'ASSE. Extraits.
"Ça faisait déjà deux-trois ans que j’avais de bonnes relations avec Saint-Etienne, mais il n’y avait pas de possibilité au club pour moi sur mon rôle de recruteur jusqu’à il y a un an. Le recrutement, j’aimais bien pour l’avoir fait à Cannes. Après trois ans, je me disais que je pouvais m’éloigner du terrain pour voir si ça me plaisait. C’était le cas, mais le terrain me manquait. Au bout de six mois, Sainté m’a proposé d’être entraîneur des attaquants, j’ai accepté et j’ai fait les deux rôles pendant les six derniers mois de la saison passée.
Ce qui était super intéressant sur le rôle d’entraîneur des attaquants, c’est qu’on a vraiment bien travaillé avec les coachs de chaque catégorie. Il y avait une bonne complémentarité entre eux et moi. Comme je le disais auparavant, je transmets des idées, des attitudes à des jeunes, pour les mettre en application. On continue cette saison, je suis à plein temps entraîneur des attaquants et adjoint de la CFA2. Il y a un bon compromis entre les deux.
C'est difficile pour l’attaquant que j'étais de me reconnaître dans ceux d’aujourd’hui. Ils ont leur caractère. On essaye d’inculquer des valeurs de gagne, de les inciter à travailler et à ne pas lâcher. A Saint-Etienne, on est très à cheval sur le respect et l’état d’esprit. Ça nous tient à cœur par rapport au club et à la région. On inculque ça, mais les joueurs en font ce qu’ils veulent. A eux de reproduire sur le terrain ce qu’on essaye de leur apprendre. Ce sont des jeunes très attentifs, ils écoutent, mais mettent-ils en application ce qu’on leur dit ?
Je n’ai pas d’équipe à charge, je passe une année de formation à Clairefontaine, ça me libère de toute cette pression. Par rapport à la saison qui m’attend, je suis ravi. C’est vrai que j’ai envie de retrouver un poste d’entraîneur, mais je ne suis pas obnubilé par ça. Je suis revenu à Saint-Etienne depuis deux ans maintenant, je suis bien dans mes chaussettes. J’ai retrouvé un club que j’aime beaucoup, avec des anciens coéquipiers qui sont coachs comme moi. Ça marche bien, il y a une bonne ambiance, c’est plutôt sympa. Au bout de trois années, j’apprends aux côtés de Laurent Batlles ou de Julien Sablé, qui ont plus d’expérience comme entraîneur. Peut-être que d’ici un an ou deux, j’aurai un discours différent et j’aurai envie d’être numéro 1."
Il faisait partie de nos fameux bleu-bites qui avaient si bravement tenu tête au QSG en 1/8e de finale de la dernière Coupe de la Ligue. Nathan Dekoke, pour trouver du temps de jeu a signé fin juillet pour 3 ans à Amiens.
Et s'il est un peu apparu avec l'équipe 1 en début de saison (1/4 d'heure lors de la première journée contre Reims, puis titulaire en coupe de la ligue le 9 août), Nathan (20 ans) est depuis abonné à la CFA 2 avec qui il a joué 3 matchs.
Cela ressemble fort à un retour à la case départ. Espérons pour lui que la porte de l'équipe 1 s'entrouvre de nouveau.
La Pravda du jour fait un point sur les dates prévisionnelles de reprise des nombreux blessés stéphanois.
16 octobre, contre Dijon : Loïc Perrin (ischio-jambiers), Florentin Pogba (ischio-jambiers), Kévin Théophile-Catherine (cuisse gauche), Henri Saivet (cuisse droite)
23 octobre, à Caen : Pierre-Yves Polomat (cuisse gauche), Cheikh M'Bengue (genou droit)
5 novembre, à Metz : Ronaël Pierre-Gabriel (cuisse droite)
19 novembre, contre Nice : Fabien Lemoine (cuisse gauche), Romain Hamouma (cuisse droite)
Auteur d'un bon match en banlieue, Vincent Pajot regrette dans Le Progrès de ne pas avoir eu la chance de marquer.
"Robert se trouve sur la trajectoire de mon tir. Il ne le fait pas exprès. Ça reflète un peu notre match, on a manqué un peu de chance et de lucidité. Il y a des soirs comme cela... J’étais dans la mentalité du derby. J’aurais préféré faire un match moins bon et marquer. Sur mon autre grosse occasion, si c’est un gardien qui sort un peu moins vite, elle va au fond. Je n’ai pas de regrets car il fait un arrêt d’exception. Il la touche du bout du pied. Un peu au hasard. Mais il faut le féliciter pour cet arrêt."
Dans la dernière édition du Progrès, Léo Lacroix revient sur le derby.
"On a eu des occasions qu’on ne met pas au fond et on le paie cash. On est sorti du terrain en ayant laissé tout ce que l’on pouvait. C’est comme ça. On est triste mais il faut garder la tête haute, travailler pour gagner le derby retour. Quand j’ai signé ici on m’a dit que c’était vraiment le match de la saison. Mon coach assistant à Sion m’avait beaucoup parlé de ce match-là, que c’était incroyable. Il y avait beaucoup d’émotion à la sortie de l’Etrat. On est déçu pour nos fans mais ils peuvent être fiers de nous car on a montré sur le terrain beaucoup de solidarité même si je sais qu’un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne."
Sélectionneur de la Nati, Vladimir Petrkovic explique sur Swissinfo pourquoi il a convoqué Léo Lacroix pour affronter la Hongrie et Andorre lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018.
"Je voulais le voir enfin en "live". J'ai suivi attentivement son parcours à Sion et ses débuts à Saint-Etienne. Après le forfait de Johan Djourou, l'appeler était une évidence ! J'ai suivi à la télévision le derby de dimanche soir contre Lyon. Léo a très bien fait son boulot."
Le numéro 4 de l'ASSE se réjouit d'être appelé pour la première fois chez les A.
"Je n'avais pas vraiment l'habitude de jouer devant autant de monde. Nous aurions pu obtenir un résultat à Lyon. Les occasions étaient bien là. Quelques heures avant le derby, le "team manager" de l'équipe de Suisse Philipp Ebneter m'a appelé durant la sieste. Je ne m'attendais pas à un tel appel dans la mesure où peu de gens en Suisse ont mon numéro français, sourit-il. Une fois ma sélection annoncée, j'ai été submergé par les émotions.
A Saint-Etienne, l'entraîneur m'a simplement demandé de continuer à faire ce que je faisais au FC Sion. Il m'a dit que ma chance viendrait. Et qu'il faudrait la saisir. Il y a beaucoup de blessés en défense à Saint-Etienne. Je me suis vite adapté. Mais j'ai encore beaucoup de choses à améliorer. J'arrive aujourd'hui en sélection. En défense, je suis aux côtés de grands joueurs qui évoluent dans de grands clubs. Je dois d'abord apprendre à connaître le groupe. Travailler bien sûr pour être disponible si le sélectionneur devait faire appel moi."
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Dans sa lettre hebdomadaire parue ce jour, l'Observatoire du football du CIES (Centre International d'Etudes du Sport) dévoile un classement européen basé sur les indemnités de transfert versées par les clubs pour composer leur effectif actuel.
52e au niveau continental, l'ASSE (46 M€) est le 4e club français derrière le QSG (6e, 455 M€), Monaco (15e, 202 M€) et Bordeaux (50e, 47 M€) mais devant les vilains (53e, 45 M€), qui ont payé moins cher leur effectif grâce à leur centre de formation.