Restant sur deux défaites (à domicile contre le promu Annecy et à Bastia qui venait d'en prendre 5 à GG) l'entraîneur du DFCO (8e de L2) Omar Daf ne compte plus que 7 petits points d'avance sur les Verts. Espérant renouer avec le succès ce week-end contre son ancien club en pleine bourre (Sochaux vient d'enchaîner 4 victoires), il s'est confié à L'Est Républicain. Extraits.

"Quand je suis arrivé à Dijon, il y avait un beau challenge, un beau projet sportif au sein d’un club qui venait de connaître quelques saisons difficiles. C’était un assez gros chantier. Alors quand on s’est mis à battre Saint-Etienne d’entrée, même si le mercato n’était pas achevé, et qu’ensuite on a encore battu Metz, j’étais très heureux de voir à quel point l’enthousiasme est vite arrivé au club, chez les supporters.

Ce n’était pas un cadeau de débuter par Saint-Etienne, même si, c’est vrai, d’une certaine façon, la pression n’était pas sur nos épaules. Dans l’esprit des gens, Metz, Saint-Etienne et Bordeaux, malgré leurs soucis et la relégation, ça reste des grands clubs. Mais la L2 est de plus en plus imprévisible. C’est encore plus vrai cette année avec deux montées et quatre descentes. Tout le monde peut battre tout le monde. On était invaincu après cinq matches et on a perdu deux fois en trois jours."