Les Verts vont jouer ce samedi le 45e match de leur histoire à Auguste-Delaune. Le plus important et le plus stressant sans nul doute ! Si l'ASSE a perdu ses 3 derniers matches joués dans l'antre des Rémois (lors du dernier, Nathanaël Mbuku avait scellé le succès des Champenois ; lors du précédent, c'est Mathieu Cafaro qui s'en était chargé), le bilan stéphanois dans cette enceinte est parfaitement équilibré : 17 victoires, 10 nuls, 17 défaites. Au XXIe siècle, Sainté ne s'est imposé que 2 fois sur 9 dans la ville natale d'Albert Batteux. 

Le 10 janvier 2015, les protégés de Christophe Galtier avaient battu 2-1 Gaëtan Charbonnier (titularisé par Jean-Luc Vasseur) grâce à des buts de Yohan Mollo et Romain Hamouma. Heureux présage ? C'est lors d'une 33e journée que Sainté (sous les ordres de Jean-Louis Gasset) a remporté son dernier match dans la Marne, le 21 avril 2019. Titularisé par David Guion, Yunis Abdelhamid s'était incliné grâce à un but de Romain Hamouma et un csc de Björn Engels.

Ayant marqué un but (contre Brest) et délivré une passe décisive (à Reims) en 29 matches de L1 (10 en tant que titulaire) cette saison lors de l'épouvantable saison du MHSC, Wahbi Khazri (34 ans) s'est confié à la Pravda.

"Même si on a parfois manqué de réussite, on n'a que ce que l'on mérite. Montpellier a l'équipe la plus faible de Ligue 1. Mon salaire (180 000 brut par mois), je ne l'ai pas volé. Je l'ai signé au sortir d'une saison à 10 buts avec Saint-Étienne. Je ne fais pas mon Calimero mais cette année, tout le monde m'en veut. Dès qu'il y a un problème, c'est de ma faute. Je suis le coupable idéal. Tout est fait pour essayer de me nuire. 

Pendant 480 matches, je n'ai jamais été un enculé et là, tout d'un coup, je me dis : "Tiens, je vais en devenir un et faire descendre Montpellier, l'année de son cinquantenaire ?" Ne me faites pas passer pour le mec qui met la merde. Je suis trop dur avec les jeunes ? Allez poser la question à William Saliba, à Lucas Gourna-Douath ou à Wesley Fofana, tous dans de grands clubs aujourd'hui, si je les ai aidés ou tirés vers le bas.

Le club descend et on rejette la faute sur moi. C'est trop facile de toujours tirer sur les mêmes et de me faire passer pour le méchant de service. Certaines personnes, chacune dans son registre, n'ont pas assumé leur incompétence et leur niveau. Ce serait bien que tout le monde le reconnaisse. Y compris les joueurs qui vont rester au club. S'ils veulent faire une carrière.

Le football, c'est surtout un problème de niveau. On n'a pas existé dans les matches couperets et on s'est laissés bouffer dans ceux importants, contre Angers, Saint-Étienne et Le Havre. Si je vais mettre un terme à ma carrière ? Non. Je veux continuer à jouer pour rendre des services. Je suis droit dans mes bottes et je sais l'homme que je suis."

Assisté à la vidéo de Hamid Guenoui et Bruno Coué, Eric Wattellier sera au sifflet ce samedi soir au stade Auguste-Delaune pour le très attendu Reims-Sainté de l'avant-dernière journée de L1. Heureux présage ? Il a déjà arbitré les Verts contre une équipe de la région Grand-Est cette saison et l'ASSE l'avait emporté (2-0, contre Strasbourg le 2 novembre 2024 dans le Chaudron, buts de Mickaël Nadé et Ibrahim Sissoko). Celui qui a expulsé Dylan Batubinsika il y a 3 mois lors de la défaite (4-1) à Lille s'est confié au Parisien le 25 mars dernier. Extraits.

"Tout le monde fait des erreurs mais personne n’accepte celles des autres. Encore plus quand on parle de foot. On sent que l’ambiance s’est tendue en fin de saison dernière et cela s’est accentué à la reprise. Les raisons sont multiples. Mais c’est sûr que le contexte économique difficile ne doit pas aider. Fin janvier, les directions de l’OGC Nice et de l’OM m'ont mis la pression par communiqués interposés avant leur confrontation. Les clubs n’ont toujours pas compris que ça ne servait strictement à rien. Je ne vais pas dire que ça m’a fait sourire mais pas loin. J’aime gérer ces matchs sous pression, j’aime ça. Ce qu’ils ont fait, c’était vraiment absolument inutile.

Je n’ai jamais fait de nuit blanche après une mauvaise décision mais cela m’est déjà arrivé de mal dormir oui. Surtout en début de carrière. Avec l’expérience, on gère un peu mieux. La recette, c’est de « switcher » le plus rapidement possible. Moi, je suis chirurgien-dentiste. Pas beaucoup, hein, mais quand même deux fois par semaine en moyenne en clinique. Ce travail me permet de me sortir la tête du foot. Cela peut être très salvateur. Tu vas ruminer un ou deux jours, tu vas analyser ta prestation à froid puis tu passes à autre chose.

On s’entraîne quasiment tous les jours. Des séances de 1h30 ou 2 heures. Cela peut être de l’aérobie, de la vitesse, de la vivacité, mais aussi des étirements, du renforcement musculaire. Les préparateurs physiques de la direction de l’arbitrage nous suivent de manière individualisée. On leur envoie quasi quotidiennement nos données physiques via une montre connectée. À côté de ça, on fait beaucoup de vidéo. C’est un gros morceau. On a des logiciels pour découper des séquences. On fait des retours avant et après les matchs à nos observateurs. Par visio, par téléphone mais aussi une fois par mois en stage à Clairefontaine.

C’est un métier épuisant. L’exigence physique est de plus en plus élevée. Le jeu va de plus en plus vite, il y a de plus en plus de matchs. On le néglige mais les trajets aussi peuvent être terribles. Je suis souvent plus fatigué d’un long déplacement que d’un match que j’ai arbitré. Et nous, on joue tous les week-ends à l’extérieur. Donc il faut se gérer pour durer. On essaie de couper au moins une fois dans l’année. 15  jours en juin, 15 jours en décembre. Si je me vois continuer longtemps ? Je suis un passionné mais c’est difficile à dire. Il n’y a plus de limite d’âge à 45 ans comme avant. Tout est lié au fait de réussir ou non les tests physiques."

A bientôt 36 ans (il les fêtera le mois prochain), Pierre-Emerick Aubameyang a réalisé un doublé il y a 3 jours lors de l'écrasant succès (4-1) d'Al Quadisiya sur Al Kholood. Aubame a déjà claqué 17 pions cette saison (14e en championnat qatari et 3 en Coupe des Champions).

Deux minutes après son entrée en jeu, Robert Beric a marqué son 2e but de la saison pour Changchun Yatai le 1er mai lors de la 10e journée de L1 chinoise. Mais l'avant-centre slovène, encore défait (4-2 contre Hangzhou Lucheng), est avant-dernier et relégable. Comme les Verts en somme...

A l'issue de sa renversante victoire d'hier à l'Abbé Deschamps, l'entraîneur havrais Didier Digard s'est projeté sur l'avant-dernière journée, qui verra le HAC recevoir l'OM tandis que les Verts défieront le Stade de Reims en Champagne.

"Les joueurs ont fait preuve d’un gros mental, ont poussé jusqu’au bout et nous avons été récompensés. Nous sommes très heureux. Notre victoire et le résultat de Nantes-Angers font que nous serons dans la bataille pour le maintien jusqu’au bout et c’est déjà une grande satisfaction. Nous serons dans cette bataille et nous aurons quelque chose à jouer jusqu’à la dernière journée. C’est déjà une grande satisfaction. Il faudra jouer notre carte à fond. Une première finale contre Marseille devant nos supporters nous attend la prochaine journée. Ce sera pour nous une bonne opportunité de nous assurer la place de barragiste."

A l'occasion de son 45e match de la saison (le 40e en tant que titulaire), Mahdi Camara a été passeur décisif sur l'unique but de la victoire du Stade Brestois contre le MHSC de Zoumana Camara. L'ancien capitaine des Verts a une énième fois été le meilleur joueur des Ti Zefs selon Le Télégramme. "Passeur décisif sur le but de Del Castillo, l'ancien Stéphanois a essayé de mettre du rythme dans une rencontre qui en manquait drastiquement. Multipliant les appels et les retours défensifs, Mahdi Camara a retrouvé ses jambes, perdues depuis quelques semaines."

A l'issue de cette 24e défaite de la saison pailladine (la 25e en incluant le 4-0 que leur a mis en Coupe de France nos amis du Puy venant d'être promus en N1), l'ancien vilain Eric Roy a chambré en conférence de presse les banlieusards, défaits au Cochonou Stadium par les Sang et Or. "Malgré cette victoire, on reste 9e. On espérait que Lyon accroche Lens mais les Lensois ont battu les Lyonnais. Ils ne jouent pas l'équité pour la 8e place Lyon, je ne comprends pas."

🗣️ | Mathias Pereira Lage : « Le but n'est pas du tout travaillé ! » 😅 #SB29MHSC

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— DAZN France (@DAZN_FR) May 4, 2025

Dans Le Progrès, Patrick Guillou revient sur la défaite des Verts contre Monaco. Extraits.

"Ce match face à de très moyens Monégasques se déguste comme un bon vin. À l’aveugle. Larsonneur a longtemps retardé l’échéance avant d’être coupable sur le second but. L’arrière-garde se retrouve rapidement sur les rotules avec une naïveté bienveillante. Un bloc défensif pas net mais aux cent bavures. Au milieu de terrain, l’impact physique n’est pas évident. Pas de poids dans l’entrejeu. Curieuse impression de voir des moustiques verts s’éclater sur le pare-brise de la Principauté. Devant, c’est souvent à la recherche du ballon perdu..."

Rayan Ait-Amer, 1er but en U19.

Actuellement deuxième et en position favorable pour une qualification en play-offs, les protégés de Frédéric Dugand accueillaient Ghisonaccia, dernier, pour consolider leur position. Sans trembler, les Verts s’imposent 4 à 1 face aux corses et enchainent une 7^ème victoire consécutive.

Les Stéphanois vont rapidement se mettre à l’abri, en scorant à 2 reprises en 3 minutes aux abords du 1^er quart d’heure. C’est tout d’abord Issam Cheikh qui à la 14^ème ouvre le score passe avant que Medhi Lutin Zidee au terme d’un déboulé ne vienne doubler la mise 2 minutes plus tard. Les Verts font le break et tiennent cet avantage jusqu’à la pause. (ASSE-Ghisonaccia 2-0 ; mi-temps).

En seconde période les Verts vont avoir un temps faible. Helmi Ben Tiba va se faire sanctionner d’un carton rouge à l’heure de jeu. Les stéphanois, en infériorité numérique vont se faire peur 2 petites minutes après la réduction du score des Corses à la 67^èmemais Issam Cheikh à l a la retombée sur un second ballon va inscrire son deuxième but du jour (son 11^ème de la saison). 3 minutes plus tard, c’est Rayan Aït Amer, le meilleur buteur des U17 (avec 16 réalisations) qui au terme d'une belle action collective vient donner un avantage plus conséquent aux siens. Les Corses capitulent et se voient à leur tour réduits à 10 avec le carton rouge de leur numéro 4 obtenu à la 76^ème.

Avec cette nouvelle victoire et bénéficiant de la défaite du leader Toulouse à Nice, les Verts chipent la première place à un match de la fin du championnat. Pour le dernier match, ils iront valider la qualification en Corse face à l’AC Ajaccio, un adversaire qui était venu s’imposer à l’Etrat en Aout dernier, (0-1, 1^ère journée)

Buteurs : Cheikh (2), Lutin Zidee, Ait-Amer.

La composition : Houngbo Civier – Achour, Camara, Dodote, Ben Rahem–, Eymard, Ait Amer (Traoré 75^ème), Yvars (Guerroudj 61^ème ), - Ben Tiba, Cheikh, Lutin Zidee (Mimoun 61^ème )

La réaction de Frédéric Dugand : "C’était un match où il fallait être sérieux et on l’a été. On a un petit relâchement en seconde période mais on a bien réagi et su se remobiliser et retrouver plus de simplicité dans notre jeu. Quoiqu’il arrive (la décision attendue sur le cas Mamadou Konte) je suis fier de mes joueurs. Nos deux équipes (U17 et U19) sont en tête de leur groupe, il y a de la qualité chez les joueurs."

Suite à la victoire d'Angers à Nantes et au reversant succès du Havre à Auxerre, les Verts n'ont plus que 1% de chance de se sauver sans avoir besoin de passer par les barrages  d'après les savants calculs de Fabien Torre. Si l'on en croit ce maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3, les protégés d'Eirik Horneland ont seulement 4% de chances de jouer les barrages.

Un maintien direct tiendrait du miracle : il faudrait à la fois que Nantes ne prenne aucun point lors de ses 2 derniers matches (à Auxerre et contre Montpellier), que Sainté remporte ses 2 derniers matches (à Reims et contre Toulouse), que le Havre ne prenne qu'1 point sur ses 2 dernières rencontres (contre Marseille et à Starsbourg) voire 2 si Sainté arrive à s'en sortir à la différence de buts (actuellement de -39 contre -30 au HAC).

Si on part du postulat que les Canaris sauront prendre le petit point qui leur manque vu que l'AJA et le MHSC n'ont plus rien à jouer, seuls les barrages semblent encore envisageables à atteindre pour les protégés d'Eirik Horneland. Mais si Le Havre gagne un de ses 2 derniers matches, l'ASSE sera reléguée, quand bien même les Verts arriveraient pour la première et dernière fois de la saison à enchaîner 2 succès...

Déjà assurés depuis 3 semaines de finir premiers de leur groupe et de recevoir le Racing Club de Strasbourg le dimanche 18 mai en quart de finale, les U17 ont concédé cet après-midi à Borgo contre le Sporting Club de Bastia leur 4e défaite de la saison lors de la 25e et avant-dernière journée du championnat.

Noah Moulin (pphoto) a ouvert le score au bout d'un quart d'heure de jeu sur une passe de Tom Teillol mais les Corses ont égalisé 10 minutes plus tard (sur un penalty concédé par Maxime Lengue) avant d'inscrire le but victorieux à la 37e. Doninateurs, les Stéphanois ont eu plusieurs occasions franches mais Noah Moulin, Mylan Toty et Tidiane Vibert n'ont pas su cadrer. Lors de la dernière journée, les Verts accueilleront Grenoble dimanche prochain.

La compo : Massé - Teillol (Jolivet, 46'), Mnemoi, Kasia, Lengue (Lengi, 46') - Mouton, Mansouri (Charros, 67'), Aini - Vibert, Moulin (Piskor, 67'), Toty.

La réaction de David Le Moal : "De manière générale, on a eu la possession, on a essayé de créer des choses. On n'a pas mis assez de rythme, d'intensité, de vitesse. On a été un peu suffisants dans les 30 derniers mètres. On a fait des mauvais choix, parfois on n'a pas été suffisamment altruistes. Bastia était en manque de résultats, jouait son maintien. Les Corses ont joué bloc bas. Ils ont été très réalistes, ont fait 3 frappes et on marqué 2 buts. Nous on a eu pas mal d'occasions franches mais on n'a pas sur les convertir. Dimanche prochain, j'attends qu'on relance la machine et retrouver tous nos principes de jeu pour préparer au mieux notre match contre Strasbourg. Aujourd'hui on avait quand même 9 U16, ce n'est pas anodin."

Actuel directeur du Pôle Espoirs de Saint-Sébastien-sur-Loire et ancien gardien des Canaris, David Marraud (60 ans) se rémémore aujourd'hui dans Ouest-France ses vertes années, dont il nous avait parlé l'été 2020.

"Le plus important et le plus fort, ce sont mes 40 ans à Nantes. Je suis plus ému par cette longévité que le titre de 1995. L’aboutissement, c’est de réaliser mon rêve. Je voulais devenir footballeur professionnel pour figurer dans l’album Panini. Je n’ai pas fait du foot pour gagner de l’argent, mais pour jouer. Ce rêve a pris corps à Jonzac, ma ville natale. Le foot, c’était tout le temps, sur les pelouses de la cité où on n’avait pas le droit de jouer. Ma chambre était recouverte de photos de gardiens. Garder les buts, c’était vouloir être quelqu’un, c’est avoir des responsabilités. Et le foot, pour moi, c’étaient les Verts, ceux de Dominique Rocheteau, Charentais comme moi. À Noël, j’avais reçu la panoplie d’Ivan Curkovic. Si on marquait sans faire de passes, le but était refusé. C’est aussi peut-être pour cela que j’arrive à Nantes, pour le jeu collectif.

On parle de 1995, mais ce qui m’intéresse, c’est le processus pour arriver là. Ce titre, ce n’est pas une surprise, mais l’aboutissement d’un cycle. Une construction au fil de plusieurs saisons. Dès le quatrième match, j’annonce à Nicolas Ouédec qu’on va être champion. Il y avait la force que dégageait cette équipe et les certitudes acquises depuis 1993 [cette année-là, les Canaris avaient battu les Verts à Geoffroy en demi-finale de Coupe de France, ndp2]. Le titre de 1995 s'est construit sur l’affectif. On était une équipe, un groupe. Nantes, c’était ça, une famille. Les autres ne comprenaient pas comment on pouvait avoir autant d’altruisme. Un jour, on avait des retards de salaire et les anciens avaient assuré les salaires des plus jeunes. Eux, ils débutaient et il fallait qu’ils bouffent. Ils ne l’ont jamais su. Nantes, c’est toute une philosophie. Une passe, c’est une offrande. Tu donnes le ballon comme tu aimerais le recevoir."

Si le Stade de Reims avait eu la bonne idée de vendre au mercato d'hiver son meilleur joueur (Emmanuel Agbadou, acheté 20 M€ par Wolverhampton) juste avant de perdre à Sainté pour lancer de la plus belle des manières l'ère Eirik Horneland, le club champenois compte encore quelques joueurs de valeur dans son équipe. 

Si les plus bankables sont l'ailier gauche japonais Keito Nakamura (auteur de 11 pions cette saison de L1 dont 1 à GG) et le jeune milieu défensif brésilien Gabriel Moscardo selon Transfermarkt (10 M€ chacun), Valentin Atangana partage la 3e marche du podium avec le gardien sénégalais Yehvann Diouf (9 M€).

Pur produit du centre de formation du Stade de Reims, le jeune milieu de terrain franco-camerounais (19 ans) est selon Opta le seul joueur né en 2004 ou plus tard à avoir participé cette saison à tous les matches de championnat de son équipe parmi les 5 grandes divisions continentales (Liga, Série A, Bundesliga, Premier Ligue et Ligue 1).

A l'instar de son entraîneur Samba Diawara et de son coéquipier Cédric Kipré, celui qui était le capitaine de Mathis Amougou et d'Ayman Aiki l'été 2024 lors de la finale de l'Euro 2024 perdue contre l'Espagne le 28 juillet 2024 s'est projeté dans L'Union sur la réception des Verts dès la fin de sa défaite concédée avant-hier chez les Aiglons.

"On a manqué d’efficacité offensive à Nice. Je pense aussi que sur le but que l’on concède, on peut mieux faire et malheureusement, on repart avec une défaite. Maintenant, on se projette déjà sur la suite et un très gros match nous attend face à Saint-Étienne. On garde confiance parce qu’au niveau du contenu, ce que l’on a produit, c’était bien et ça va nous renforcer pour le match qui arrive. On avait vraiment à cœur de montrer autre chose que face à Montpellier. La semaine qui arrive sera courte et intense et on va tout faire pour finir le boulot. Contre les Verts, ce sera comme une finale."

Pour rappel, les Verts sont sûrs de finir derrière Reims car ils ont 6 points de moins et sont plombés par leur exécrable différence de buts (-39 contre -11). Mais les Champenois ne seront pas encore maintenus au moment de recevoir Sainté car Le Havre restera à leur portée (même si le HAC s'incline en fin d'après-midi à l'Abbé-Deschamps).

Hugo Reynoudt, auteur du 1er but

C'était la reprise, hier, pour les U15 de Jean-Philippe Primard qui abordent le sprint final au coude à coude avec Clermont, et un point devant les banlieusards. La réception de Valence revêtait donc une importance capitale, comme le seront également toutes les prochaines échéances. A l'aller les Verts s'étaient imposés par 2 à 0, score acquis au repos. La méfiance était cependant de mise car les Valentinois sont les premiers poursuivants du trio de tête. Si le score de 6 à 4 indique que ce match a été serré, une analyse plus fine montre que cela n'a pas été le cas, car les Verts ont mené 6-1 avant de se relâcher en fin de match.

Les Stéphanois sont rapidement entrés dans cette rencontre en ouvrant le score dès la 6ème minute : sur un ballon ressorti à 25 mètres dans l'axe des buts valentinois, Hugo Reynoudt plaçait une frappe au sol qui se frayait un chemin entre les jambes adverses pour terminer dans le petit filet. (ASSE-Valence : 1-0, 6ème)
C'était ensuite au tour de Djibril Gacem, qui profitait d'un débordement et d'un centre de Naël Dani, pour inscrire le deuxième but d'une frappe puissante de l'entrée de la surface. (ASSE-Valence : 2-0, 18ème).
Une minute plus tard, un centre de Naël Dani, venu de la gauche au premier poteau, permettait une nouvelle fois à Djibril Gacem de marquer de la tête. (ASSE-Valence : 3-0, 19ème).
Cinq minutes n'étaient pas passées que ce même Djibril Gacem récupérait un ballon au milieu de terrain, à 40 mètres des buts adverses et adressait une frappe qui lobait le gardien avancé et terminait sous la barre transversale. (ASSE-Valence : 4-0, 24ème). C'était un triplé inscrit en cinq minutes !
Les Valentinois réagissaient un peu et suite à un ballon relâché inscrivaient leur premier but. (ASSE-Valence : 4-1, 28ème)
Les Verts ne s'arrêtaient pas là puisque Kellian Bufferne, d'un retourné acrobatique, sur un ballon aérien inscrivait le 5ème but. (ASSE-Valence : 5-1, 32ème). C'était le score au repos.
Dès le retour des vestiaires, Sabri Sercu récupérait un ballon dans la surface et remettait en retrait pour Ben Adam Kissoum qui marquait à mi-hauteur. (ASSE-Valence : 6-1, 43ème).
Peu après, un milieu de terrain de Valence faisait un raid solitaire, dribblait plusieurs joueurs stéphanois, entrait dans la surface de réparation, éliminait le gardien pour réduire le score. (ASSE-Valence : 6-2, 59ème).
Dans les ultimes minutes, Valence profitait d'une frappe contrée de l'entrée de la surface, qui revenait sur un attaquant, peut-être hors-jeu, lequel marquait de près. (ASSE-Valence : 6-3, 76ème).
Enfin, dans le temps additionnel, un attaquant valentinois se faisait très légèrement crocheter dans la surface par Naël Dani et obtenait un penalty généreusement accordé. (ASSE-Valence : 6-4, 80ème). Victoire amplement méritée pour les Verts mais qui laisse un goût d'inachevé dans son dénouement !

La composition : Ramalho - Combier (Brouillat, 41ème), Dagbo, Dubien, Bufferne - Demassieux (Bensalem, 41ème), Kissoum, Reynoudt (Demassieux, 60ème)- Dani (Combier, 65ème), Gacem, Cuozzi (Sercu, 41ème). 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Le match a été très prolifique. Il y a eu deux périodes très différentes. En effet nous menions 5-1 à la mi-temps et nous aggravons même la marque après le repos. Nous étions donc à 6-1 avant un relâchement de notre part en fin de match. Nous nous sommes créés moins d'occasions, nous nous sommes mis en danger en privilégiant l'aspect individualiste plutôt que collectif. Nous avons laissé l'opportunité à Valence de revenir qui a marqué à deux reprises dans les quatre dernières minutes. Autant j'ai aimé notre première mi-temps, autant notre deuxième m'a plutôt énervé. Nous avons payé cash, notre manque de rigueur, de discipline et d'organisation. Il faut retenir l'aspect positif de ce match, et gommer, à l'avenir, tout ce qui a été négatif. Mais je reste toutefois sur ce sentiment d'inachevé vu notre fin de match." 

S'ils ont encore perdu une bataille hier, les Verts n'ont pas perdu la guerre du maintien. Comme le rapporte France 3 Auvergne-Rhône Alpes, Louis Mouton s'est projeté sur le déplacement à Reims et la réception de Toulouse après la défaite contre Monaco.

"Le fait d'avoir gagné contre Lyon nous a redonné espoir, on sait qu'on peut le faire. Nous sommes tombés sur une belle équipe de Monaco. Nous commettons des erreurs qui nous mettent dedans et forcément, cela ne passe pas. On s'est un peu flingués tout seuls. On sentait venir que nous aurions deux finales à jouer. Si on fait six points, nous serons vraiment très bien."

Folarin Balogun, qui n'avait plus marqué depuis 7 mois, a dégainé hier soir à Geoffroy-Guichard pour tuer le match à la 78e minute. A l'instar de son entraîneur, l'attaquant américain a rendu hommage aux Verts à l'issue de la rencontre.

"Nous savions que ça allait être un match important et difficile à Geoffroy-Guichard. Saint-Etienne est une belle équipe, je ne pense pas que les Verts méritent d’être dans le bas du classement mais c’est le football. Je suis content d'avoir marqué car ce but nous a donné l’opportunité de prendre le large dans ce match et nous avions besoin de cela."

Entraîneur de l'AS Monaco, Adi Hütter a savouré en conférence de presse son succès d'hier soir à Geoffroy-Guichard.

"En regardant les 90 minutes, je dirais que c’est une victoire méritée mais je tiens également à féliciter la formation stéphanoise. Ce n’est jamais facile de venir jouer ici quand on voit l’ambiance mise par le public et le style de jeu proposé par cette équipe qui ne mérite pas, selon moi, la place qu’elle occupe au classement.  Cette victoire à Saint-Etienne nous fait beaucoup de bien."

Au micro de DAZN, Maxime Bernauer a commenté la défaite des Verts contre Monaco.

"On s'est mis dans le dur tout seul, perdre 1 à 0 au bout de 2 minutes contre une équipe comme ça c'est compliqué. Maintenant on a vu sur la première période que c'était possible de revenir. On a fait les efforts et on a réussi à revenir, mais ça fait chier parce qu'il y a toujours ces petits trucs qui font que... Moi le premier car sur le troisième but je m'en veux, je dois mieux faire. C'était une grosse équipe en face, on savait que ça allait être compliqué. C'est vraiment dommage car on avait réussi à revenir, on avait fait le plus dur. Maintenant il reste deux matchs, on se répète mais tant que mathématiquement c'est encore faissable, on y croit !"

La presse quotidienne régionale peine parfois à trouver sa une. La Tribune - Le Progrès nous en offre une belle aujourd'hui !

37 757 spectateurs ont assisté hier dans le Chaudron à la défaite des Verts contre Monaco. Dans son compte rendu de la rencontre, Nice-Matin rend hommage aux supporters stéphanois. Extraits.

"Hier soir, le théâtre était bien plus prestigieux qu'une semaine en arrière sur les rives de la Manche. Une cocotte bouillante et assourdissante qui donne envie d'y revenir dans l'élite et non dans l'antichambre. Face à un effectif taillé pour lutter dans les mêmes eaux que les Havrais mais plus audacieux dans le jeu, la formation d'Adi Hütter a fait face à un style qui lui convient sans doute bien plus pour faire mal. Mais les Monégasques ont encore joué à se faire peur, parfois, notamment quand Davistashvili a enroulé un amour de ballon venu trouer les filets de Köhn et faire exploser le plus beau public de France. Le score n'est resté à l'équilibre que trois minutes, le temps pour Musrati de remettre les siens à l'endroit avant que Balogun ne retrouve son sens du but et de la confiance. Même si les Verts ont été valeureux et parfois séduisants, ils sont clairement tombés sur plus forts..."

L'ASSE ne compte que 27 points après 32 journées. "Le pire total de son histoire dans l'élite à ce stade de la compétition (en comptant 3 points pour une victoire)" souligne Opta. Eirik Horneland (0,82 point par match) fait encore moins bien qu'Olivier Dall'Oglio (0,87) mais il reste au Norvégien 2 matches abordables (à Reims et contre Toulouse) pour améliorer son piètre bilan.

D'après les savants calculs de Fabien Torre (maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3), Sainté n'a plus que 3% de chance de se sauver sans avoir besoin de passer par les barrages et n'a plus que 23% de chance de les jouer. A Nantes (contre Angers) puis à Auxerre (contre Le Havre) de s'imposer ce dimanche pour aider les Verts à atteindre leur objectif maintien !

A la peine hier lors de sa 70e titularisation sous le maillot vert, Denis Appiah a livré sa réaction à DAZN suite à la défaite des Verts contre Monaco, la 19e de la saison de L1...

"Le mot d'ordre, c'est d'être tous ensemble et de ne pas lâcher. Il reste encore 2 matchs et on peut encore aller chercher 6 points donc tout peut arriver. On en parlera plus demain car on est tous forcément déçus du résultat donc des fois faut savoir garder sa langue dans sa poche et parler le lendemain. L'absence de Lucas ? C'est sûr qu'avec un homme en forme ça amène des situations plus positives et forcément, l'adversaire recule. Après, je pense que pour les premiers matchs de Djylian, cela n'a pas été simple pour lui, mais il a quand même fait des choses assez intéressantes. Il a quelques situations, il amène aussi à celle d'Irvin et après, on a essayé d'amener plus de profondeur avec Ibra. On a eu quelques situations aussi sur des centres, mais aujourd'hui, on n'a pas réussi à trouver le cadre.

La rapide ouverture du score de Monaco ? On essaie toujours d'aller chercher l'adversaire. La philosophie du coach, ce n'est pas d'attendre, il n'aime pas ça, il préfère aller de l'avant pour aller chercher de l'énergie et amener le public avec nous. Mais sur le premier but ils ont été très forts techniquement. Je pense que c'est plutôt leur qualité que notre faiblesse sur ce but-là. Après il restait du temps donc on a essayé de continuer, de reproduire du jeu, d'aller de l'avant. Mais aujourd'hui, techniquement, on a été moins bons que sur les autres matchs. Contre Lyon on a pris des points, contre Paris on fait un bon match même si on perd. On reste dans notre philosophie même si le résultat n'est pas souvent là. C'est vrai que ce n'est pas une habitude pour une équipe qui joue le maintien, mais c'est notre jeu et il faut essayer de trouver des points et y croire à fond jusqu'au bout"

Eirik Horneland a commenté en conférence de presse sa 9e défaite (en 17 matches à la tête des Verts). 

"On débute difficilement en encaissant ce but immédiatement. Émotionnellement, c’est dur. Mais il faut réagir et se battre comme depuis le début de la saison. On a essayé de créer quelque chose, même s’il y avait trop de distance entre les joueurs et entre les lignes pour y parvenir. On sentait malgré tout, à la pause, qu’on pouvait corriger ça. On a ajusté les choses en deuxième période, on s’est battus pour mettre plus de qualité. On est devenus plus dangereux, on marque ce joli but. Là, l’atmosphère dans le stade est très bonne… C’était un bon momentum.

Mais Monaco marque ce deuxième but seulement 3 minutes après, sur une action où l’on défend mal. Derrière, on n’a pas su répondre. Monaco a été meilleur que nous. On s’est battus pour réagir dans ce match, mais ils ont été plus efficaces dans les moments clés. En termes de qualité, il y a un gap entre nos équipes et c’est aussi pour ça que Monaco a su mieux tirer profit de ces temps forts. Je pense que dans un très bon jour, on aurait pu faire quelque chose face à une telle équipe. Mais ça n’a pas été le cas et cette rencontre a été difficile. Garder cette grosse intensité sur toute la rencontre c'est encore compliqué pour nous. 

Concernant les 2 dernières rencontres, on le sait, il va falloir les gagner. En étant plus efficaces défensivement et offensivement, mais surtout en continuant à y croire, ce qui n’est pas facile après un exercice aussi éprouvant et usant. Cest possible ! J'espère que les joueurs sont prêts psychologiquement pour ces échéances. Ils ont montré qu'ils savaient répondre, même en étant menés au score. Mais ça ne sera pas qu'une question de grinta ou de combat non plus, il faudra de la discipline et de la qualité pour remporter ces rencontres. Jouer pour ce club est une grande responsabilité, gagner ces 2 prochaines rencontres en est une aussi."

Selon Opta, seuls les Girondins (77 en 2021/2022) ont encaissé plus de buts que les Verts (74 cette saison) après les 32 premiers matchs d'une saison en L1 sur les 40 dernières années.

S'il a encore croqué ce soir, Zuriko Davitashvili a marqué le plus beau but de la rencontre perdue par l'ASSE contre l'AS Monaco. Son 9e pion de la saison, sans doute le plus beau, ponctuant une belle action collective. Comme le souligne Stats du Foot, l'international géorgien des Verts est le joueur ayant inscrit le plus de buts depuis l'extérieur de la surface en L1 cette saison (4) devant l'Auxerrois Gaëtan Perrin et le Marseillais Amine Gouiri (3 chacun).

🔥 | L’égalisation de Zuriko Davitashvili pour l’AS Saint-Etienne ! ✨👀 #ASSEASM

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— DAZN France (@DAZN_FR) May 3, 2025

La 19e de la saison pour les Verts qui n'ont pas su rivaliser avec Monaco (1-3).

Dès les premières secondes, les Stéphanois n'ont pas été dans le coup. Il n'a fallu que 75 secondes aux Monégasques pour ouvrir le score par Akliouche sur un centre de Minamino (0-1, 2e). Aligné en pointe, Djylian Nguessan pesait trop peu sur la défense monégasque, mais son ouverture pour Irvin Cardon était limpide. Le joueur formé à Monaco se défaisait de Köhn pour s'ouvrir le but mais son piqué était trop décentré et passait à côté.

Les Verts allaient ensuite subir et devaient s'en remettre à un très bon Larsonneur pour éviter une addition plus corsée à la mi-temps. Au retour des vestiaires, Ibrahima Wadji prenait la pointe de l'attaque et les Verts montaient d'un cran. Si Zuriko Davitashvili gâchait une occasion de 3 contre 1, il se rachetait quelques minutes plus tard en envoyant un pétard enroulé dans la lucarne de Köhn (1-1, 65e).

On pensait que les Verts tenaient quelque chose mais ils allaient vite le lâcher. Deux minutes plus tard, une frappe plein axe et molle d'Al Musrati surprenait Larsonneur pourtant sur le ballon (1-2, 67e). Les Stéphanois renoncaient petit à petit. Maxime Bernauer, auteur d'un très bon match, gâchait une relance par une incompréhension avec Mickaël Nadé. Lancé en profondeur, Balogun inscrivait le 3e but (1-3, 78e).

Malgré les entrées de Sissoko et Maçon ... à la 90e minute, les Verts se sont inclinés et restent 17e à 1 point du Havre qui se rendra à Auxerre et 3 d'Angers qui ira à Nantes.

Un résumé vidéo de 7 minutes est à voir ici.

Bien aidé par la boulette du portier local, Ronaël-Pierre Gabriel, titularisé aux côtés de Kévin Théophile-Catherine, a marqué ce samedi le 1er des 3 buts victorieux du Dinamo Zagreb sur le terrain de l'Hadjuk Split sous les yeux d'un Gennaro Gattuso atterré.

Les deux anciens défenseurs stéphanois en profitent pour prendre la tête du championnat croate avec 2 points d'avance sur leur victime du jour et sur le Rijeka de Naïs Djouahra, qui recevra demain l'antépénultième Gorica.

DINAMO ZAGREB TAKE THE LEAD AND GO TOP OF THE LEAGUE TABLE AFTER A WOEFUL MISTAKE FROM LUČIĆ!

Pierre-Gabriel fires a shot outside of the box when Lučić was off his line and the ball just went through Lučić’s hands for big 1-0 for Dinamo at Poljud.

📽️ MaxSport pic.twitter.com/7KxOMB4bTE

— TheCroatianLad (@TheCroatianLad) May 3, 2025

Une semaine après avoir retrouvé le chemin des filets contre Kiel, l'ancien attaquant stéphanois Franck Honorat (28 ans) a marqué son 4e but de la saison de Bundesliga cet après-midi lors du spectaculaire match nul 4-4 de son équipe Mönchengladbach contre Hoffenheim.

GOAL: Honorat
🇩🇪 Mönchengladbach 3-2 Hoffenheim pic.twitter.com/wjMoHZl9fs

— The Pakistani Lad 🇵🇰 (@Pakistanii_Lad) May 3, 2025

A la ramasse comme presque tous ses coéquipiers au match aller marqué par les débuts victorieux d'Eirik Horneland, le défenseur rémois Cédric Kipré évoque dans L'Union le très attendu Reims-Sainté programmé samedi prochain à 21h00.

"La défaite à Nice nous laisse des regrets, forcément, parce que l’on a eu les occasions pour obtenir un autre résultat. On prend un but évitable, sur une erreur de notre part et on en est conscients. Franchement, on est tous déçus mais on se projette déjà sur la réception des Verts. Clairement, ce sera une finale face à Saint-Étienne. On sera là, on va tout faire pour remporter ce match !"

Pour rappel, du fait de sa désastreuse différence de buts, l'ASSE ne doit pas perdre ce soir contre Monaco pour avoir encore une chance de coiffer au poteau le Stade de Reims, qui compte actuellement 6 points d'avance sur Sainté et qui finira sa saison à Lille, qui bataille actuellement pour se qualifier en C1.

Une fois de plus, Karim Cissé (Annecy) et Ayman Aiki (Bastia) n'ont pas été convoqués pour les matches qui se sont déroulés hier soir en L2. Si le prêt des 2 joueurs offensifs stéphanois aura viré au flop, un défenseur formé par l'ASSE a décroché son maintien. Dylan Durivaux (23 ans) a en effet réussi un match nul sur le terrain du relégué caennais. 

Remplaçant l'été dernier, le natif de Cannes a su s'imposer dans la défense des promus audoniens, d'abord en tant que la latéral puis dans l'axe dans une défense à trois, au point d'avoir été titularisé 24 fois cette saison dans l'antichambre de l'élite. Pour rappel, il avait déjà joué 19 matches de L2 en 2022-2023 avec les Chamois Niortais, liquidés le 10 avril dernier.