Coordinateur sportif de l'AC Ajaccio, Johan Cavalli évoque dans la dernière édition de Corse-Matin le cas de l'actuel meilleur buteur de la Ligue 2 et de deux joueurs convoités un temps par Sainté.

"A l’ACA, on n’a pas d’argent, on a beaucoup d’idées, et parfois nos idées sont prises par d’autres clubs qui ont plus d’argent que nous. On est obligé de fonctionner dans la discrétion, et même comme ça, c’est compliqué. Dans notre quête de joueurs offensifs, on a essuyé pas mal de refus, mais pas pour quelques bouchées de pain. On était très, très, très loin du compte. Souvent du simple au quadruple.

Krasso, personne ne le connaissait et on s’est battu pour ce joueur. On était sûrs de nous, même si on nous l’avait fortement déconseillé jusqu’au dernier jour. Mais avec le coach, je savais très bien que dans notre philosophie, il allait donner satisfaction. Il et il a peut-être été le plus qui nous a fait monter en L1. On aurait voulu le conserver. Mais il fait partie d’un club qui est descendu, qui a un nom, qui a voulu vendre des joueurs à un montant élevé. Pour nous, c’était inenvisageable, on n’avait pas les moyens. D’autres ont essayé, beaucoup plus huppés que nous, et n’ont pas eu plus de réussite. On a réussi à le faire venir, mais malheureusement on n’est pas parvenu à le garder.

Yoann Touzghar et Youssouf Koné sont arrivés très tardivement et pas prêts physiquement. C’est préjudiciable mais on ne peut pas faire autrement. Malheureusement, ce sont des joueurs qui sont un peu démotivés dans leur club donc tu en fais peut-être un peu moins., le club ne t’utilise pas comme il devrait t’utiliser, notamment dans les matches amicaux, et tu prends du retard physiquement. Il n’y a pas eu de discussions avec Mbaye Niang. J’ai pris énormément de renseignements sur lui. Quand les informations au sujet de l’homme ne me conviennent pas, je ne prends pas le risque de le faire rentrer dans le vestiaire. "